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R É A L I T É S

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G<strong>É</strong>RARD CASCINO© Pascal Fayolle/SIPA« Le “chasser en meute” prôné par notre ministre de l’Economie n’est pas une posture courante, dans la Vallée de l’Arve : lesoffres industrielles y sont mal positionnées, mal segmentées, et elles manquent de notoriété à l’échelle d’un marché devenumondial ». Christine Lagarde animant une table ronde à la direction régionale d’OSEO, à Lyon le 15 octobre 2008.sensibilité collective tant à la question de la taille critiquenécessaire pour s’attaquer à des marchés mondialisésqu’à la dimension exogène de la performance.Le « chasser en meute » prôné par notre ministre del’Economie n’est pas une posture courante, dans laVallée de l’Arve : les offres industrielles y sont malpositionnées, mal segmentées, et elles manquent denotoriété à l’échelle d’un marché devenu mondial.L’absence de stratégie collective de développement, ledéficit de marketing et d’image territoriale constituentautant de freins au développement.Il est désormais nécessaire de développer des synergiesinterentreprises qui soient opérationnelles.La nécessaire montée en gamme des productionspasse par la mise en réseau des acteurs du territoire.La productivitéJusqu’à présent, les efforts de productivité des entreprisesportaient quasi exclusivement sur l’optimisationdes temps unitaires de production (intensité desséquences productives d’usinage) ; cette approche dela productivité était en cohérence avec la croissancecontinue des volumes.La baisse tendancielle des volumes oblige à penserautrement la politique d’investissements, en accordantune attention accrue à l’importance des innovationsimmatérielles : il existe, en effet, de véritablesgisements de productivité au cœur des organisations,qui demeurent inexploités faute d’accorder toute l’attentionnécessaire aux « temps connexes » encadrantles séquences directement productives.La rentabilité (la dimension financièrede la performance)Durant les Trente Glorieuses, les courbes des chiffresd’affaires et de la valeur ajoutée connaissaient des évolutionsparallèles. Depuis quelques années, la haussedes chiffres d’affaires ne s’accompagnait plus d’uneévolution, proportionnelle, de la valeur ajoutée.Sans en avoir véritablement conscience, les entreprisesde la vallée érodaient leur profitabilité, mais la haussecontinue des volumes masquait cet état de fait (lesgains en valeur relative masquant les effets en valeurabsolue).La crise a produit un véritable séisme sur la rentabilitédes entreprises et ses conséquences sont palpables :l’investissement a reculé de 30 % au cours des douzederniers mois. Or, faute d’une réelle culture financièreet de la gestion, les PME/TPE de la vallée, quiconstituent l’essentiel de son tissu économique, s’avè-R<strong>É</strong>ALIT<strong>É</strong>S INDUSTRIELLES • AOÛT 2010 39

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