de la guadeloupe - Manioc

(350)178g. soudre qu'après avoir donné une constitution à laFrance ( 1 ) .Les jours sulvants, ils prétendirent que Saint-Dominguedevait avoir vingt représentants à l'assembléenationale; la discussion s'ouvrit, et un décret, du 4juillet, en fixa le nombre à six.La Guadeloupe avait aussi demandé la faveurd'être représentée aux états-généraux. Ceux de sescolons qui se trouvaient à Paris , se réunirent, àl'exemple des colons de Saint-Domingue , et nommèrentsix députés que le roi autorisa à se faire admettreà l'assemblée nationale. Un décret du 22septembre eu fixa le nombre à deux pour la Guadeloupe, et, quelques jours après, à pareil nombrepour la Martinique.Mais tous ces députés, élus à Paris, éprouvèrentde l'opposition de la part des habitans des îles, quine voulaient pas les reconnaître comme légalementnommés ; et l'on ne peut pas se dissimuler que , depuisleur précoce admission dans le sein de l'assemblée, les questions relatives aux colonies, n'yaient été d'autant plus indiscrètement agitées , queles intérêts des villes maritimes de la Métropole,(1) Moniteurs de 1789, n° s 14 et 61 ; Recueil des loisrelatives à la marine et aux colonies, arrêtés des 8, 27juin et 4 juillet.