de la guadeloupe - Manioc

(383)» tenue la municipalité , dans cette circonstance , 1791.» en adoptant, sans discussion , les principes de» l'invitation que je lui ai faite 5 la tranquillité et» la paix règnent aujourd'hui dans la ville. » Illeur envoyait, en même temps , un mémoire oùquelques particuliers demandaient l'anéantissementde la municipalité, afin de pouvoir en accuser lesmembres devant les tribunaux. Lui-même, en annonçantque l'assemblée coloniale venait de suspendreses séances jusqu'à l'arrivée des instructions del'assemblée nationale, sollicitait avec instance lasuspensions des municipalités.Les commissaires , surpris de cette demande , siopposée à celle que le gouverneur avait faite peude temps auparavant, s'y refusèrent.Cependant tout cet appareil de guerre avait rehaussél'audace de la soldatesque triomphante. Dessous-officiers, se prétendant insultés , attaquèrentle sieur Parent, retiré dans une maison; il sautapar la fenêtre , Se cassa la jambe, et d'autres sousofficiersl'assommèrent dans la rue, sans qu'il fûtfait aucune poursuite contre eux.Le lendemain , le sieur Négré , marchand, futassailli chez lui à coups de sabre; il tira, pour sedéfendre , deux coups de pistolet qui ne blessèrentpersonne : on l'arrêta, on le traduisit en justice ;mais les Informations , ne répondant sans doutepas aux espérances qu'on en avait conçu , tous les