Essentiel Prépas HS#1_HD
L'Essentiel Prépas, webzine dédié aux professeurs de CPGE. Edité par HEADway Advisory, cabinet de conseil en stratégie pour l'enseignement supérieur, la recherche et la formation. www.headway-advisory.com / @HEADwayAdvisory
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GROS PLAN<br />
Les Français aiment<br />
leurs grandes écoles<br />
Si huit Français sur dix ont une bonne opinion des grandes écoles, 49% jugent que le coût des études est une<br />
barrière à l’entrée. La Conférence des grandes écoles a fait réaliser cette année une étude sur Les Français et les<br />
grandes écoles par TNS Sofres. Les points saillants.<br />
«L’<br />
image des grandes écoles est associée à un petit nombre<br />
d’écoles quand 60 % des écoles et 90 % des prépas<br />
sont publiques », constate Anne-Lucie Wack, la présidente de<br />
la Conférence des grandes écoles, après la publication de son<br />
étude sur « Les Français et les grandes écoles » (lire l’entretien<br />
complet).<br />
: Identifier les freins à l’entrée<br />
Le premier frein à l’entrée dans les grandes écoles qu’identifient<br />
les Français est le coût des études, même s’ils estiment à 75 %<br />
que les grandes écoles sont « un investissement rentable ».<br />
Des élèves de l’Ecole polytechnique<br />
posent à l’entrée de leur campus<br />
« C’est un flagrant manque d’information quand 60 % des<br />
grandes écoles – et 90 % des classes prépas - sont publiques<br />
avec des droits d’inscription en école qui vont de 590 à 2 700 €<br />
par an », relève Anne-Lucie Wack. D’où un chantier qu’engage<br />
la CGE pour que les frais soient transparents et toutes les aides<br />
et exonérations bien mises en avant.<br />
Le deuxième frein est intellectuel. Si 57 % des Français interrogés<br />
considèrent que « le niveau scolaire et intellectuel<br />
requis pour entrer dans une grande école est accessible », 58 %<br />
des jeunes ne veulent pas intégrer une prépa quand 70 % de<br />
leurs parents y sont favorables. « La prépa est une voie certes<br />
>>> suite page 20<br />
© J. Barande / Ecole polytechnique<br />
→ Quelques autres points<br />
de l’enquête :<br />
- le BTS est la filière dans<br />
laquelle les Français ont le<br />
plus confiance pour trouver<br />
un emploi (41 %) devant<br />
les grandes écoles (32 %), le<br />
DUT (14 %) et l’université<br />
(13 %) ;<br />
- 75 % des Français<br />
estiment que les Grandes<br />
écoles constituent un<br />
investissement financier<br />
rentable sur le long terme ;<br />
- 77 % s’opposent à leur<br />
suppression ;<br />
- 72 % pensent qu’une<br />
formation qui sélectionne<br />
ses étudiants offre un<br />
diplôme mieux reconnu sur<br />
le marché du travail ;<br />
- 57 % pensent que le niveau<br />
requis pour entrer dans une<br />
grande école est accessible ;<br />
- 50 % des jeunes souhaitent<br />
intégrer une grande école<br />
pour 72 % de leurs parents<br />
(et respectivement 41 % et<br />
70 % une classe prépa).<br />
Jeunes diplômés : l’emploi repart<br />
Après trois années relativement ternes où un taux d’emploi satisfaisant ne<br />
permettait pas de masquer la baisse relative des rémunérations, la Conférence<br />
des grandes écoles a constaté une vraie embellie dans son enquête 2015<br />
publiée en mai 2016. Le salaire moyen brut hors primes en France passe ainsi<br />
de 32 962 à 33 542 € retrouvant ainsi le niveau de 2012. On assiste par ailleurs<br />
à une croissance régulière du nombre de créateurs d’entreprise : 4 %<br />
des diplômés contre 3,5 % l’an dernier et même 7 % dans les écoles de management.<br />
Autres données importantes :<br />
- le taux net d’emploi s’établit à 83,1 % pour la dernière promotion (contre<br />
80,6 % l’an dernier). Ce chiffre atteint plus de 93 % 12 à 18 mois après le<br />
diplôme et plus de 95 % 24 à 30 mois après ;<br />
- 76,9 % des diplômés de Grandes écoles sont engagés en CDI contre 73,8 %<br />
en 2015 :<br />
- la part des emplois avec statut cadre est stable à plus de 85 % ;<br />
- la proportion de diplômés expatriés à l’étranger baisse légèrement (16,6 %<br />
contre 17,6 % en 2015) alors que 68,3 % des étudiants étrangers commencent<br />
leur carrière en France ;<br />
- le taux net d’emploi, la proportion de CDI et le salaire brut annuel des<br />
femmes demeurent inférieurs à ceux des hommes (de 5 % pour les ingénieurs<br />
et 6 % pour les managers). n<br />
L’ESSENTIEL DU SUP | PRÉPAS 19 DÉCEMBRE 2016 | Hors série N°1