clconnect Octobre 2017

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Interview de Fernand Ernster, Président de la clc
Propos recueillis et rédaction : Marie-Laure Moreau, Responsable communication clc I Photos : clc
Fernand Ernster, votre mandat en tant que
Président de la clc vient d’être reconduit
pour 3 ans. Quel bilan tirez-vous des 3
années écoulées ?
J’aimerais tout d’abord préciser qu’avant de
devenir pour la première fois Président de la clc
il y a 3 ans, je me suis porté candidat, parce que
j’avais envie de faire bouger les choses. Ensuite,
je peux vraiment dire qu’un mandat de 3 ans
est très court, voire trop court pour faire tout ce
que l’on veut. Je n’ai absolument pas vu passer
ces trois dernières années tant elles ont été
excitantes et enrichissantes. Ma première année
a vraiment été consacrée à poser les jalons de
mon mandat pour ensuite bien avancer avec
l’équipe en place. A la fin de ce premier mandat,
en automne 2016, j’ai d’ailleurs rassemblé
l’équipe dirigeante dans un séminaire baptisé
« Woods meeting » afin d’établir une stratégie à
long terme de la clc.
Plus spécifiquement, je dirais que nous
avons énormément travaillé sur le Pakt PRO
Commerce. Il se positionne dans la continuité du
POC (NDLR : Luxembourg, Pôle de Commerce
de la Grande Région) et a pour but de toujours
sensibiliser nos responsables politiques pour
dynamiser le commerce et les acteurs qui en
font partie sur les défis du futur, notamment au
niveau des centres-villes.
Je peux également nous féliciter du fait que
la clc est aujourd’hui très impliqué dans la
gouvernance de la Chambre de Commerce
(CC) par le biais de ses membres élus et
la présidence de certaines commissions.
Historiquement, la CC et la clc n’ont pas toujours
travaillé main dans la main, mais désormais
nous sommes plus alignés et je suis heureux
que les acteurs de la clc soient désormais
reconnus pour leurs compétences.
Dans votre discours lors de l’Assemblée
Générale de la clc, vous avez mentionné que
celle-ci allait au-devant de plusieurs défis.
Quel sont les chantiers importants à venir ?
Le plus grand défi pour la clc est de conserver,
mais aussi de développer encore plus sa représentativité
tout en devant restructurer son fonctionnement,
afin d’assurer un service qualitatif et
égalitaire aux membres.
Un autre chantier, si je puis dire, est celui du
transport et de la mobilité en général. Le pays
ne peut en effet pas continuer dans ce sens
avec le trafic affolant auquel nous faisons face.
Je pense que notre gouvernement a eu le courage
et l’audace de mettre en œuvre des projets
nécessaires qui auraient dû être engagés depuis
longtemps. Notre défi est que les secteurs que
nous représentons et tout particulièrement
celui du transport, y soient impliqués. Au niveau
du transport de personnes, il faut notamment
davantage développer les synergies par rapport
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