Désolé j'ai ciné #7
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new black S6<br />
puissance de son renouveau n’hésitant pas à embrasser autant sa part d’ombre<br />
qu’une part d’actualité (la politique Trump, la violence policière, le mouvement<br />
Black Lives Matter) franchement salvatrice, tout en perdant un poil de sa<br />
magie en se perdant dans la répétition à outrance de l’artifice scénaristiques<br />
majeur de la série : les flashbacks, ici une nouvelle fois majoritairement<br />
usés pour informer sur le background des nouveaux personnages. Du côté<br />
des bons points, comme le laissait présager la saison précédente avec son<br />
avènement et sa prise des commandes, Taystee (formidable Danielle Brooks)<br />
confirme qu’elle est sans forcer le personnage le mieux écrit et le plus plaisant<br />
à suivre, en véritable bouc émissaire institutionnel, tandis que celui de Piper<br />
(bientôt dehors, et qui pourrait bien écrire ses mémoires et sa version de<br />
son incarcération à Litchfield) reste toujours autant le plus agaçant et peu<br />
empathique de l’histoire de la série.<br />
Même Daya (Dascha Polanco), sort grandie de ce dégraissage des héroïnes,<br />
tant son perso, tout comme celui de Taystee (les deux vraies éléments<br />
déclencheurs de la rébellion après la mort de Poussey), est frappé de plein<br />
fouet par la dureté de leur nouveau milieu de vie; un put*** d’enfer où les<br />
gardiens sont aussi violents et cruels que les détenus.