AUTOINSIDE Edizione 11 – Novembre 2019
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ÉDITION <strong>11</strong> <strong>–</strong> NOVEMBRE <strong>2019</strong><br />
Union professionnelle suisse de l’automobile (UPSA)<br />
AUTO<br />
INSIDE<br />
Le magazine spécialisé pour les garagistes suisses<br />
Salon transport-CH<br />
Pleins feux sur les propulsions alternatives<br />
Pages 8 <strong>–</strong> 12<br />
Véhicules utilitaires<br />
Anges gardiens électroniques :<br />
les systèmes d’assistance à la<br />
conduite sauvent des vies.<br />
Pages 22 <strong>–</strong> 24<br />
Gestion de parc<br />
Visite de l’incubateur<br />
d’innovations Kyburz<br />
Switzerland AG.<br />
Pages 38 <strong>–</strong> 41<br />
Journée des garagistes suisses<br />
L’intervenant Michael<br />
Jost connaît la stratégie<br />
du groupe VW.<br />
Pages 54 <strong>–</strong> 55
ÉDITION <strong>11</strong> <strong>–</strong> NOVEMBRE <strong>2019</strong><br />
Le magazine spécialisé pour les garagistes suisses<br />
Véhicules utilitaires<br />
Gestion de parc<br />
Anges gardiens électroniques : Visite de l’incubateur<br />
les systèmes d’assistance à la d’innovations Kyburz<br />
conduite sauvent des vies. Switzerland AG.<br />
Pages 22 <strong>–</strong> 24<br />
Pages 38 <strong>–</strong> 41<br />
Union professionnelle suisse de l’automobile (UPSA)<br />
Journée des garagistes suisses<br />
L’intervenant Michael<br />
Jost connaît la stratégie<br />
du groupe VW.<br />
Pages 54 <strong>–</strong> 55<br />
SOMMAIRE<br />
<strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong><br />
5 Éditorial<br />
6 En bref<br />
Véhicules utilitaires<br />
8 transport-CH : pleins feux sur les<br />
concepts de motorisation<br />
alternatifs<br />
12 Les experts discutent de la mobilité<br />
de demain au Mobility Forum<br />
14 Les exposants s’en réjouissent<br />
à transport-CH<br />
18 Première de Yokohama à<br />
transport-CH<br />
19 Les véhicules utilitaires ont la cote<br />
20 Entretien avec Antti-Jussi Tähtinen<br />
de Nokian Tyres<br />
22 Anges électroniques à bord<br />
26 Les spécialistes de l’aménagement<br />
à la loupe<br />
28 Mahle transforme la chaleur<br />
d’échappement en énergie<br />
30 Rééquiper les camionnettes<br />
et réduire les émissions<br />
32 Coop mise sur Aquarama<br />
34 Présentations de produits<br />
AUTO<br />
INSIDE<br />
Flottes de véhicules<br />
36 La maintenance prédictive garde la<br />
flotte en mouvement<br />
38 Kyburz ne cesse d’innover<br />
42 Le GNC : une alternative pour les<br />
flottes<br />
Formation<br />
44 Dario Cologna et le changement<br />
46 Meilleur et plus moderne :<br />
le nouveau Safety Bag<br />
48 Voyage Autef : de nombreux<br />
enseignements à Montréal<br />
50 Business Academy<br />
52 Cours de formation continue<br />
régionaux<br />
Association & sections<br />
54 Michael Jost explique<br />
la stratégie VW<br />
56 Alpine Garage rejoint l’UPSA<br />
57 Plaques professionnelles à<br />
l’étranger : une solution se dessine<br />
58 Au cœur du réseau routier zurichois<br />
59 Nouveautés de la section Vaud<br />
60 Championnats des métiers :<br />
Victoire de Vera Härer<br />
Technique & environnement<br />
62 Prolongation du CEA<br />
64 La mobilité en question<br />
Salon de l’auto<br />
66 ESA déménage à la halle 1<br />
Commerce & service<br />
après-vente<br />
68 Osram éclaire le monde<br />
71 L’atelier du futur : des pièces de<br />
rechange issues du cloud<br />
72 BAK prédit un recul<br />
74 Bilan du RDV de la branche<br />
Eurotax <strong>2019</strong> à Baden<br />
Politique & droit<br />
76 Tout sur la nouvelle loi sur la<br />
protection des données<br />
77 Bilan des élections<br />
79 Garages<br />
82 Graphique du mois,<br />
aperçu & mentions légales<br />
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Salon transport-CH<br />
Pleins feux sur les propulsions alternatives<br />
Pages 8 <strong>–</strong> 12<br />
<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong><br />
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ÉDITORIAL<br />
Transport-CH : le rendez-vous de la branche en live<br />
Chère lectrice, cher lecteur,<br />
Plus de 30 000 visiteurs sont attendus<br />
à ce jubilé, les fabricants internationaux<br />
ne se contentant pas de présenter<br />
leurs premières et autres points forts<br />
à Berne, mais souhaitant également se<br />
rendre eux-mêmes en Suisse avec des<br />
délégations.<br />
Pour de bonnes raisons : sous la devise<br />
« eVOLUTION », le salon offre une vue<br />
d’ensemble de l’évolution du marché<br />
dans le secteur des véhicules utilitaires,<br />
sur le marché des accessoires, composants<br />
et consommables et sur le marché<br />
des équipements d’atelier (« aftermarket<br />
»). Et, le 14 novembre prochain, des<br />
experts de haut niveau présenteront au<br />
mobility-forum.org des évaluations de<br />
première main sur les développements<br />
actuels et les perspectives des technologies<br />
de propulsions alternatives.<br />
Dans cette optique, transport-CH, soutenu<br />
par l’UPSA en tant que partenaire de<br />
patronage dès le début, offrira également<br />
de nombreuses opportunités aux<br />
garagistes. Parce que c’est plus qu’une<br />
simple « exposition de camions ». Le<br />
Salon suisse du véhicule utilitaire<br />
transport-CH est aussi un engagement<br />
de l’ensemble de la profession des garagistes<br />
et une opportunité pour eux, qui<br />
croient en son avenir... à l’eVOLUTION.<br />
En tant que président de la Commission<br />
des véhicules utilitaires de l’UPSA<br />
Suisse et membre du Comité central de<br />
l’UPSA, je serais heureux d’accueillir<br />
un grand nombre des 4000 garagistes<br />
de notre association à Berne.<br />
Dominique Kolly<br />
Du 14 au 17 novembre <strong>2019</strong>, l’industrie<br />
des véhicules utilitaires se réunira pour<br />
la dixième fois à Berne pour le Salon<br />
suisse du véhicule utilitaire transport-CH.<br />
C’est un salon de référence,<br />
qui est à la fois le lieu de rencontre<br />
de l’industrie et la vitrine de la performance.<br />
Après avoir été désigné foire<br />
régionale par les membres de l’UPSA<br />
et de la carrosserie à Fribourg, ce salon<br />
étend maintenant son charisme bien<br />
au-delà des frontières nationales et du<br />
groupe camionneurs et chauffeurs.<br />
De nombreuses attractions, une piste<br />
d’essai pour les technologies de propulsions<br />
alternatives, mais bien sûr aussi<br />
les derniers développements de technologies<br />
éprouvées comme les moteurs à<br />
combustion toujours plus propres, font<br />
sensation à l’avance. Bien entendu, le<br />
rendez-vous de l’industrie des véhicules<br />
utilitaires sera également un rendez-vous<br />
pour le segment des véhicules utilitaires<br />
légers : du plus petit véhicule utilitaire 3<br />
roues (y compris les chariots élévateurs)<br />
au camion 5 essieux de 40 tonnes, plus<br />
de 600 marques seront représentées sur<br />
plus de 260 stands.<br />
Président du CO transport-CH et<br />
membre du comité central UPSA<br />
Technique Diesel | Turbocompresseur | Freins hydraulique<br />
Climatisation | Electrique | Chauffages autonomes | Pièces moteur<br />
E. Klaus SA est l’entreprise leader en Suisse dans le domaine des révisions, des<br />
contrôles, des réparations, de la remise en état et de la distribution de pièces.<br />
Partenaires: Derendinger AG, Technomag AG, Matik AG, Wälchli + Bollier AG<br />
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Sonnmattstrasse 9, 9532 Rickenbach bei Wil<br />
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EN BREF<br />
Nouvelle collaboratrice à<br />
l’UPSA : Jole Ballinari<br />
Jole Ballinari.<br />
Le 16 septembre <strong>2019</strong>, Jole<br />
Ballinari nous a rejoints en<br />
tant que réceptionniste. Elle<br />
est en charge de l’accueil à<br />
Mobilcity et s’occupe également<br />
de la centrale téléphonique<br />
de l’UPSA. L’UPSA<br />
souhaite la bienvenue à Jole<br />
Ballinari, plein succès et<br />
beaucoup de plaisir dans son<br />
nouveau domaine d’activités.<br />
ESA fête les 50 ans de<br />
sa succursale à Giubiasco<br />
Dans le cadre d’un événement<br />
client, les invités et l’équipe<br />
d’ESA ont célébré ensemble fin<br />
septembre le 50 e anniversaire<br />
de la succursale Tessin / Engadine.<br />
Giorgio Feitknecht, CEO<br />
d’ESA, et Massimo V icedomini,<br />
directeur de la succursale<br />
Tessin / Engadine, ainsi que son<br />
équipe, avaient convié à la fête,<br />
en plus des clientes et clients,<br />
des représentants d’associations<br />
de la branche et des personnalités<br />
politiques telles que<br />
le conseiller d’État tessinois<br />
Norman Gobbi. Ce 50 e anniversaire<br />
a été célébré comme il<br />
se doit, avec un souper et des<br />
moments de convivialité dans<br />
un cadre chaleureux.<br />
Premier coup de pioche pour<br />
le Centre Carrosserie d’Amag<br />
à Wettswil<br />
Le premier coup de pioche a<br />
été donné mi-septembre sur le<br />
chantier du Centre Carrosserie<br />
d’Amag à Wettswil (ZH). Amag<br />
construit un nouveau centre de<br />
compétences dans le domaine<br />
de la carrosserie et de la peinture<br />
pour les marques VW, Audi,<br />
Seat, Skoda et VW Véhicules<br />
Utilitaires. Grâce aux technologies<br />
et infrastructures de<br />
pointe, environ 100 réparations<br />
de carrosserie et jusqu’à<br />
50 entretiens de véhicules y seront<br />
réalisés chaque semaine.<br />
Sa mise en service est prévue<br />
pour le deuxième trimestre 2021<br />
et le montant des investissements<br />
s’élève à 23 millions de<br />
francs. Environ 45 collaborateurs,<br />
dont huit apprentis, travailleront<br />
sur ce nouveau site.<br />
ESA fête à Giubiasco les 50 ans de sa succursale Tessin/Engadine.<br />
LKQ Europe : Arndt Franz<br />
succède à John S. Quinn<br />
Arndt Franz.<br />
Comme l’avait annoncé LKQ<br />
Corporation, qui détient notamment<br />
Rhiag Suisse, John S.<br />
Quinn, Executive Vice President<br />
et CEO de LKQ Europe,<br />
a pris sa retraite. Son successeur,<br />
Arndt Franz, actuel<br />
Chief Operating Officer de LKQ<br />
Europe, a pris ses fonctions le<br />
1 er octobre. Il est arrivé chez<br />
LKQ en avril de cette année,<br />
après avoir passé une grande<br />
partie de sa carrière professionnelle<br />
chez Mahle, où il<br />
avait dernièrement occupé le<br />
poste de Corporate Executive<br />
Vice President.<br />
La Suissesse Simona de<br />
Silvestro rejoint Porsche<br />
L’équipe TAG Heuer Porsche<br />
Formule E accueille deux<br />
Simona de Silvestro.<br />
nouvelles recrues : Simona de<br />
Silvestro et Thomas Preining. Ils<br />
seconderont l’équipe en tant que<br />
pilotes d’essai et de développement<br />
pour le début de saison. Ils<br />
ont participé aux travaux dans<br />
le simulateur de Weissach et<br />
seront présents lors de certaines<br />
courses de Formule E. Les<br />
deux pilotes restent également<br />
à la disposition de l’équipe pour<br />
des courses d’essai pendant la<br />
saison. S. de Silvestro n’est pas<br />
étrangère au Championnat de<br />
Formule E ABB FIA. En effet,<br />
la Suissesse de 31 ans a déjà<br />
participé à cette compétition, la<br />
première au monde à organiser<br />
des courses sur route en voiture<br />
100 % électrique.<br />
Pirelli récompense ses<br />
meilleurs fournisseurs<br />
Qualité, capacité à innover,<br />
rapidité et sécurité d’approvisionnement<br />
au niveau mondial :<br />
Pirelli décerne les Supplier Awards<br />
à neuf fournisseurs.<br />
voilà les critères clés qui ont<br />
déterminé l’attribution des<br />
Supplier Awards <strong>2019</strong>. Pirelli<br />
a décerné ce prix à neuf de<br />
ses fournisseurs, qui sont plus<br />
de 10 000 à travers le monde.<br />
Les Supplier Awards récompensent<br />
les entreprises qui se<br />
sont distinguées en rendant la<br />
chaîne d’approvisionnement de<br />
Pirelli plus durable et innovante<br />
tout en améliorant sa<br />
qualité. Elles ont ainsi permis<br />
aux produits de Pirelli de ga-<br />
Le concept de garage<br />
partenarial de votre ESA
EN BREF<br />
gner en qualité, conformément<br />
à la stratégie de l’entreprise.<br />
Andrea Casaluci, General<br />
Manager Operations de Pirelli,<br />
et Pierluigi de Cancellis, Chief<br />
Procurement Officer de Pirelli,<br />
ont remis les distinctions aux<br />
neuf fournisseurs de matières<br />
premières, de services et de<br />
machines lors d’une cérémonie<br />
qui s’est tenue au siège de<br />
l’entreprise à Milan.<br />
Kylie Raymund est la nouvelle<br />
Miss Yokohama<br />
Kylie Raymund, de Horgen,<br />
est la nouvelle Miss Yokohama<br />
<strong>2019</strong>/2020. La jeune femme de<br />
Miss Yokohama (au milieu).<br />
20 ans, dont les loisirs sont le<br />
football, le chant et les voitures,<br />
a été élue et couronnée fin<br />
septembre à Thoune. Elle faisait<br />
partie des neuf candidates qui<br />
se sont présentées devant le public<br />
et le jury, composé de cinq<br />
personnes, dont Reto Wandfluh,<br />
CEO de Yokohama Suisse. Elle<br />
a notamment reçu une Suzuki<br />
Swift Sport. Le titre de dauphine<br />
de Miss Yokohama <strong>2019</strong>/2020 a<br />
été décerné à Narges, âgée de<br />
22 ans et venant de Lengnau.<br />
Environ 120 invités ont répondu<br />
présents à l’événement organisé<br />
par Yokohama (Suisse) SA à la<br />
Konzepthalle 6.<br />
Matthias Holzammer nommé<br />
CEO d’Autoneum<br />
Matthias Holzammer.<br />
Le conseil d’administration<br />
d’Autoneum Holding SA a<br />
nommé, avec effet immédiat,<br />
Matthias Holzhammer, ancien<br />
responsable de longue date<br />
de la zone Europe, au poste de<br />
CEO. Il succède à Martin Hirzel<br />
qui, d’un commun accord<br />
avec le conseil d’administration,<br />
a quitté l’entreprise.<br />
M. Holzammer a déjà fait ses<br />
preuves en tant que responsable<br />
de la zone Europe, dont<br />
il a brillamment entrepris la<br />
restructuration en 2012 et<br />
qu’il a transformée en une<br />
zone très rentable grâce à son<br />
savoir-faire opérationnel. Il<br />
a quitté Autoneum en début<br />
d’année afin de relever de nouveaux<br />
défis professionnels en<br />
tant que CEO après les succès<br />
remportés à son ancien poste.<br />
Les pros de la branche lancent<br />
racedrive24<br />
Les amateurs d’automobile<br />
peuvent se réjouir : racedrive24<br />
n’est pas seulement une communauté,<br />
mais un service qui répond<br />
à tous leurs désirs. Sur le site<br />
moderne à Gampelen, dans le<br />
Seeland bernois, Christoph Aebi<br />
non seulement stationne des<br />
véhicules, mais organise aussi<br />
des sorties-circuit dans les pays<br />
voisins, en collaboration avec<br />
les célèbres pilotes automobiles<br />
Nico Müller (DTM) et Fredy<br />
Barth (ancien pilote de course<br />
sur voitures de tourisme en<br />
Championnat du monde). De plus,<br />
racedrive24 prend en charge la<br />
gestion des voitures et permet à<br />
ses membres de louer au choix<br />
des voitures de sport ou de luxe.<br />
« Parfaitement situés entre<br />
Bienne, Berne, Fribourg et Neuchâtel,<br />
nous nous consacrons à<br />
notre clientèle germanophone<br />
et francophone avec passion et<br />
avec une vision d’avenir dans le<br />
but de répondre à leurs besoins »,<br />
explique C. Aebi. Le reste de<br />
l’équipe est composé d’Adrian<br />
Leuenberger et Ciril Stebler.<br />
Les instigateurs de racedrive24.<br />
Le prochain SAS se<br />
tiendra en août 2020<br />
Les préparatifs du prochain<br />
Swiss Automotive Show (SAS)<br />
ont déjà commencé. Le SAS<br />
2020 à Forum Fribourg devrait<br />
encore s’agrandir : les organisateurs<br />
visent 180 exposants et<br />
8000 visiteurs. Nous pouvons<br />
donc d’ores et déjà retenir la<br />
date : le prochain SAS se tiendra<br />
à Fribourg les 28 et 29 août 2020,<br />
et non en septembre, comme<br />
cela avait été communiqué<br />
initialement.<br />
MEMBRE<br />
Nouveaux Membres UPSA<br />
Bienvenue !<br />
L’UPSA a accueilli neuf nouveaux<br />
membres en septembre <strong>2019</strong>.<br />
Ces entreprises emploient 27<br />
personnes au total. Nous leur<br />
souhaitons la bienvenue !<br />
Section Suisse centrale<br />
> > Dorf-Garage Piccolo GmbH,<br />
Ebikon<br />
> > Pneu Wüest, Hüswil<br />
Section Zoug<br />
> > My Car Service GmbH,<br />
Steinhausen<br />
Section Saint-Gall,<br />
Appenzell, Principauté du<br />
Liechtenstein<br />
> > Migrol Auto Service, Mels<br />
> > Garage Gilomen GmbH,<br />
Gommiswald<br />
> > Garage & Carrosserie Guhl,<br />
Eschenbach (SG)<br />
> > Mike Egeter GmbH, Oberriet<br />
(SG)<br />
> > Alpine-Garage GmbH, Bütschwil<br />
> > Lenz Garage Zuzwil GmbH (SG)<br />
Die Marke Ihrer Wahl
VÉHICULES UTILITAIRES<br />
transport-CH<br />
Des concepts de propulsion<br />
alternative sous les feux de la rampe<br />
Le salon transport-CH est placé sous le signe de l’« eVolution ». Le « e » est au programme de la dixième édition du<br />
salon suisse des véhicules utilitaires. La manifestation continue toutefois de se focaliser sur les technologies de<br />
propulsion alternatives. Sandro Compagno et Bruno Sinzig<br />
Plus de 30 000 visiteurs sont attendus pendant<br />
les quatre jours de l’exposition qui se tiendra<br />
du 14 au 17 novembre. Dans les huit halles et à<br />
l’extérieur, la surface disponible sera de 50 000<br />
m 2 . Environ 250 exposants et 600 marques,<br />
soit tous les acteurs de la branche, seront présents<br />
à Bernexpo.<br />
Les constructeurs de véhicules Mercedes-<br />
Benz, Ford, Iveco, Renault et Volvo viendront<br />
avec leurs nouveautés. Mercedes-Benz présentera<br />
le nouvel Actros et Ford le F-Max, lauréat<br />
du titre « Truck of the Year <strong>2019</strong> ». Iveco<br />
exposera le S-Way en première suisse, et<br />
Renault sera présent avec une édition spéciale<br />
du modèle T, le « Berliet Special Edition<br />
Suisse », en l’honneur de Berliet, le légendaire<br />
constructeur français de poids lourds. Daniela<br />
Schifferle, porte-parole, promet également<br />
« une très grosse surprise » dont elle ne souhaite<br />
rien dévoiler. Volvo misera sur les technologies<br />
de propulsion alternatives : les suédois<br />
exposeront un véhicule 100 % électrique<br />
et un camion GNL.<br />
Le Testdrive sera à nouveau l’un des éléments<br />
phares de transport-CH. Des véhicules munis<br />
de technologies de propulsion alternatives<br />
pourront être testés sur ce circuit de 600<br />
mètres, notamment le Mercedes-Benz eVito, le<br />
Renault Master Z.E. et le MAN eTGE.<br />
Certaines célébrités seront aussi sur place : Patrizia<br />
Baumgartner, la « Fée Lucky Trucker »,<br />
sur le stand de Mercedes-Benz et Christian<br />
Stucki, le roi de la lutte suisse, chez Iveco le<br />
jour de l’ouverture.<br />
Le salon transport-CH a lieu tous les deux ans.<br />
Il fête sa dixième édition cette année. Il y a<br />
deux ans, son slogan s’intitulait « e-motions ».<br />
Cette année, le salon connaît une « eVolu-<br />
8<br />
<strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>
VÉHICULES UTILITAIRES<br />
transport-CH<br />
Heures d’ouverture<br />
Jeudi 14 novembre : de 9 heures à 18 heures<br />
Vendredi 15 novembre : de 9 heures à 18 heures<br />
Samedi 16 novembre : de 9 heures à 18 heures<br />
Dimanche 17 novembre : de 9 heures à 16 heures<br />
Prix d’entrée<br />
Adultes : 22 francs<br />
AVS, apprentis, étudiants, militaires en<br />
uniforme : 15 francs<br />
Groupes fermés à partir de 12 personnes,<br />
par personne de plus de 16 ans : 15 francs<br />
Visiteurs avec bon d’entrée : gratuit<br />
Enfants jusqu’à 16 ans accompagnés d’un<br />
adulte : gratuit<br />
Plus d’informations sur :<br />
www.transport-ch.com<br />
tion ». Le petit « e » est un programme : les véhicules<br />
utilitaires sont eux aussi placés sous<br />
le signe de l’électrification, mais pas uniquement.<br />
« eVolution signifie que les progrès de la<br />
technologie diesel propre ont tout autant leur<br />
place que l’électromobilité et la mobilité au<br />
gaz naturel ainsi que la technologie des piles<br />
à combustible », déclare Dominique Kolly, le<br />
président du comité d’organisation. Vingt ans<br />
après la première édition du salon des véhicules<br />
utilitaires, qui avait été lancé en 1999 en<br />
tant que foire régionale du secteur des garages<br />
et des ateliers de carrosserie dans le canton<br />
de Fribourg et qui remplit désormais le parc<br />
des expositions de Bernexpo, les organisateurs<br />
souhaitent « donner toute leur place aux thématiques<br />
pertinentes ». « eVolution » signifie<br />
également que le présent est relié au futur et<br />
au passé. Des véhicules historiques seront également<br />
exposés à côté du circuit d’essai pour<br />
technologies de propulsion alternatives.<br />
Il existe en effet des alternatives sans câble :<br />
la Fédération des coopératives Migros est à la<br />
recherche, sans préjuger de la technologie, de<br />
solutions de propulsion écologiques et encourage<br />
les camions dotés d’un système de propulsion<br />
alternatifs qui utilisent de l’électricité<br />
et de l’hydrogène provenant de sources renouvelables<br />
ou du biogaz produit en Suisse. Le<br />
géant orange a annoncé qu’il viendrait à Berne<br />
avec un camion électrique, un véhicule utilitaire<br />
fonctionnant au gaz et un camion à pile<br />
à combustible.<br />
Outre les constructeurs de véhicules utilitaires<br />
légers et lourds et les fabricants de<br />
structures, de nombreux fournisseurs de produits<br />
et de services d’après-vente exposeront<br />
également à Bernexpo. Ces derniers devraient<br />
bénéficier d’une vitrine suite aux évolutions et<br />
aux changements annoncés dans le domaine<br />
des salons spécialisés, en particulier au Salon<br />
de l’auto de Genève. « Des domaines tels que<br />
les consommables, les offres de pneus, mais<br />
aussi l’intralogistique ou les équipements<br />
d’atelier conviennent très bien à l’environnement<br />
de la branche des véhicules utilitaires »,<br />
affirme avec conviction le CEO, Jean-Daniel<br />
Goetschi.<br />
L’UPSA sera aussi représentée à Berne en qualité<br />
d’association des garagistes suisses (spécialisés<br />
dans les véhicules utilitaires). Elle y<br />
proposera son large éventail formations professionnelles<br />
initiales, surtout celles de mécatronicien<br />
d’automobiles et de mécanicien en<br />
maintenance d’automobiles avec orientation<br />
véhicules utilitaires.<br />
Un « Mobility Forum » de haut vol agrémentera<br />
le salon transport-CH (voir page 12) le premier<br />
jour. Un concept éprouvé de restauration<br />
de qualité ainsi qu’un riche programme de divertissement<br />
pour petits et grands viendront<br />
agrémenter la manifestation.<br />
C’est ce mélange de vente et d’après-vente,<br />
d’affaires et de plaisir, de connaissances techniques<br />
et de convivialité qui fait la spécificité<br />
de transport-CH : un salon pour des professionnels<br />
et par des professionnels. <<br />
Vue d’ensemble des propulsions en<br />
page 10<br />
<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong>9
VÉHICULES UTILITAIRES<br />
Propulsion électrique : Migros<br />
En toute discrétion dans Zurich<br />
De prime abord, l’eActros se différencie peu<br />
de ses cousins diesel signés Mercedes-Benz,<br />
les bandes bleues sur la calandre mises à part.<br />
Depuis quelques semaines, Migros teste ce camion<br />
entièrement électrique et transporte des<br />
denrées alimentaires de la centrale d’exploitation<br />
de Migros Zurich dans les succursales des<br />
différentes villes. Ce qui le différencie vraiment<br />
de l’Actros se cache sous le cadre près<br />
des moyeux des roues de l’essieu arrière. C’est<br />
ici que se trouvent deux puissants moteurs<br />
électriques au lieu du moteur diesel.<br />
Migros mise sur le camion entièrement électrique eActros de Mercedes-Benz.<br />
Mercedes-Benz veut que le camion de 25 tonnes<br />
soit prêt pour le marché d’ici 2021. Le véhicule<br />
sera soigneusement testé d’ici-là, notamment<br />
à la coopérative Migros de Zurich et<br />
désormais aussi à celle de Bâle. Depuis juin<br />
<strong>2019</strong>, Migros Zurich recourt à l’énergie électrique<br />
pour sillonner les rues de la principale<br />
ville suisse et tout le tour du lac de Zurich. Les<br />
expériences sont très positives d’après Marco<br />
Grob, le responsable des transports de Migros<br />
Zurich : « Pour les chauffeurs, le diesel<br />
est vital. Toutefois, même s’ils se sont montrés<br />
sceptiques au début, ils n’ont pas tardé à<br />
éprouver du plaisir au volant du nouveau véhicule.<br />
» Le comportement de conduite agréable<br />
associé au couple élevé a séduit les chauffeurs.<br />
Environ 150 à 200 km suffisent pour une utilisation<br />
régionale, la batterie se chargeant<br />
entièrement en trois heures. Malgré une<br />
électricité 100 % renouvelable, les coûts d’exploitation<br />
sont bien plus élevés que pour un<br />
diesel comparable. Marco Grob : « Même s’il<br />
coûte plus cher à l’achat, l’eActros sera le véhicule<br />
le plus rentable après cinq ans grâce à sa<br />
faible consommation d’électricité et à l’exonération<br />
de la taxe sur les émissions. » <<br />
GNC : Bürgin<br />
En route avec des solutions alternatives<br />
Beat Bürgin se décrit lui-même comme un mordu<br />
de technologie. Le transporteur de Schaffhouse,<br />
qui dirige l’entreprise familiale avec<br />
son frère Thomas, s’est déjà intéressé au gaz naturel<br />
et au biogaz il y a dix ans. « La technique<br />
n’était pas encore aussi aboutie à l’époque. »<br />
Mais elle l’est actuellement : Depuis janvier,<br />
Bürgin Transporte AG utilise deux camions<br />
GNC Scania. Selon Beat Beat Bürgin, qui fait<br />
le point après dix mois, les expériences sont<br />
très positives : « Les véhicules sont propres,<br />
parfaitement adaptés à l’activité quotidienne<br />
et ne tombent pratiquement jamais en panne. »<br />
Grâce à des certificats d’émissions délivrés par<br />
SH Power, l’organisme d’approvisionnement en<br />
énergie de Schaffhouse et de Neuhausen a.Rh,<br />
la maison Bürgin a atteint la neutralité carbone<br />
en <strong>2019</strong>. « C’est la contribution que nous pouvons<br />
apporter au développement durable en<br />
tant que transporteurs. »<br />
Bürgin Transporte AG utilise un Scania G410<br />
B 6x2*4 muni d’un système frigorifique pour<br />
Bürgin Transporte AG mise sur des camions au GNC Scania.<br />
transporter des produits pharmaceutiques<br />
entre l’aéroport de Zurich-Kloten et une grande<br />
entreprise pharmaceutique locale de Schaffhouse.<br />
L’entreprise exploite un semi-remorque<br />
ayant la même motorisation pour le transport<br />
régional autour de Schaffhouse. Beat Bürgin :<br />
« L’autonomie de 460 km ne nous restreint<br />
d’aucune manière. » Le moteur de 13 litres développe<br />
une puissance de 410 ch et un couple<br />
de 2000 Nm entre <strong>11</strong>00 et 1400 tr/min. « Ce<br />
couple est quasiment identique à celui d’un moteur<br />
diesel de même cylindrée. » <<br />
10<br />
<strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>
VÉHICULES UTILITAIRES<br />
GNL : Lidl<br />
Un objectif ambitieux en ligne de mire<br />
Le discounter Lidl a opté pour le GNL et à<br />
cet effet, il a mis en service sa propre station-service<br />
à son siège de Weinfelden (TG).<br />
Il est prévu d’en implanter deux autres, dont<br />
une près de Sévaz/Estavayer-le-Lac et l’autre<br />
à Gunzgen. Alors que le GNC est déjà bien<br />
établi dans ses pays voisins, la Suisse n’a pas<br />
encore de réseau de stations-service.<br />
GNC signifie gaz naturel liquéfié. Il s’agit<br />
de méthane refroidi à -160 °C, le même méthane<br />
(CH4) qui propulse des voitures et<br />
des véhicules utilitaires lorsqu’il est comprimé<br />
à 200 bars. Par rapport à un véhicule<br />
diesel, les véhicules fonctionnant au GNC<br />
émettent jusqu’à 15 % de CO 2<br />
en moins, 35 %<br />
d’oxyde d’azote en moins et 95 % de particules<br />
fines en moins. Ils sont par ailleurs<br />
50 % plus silencieux que ceux roulant au diesel.<br />
En termes de niveau sonore, c’est le jour<br />
et la nuit.<br />
Avec son partenaire logistique Krummen<br />
Kerzers AG, Lidl souhaite dire au revoir au<br />
diesel. Lidl souhaite devenir le discounteur<br />
le plus écoresponsable de Suisse d’ici 2020<br />
et cherche à exploiter toute sa chaîne logistique<br />
en émettant le moins possible de<br />
CO 2<br />
d’ici 2030. « Face au diesel, le GNL n’a<br />
pas à rougir, que ce soit en termes d’autonomie<br />
et de charge utile », affirme le transporteur<br />
Martin Krummen. Bien que le prix<br />
d’achat d’un camion soit plus élevé que celui<br />
d’un véhicule diesel, il se rentabilise sur<br />
toute sa durée de vie de huit ans. Selon Thomas<br />
Rücker, le CEO d’Iveco Suisse, le GNC<br />
constitue une meilleure solution que le GNL<br />
pour les faibles kilométrages de moins de<br />
<strong>11</strong>0 000 km. « Plus je fais de kilomètres, plus<br />
le véhicule GNL devient bon marché. » Et<br />
chez un discounter, le coût fait toute la différence.<br />
<<br />
Les camions Lidl font désormais le plein de GNL.<br />
Hydrogène : Coop<br />
Première dans la catégorie des 34 tonnes<br />
L’enseigne de grande distribution Coop mise<br />
sur l’hydrogène (H2) écologique. L’entreprise<br />
Esoro de Fällanden a développé pour Coop le<br />
premier camion de la catégorie de 34 tonnes au<br />
monde utilisant la technologie des piles à combustible<br />
à hydrogène. L’hydrogène est surtout<br />
considéré comme un élément clé de la transition<br />
énergétique dans le transport lourd et<br />
dans l’industrie. L’hydrogène peut être produit<br />
par fractionnement électrochimique de l’eau à<br />
l’aide de courants électriques (électrolyse). Pour<br />
la production d’hydrogène, les régions très ensoleillées<br />
et bien exposées aux vents telles que<br />
l’Afrique du Nord sont idéales. Il est toutefois<br />
aussi possible de produire de l’hydrogène avec<br />
des excédents d’électricité lorsque le soleil et<br />
le vent fournissent plus d’électricité que nécessaire<br />
pendant les heures de production de<br />
pointe. Pour que l’opération soit neutre pour le<br />
climat, il faut impérativement utiliser de l’énergie<br />
renouvelable. L’hydrogène est un gaz qui<br />
peut être facilement stocké à haute pression et<br />
à basses températures :<br />
• La pile à combustible : conversion<br />
en énergie électrique et propulsion<br />
par des moteurs électriques<br />
• Le moteur à combustion : conversion<br />
directe dans des moteurs diesel<br />
spécialement transformés<br />
Les deux procédés conviennent parfaitement<br />
pour une utilisation sur de longues distances.<br />
Faire le plein est rapide et la conversion<br />
d’énergie ne produit que de l’eau.<br />
Dans le cadre d’un projet commun, Hyundai Motor<br />
et H2 Energy préparent également l’introduction<br />
de véhicules utilitaires plus lourds propulsés<br />
à l’hydrogène pour le marché suisse. Les 50 premiers<br />
exemplaires de ces véhicules utilitaires écologiques<br />
devraient sillonner les routes en 2020.<br />
Pour les véhicules utilitaires et les engins de<br />
chantier, les ingénieurs de la start-up munichoise<br />
Keyou favorisent en revanche des moteurs (diesel)<br />
à combustion ordinaires fonctionnant à l’hydrogène.<br />
Les chambres de combustion, les culasses<br />
et l’arrivée d’air sont modifiées sur les<br />
moteurs diesel suralimentés par des turbocompresseurs<br />
des gaz d’échappement. Des injecteurs<br />
particuliers et un système d’allumage usuel complètent<br />
le système. Concernant la densité de stations-service,<br />
la propulsion à l’hydrogène n’en est<br />
encore qu’à ses balbutiements. L’association Mobilité<br />
H2 Suisse part toutefois du principe qu’un<br />
réseau national de 100 stations-service sera disponible<br />
d’ici 2023. <<br />
Coop mise sur l’hydrogène.<br />
<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong><strong>11</strong>
VÉHICULES UTILITAIRES<br />
Mobility Forum<br />
La clé de la mobilité<br />
de demain ?<br />
Le salon suisse des véhicules utilitaires transport-CH est bien plus qu’un lieu de rencontre de la branche et une foire de<br />
vente. Le 14 novembre, il accueillera ainsi le Mobility Forum, un congrès spécialisé lors duquel des experts discuteront de la<br />
mobilité de demain.<br />
sco. « Le salon transport-CH s’est fixé comme<br />
objectif de diffuser des informations sur des<br />
sujets d’actualité importants », déclare le patron<br />
du salon Jean-Daniel Goetschi pour expliquer<br />
le contexte de la manifestation spécialisée.<br />
Des informations de première main sur<br />
les évolutions permanentes dans le domaine<br />
de la mobilité et les nouvelles technologies y<br />
occupent le devant de la scène.<br />
L’efficacité énergétique permettant de lutter<br />
contre les émissions de CO 2<br />
et donc contre le<br />
changement climatique qui en découle joue<br />
un rôle central. Les participants au forum y<br />
analyseront sous différents angles les technologies<br />
de propulsion alternatives. Ils discuteront<br />
notamment de la politique climatique, de<br />
la mobilité au gaz naturel (GNC/GNL), de la<br />
technologie de la pile à combustible, de l’électromobilité<br />
et du cas de Migros qui veut se décarboniser<br />
dans le transport et la logistique.<br />
Les intervenants :<br />
• Christian Bach, responsable du département<br />
Systèmes de propulsion de véhicules<br />
à l’Empa à Dübendorf, travaille essentiellement<br />
sur la mobilité qui émet peu<br />
de CO 2<br />
et de polluants.<br />
• Rainer Deutschmann est responsable de<br />
la Direction logistique transport de la Fédération<br />
des coopératives Migros. Il s’engage<br />
en faveur de solutions innovantes<br />
dans le transport de marchandises.<br />
• Bastien Girod est scientifique spécialiste<br />
de l’environnement. Il fait de la politique<br />
dans les rangs des Verts au Conseil national<br />
depuis 2007. Le privat-docent EPF se<br />
penche essentiellement sur des questions<br />
relevant de la protection du climat et de<br />
l’économie circulaire.<br />
• Reiner Langendorf est directeur de Quality<br />
Alliance Eco-Drive. L’initiative à laquelle<br />
participe l’UPSA par le biais du<br />
CheckEnergieAuto en tant que partenaire<br />
du projet s’engage en faveur d’une<br />
conduite écologique, économe et sûre.<br />
• Dominik Moor est le spécialiste des<br />
flottes de la marque Seat. Chez les grands<br />
comptes, il fait office d’interface entre les<br />
concessionnaires Seat suisses et la filiale<br />
espagnole de VW. La technologie GNC<br />
joue un rôle central.<br />
• Jürg Röthlisberger dirige depuis 2015 l’Office<br />
fédéral des routes (OFROU), l’instance<br />
spécialisée dans l’infrastructure routière<br />
et le transport routier individuel.<br />
Le Mobility Forum sera animé par Karin Frei.<br />
La journaliste a animé l’émission télévisée<br />
« Der Club » sur SRF 1 de 20<strong>11</strong> à 2017.<br />
L’événement est organisé conjointement<br />
avec l’Association Suisse des Moniteurs de<br />
Conduite (ASMC). Le Mobility Forum se déroulera<br />
de 9 h 30 à 14 h 20 le 14 novembre. <<br />
Les métiers de l’automobile<br />
ont de l’avenir : l’UPSA au<br />
salon transport-CH<br />
Aucune autre branche ne propose autant de<br />
formations professionnelles initiales aussi<br />
variés que la branche automobile. L’UPSA<br />
présentera l’éventail des possibilités de<br />
formation initiale et continue au salon<br />
transport-CH.<br />
Il sera en priorité question des métiers techniques<br />
dans les domaines des utilitaires et<br />
des voitures de tourisme. Chaque année, 2600<br />
à 2700 jeunes entament un apprentissage<br />
de mécatronicien d’automobiles (4 ans), de<br />
mécanicien en maintenance d’automobiles<br />
(3 ans) ou d’assistant en maintenance d’automobile<br />
(2 ans). Toutes ces formations sont<br />
assorties de perspectives professionnelles au<br />
sein d’une branche très dynamique.<br />
Pour sa présence à transport-CH, l’UPSA<br />
s’est ralliée à ses associations partenaires.<br />
Ainsi, elle partage le stand de 260 m 2<br />
« Berufswelt Mobilität » avec Carrosserie<br />
Suisse, Les Routiers Suisses, auto-suisse,<br />
l’Association suisse des transports routiers<br />
(ASTAG), l’Association des transporteurs<br />
suisses (AATS), l’Association Suisse des<br />
Experts Automobiles Indépendants, Swiss<br />
Automotive Aftermarket (SAA) et l’armée.<br />
Les visiteurs pourront assembler et peindre<br />
un petit modèle de camion pour l’emporter<br />
chez eux. « Nous visons naturellement aussi<br />
les jeunes. Nous voulons leur faire connaître<br />
nos métiers », affirme Olivier Maeder de<br />
l’UPSA.<br />
Des apprentissages commerciaux et dans la<br />
vente au détail s’ajoutent aux formations<br />
initiales techniques. L’entrée dans le monde<br />
professionnel est possible à différents échelons<br />
dans la branche automobile, en fonction<br />
des résultats scolaires.<br />
metiersauto.ch<br />
• Philipp Dietrich est CEO de la société H2<br />
ENERGY SA. Titulaire d’un doctorat en<br />
génie mécanique de l’EPF Zurich, il souhaite<br />
faire de l’hydrogène produit à partir<br />
d’énergie renouvelable un pilier du système<br />
énergétique.<br />
Plus d’informations sur:<br />
mobility-forum.org<br />
L’UPSA présentera l’éventail des possibilités de<br />
formation professionnelle initiale et continue au<br />
salon transport-CH.<br />
12<br />
<strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>
SPONSORED CONTENT<br />
Les conseils pneus et roues de Pirelli<br />
Vos arguments en faveur des pneus<br />
haut de gamme<br />
Elio Rullo, spécialiste des pneus, répond quatre fois par an pour <strong>AUTOINSIDE</strong> à des questions concernant le commerce<br />
des pneus et des roues. Les articles, proposés par Pirelli en tant que partenaire du magazine spécialisé pour les garagistes<br />
suisses, sont destinés à optimiser leur utilité.<br />
Chez de nombreux garagistes de Suisse, la saison des pneus a commencé<br />
et chez les autres, cela ne saurait tarder. Cette période de l’année est idéale<br />
pour aborder le sujet avec les clients, qu’ils soient de passage ou viennent<br />
se faire conseiller. À condition toutefois de s’être bien préparé : dès que<br />
les premiers flocons se mettront à tomber en plaine, les automobilistes<br />
se précipiteront au garage pour faire poser les pneus d’hiver, et le temps<br />
vous manquera alors pour mener des entretiens dans des conditions raisonnables.<br />
C’est pourquoi nous vous conseillons de contacter à temps vos<br />
clients pour les inviter à venir changer de pneus. Cela vous permet à la fois<br />
de les fidéliser et de mieux répartir la charge de travail de votre atelier.<br />
Pour les garages qui gèrent leur propre hôtel pour pneus, le contrôle des<br />
pneus entreposés est également recommandé. Il permet de reconnaître<br />
rapidement quels pneus peuvent encore tenir une saison et à quels clients<br />
un nouveau jeu peut être proposé. Faites-le assez tôt ! Pirelli aide ses revendeurs<br />
à répartir l’affluence à la saison des pneus. Tout client final qui<br />
achète un jeu de pneus Pirelli d’au moins 17 pouces entre le 15 septembre<br />
et le 30 novembre <strong>2019</strong> se voit offrir la vignette autoroutière 2020, à<br />
condition toutefois de s’être enregistré sur www.pzeroclub.ch. De cette<br />
manière, les concessionnaires peuvent inciter leurs clients à changer de<br />
pneus dès le début de la saison. Le P ZERO CLUB jouit d’une popularité<br />
croissante. Il compte déjà plus de 40 000 membres, qui sont informés<br />
régulièrement des nouveautés et bénéficient de promotions attrayantes.<br />
Grâce à leur affiliation au P ZERO CLUB, les clients finaux bénéficient<br />
pour leurs pneus enregistrés de l’assurance pneus gratuite « Tyrelife »,<br />
et ce pour deux ans. Si les pneus sont endommagés à cause d’un coup<br />
contre une bordure de trottoir, de clous ou d’autres objets, ou s’ils sont<br />
entaillés, lacérés ou brûlés, « Tyrelife » offre le remplacement total des<br />
A<br />
pneus lors des 24 mois suivant la date d’achat jusqu’à une profondeur<br />
B B<br />
de profil de 4 mm.<br />
CEn cas de sinistre, « Tyrelife » prend en charge les<br />
coûts du montage Ddes pneus et des valves jusqu’à 30 francs. Il est très<br />
E<br />
important de préciser que l’assurance « Tyrelife » et la vignette gratuite<br />
F<br />
sont réservées aux Gclients ayant acheté leurs pneus auprès de l’un des<br />
concessionnaires participants de Suisse, qui sont environ un millier. Pirelli<br />
offre ainsi à ses revendeurs des arguments convaincants face auxquels<br />
les concurrents en ligne ne font pas le poids.<br />
La vignette et l’assurance sont en effet deux arguments susceptibles d’inciter<br />
les clients sensibles au prix à opter pour des pneus haut de gamme. Pour ce<br />
segment de clientèle, la résistance au roulement est aussi un argument : l’UE<br />
applique un label pneumatique à sept niveaux, de A à G. Un pneu de label B<br />
bat un pneu de label F de pas moins de 0,4 l aux 100 km pour la résistance<br />
au roulement. Ainsi, un conducteur moyen parcourant environ 15 000 km<br />
par année économise près de 60 l de carburant, soit à peu près 100 francs,<br />
en achetant des pneus haut de gamme. Les pneus d’entrée de gamme ne<br />
sont donc pas aussi intéressants quand on y regarde de plus près.<br />
Sans compter les aspects liés à la sécurité... En hiver, la distance de<br />
freinage sur route mouillée est un critère tout à fait décisif. Ici encore,<br />
les différences sont de taille : la distance de freinage d’un pneu de la<br />
catégorie B est de neuf mètres inférieure à celle d’un pneu de la catégorie<br />
E en roulant à 80 km/h. Neuf mètres qui peuvent tout changer ! <<br />
Remarque : 5 m de<br />
plus représentent<br />
une vitesse d’impact<br />
d’environ 30 km/h.<br />
Avec 15 m de plus,<br />
elle dépasse déjà les<br />
50 km/h (en fonction<br />
de la vitesse initiale<br />
et du retard moyen).<br />
Remarque : une<br />
consommation supérieure<br />
de 0,5 l aux<br />
100 km correspond<br />
à peu près à 12 g<br />
d’émissions de CO 2<br />
supplémentaires par<br />
km parcouru.<br />
A<br />
B<br />
C<br />
D<br />
A<br />
B<br />
C<br />
D<br />
E<br />
F<br />
G<br />
B<br />
B<br />
L’adhérence des pneus sur route mouillée est<br />
déterminante pour la sécurité de la conduite.<br />
La différence de distance de freinage d’une<br />
catégorie à l’autre sur route mouillée et avec<br />
une vitesse initiale de 80 km/h varie entre 3<br />
et 6 m, ce qui implique une vitesse d’impact<br />
pouvant atteindre 30 km/h en raison de la<br />
distance de freinage plus longue.<br />
<br />
Plus de 18 m<br />
<br />
EElio Rullo travaille dans la branche des<br />
Fpneus depuis 30 ans. Il connaît parfaite-<br />
cette activité en Suisse. Il a occupé<br />
Gment<br />
plusieurs fonctions au sein de Pirelli Tyre<br />
(Suisse) SA, dont celle de responsable du<br />
sport automobile. Il est aujourd’hui chargé du<br />
service à la clientèle et de la technique.<br />
A <strong>–</strong> B : 3m<br />
B <strong>–</strong> C : 4m<br />
C <strong>–</strong> E : 5m<br />
E <strong>–</strong> F : 6m<br />
Le symbole de la pompe à essence correspond au<br />
coefficient de résistance au roulement. En diminuant<br />
la résistance au roulement, on économise<br />
du carburant et on émet moins de CO 2<br />
. Le passage<br />
à la catégorie supérieure représente une économie<br />
approximative de 2,5 à 4,5 % pour une voiture et de<br />
5 à 8 % pour un camion. Pour une voiture de tourisme,<br />
cela représente 0,1 à 0,15 l de carburant aux<br />
100 km. Entre les catégories A et G, la consommation<br />
varie de 0,5 à 0,7 I pour des valeurs médianes<br />
caractéristiques.<br />
<br />
jusqu’à 0,66l/100 km<br />
<br />
A <strong>–</strong> B : 0,10l<br />
B <strong>–</strong> C : 0,12l<br />
C <strong>–</strong> E : 0,14l<br />
E <strong>–</strong> F : 0,15l<br />
F <strong>–</strong> G : 0,15l<br />
www.pirelli.ch / elio.rullo@pirelli.com<br />
A<br />
B<br />
C<br />
D<br />
E<br />
F<br />
G<br />
A<br />
B<br />
C<br />
D<br />
E<br />
F<br />
G<br />
B<br />
B<br />
<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong>13
VÉHICULES UTILITAIRES<br />
Quatre questions à...<br />
Des contacts avec les clients<br />
et une vision d’avenir<br />
À l’occasion de la 10 e édition de transport-CH, plus de 200 exposants vont présenter à Berne leurs produits, services<br />
et prestations de services. <strong>AUTOINSIDE</strong> a interrogé certains d’entre eux. André Bissegger<br />
Riccardo De Pieri,<br />
dirigeant de Dautel AG.<br />
Monsieur De Pieri, quelle est l’importance<br />
de transport-CH pour la branche ?<br />
transport-CH est le plus grand salon de la<br />
branche véhicules utilitaires avec une dimension<br />
internationale. Pour les spécialistes de<br />
toute la Suisse et des pays voisins, c’est une<br />
excellente plate-forme pour prendre des décisions<br />
d’investissement. On peut en outre se tenir<br />
informé des dernières innovations en peu de<br />
temps. transport-CH réunit sous le même toit<br />
le transport, l’expédition et la logistique et offre les conditions cadres<br />
idéales pour envisager des investissements immédiats ou futurs. Durant<br />
les quatre jours du salon, on rencontre un public de spécialistes très qualifiés.<br />
Les décideurs échangent sur place et peuvent ainsi conclure personnellement<br />
des affaires.<br />
Que présentez-vous aux visiteurs sur votre stand ?<br />
Dautel AG propose exclusivement des hayons élévateurs hydrauliques<br />
pour fourgons et camions, de différentes tailles et en plusieurs variantes.<br />
Chez Cargotech AG, on trouve les équipements de chargement, les conteneurs<br />
de transports et la sécurisation du chargement. Tout cela concerne<br />
en fait la rationalisation du transport chez nos clients. Le niveau technique<br />
de nos produits sur le marché est élevé, et presque identique, à<br />
quelques exceptions près. L’engagement et le soutien des clients pour<br />
trouver des solutions sont, en fin de compte, décisifs. De plus, avec nos<br />
deux sociétés, nous pouvons offrir une palette complète de produits<br />
dans les domaines des équipements de chargement, de sécurisation des<br />
charges et des techniques d’élévation. Grâce à cette large gamme, nous<br />
pouvons en général mieux répondre à nos clients que les autres acteurs<br />
du marché.<br />
Qu’attendez-vous particulièrement de transport-CH ?<br />
Au fond, j’aime les gens. Et transport-CH est une grande bourse de<br />
contacts où l’on peut soigner ses relations professionnelles. C’est ce que<br />
j’attends avec impatience ! Les visiteurs de ce salon sont aussi divers que<br />
la branche des véhicules utilitaires et les missions qui sont résolues à<br />
l’aide de différents concepts. Si Dautel ou Cargotech peuvent aider en ce<br />
sens, j’en serais très satisfait.<br />
Quelle tendance de la branche des véhicules utilitaires<br />
surveillez-vous et pourquoi ?<br />
Dans un futur proche, tout devra devenir sans émission de gaz ni<br />
émission sonore. À quoi ressembleront les moteurs des véhicules de<br />
demain ? À court terme, l’électromobilité peut soulager les villes. Nous<br />
devons proposer des hayons élévateurs « propres » et peu bruyants. La<br />
rationalisation des transports est un sujet majeur pour les entreprises<br />
qui cherchent à économiser des coûts. C’est pourquoi nos clients sont les<br />
créateurs de tendances les plus intéressants. Leurs idées et leurs besoins<br />
donnent souvent naissance à des concepts et des produits qui suscitent<br />
un vif intérêt chez les autres clients. Nous sommes ouverts à la nouveauté,<br />
et nous sommes là pour la mettre en œuvre.<br />
Ferdinand Smolders,<br />
dirigeant de KSU<br />
A-Technik AG.<br />
Monsieur Smolders, quelle est l’importance<br />
de transport-CH pour la branche ?<br />
En tant que fournisseur global d’équipements<br />
d’atelier, de stations de lavage et d’outillage,<br />
transport-CH est une plate-forme remarquable<br />
pour nous présenter sur le segment premium<br />
des entreprises d’entretien des moyens de transport.<br />
De plus, la branche transport prendra de<br />
l’ampleur à l’avenir par rapport aux déplacements<br />
individuels. Les raisons : le commerce en<br />
ligne en progression constante et les besoins<br />
croissants en transports publics.<br />
Que présentez-vous aux visiteurs sur votre stand ?<br />
Nous montrons nos points forts sur nos trois secteurs clés, nous présentons<br />
nos produits haut de gamme pour chaque domaine conjugués<br />
à nos prestations de service après-vente d’excellence. Notre « KSU 360°<br />
Service » est ici sous les projecteurs. Dans le domaine du lavage, nous<br />
mettons notamment en avant notre station de lavage en libre-service<br />
« Moog Car Wash by KSU », la mesure des essieux de camions Hunter<br />
dans le domaine des ateliers, et le contrôle automatique des outils ATC<br />
de Snap On dans le domaine de l’outillage.<br />
Qu’attendez-vous particulièrement de transport-CH ?<br />
J’espère avoir de nombreux contacts avec la clientèle, des échanges intéressants,<br />
notamment sur notre nouveau concept de stand, grâce auquel<br />
nous conseillerons les clients de manière moderne et basée sur le<br />
numérique.<br />
Quelle tendance de la branche des véhicules utilitaires<br />
surveillez-vous et pourquoi ?<br />
Les entreprises d’entretien, qui veillent chaque jour à ce que le<br />
parc de véhicules utilitaires toujours en augmentation soit disponible<br />
à tout moment, nous intéressent vivement. À l’avenir,<br />
elles devront être encore plus professionnelles en matière d’organisation<br />
et d’équipement. Nous proposons précisément ce sou-<br />
14<br />
<strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>
VÉHICULES UTILITAIRES<br />
tien pour une mise en œuvre réussie grâce à nos compétences<br />
en conseils, à notre gamme de produits et à notre service aprèsvente.<br />
René Wasem, responsable<br />
management des<br />
produits et marketing<br />
chez Matik AG.<br />
Monsieur Wasem, quelle est l’importance<br />
de transport-CH pour la branche ?<br />
Tous les deux ans, transport-CH est LE salon<br />
de la branche. Il n’y a pas que ceux qui veulent<br />
acheter un véhicule, ou simplement les amateurs<br />
de véhicules qui s’y retrouvent, mais également<br />
des acteurs du domaine de l’entretien<br />
et des réparations, des concessionnaires et ateliers<br />
de réparation, ainsi que des transporteurs<br />
et des entreprises de parcs automobiles. Donc<br />
tout le monde. Le salon a lieu au moment idéal, c’est-à-dire les années<br />
sans salon majeur en Europe, comme l’IAA Véhicules utilitaires ou l’Automechanika<br />
de Francfort.<br />
Que présentez-vous aux visiteurs sur votre stand ?<br />
Nous montrons un aperçu de notre offre globale. Du produit à la prestation<br />
de service, tout sera mis en lumière. Outre les équipements d’atelier,<br />
nous dévoilons également un échantillon de l’offre de Texa, avec<br />
diagnostic et ADAS. Mais les autres produits ne seront pas laissés de<br />
côté. Cette année, une particularité s’ajoute : pendant les quatre jours du<br />
salon, nous partagerons un stand avec SAF-Holland. Nous entretenons<br />
de longues relations avec ce partenaire dans le domaine des remorques<br />
et des produits apparentés. Nous sommes ravis de partager un stand<br />
avec SAF-Holland et de montrer clairement au client notre longue collaboration.<br />
Qu’attendez-vous particulièrement de transport-CH ?<br />
Nous espérons qu’il y aura de nombreux visiteurs, des échanges professionnels<br />
intéressants dans une ambiance agréable, et bien entendu<br />
des perspectives prometteuses, on vient aussi pour cela. Comme toute<br />
la branche se retrouve au salon, je serais content de revoir des visages<br />
familiers et de nouer de nouveaux contacts, que nous établirons avec<br />
notre équipe commerciale.<br />
Quelle tendance de la branche des véhicules utilitaires<br />
surveillez-vous et pourquoi ?<br />
Les débats sur l’environnement, présents dans tous les médias, exercent<br />
déjà une influence sur les acquisitions de véhicules. Il faut rester attentif<br />
à cette thématique et adapter les offres aux besoins en pleine mutation.<br />
Nous comptons sur les véhicules électriques et les véhicules à gaz. Ce<br />
sera passionnant d’observer comment ces domaines vont évoluer, et de<br />
savoir réagir. De même, nos clients changent constamment, s’adaptent<br />
au marché et à ses besoins. Peu de branches doivent réagir aussi vite aux<br />
évolutions politiques que la branche des transports. De nouvelles directives<br />
et taxes apparaissent du jour au lendemain, le transporteur doit<br />
répondre immédiatement à ces changements. Cela tient la branche en<br />
éveil, nous avançons tous constamment vers l’avenir.<br />
Suite en page 16<br />
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André Repond,<br />
dirigeant de Dhollandia-Vertretung<br />
AG.<br />
Monsieur Repond, quelle est l’importance<br />
de transport-CH pour la branche ?<br />
À l’époque du numérique, les rencontres<br />
personnelles dans les salons sont plus importantes<br />
que jamais. transport-CH est une<br />
plate-forme qui permet de rencontrer toute<br />
la branche et de s’informer des évolutions les<br />
plus récentes.<br />
nous présenter personnellement, et d’échanger sur le marché. Outre les<br />
nouveaux canaux de distribution dans le marketing, nous pouvons être<br />
présents tous les deux ans et dévoiler nos produits.<br />
Que présentez-vous aux visiteurs sur votre stand ?<br />
Les visiteurs verront un petit échantillon de notre portefeuille. Nos<br />
offres de solutions et de services, ainsi que nos collaborateurs et leur savoir-faire<br />
seront au premier plan.<br />
Que présentez-vous aux visiteurs sur votre stand ?<br />
Cette année, nous mettons l’accent sur la présentation au public des<br />
nouveaux équipements de Dhollandia-Vertretung AG et de notre portefeuille<br />
complet de produits et de services.<br />
Qu’attendez-vous particulièrement de transport-CH ?<br />
Personnellement, je me réjouis de rencontrer des gens intéressants et<br />
de discuter avec eux.<br />
Quelle tendance de la branche des véhicules utilitaires<br />
surveillez-vous et pourquoi ?<br />
L’industrie des véhicules utilitaires est confrontée à des directives renforcées<br />
sur les émissions. De nombreuses technologies proposent d’autres<br />
solutions possibles. Quelle technologie va s’imposer ? C’est une question<br />
passionnante à suivre.<br />
Erhard Luginbühl,<br />
propriétaire et CEO de<br />
Luginbühl Fahrzeugtechnik<br />
AG.<br />
Monsieur Luginbühl, quelle est l’importance<br />
de transport-CH pour la branche ?<br />
Nous fêtons cette année notre quarantième anniversaire<br />
et sommes très solidement implantés<br />
dans la branche des véhicules utilitaires.<br />
Par conviction, nous cherchons toujours de nouvelles<br />
niches et de nouveaux produits pour améliorer<br />
la rentabilité et la sécurité des utilitaires.<br />
transport-CH est le rendez-vous incontournable<br />
de la branche. Ce salon nous donne l’occasion de<br />
Qu’attendez-vous particulièrement de transport-CH ?<br />
Luginbühl Fahrzeugtechnik AG, ce sont plus de 40 années passionnantes.<br />
Nous nous engageons avec nos collaborateurs, nos produits et<br />
services sur le marché global de la mobilité, et notamment sur le marché<br />
des véhicules utilitaires. Je suis content qu’autant de clients et de fournisseurs,<br />
ainsi qu’un nombre considérable de collaborateurs, nous soient<br />
restés fidèles pendant toutes ces années. Notre devise « votre rentabilité<br />
est notre motivation » est plus actuelle que jamais, et nous stimule<br />
chaque jour. J’ai hâte de rencontrer les clients à transport-CH et d’échanger<br />
avec eux. Dans le domaine des véhicules utilitaires et des machines<br />
de chantier, nous avons tant de clients formidables.<br />
Quelle tendance de la branche des véhicules utilitaires<br />
surveillez-vous et pourquoi ?<br />
Sur le plan de l’entreprise, je reste attentif à la folle surenchère de la réglementation<br />
de notre société, et j’essaie de préserver notre efficacité<br />
grâce aux processus numérisés et à nos compétences. Nous sommes habitués<br />
au fait que les fabricants nous poussent hors du marché dès qu’un<br />
produit bénéficie d’une bonne acceptation auprès des clients ; nous aimons<br />
relever constamment de nouveaux défis. <<br />
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Yokohama (Suisse) SA<br />
Exigences plus élevées et<br />
réponse de l’industrie<br />
Le fabricant de pneus japonais Yokohama exposera pour la première fois au salon transport-CH. Reto Wandfluh, son CEO,<br />
met la priorité sur les pneus de camions et de fourgonnettes, et promet une première mondiale à Bernexpo. Sandro Compagno<br />
Reto Wandfluh participe pour la première fois au salon<br />
transport-CH avec Yokohama.<br />
Monsieur Wandfluh, Yokohama est surtout<br />
connu en Suisse en tant que fabricant de<br />
pneus de voiture haut de gamme. Vous exposerez<br />
pour la première fois à transport-CH.<br />
Que présenterez-vous à Bernexpo ?<br />
Reto Wandfluh, CEO de Yokohama Suisse :<br />
Nous mettrons avant tout l’accent sur notre<br />
assortiment pour camions et fourgonnettes,<br />
et présenterons trois nouveaux produits<br />
dans ce cadre. À commencer par le modèle<br />
BluEarth 707L, un pneu pour essieu moteur<br />
novateur, spécial longues distances, pour<br />
une utilisation sur autoroute. Le nouveau<br />
mélange de gomme de sa bande de roulement<br />
offre une plus longue durée de vie et<br />
une traction fiable sur sol mouillé et enneigé.<br />
Nous montrerons aussi le nouveau modèle<br />
BluEarth <strong>11</strong>0L pour essieux directeurs, un<br />
excellent pneu doté de la technologie « Spiraloop<br />
» qui permet de réduire la dilatation<br />
et empêche une usure inégale de la bande<br />
de roulement. Quant à la dernière nouveauté,<br />
il s’agit d’une première mondiale. Le produit<br />
sera donc dévoilé en exclusivité à notre<br />
stand.<br />
Quelles sont les activités prévues à votre<br />
stand ? Ou, en d’autres mots, pourquoi un<br />
garagiste spécialisé dans les véhicules<br />
utilitaires devrait-il jeter un œil chez<br />
Yokohama ?<br />
Cette année, ce sera notre première participation<br />
au Salon suisse du véhicule utilitaire, à<br />
Berne, et nous y présenterons nos produits à<br />
de nombreux visiteurs. Nous souhaitons que<br />
notre nouveau stand, notre assortiment complet<br />
de produits et nos professionnels leur<br />
permettent de passer un moment agréable et<br />
de faire le plein d’informations.<br />
Lors du Salon de l’auto, en mars dernier,<br />
Takeshi Masatomo, General Manager, a<br />
déclaré que Yokohama voulait devenir<br />
le numéro un mondial des pneus d’hiver<br />
et des pneus dits de loisirs pour voitures<br />
de tourisme (voitures de sport, de rallye,<br />
tout-terrain et voitures de collection). Quels<br />
sont les objectifs du groupe dans le secteur<br />
des pneus pour véhicules utilitaires ?<br />
Yokohama développe activement son segment<br />
des pneus de loisirs depuis quelques<br />
années avec des pneus tout-terrain extrême,<br />
de collection et de sport. Mais cela<br />
ne veut pas dire que Yokohama n’a aucun<br />
objectif d’innovation dans les autres segments...<br />
Bien au contraire ! Les entreprises<br />
de transport professionnelles ont des exigences<br />
toujours plus élevées en termes de<br />
pneus et réclament donc des nouveautés et<br />
des technologies optimisées. Pour satisfaire<br />
à ces exigences, Yokohama s’efforce de faire<br />
évoluer ses pneus en permanence. Cette an-<br />
née encore, nous pourrons donc aussi présenter<br />
de nouveaux profils et technologies<br />
de pneus.<br />
Yokohama s’engage dans le secteur des<br />
voitures de tourisme sous le label BluEarth<br />
et produit des pneus légers et écologiques<br />
dans des conditions sociales acceptables.<br />
Ce concept peut-il être appliqué aux VU ?<br />
Avec le modèle BluEarth <strong>11</strong>0L, nous proposons<br />
un pneu avancé pour essieu directeur<br />
selon le concept novateur BluEarth et<br />
la technologie « Spiraloop ». En plus de ses<br />
caractéristiques durables, ce pneu présente<br />
un excellent comportement sur sol mouillé,<br />
un freinage exceptionnel, une durée de vie<br />
élevée et d’excellentes performances. Par ailleurs,<br />
tous les pneus de camions peuvent être<br />
découpés et réutilisés, ce qui est une contribution<br />
non négligeable à la protection de l’environnement.<br />
Quels sont les avantages d’une collaboration<br />
avec Yokohama pour un garagiste<br />
spécialisé dans les véhicules utilitaires ?<br />
Pour les garagistes spécialisés dans les VU,<br />
collaborer avec Yokohama présente l’avantage<br />
de bénéficier de la bonne disponibilité<br />
des marchandises stockées en Suisse et d’une<br />
livraison des pneus en 24 heures partout en<br />
Suisse. Ils profitent en outre d’une collaboration<br />
étroite avec la filiale de vente suisse Yokohama<br />
(Suisse) SA ainsi que de l’assistance<br />
du service externe des ventes. <<br />
Plus d’informations sur :<br />
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18<br />
<strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>
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Le nombre de véhicules utilitaires neufs immatriculés en Suisse et dans la<br />
Principauté du Liechtenstein a augmenté de 6,7 % au cours des neuf premiers<br />
mois de <strong>2019</strong>. Les utilitaires légers ont connu la plus forte progression.<br />
Une croissance solide : les utilitaires légers sont très demandés en Suisse.<br />
pd. De janvier à septembre, auto-suisse a enregistré<br />
33 526 nouvelles immatriculations<br />
de véhicules utilitaires, soit une augmentation<br />
de 6,7 % par rapport à la même période<br />
de l’année précédente. Alors que les véhicules<br />
légers de transport de marchandises et de<br />
voyageurs ont en partie fortement progressé,<br />
les véhicules utilitaires lourds sont à peine en<br />
deçà de leur niveau de l’année précédente.<br />
En septembre, le groupe d’experts de la<br />
Confédération a revu ses prévisions conjoncturelles<br />
et attend désormais une croissance<br />
économique de 0,8 % au lieu de 1,2 % pour<br />
<strong>2019</strong>. Le nombre d’immatriculations de nouveaux<br />
utilitaires a évolué selon ces prévisions.<br />
Seul le segment des véhicules lourds de transport<br />
de marchandises a enregistré une baisse<br />
de 57 immatriculations ou 1,7 % par rapport<br />
à 2018 (3397 immatriculations après neuf<br />
mois). Mais ce léger recul doit être relativisé<br />
par le niveau très élevé de l’année précédente.<br />
Le parc de camionnettes et de tracteurs à<br />
sellette légers, soit la majeure partie du marché<br />
des utilitaires, s’est lui aussi étoffé, avec<br />
25 178 nouvelles immatriculations (1439 ou<br />
6,1 % de plus que l’année précédente). « Un<br />
bond considérable de la demande, compte<br />
<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong><br />
tenu de la conjoncture économique qui se détériore<br />
», estime Christoph Wolnik, porte-parole<br />
d’auto-suisse. Les raisons sont difficiles<br />
à déterminer. « La consommation privée se<br />
montre relativement robuste jusqu’à présent<br />
par rapport à l’évolution de l’économie mondiale.<br />
Elle pourrait s’accompagner d’investissements<br />
dans de nouveaux véhicules de la part<br />
de PME, de transporteurs et d’autres entreprises<br />
».<br />
Les camping-cars surfent aussi sur ce succès :<br />
au cours des trois premiers trimestres, 4341<br />
nouveaux véhicules ont été immatriculés, soit<br />
789 ou 22,2 % de plus que durant la même période<br />
l’an dernier. Il faut y ajouter 610 autres<br />
véhicules de transport de voyageurs tels que<br />
les minibus, les autocars et les bus. Ce segment<br />
a enregistré une progression de 737 unités<br />
ou 17,5 % par rapport à l’année précédente<br />
(4951 nouvelles immatriculations au total).<br />
Avec les 226 310 voitures de tourisme,<br />
259 836 nouveaux véhicules à moteur au total<br />
ont été mis en circulation en Suisse et<br />
dans la Principauté du Liechtenstein durant<br />
le premier semestre cette année, soit 3143 véhicules<br />
ou 1,2 % de plus par rapport à la même<br />
période l’an dernier. <<br />
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Nokian Tyres<br />
« Avec Nokian Tyres,<br />
on rentre toujours à la<br />
maison sain et sauf »<br />
Antti-Jussi Tähtinen, vice-président chargé du marketing, et Markus Dettwyler, Sales Manager Truck & Heavy Tyres<br />
Switzerland chez Nokian Tyres en entretien à propos du salon Transport-CH, des défis concernant les pneus des véhicules<br />
utilitaires et des huskies qui prennent leur retraite. Sandro Compagno<br />
Monsieur Tähtinen, quel rôle les véhicules<br />
utilitaires jouent-ils dans votre stratégie ?<br />
Antti-Jussi Tähtinen : Les pneus pour véhicules<br />
utilitaires constituent une activité<br />
importante pour Nokian Tyres. Nous développons<br />
des profils de pneus neufs, mais<br />
aussi des bandes de profil identiques pour<br />
le rechapage avec Noktop et E-Tread. Nous<br />
garantissons ainsi une qualité et un kilométrage<br />
constants et excellents sur plusieurs<br />
vies du pneu.<br />
Nokian Truck Tyres expose ses produits<br />
à Transport-CH. Que présentez-vous à<br />
Bernexpo ?<br />
Tähtinen : Nous venons avec plusieurs nouveautés<br />
à Berne, à commencer par le Nokian<br />
Hakkapeliitta Truck F2 XL en 385/65R22.5.<br />
Il s’agit du premier pneu d’hiver Heavy Duty<br />
pour des charges d’essieu de 10 tonnes à<br />
l’avant. Nous présentons aussi le Nokian<br />
Hakkapeliitta City Bus, un pneu d’hiver et<br />
toutes saisons All Position assorti d’une paroi<br />
latérale capable de le prémunir des frottements<br />
contre les trottoirs. Nous avons aussi<br />
la Nokian Hakka Truck Range, une nouvelle<br />
famille de pneus pour l’hiver et pour toute<br />
l’année, ainsi que la Nokian R-Truck Range,<br />
une nouvelle gamme de pneus à usage mixte<br />
sur route et sur terrain accidenté. Markus<br />
Dettwyler sera sur place avec son équipe.<br />
Il se réjouit d’accueillir nos invités pendant<br />
quatre jours. Nous serons présents au stand<br />
B049 de la halle 1.2, comme ce fut déjà le<br />
cas en 2017.<br />
Monsieur Dettwyler, avec l’avènement de<br />
l’électromobilité pour les voitures de tourisme,<br />
le faible bruit de roulage d’un pneu<br />
Antti-Jussi Tähtinen est vice-président chargé du marketing chez Nokian Tyres.<br />
devient un critère de plus en plus décisif.<br />
Qu’en est-il pour les utilitaires ? Quels<br />
critères les pneus doivent-ils satisfaire ?<br />
Markus Dettwyler : Le bruit du roulage est<br />
également une problématique dans le domaine<br />
des utilitaires. Nous cherchons constamment<br />
à le réduire et nous atteignons actuellement<br />
des valeurs comprises en 67 et 75 dB sur l’ensemble<br />
de notre palette, en fonction du profil<br />
et de l’utilisation du pneu. Le TCO (Total<br />
Cost of Ownership), ou coût d’exploitation total<br />
en français, constitue un autre critère très<br />
20<br />
<strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>
VÉHICULES UTILITAIRES<br />
important pour tout exploitant de flotte. Bien<br />
que les pneus ne représentent que 2 à 3 % des<br />
dépenses d’exploitation générales, ils les influencent<br />
fortement. Une faible résistance au<br />
roulement des pneus permet de réduire significativement<br />
la consommation de carburant et<br />
donc les émissions de CO 2<br />
. Le prix d’achat du<br />
pneu ou le rabais, qui est souvent le seul critère<br />
pris en compte, ne reflète par les coûts effectifs<br />
réels.<br />
En quoi le marketing de pneus de voitures<br />
diffère-t-il de celui qui s’applique aux<br />
pneus de véhicules utilitaires ?<br />
Tähtinen : Les principales différences sont<br />
dues à l’utilisateur final, car les pneus sont<br />
achetés pour des raisons différentes. Les<br />
pneus de véhicules utilitaires sont des biens<br />
d’investissement qui doivent répondre à<br />
de nombreuses exigences techniques très<br />
strictes et garantir une sécurité d’exploitation<br />
et un kilométrage élevés tout en pouvant<br />
être rechapés.<br />
Quels avantages tire le garagiste d’une collaboration<br />
avec Nokian Tyres, qu’il s’agisse<br />
de voitures ou d’utilitaires ?<br />
Dettwyler : Nos clients bénéficient de produits<br />
haut de gamme et du soutien d’un fournisseur<br />
de premier plan en matière de développement<br />
durable, sans oublier le personnel<br />
enthousiaste et professionnel. Ils profitent en<br />
outre d’un réseau étendu et d’excellentes disponibilités.<br />
Nokian Tyres souhaite se défaire de<br />
l’image du pneu d’hiver. Est-ce la raison<br />
du départ à la retraite de l’emblématique<br />
husky Nokian ?<br />
Tähtinen : Nokian Tyres a inventé le premier<br />
pneu d’hiver en 1934. Depuis, l’entreprise<br />
est leader dans ce domaine. Nous ne<br />
souhaitons absolument pas nous défaire de<br />
l’image du pneu d’hiver. Nous tenons à dire au<br />
monde entier que les automobilistes utilisant<br />
des pneus Nokian Tyres rentrent toujours<br />
chez eux sains et saufs, quelles que soient<br />
les conditions.<br />
Vous avez présenté la nouvelle image de<br />
marque il y a plus d’un an. Quels messages<br />
centraux souhaitez-vous diffuser ?<br />
Tähtinen : Nos pneus sont faits pour des gens<br />
qui apprécient la promesse du haut de gamme<br />
scandinave : des produits high-tech fabriqués<br />
dans le respect du développement durable.<br />
Nous tenons notre promesse sur la route, car<br />
nos pneus offrent fiabilité, performance, sécurité<br />
et tranquillité d’esprit, quelles que soient<br />
les conditions.<br />
Des objectifs concrets de chiffre<br />
d’affaires et de croissance sont-ils<br />
associés à la nouvelle image ?<br />
Tähtinen : Nous avons des objectifs de croissance<br />
ambitieux que nous publions en toute<br />
transparence sur nos sites Internet. En Europe<br />
centrale, nous voulons croître de 50 % en cinq<br />
ans, par exemple.<br />
Quel bilan tirez-vous au terme des 18<br />
premiers mois d’utilisation de la nouvelle<br />
identité graphique ?<br />
Tähtinen : Le renouvellement de notre<br />
marque a visé juste et a été bien accueilli par<br />
nos clients et par nos collaborateurs. <<br />
Plus d’informations sur:<br />
nokiantyres.ch
VÉHICULES UTILITAIRES<br />
Du fait de ses 40 t, l’énergie<br />
cinétique d’un camion est bien<br />
plus élevée que celle d’une VT.<br />
Les systèmes d’assistance à la<br />
conduite aident le chauffeur à<br />
rester sur sa voie et à éviter des<br />
collisions grâce à l’assistant de<br />
freinage d’urgence. Les capteurs<br />
radar et lidar, les caméras et la<br />
communication avec d’autres<br />
véhicules (V2X) permettent de<br />
réduire le nombre d’accidents<br />
sur des routes de plus en plus<br />
fréquentées (photo Continental).<br />
Technique : systèmes d’assistance à la conduite (SAC) pour véhicules utilitaires<br />
Anges gardiens électroniques<br />
obligatoires à bord<br />
Les systèmes d’assistance à la conduite (SAC) à bord des véhicules utilitaires permettent de sauver des vies. Du fait de<br />
la masse du véhicule, l’énergie cinétique est en effet 25 fois plus élevée que dans une voiture de tourisme. Sur le plan de<br />
la physique, un accident s’accompagne de conséquences plus graves. La plupart des accidents sont dus à un microsommeil<br />
ou à une distraction du chauffeur. Les collisions représentent 40 % des accidents et les sorties de route, 20 %. Des SAC<br />
modernes permettent d’éviter ces deux types d’accidents. Les accidents impliquant des vélos lors de changements de<br />
direction appartiendront au passé dès 2022. Andreas Senger<br />
Ces dernières années, divers règlements relatifs<br />
aux SAC pour véhicules utilitaires sont entrés<br />
en vigueur coup sur coup : l’ESP est devenu<br />
obligatoire sur tous les camions neufs en 2014,<br />
les systèmes de freinage prédictifs et l’assistant<br />
de maintien de trajectoire ont été introduits en<br />
2015 et depuis 2018, les camions dont le poids<br />
total dépasse 3,5 tonnes doivent être équipés<br />
d’un système de freinage d’urgence qui permet<br />
au véhicule de réduire sa vitesse d’au moins<br />
20 km/h (à 80 km/h) devant un obstacle ou un<br />
objet immobile. La raison est évidente : en cas<br />
d’accident impliquant un camion, une énergie<br />
cinétique plus élevée est en jeu et les conséquences<br />
sont plus graves.<br />
Le champ de vision restreint et les zones autour<br />
du véhicule que le chauffeur ne peut voir<br />
malgré de nombreux rétroviseurs et caméras<br />
(angles morts) rendent ces nouveaux systèmes<br />
indispensables. Dès 2022, un assistant<br />
de changement de direction, un assistant de<br />
fatigue (surveillant le chauffeur), un régulateur<br />
de vitesse, une caméra de recul et un enregistreur<br />
de données d’accident feront partie du répertoire<br />
des anges gardiens des véhicules utilitaires<br />
neufs.<br />
Bien que les chauffeurs soient des professionnels<br />
formés (en particulier en Suisse), l’inattention<br />
peut tout de même causer des accidents.<br />
Au lieu de régenter la vie du chauffeur, les SAC<br />
modernes lui viennent en aide. À l’heure actuelle,<br />
il est possible de désactiver en partie<br />
les systèmes dans le cockpit. Sur des routes<br />
étroites, les avertissements continuels de l’assistant<br />
de maintien de trajectoire peuvent se<br />
révéler agaçants.<br />
Plus les systèmes fonctionnent de manière<br />
fiable, plus les chauffeurs professionnels les acceptent.<br />
Les transporteurs ne souhaitent toutefois<br />
pas équiper leurs camions de tous les systèmes<br />
proposés. Les coûts d’exploitation qui<br />
sont pris en compte lors de l’achat d’un camion<br />
neuf sont déterminants du fait de la concur-<br />
22<br />
<strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>
VÉHICULES UTILITAIRES<br />
rence. Le TCO (Total Cost of Ownership) ne<br />
permet pas à l’exploitant d’installer tous les<br />
gadgets imaginables. Contrairement au monde<br />
des VT dans lequel la valeur de revente peut<br />
être convertie en argent sonnant et trébuchant<br />
grâce à l’équipement à bord, c’est la valeur<br />
d’usage qui compte sur un camion. Par<br />
conséquent, les SAC ne peuvent s’établir que si<br />
des règlements et des lois prescrivent les équipements.<br />
La multitude de SAC nécessite également une<br />
mise à niveau des ateliers spécialistes des véhicules<br />
utilitaires en termes d’outillage spécial<br />
et de formation des collaborateurs. Le nombre<br />
croissant de capteurs doit s’accompagner d’un<br />
savoir technique exhaustif afin d’identifier les<br />
solutions adéquates en vue d’une réparation ou<br />
du remplacement d’une pièce en présence de<br />
défauts ou de messages d’erreurs. Tous les mes-<br />
sages d’erreurs du testeur de diagnostic ne sont<br />
de loin pas plausibles. Une réflexion en réseau<br />
est plus nécessaire que jamais.<br />
L’étalonnage des capteurs surveillant l’espace<br />
autour du véhicule doit être effectué avec<br />
grand soin sur les camions et les autocars. Des<br />
travaux précis conformes aux directives du<br />
constructeur sont incontournables pour que les<br />
capteurs puissent s’acquitter de leurs missions<br />
en cas de coup dur. Si les capteurs ne sont pas<br />
ajustés conformément aux consignes après le<br />
remplacement de pièces telles que le pare-brise<br />
ou après des réparations dues à un accident,<br />
la responsabilité juridique de l’entreprise peut<br />
être engagée en cas de défaillance. Il faut être<br />
en mesure de prouver que l’étalonnage a été<br />
mené à bien au moyen de justificatifs. Des rapports<br />
d’atelier peuvent être utiles. <<br />
Des moniteurs qui simplifient l’utilisation du VU et<br />
qui représentent les nombreuses informations des<br />
SAC de manière intelligible font partie de la sécurité<br />
active (photo Mercedes-Benz).<br />
Aperçu des SAC d’un camion<br />
se. Les VU dont le poids total dépasse 3,5 t ne<br />
profitent pas encore de la même abondance de<br />
SAC que les VT de catégorie supérieure. C’est<br />
la finalité du camion comme moyen de transport<br />
aux coûts optimisés qui l’explique. Le<br />
TCO, c’est-à-dire les coûts d’exploitation, occupe<br />
le devant de la scène. Chaque système<br />
supplémentaire doit pouvoir être amorti et utilisé<br />
de manière judicieuse pour l’entreprise. Les<br />
VU seront équipés de nombreux SAC dès 2022<br />
en raison de la pression politique et législative<br />
dans le but de réduire le nombre d’accidents.<br />
L’assistant de freinage (photo 1) est obligatoire<br />
à bord de camions neufs depuis 2015. Le<br />
système surveille l’avant du véhicule à l’aide<br />
d’un radar. Les systèmes les plus récents associent<br />
les informations du radar à des images de<br />
caméras intérieures afin d’éviter les freinages<br />
intempestifs. Grâce à une mesure de l’effet<br />
Doppler, le radar FMCW (Frequency Modulated<br />
Continous Wave) est capable de déterminer<br />
la vitesse relative, la distance et l’angle des<br />
objets (technique à plusieurs antennes). Une<br />
extension de l’ACC est possible bien que les<br />
chauffeurs ne puissent en tirer d’importants<br />
avantages lorsqu’ils circulent sur autoroute à<br />
vitesse maximale verrouillée.<br />
Également obligatoire sur les camions depuis<br />
2015, l’assistant de maintien de trajectoire<br />
(Lane Keeping Assistent LKA en anglais, photo<br />
2) est surtout très utile lors de trajets monotones<br />
sur autoroute. Si le chauffeur est déconcentré<br />
ou succombe à un microsommeil, le<br />
système l’avertit par un signal sonore et visuel<br />
si le véhicule quitte inopinément sa voie de circulation.<br />
Des vibrations dans le siège du chauffeur<br />
sont également possibles. Les systèmes capables<br />
d’actionner la direction comme dans les<br />
VT ne sont pas encore mûrs sur les VU lourds.<br />
Un freinage sur une roue de l’essieu arrière permet<br />
à un VU léger de regagner sa voie.<br />
Des assistants de changement de direction<br />
(photo 3) seront obligatoires dès 2022. Un radar<br />
latéral détecte tout vélo situé à côté du camion.<br />
Les rétroviseurs extérieurs sont complétés par<br />
des systèmes de caméras capables de mesurer<br />
en partie les angles afin d’éliminer les angles<br />
morts et donc de prévenir les accidents dus<br />
à des changements de direction. Le système<br />
avertit le chauffeur par des signaux visuels et<br />
sonores en cas de changement de direction ou<br />
de collision imminente. Pour surveiller l’espace<br />
situé à l’arrière du camion, une caméra de recul<br />
ou des capteurs, tels que des capteurs à ultrasons<br />
ou un radar arrière, font partie de l’équipement<br />
standard. <<br />
Photo 1 : Assistant de freinage d’urgence<br />
(photo Man)<br />
Photo 2 : Assistant de maintien de trajectoire<br />
(photo Volvo)<br />
Photo 3 : Assistant de changement de direction<br />
(photo Continental)<br />
<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong>23
VÉHICULES UTILITAIRES<br />
La technologie des SAC dans le VU<br />
se. Les SAC des VU sont pratiquement identiques<br />
du point de vue technique à ceux des<br />
VT. La hauteur de montage de la caméra frontale<br />
d’un camion est toutefois mieux choisie.<br />
Grâce à la pose à une hauteur plus élevée dans<br />
la cabine, le système détecte mieux le marquage<br />
sur la chaussée grâce à une mesure plus<br />
performante des angles. La surveillance des<br />
zones autour du camion qui ne sont pas directement<br />
visibles constitue le principal défi. <<br />
Systèmes restituant des images<br />
Systèmes sensoriels<br />
1 Système de caméras pour angles morts<br />
2 Assistant de changement de direction<br />
3 Prééquipement pour assistant de recul<br />
4 Active Break Assist<br />
5 Régulateur de distance de sécurité<br />
Le radar et la caméra frontale se complètent sur autoroute. La coopération (fusion des données des capteurs) permet<br />
aux systèmes de mieux détecter des situations à risque afin de ne pas freiner inutilement (photo Continental).<br />
Des capteurs complets assistent le chauffeur de manière<br />
ciblée. Des caméras (systèmes restituant des images) et<br />
des radars (systèmes sensoriels) sont utilisés<br />
(image Mercedes-Benz).<br />
Exigences pesant sur l’atelier VU<br />
se. Les mécatroniciens ou les spécialistes automobiles<br />
experts des véhicules utilitaires<br />
ne rechignent pas à s’engager dans des travaux<br />
lourds nécessitant un palan ou d’autres<br />
moyens. Travailler avec des outils grands et<br />
lourds et avec des couples de serrage élevés<br />
fait partie du quotidien. Des compétences plus<br />
fines sont désormais également demandées. Si<br />
le pare-brise du VU est remplacé, il faut réétalonner<br />
la caméra frontale dans la cabine. Les<br />
radars doivent eux aussi être ajustés après le<br />
remplacement. Comme dans un atelier de voitures<br />
de tourisme, l’opération a lieu au moyen<br />
de cibles optiques qui doivent être alignées à<br />
des intervalles précis devant le véhicule utilitaire.<br />
Une surface horizontale, du personnel d’atelier formé et l’équipement d’étalonnage requis forment les bases de la<br />
prise en charge des SAC des véhicules utilitaires (photo Texa).<br />
La séquence d’étalonnage du capteur commence<br />
avec le testeur de diagnostic. Important<br />
: l’axe géométrique de conduite, c’est-àdire<br />
l’axe de conduite sur lequel le camion se<br />
déplace sur la route, doit être correct. Si le collaborateur<br />
estime que la géométrie de direction<br />
n’est pas correcte, il est conseillé de mesurer<br />
d’abord le châssis. Une caméra ou un<br />
radar installé en biais « voit » aussi en biais.<br />
En pratique, les capteurs peuvent s’autoajuster<br />
jusqu’à un certain degré. Les ateliers spécialistes<br />
des camions doivent disposer de personnel<br />
technique bien formé pour réaliser ces<br />
travaux critiques en termes de sécurité. <<br />
24<br />
<strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>
Rendez-nous visite au<br />
Salon Suisse du Véhicule Utilitaire<br />
du 14 au 17 novembre <strong>2019</strong><br />
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VÉHICULES UTILITAIRES<br />
Aménagement et transformation de véhicules<br />
Que du sur mesure<br />
Pour de nombreuses entreprises, l’achat d’un camion ou d’une camionnette de livraison n’est souvent pas suffisant :<br />
la nouvelle acquisition doit d’abord être aménagée afin d’être fonctionnelle au quotidien. Un des nombreux spécialistes<br />
suisses en matière d’aménagement de véhicules intervient ici avec son savoir technique. Jürg A. Stettler<br />
Larag a équipé ces deux véhicules Debrunner d’un dispositif de protection anti-encastrement à déploiement pneumatique, commandé depuis la cabine.<br />
Le dixième Salon suisse du véhicule utilitaire,<br />
qui se tiendra du 14 au 17 novembre <strong>2019</strong>, présentera<br />
une fois de plus les nouveautés fascinantes<br />
des constructeurs telles que l’Actros<br />
Edition 1 de Mercedes-Benz, le S-Way d’Iveco<br />
ou encore le F-Max de Ford Trucks. Malgré la<br />
modernité de ces camions et leurs nombreuses<br />
technologies de sécurité, beaucoup d’entreprises<br />
suisses ne peuvent les utiliser tels quels<br />
après l’achat. Outre l’ajout des couleurs et du<br />
logo, de petites adaptations et transformations<br />
sont en effet souvent nécessaires pour que le<br />
véhicule soit fonctionnel.<br />
La Suisse compte divers spécialistes en matière<br />
d’aménagement de véhicules, parmi lesquels<br />
Sortimo Walter Rüegg AG, qui est l’un<br />
des leaders sur le marché. L’entreprise dispose<br />
de ses propres ateliers, dont une menuiserie<br />
et une serrurerie, à Oberhasli, près de Zurich.<br />
Elle y élabore des solutions sur mesure adaptées<br />
au secteur d’activité pour accroître l’efficacité<br />
au quotidien. 90 collaboratrices et collaborateurs<br />
aménagent intégralement une centaine<br />
de véhicules par semaine dans toute la Suisse.<br />
L’éventail des transformations est large : il va<br />
du montage d’une échelle arrière amovible<br />
(sans perçage sur la porte arrière à battant ou<br />
le hayon) aux agencements complets, en passant<br />
par la pose de plancher et d’éléments de<br />
rangement. Sortimo conçoit des équipements<br />
sur mesure afin que chaque kilo de chargement<br />
soit exploité au mieux. L’utilisation de<br />
composants et modules particulièrement légers<br />
pour l’agencement intérieur permet d’une<br />
part de réduire les émissions et la consommation,<br />
d’autre part d’augmenter la marge de<br />
manœuvre de la charge utile.<br />
Alors que Sortimo s’est forgé une réputation<br />
dans le secteur des camionnettes et des<br />
systèmes de rangement, Calag (Carrosserie<br />
Langenthal AG), avec près de 140 collaborateurs,<br />
est l’une des principales entreprises en<br />
matière d’aménagement de bus et de camions.<br />
Les Haut-Argoviens sont des spécialistes du<br />
transport de vrac, des caisses à basculement,<br />
des véhicules silos et des fonds mouvants. Ils<br />
conçoivent également des véhicules spéciaux<br />
équipés de ponts de chargement conformes aux<br />
normes ou de structures de grue complexes répondant<br />
à des exigences personnalisées.<br />
Outre les services et les réparations pour les<br />
véhicules utilitaires lourds et légers, la société<br />
Larag siégeant à Wil propose elle aussi un<br />
service complet de personnalisation des véhicules<br />
utilitaires. À cet effet, elle dispose de ses<br />
propres ateliers de génie mécanique, de carrosserie<br />
(équipé d’installations de tôlerie, de peinture<br />
et de redressage de châssis), d’électronique<br />
et de construction de véhicules. Elle y crée des<br />
modèles uniques comme l’Unimog U 5023 4x4,<br />
26<br />
<strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>
VÉHICULES UTILITAIRES<br />
Est-ce que vous transformez aussi des camions Diesel en véhicules<br />
GNL ?<br />
Nous effectuons des transformations de véhicules très variées. Cependant,<br />
la transformation d’un camion Diesel en véhicule GNL n’est pas<br />
très judicieuse, car de nombreux composants de base comme le moteur<br />
ou le réservoir sont très différents. L’investissement est donc en général<br />
trop important.<br />
Quelles sont les demandes personnalisées que vous effectuez le<br />
plus souvent pour vos clients ?<br />
Les demandes de nos clients sont aussi diversifiées que notre palette<br />
de services. Les structures et les modifications de châssis telles que les<br />
grues, les chasse-neige, les protections anti-encastrement, les dispositifs<br />
ou les superstructures de caisse ou de pont fixe sont les prestations<br />
les plus demandées.<br />
Est-ce que vous transformez aussi les véhicules d’occasion ?<br />
Nous aménageons et transformons aussi bien les véhicules neufs que<br />
les occasions.<br />
Larag a réalisé pour l’entreprise Besa, de Balterswil, spécialisée dans l’entretien des<br />
routes, un véhicule avec bras manipulateur et installation pour déchiqueter le bois.<br />
utilisé par EKT, une entreprise qui s’occupe de l’infrastructure du réseau<br />
et de l’approvisionnement énergétique sûr en Thurgovie, ou des solutions<br />
telles que le dispositif de protection anti-encastrement à déploiement<br />
pneumatique troisième génération, qui peut même être actionné depuis<br />
la cabine de conduite. Que ce soit l’Unimog ou le camion Debrunner, le<br />
spécialiste en personnalisation de véhicules de Suisse orientale a déjà réalisé<br />
d’innombrables modifications dans ses ateliers. Parmi ses clients, on<br />
compte également des particuliers propriétaires de camping-cars montés<br />
sur des châssis de camion ou d’Unimog. La réparation et la fabrication<br />
sur mesure d’arbres à cardans ou la production de tuyaux jusqu’à DN 50<br />
mm (jusqu’à 500 bar) font aussi partie des services proposés par Larag,<br />
présente sur huit sites dans toute la Suisse et employant près de 530 collaborateurs,<br />
dont 120 apprentis.<br />
Quels sont les plus grands défis et les requêtes les plus exceptionnelles<br />
que vous ayez vus ?<br />
Nous avons pu réaliser beaucoup de projets passionnants. Une commande<br />
exceptionnelle était notamment la construction d’un véhicule<br />
pour le designer Colani, décédé depuis peu. Nous avons construit un<br />
véhicule complet uniquement sur la base d’une esquisse. La déchiqueteuse<br />
à bois pour les travaux forestiers constitue un autre exemple de<br />
montage ou de transformation.<br />
Existe-t-il aussi des adaptations/superstructures que nous<br />
n’effectuez pas ? Et pourquoi ?<br />
Nous réalisons uniquement des adaptations ou des structures autorisées<br />
par la loi sur la circulation routière. <<br />
Monsieur Jäger, quelles sortes d’adaptations et de structures<br />
propose Larag ?<br />
Bruno Jäger, CEO de Larag AG : Notre offre de services est très large.<br />
D’une part, nous proposons la réparation et le montage de structures<br />
standard tels que les grues, les coffres ou les crochets de levage, pour<br />
n’en citer que quelques-unes. D’autre part, nous nous occupons d’aménagements<br />
et de transformations adaptés aux besoins du client, comme<br />
l’adaptation du châssis ou de la cabine, ou l’ajout d’accessoires et d’appuis<br />
supplémentaires. Nous concevons également nos propres structures<br />
telles que la protection des coins des longerons ou le dispositif de<br />
protection anti-encastrement à déploiement pneumatique. Nous proposons<br />
ces prestations de service pour des véhicules utilitaires légers et<br />
lourds de toutes les marques. De plus, nous fabriquons aussi des camping-cars<br />
montés sur des châssis de camion ou d’Unimog.<br />
Larag a réalisé pour le designer Luigi Colani, récemment décédé, un camion articulé<br />
futuriste sur la base d’une simple esquisse.<br />
<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong>27
VÉHICULES UTILITAIRES<br />
Système de récupération de chaleur<br />
La Box qui réutilise<br />
le carburant<br />
La eWaste Heat Recovery Box de l’équipementier automobile Mahle utilise la chaleur des gaz d’échappement des<br />
moteurs à combustion des véhicules utilitaires et les transforme en énergie électrique. Ce système génère des<br />
économies de carburant et de CO 2<br />
. Carla Stampfli<br />
Andreas Pfeifer, responsable du développement des systèmes et des composants de moteurs, à côté du véhicule de test équipé d’une Boost Box.<br />
Seulement 40 % du carburant brûlé dans le moteur<br />
peuvent être transformés en énergie mécanique,<br />
laquelle est utilisée pour la propulsion.<br />
Le reste est en grande partie rejeté dans l’environnement<br />
sous forme de chaleur émise par<br />
les gaz d’échappement. Pourquoi ne pas exploiter<br />
cette énergie ? L’équipementier automobile<br />
Mahle se concentre sur cette question depuis<br />
20<strong>11</strong>. Son travail a porté ses fruits : Mahle a<br />
réussi à développer une solution adaptée à la<br />
production en série qui renforce l’efficience du<br />
moteur à combustion du véhicule utilitaire.<br />
Son secret ? L’eWaste Heat Recovery Box, également<br />
appelée Boost Box, dont deux prototypes<br />
ont été développés. En résumé, le système de<br />
récupération de la chaleur collecte l’énergie<br />
thermique produite par les gaz d’échappement.<br />
Cette énergie peut alimenter les groupes auxiliaires<br />
ou être reconvertie en énergie cinétique,<br />
à savoir en propulsion. L’avantage : une baisse<br />
de la consommation de carburant et des émissions<br />
de CO 2<br />
. Selon Mahle, le système Waste<br />
Heat Recovery devrait, en fonction du point de<br />
fonctionnement, générer des économies de carburant<br />
comprises entre 3 et 5 %. L’année dernière,<br />
la Boost Box a suscité un vif intérêt lors<br />
du salon international de l’automobile IAA à<br />
Hanovre. <strong>AUTOINSIDE</strong> a interrogé Andreas<br />
Pfeifer, responsable du développement des<br />
systèmes et des composants de moteurs chez<br />
Mahle, sur le niveau de développement de la<br />
Boost Box.<br />
Monsieur Pfeifer, Mahle a présenté la Boost<br />
Box lors de l’IAA 2018. Comment cette<br />
technologie a-t-elle évolué depuis ?<br />
Andreas Pfeifer : Cette technologie est perfectionnée<br />
en permanence. Elle est actuellement<br />
testée par nous-mêmes et par nos clients, ce<br />
qui nous permet d’intégrer les besoins et les<br />
retours dans son développement. Nos actuels<br />
prototypes sont à l’essai dans le monde entier.<br />
Une Volvo FH460 transformée nous sert notamment<br />
de véhicule de test. Nous sommes<br />
très satisfaits des résultats obtenus à ce jour.<br />
Concernant les économies de carburant, nous<br />
avons ainsi pu mesurer des valeurs fermes,<br />
qui ont également été attestées par des organismes<br />
externes tels que le Centre commun de<br />
recherche (JRC) et la Commission européenne.<br />
Les résultats confirment que Mahle est sur la<br />
bonne voie. La récupération de la chaleur des<br />
gaz d’échappement (Waste Heat Recovery,<br />
WHR) est la technologie individuelle qui présente<br />
le plus grand potentiel de réduction des<br />
émissions de CO 2<br />
. Elle est désormais intégrée<br />
dans le catalogue technologique des mesures<br />
de réduction des émissions de CO 2<br />
de la législation<br />
européenne pour les véhicules utilitaires<br />
lourds pour 2025, ce dont nous sommes<br />
fiers.<br />
Tous les véhicules peuvent-ils être équipés<br />
d’une Boost Box ?<br />
La Boost Box est prévue pour l’utilisation en<br />
série ou comme solution de modernisation.<br />
Chaque véhicule utilitaire peut ainsi être équipé<br />
facilement par le constructeur. Une post-ins-<br />
28<br />
<strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>
tallation sur un camion d’occasion est possible, mais n’est en général pas<br />
rentable du point de vue pécuniaire.<br />
Qu’en est-il de la maintenance ?<br />
Nos tests montrent que le système nécessite peu de maintenance.<br />
Comme tous les autres composants du véhicule, la Boost Box doit cependant<br />
être contrôlée. C’est là que les ateliers entrent en jeu : ils doivent<br />
se familiariser avec le système WHR et acquérir le savoir-faire correspondant.<br />
Notre expérience dans le secteur de la deuxième monte nous<br />
permet tout particulièrement de transmettre aux garages les informations<br />
nécessaires. Nous sommes bien positionnés grâce à nos offres de<br />
formation, au service Repair and Maintenance Information (RIM) et<br />
au Mahle Customer Care Portal. Nous proposerons aussi l’équipement<br />
d’atelier pour le remplissage des fluides, la maintenance et le contrôle<br />
de la WHR Box.<br />
Maîtrisez Votre Route,<br />
Pendant Tout l'Hiver<br />
La Boost Box sera-t-elle un jour proposée pour les voitures de<br />
tourisme ?<br />
Nous sommes en mesure de développer la Boost Box pour les voitures<br />
de tourisme, mais ne projetons pas de le faire dans un avenir proche.<br />
Dans le secteur des utilitaires, dont le principal moteur est la rentabilité,<br />
l’impact de 5 % d’économies de carburant est considérable. L’efficience<br />
n’est en revanche que l’un des nombreux facteurs qui ont une incidence<br />
sur la décision d’achat d’une voiture de tourisme. Le prix d’acquisition<br />
d’un 40 tonnes est par ailleurs nettement supérieur à celui d’une voiture<br />
de tourisme. Ce ratio doit bien entendu être pris en compte dans le prix<br />
d’un composant WHR pour garantir son succès sur le marché. C’est là<br />
un véritable défi.<br />
Quel est l’objectif de Mahle avec le système de récupération de<br />
chaleur ?<br />
C’est évident : l’accroissement de l’efficience ! Nous souhaitons rendre les<br />
véhicules plus efficients à long terme, en particulier dans le secteur des<br />
utilitaires où la somme de petits chiffres peut au final générer un résultat<br />
très élevé. <<br />
1<br />
Plus d’informations sur :<br />
mahle.com<br />
NOUVEAU<br />
Des performances<br />
exceptionelles sur neige<br />
2<br />
et sur glace 2<br />
Meilleur de sa catégorie<br />
en adhérence et en freinage<br />
sur chausée humide 2<br />
Continuez à conduire sans<br />
souci même en cas de panne<br />
avec DriveGuard 3<br />
Le système WHR est logé dans un boîtier compact (ci-dessus, en rouge).<br />
<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong><br />
1<br />
<strong>11</strong> pneus à l'essai. 4x très bien, 4x bien, 3x satisfaisant<br />
2<br />
Essai réalisé par le centre TÜV SÜD à l'ATP Papenbourg<br />
(Allemagne) pour le compte de Bridgestone. TÜV SÜD<br />
Product Service GmbH rapport n° [713139853-BM],<br />
octobre à novembre 2018, véhicule de l'essai: VW Golf<br />
1.6 VII, taille: 195/65 R15, test: http://bridgestone-daten.eu/<br />
TUEV-SUED-LM005-report.pdf · 3<br />
Disponible avec la<br />
technologie DriveGuard sur certaines dimensions
VÉHICULES UTILITAIRES<br />
Post-équipement pour camionnettes<br />
Feu vert pour le diesel propre<br />
Un dispositif de post-équipement permet de réduire jusqu’à 85 % des émissions de NO x<br />
des véhicules utilitaires. La société<br />
HJS Emission Technology GmbH & Co. KG propose de tels systèmes pour le Mercedes Sprinter, le VW Transporter T5 ou<br />
encore le Crafter. Jürg A. Stettler<br />
Un système électronique précis (1) rasemble les données des capteurs (2) et veille, avec l’élément de chauffe (3) et l’isolation intégrale (7), à ce que le réservoir d’AdBlue (4)<br />
injecte suffisamment d’additif dans la buse d’induction et le catalyseur (5) pour garantir une température et des conditions optimales dans le catalyseur des oxydes d'azote (6).<br />
Jusqu’à présent, HJS Emission Technology<br />
GmbH & Co. KG, basée à Menden (Allemagne),<br />
est la seule entreprise à avoir reçu une autorisation<br />
de l’Office fédéral allemand des véhicules<br />
à moteur (KBA) pour utiliser la technologie de<br />
post-équipement AdBlue sur les véhicules utilitaires<br />
et de livraison. En Suisse, les Allemands<br />
collaborent avec l’entreprise lucernoise Clean<br />
Life Umwelttechnik AG basée à Zell, dans le<br />
domaine des engins de construction. Le dispositif<br />
de post-équipement muni d’un système<br />
SCR garantit un air propre et évite que les artisans<br />
ou livreurs soient dans l’impossibilité<br />
d’utiliser leur véhicule en cas d’interdiction de<br />
circuler. HJS dispose désormais d’une réception<br />
par type, autrement dit d’une autorisation,<br />
pour les « systèmes de réduction des émissions<br />
d’oxydes d’azote (NO x<br />
) avec augmentation de<br />
la prestation de réduction pour le post-équipement<br />
des véhicules utilitaires et de livraison<br />
légers ». La solution de post-équipement<br />
est actuellement homologuée pour diverses variantes<br />
de modèles du Mercedes Sprinter, du<br />
VW Transporter T5 ou encore du Crafter avec<br />
moteurs diesels, et même pour des modèles<br />
plus anciens, datant parfois de 20<strong>11</strong>. D’autres<br />
autorisations sont en attente.<br />
Grâce au système éprouvé de SCR et à l’adjonction<br />
de l’additif AdBlue, le dispositif de HJS<br />
convertit les oxydes d’azote en azote et en vapeur<br />
d’eau inoffensifs pour l’environnement.<br />
Pour que l’effet de cette dépollution des gaz<br />
d’échappement soit stable, une température<br />
minimale est néanmoins requise. Cela peut<br />
s’avérer problématique car cette température<br />
n’est jamais atteinte lors de courtes distances<br />
ou lors de déplacements en ville, les véhicules<br />
de livraison circulant la plupart du temps à<br />
charge partielle. Au moyen d’une gestion thermique<br />
active, HJS veille donc à ce que le catalyseur<br />
SCR reste malgré tout dans la bonne zone<br />
de températures de façon à fonctionner avec la<br />
meilleure réduction de NO x<br />
possible. Cette opération<br />
est garantie par deux actionneurs électriques<br />
interconnectés, sans que le système<br />
n’ait un impact mécanique ou électronique sur<br />
le moteur. Jan Ebbing, responsable du département<br />
Post-équipement (Retrofit) chez HJS explique<br />
le processus : « Nos systèmes augmentent<br />
la température de façon ciblée lorsque le<br />
moteur est trop froid. Les systèmes AdBlue<br />
classiques sans gestion thermique active atteignent<br />
leurs limites, même avec les technologies<br />
de revêtement modernes, pour arriver<br />
en continu au niveau des véhicules Euro VI. »<br />
Les systèmes sont comparables aux solutions<br />
mises en série pour les véhicules utilitaires,<br />
qui sont déjà conformes aux nouvelles normes<br />
Euro 6/VI. HJS estime que la consommation<br />
d’AdBlue a augmenté, selon les types de véhicules,<br />
de trois à cinq pour cent, mais promet<br />
que le surplus de consommation de carburant<br />
se situe en deçà des six pour cent. L’avantage<br />
de la solution de HJS : elle peut être posée dans<br />
chaque garage et l’appareil de commande développé<br />
par HJS est par ailleurs particulièrement<br />
robuste. Il peut aussi être utilisé sur des ma-<br />
30<br />
<strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>
VÉHICULES UTILITAIRES<br />
chines de chantier, des tracteurs et des véhicules<br />
utilitaires lourds.<br />
Si cela semble presque trop beau pour être vrai,<br />
il y a tout de même un bémol. Markus Peter,<br />
responsable Technique & Environnement à<br />
l’UPSA, explique le problème : « En Suisse, la<br />
motivation à installer ce genre de solution de<br />
post-équipement devrait être plutôt faible. En<br />
Allemagne, les subventions sont parfois importantes.<br />
En outre, la menace d’une interdiction<br />
de circulation plane toujours, ce qui n’est<br />
pas le cas chez nous. Ici, une modification est<br />
donc avant tout intéressante pour l’image. »<br />
Jan Ebbing,<br />
responsable du département<br />
Post-équipement (Retrofit)<br />
chez HJS.<br />
Monsieur Ebbing,<br />
quels ont été les<br />
grands défis lors<br />
du développement<br />
du nouveau<br />
système HJS ?<br />
Nous sommes avant<br />
tout connus pour<br />
nos solutions de<br />
post-équipement<br />
pour bus, camions,<br />
véhicules communaux<br />
lourds et machines de chantier. Sur les<br />
véhicules de livraison, il y a bien moins d’espace<br />
disponible et les solutions de post-équipement<br />
ne se limitent pas à un filtre à particules.<br />
Elles impliquent en effet tout un système de<br />
gestion thermique active. Il faut donc un deuxième<br />
catalyseur, une zone où l’AdBlue et les<br />
gaz d’échappement peuvent se mélanger, des<br />
capteurs, le réservoir d’AdBlue : tout cela prend<br />
de la place et il est impossible de réduire la<br />
taille de tels systèmes.<br />
Il existe d’autres véhicules de livraison que<br />
le Sprinter, le T5 et le Crafter. Citons par<br />
exemple le Ford Transit. Y aura-t-il aussi<br />
bientôt d’autres solutions chez HJS ?<br />
Nous travaillons encore sur des solutions<br />
pour les modèles Ford, Fiat Ducato et Iveco.<br />
Cela pourrait bien durer encore un semestre<br />
jusqu’à ce que nous ayons une solution pour<br />
l’Allemagne. On ne peut pas simplement reprendre<br />
la solution existante car il faut prendre<br />
en compte la place à disposition et adapter les<br />
supports. Toutes les mesures du TÜV, l’autorisation<br />
en elle-même et bien sûr aussi le passage<br />
de la solution à la production en série prennent<br />
du temps. Mais nous y travaillons dur !<br />
Combien coûte une telle solution de<br />
post-équipement de HJS ?<br />
En Allemagne, jusqu’à 80 % des coûts totaux de<br />
nos dispositifs de post-équipement sont subventionnés.<br />
Les 65 villes où la valeur limite de<br />
40 microgrammes d’oxydes d’azote par mètre<br />
cube dans l’air a été dépassée devaient être les<br />
premières à en bénéficier. Sans ces subventions,<br />
il faut compter bien 6000 à 7500 francs.<br />
Nombreux sont les transporteurs qui se demandent<br />
évidemment si cela en vaut la peine<br />
sans financement.<br />
Combien de véhicules ont déjà été équipés<br />
dans le monde ?<br />
Ces dernières années, nous avons déjà converti<br />
750 000 véhicules au total, dont plusieurs voitures<br />
de tourisme. À l’époque, quand les véhicules<br />
diesels n’étaient pas automatiquement<br />
pourvus d’un filtre à particules, nous avons<br />
équipé environ 200 000 modèles diesels pour<br />
VW. En Suisse, nous avons équipé près de<br />
20 000 machines de chantier d’un système de<br />
filtre HJS. <<br />
Le TechTeam recommande :<br />
L'expérience technique<br />
au service des ateliers<br />
Les pros de l'atelier du TechTeam le savent bien :<br />
sans solution de diagnostic performante et sans<br />
outils de contrôle et de réglage efficaces, les ateliers<br />
n'y voient plus clair. C'est pourquoi ils misent sur les<br />
outils expérimentés d'Hella Gutmann Solutions.<br />
Pour des diagnostics efficaces et rapides, des réparations<br />
guidées sur les marques et les modèles les plus courants,<br />
des calibrages précis des systèmes d'éclairage modernes,<br />
des codages efficaces des systèmes d'aide à la conduite<br />
avec ou sans caméra, et bien plus encore.<br />
Pour en savoir d'avantage : www.hella-gutmann.ch
VÉHICULES UTILITAIRES<br />
Installations de lavage pour véhicules utilitaires<br />
Aquarama lave les<br />
camions Coop<br />
Depuis Schafisheim, Coop<br />
approvisionne toute la Suisse.<br />
Le nouveau portique de lavage Aquarama pour véhicules utilitaires s’appelle « Startruck ». Il est génial, affirme Roland Peter<br />
d’Aquarama Swiss AG. La technologie d’avant-garde est un gage de fiabilité et de succès. Sandro Compagno<br />
Deux de ces « Startruck » flambant neufs<br />
sont implantés dans les centres de distribution<br />
Coop de Schafisheim (AG) et de Dietikon<br />
(ZH). « Ce sont des installations de référence<br />
pour nous. Lorsqu’une enseigne de détaillant<br />
mise sur Aquarama, c’est signe que notre qualité<br />
est reconnue, ce qui nous rend très fiers »,<br />
affirme R. Peter.<br />
Aquarama fabrique des installations de lavage<br />
en Italie depuis plus de 20 ans. En 2015,<br />
la famille d’industriels italiens Bosio rachète<br />
l’activité des techniques de lavage du fabricant<br />
de machines Ferrum et fonde la filiale<br />
Aquarama Swiss AG. Les installations de lavage<br />
sont développées, fabriquées et commercialisées<br />
à Novello (Piémont).<br />
Aquarama exporte dans 50 pays. Plus de cent<br />
installations telles que des portiques de lavage<br />
pour VT et VU, des tunnels de lavage,<br />
des stations de lavage en libre-service et des<br />
systèmes de caisse sont en service en Suisse.<br />
« Les défis de conception d’une installation de<br />
lavage pour VU diffèrent de ceux d’une installation<br />
destinée à des VT », explique R. Peter.<br />
« Elle doit être très très stable et garantir<br />
de bons résultats en peu de temps pour des<br />
types de VU les plus variés. » Les nombreux<br />
rétroviseurs des VU lourds, les spoilers, les<br />
structures frigorifiques et les plateformes de<br />
levage constituent le casse-tête principal pour<br />
les concepteurs.<br />
« La brosse ne doit pas toucher les endroits<br />
graissés sur une plateforme de levage, sous<br />
peine de recouvrir tout le véhicule d’huile »,<br />
confirme Bruno Bürgi, le responsable du garage<br />
du centre de distribution Coop de Schafisheim.<br />
M. Bürgi dirige l’atelier interne pour<br />
environ 320 camions et remorques avec<br />
lesquels le détaillant approvisionne toute<br />
la Suisse depuis Schafisheim (AG) en pain,<br />
articles de boulangerie et aliments surgelés,<br />
mais qui livre aussi tous les produits utilisés<br />
quotidiennement dans la région de vente<br />
Suisse du Nord-Ouest/Suisse centrale/Zurich.<br />
Quinze collaborateurs entretiennent et réparent<br />
le parc de véhicules en deux tours de<br />
service répartis de 4 heures à 21 heures.<br />
L’installation datant de 2018 permet de laver<br />
environ 250 camions par mois. Bruno Bürgi :<br />
« La périodicité de lavage d’un camion dépend<br />
de sa finalité et de sa fréquence d’utilisation.<br />
L’importance de la propreté varie également<br />
d’un chauffeur à l’autre. Certains viennent<br />
tous les quelques jours, d’autres plus rarement.<br />
»<br />
Après environ 25 ans de fonctionnement,<br />
l’ancienne installation de Schafisheim a atteint<br />
la fin de sa vie en 2018. Les installations<br />
32<br />
<strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>
VÉHICULES UTILITAIRES<br />
de divers fabricants ont été étudiées pour la<br />
remplacer, affirme Bruno Bürgi. Il résume les<br />
critères s’appliquant à une installation de lavage<br />
pour VU : « Un programme court et relativement<br />
simple et de bonnes performances. »<br />
La « Startruck » d’Aquarama l’a séduit, car elle<br />
est facile à utiliser et dispose de nombreux<br />
programmes. Qu’il s’agisse d’un véhicule de<br />
livraison, d’une semi remorque, d’une remorque,<br />
d’un camion-citerne, d’un autocar ou<br />
d’un véhicule à plateau, la « Startruck » a un<br />
programme pour chaque véhicule.<br />
Du fait de leur forme circulaire, les camions-citernes<br />
ne peuvent pas être lavés<br />
avec des brosses rotatives. Il faut utiliser des<br />
buses haute pression pour détacher les saletés.<br />
Le châssis est aussi lavé à haute pression.<br />
« Nous pouvons programmer la Startruck<br />
précisément en fonction du type de véhicule<br />
», précise R. Peter. Pour le spécialiste<br />
Aquarama, ce sont surtout les programmes<br />
de lavage pour les plateformes de levage et les<br />
rétroviseurs qui valent le détour : Une semi<br />
remorque moderne a jusqu’à huit rétroviseurs.<br />
Grâce à un programme de contournement de<br />
rétroviseurs entièrement électronique, ceuxci,<br />
et même les grands rétroviseurs spéciaux<br />
pour bus, ne posent plus aucun problème<br />
pendant un lavage minutieux.<br />
L’installation de Schafisheim lave surtout<br />
trois types de VU : des camions, des remorques<br />
et des tracteurs à sellette. Pour B.<br />
Bürgi, la flexibilité, la durée de lavage réduite<br />
(un VU peut être lavé en quelques minutes) et<br />
les coûts furent les critères décisifs : « Le montage<br />
de la nouvelle installation a été possible<br />
pratiquement sans modification de construction.<br />
D’autres installations nécessitent de l’air<br />
comprimé. Dans ce cas, nous aurions dû investir<br />
plus dans le bâtiment. »<br />
Autre avantage de la nouvelle installation de<br />
lavage « Startruck » : elle peut être convertie<br />
ultérieurement pour fonctionner avec de l’eau<br />
usée. À l’heure actuelle, le lavage d’une semi<br />
remorque nécessite une centaine de litres<br />
d’eau. Donc pour 250 véhicules par mois,<br />
imaginez. Mais cela correspond à moins d’un<br />
dixième de la contenance d’une piscine olympique.<br />
Bruno Bürgi estime la durée de vie<br />
du portail de lavage à « au moins dix ans ».<br />
Coop ne souhaite pas attendre aussi longtemps.<br />
« La conversion à l’eau usée exige des<br />
systèmes de filtration et des réservoirs d’eau.<br />
Nous étudions actuellement en interne l’emplacement<br />
possible d’une telle installation,<br />
compte tenu des mesures de construction<br />
nécessaires. » <<br />
Plus d’infos sur :<br />
aquaramaswiss.ch<br />
Bruno Bürgi dirige l’atelier automobile Coop<br />
à Schafisheim.<br />
Une installation Aquarama « Startruck » est utilisée dans les centres de distribution Coop de Schafisheim<br />
et de Dietikon.<br />
<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong>33
VÉHICULES UTILITAIRES<br />
Continental<br />
truckon.com<br />
> Sûre, rapide et pratique : la plate-forme de services aux poids lourds TruckOn possède désormais une<br />
fonction de paiement intégrée<br />
gratuit de la nouvelle fonction<br />
La plate-forme TruckOn est déjà<br />
de paiement de TruckOn,<br />
disponible en Allemagne, en Italie<br />
moyennant des frais modérés.<br />
et en Espagne, et sera activée<br />
Les gestionnaires de flottes<br />
en cours d’année en France. À<br />
peuvent ainsi payer un service à<br />
long terme, TruckOn s’implantera<br />
prix fixe en toute simplicité via le<br />
comme plate-forme globale<br />
portail. Pour cela, ils saisissent<br />
de réservations dans d’autres<br />
dans le système les données de<br />
pays européens, notamment en<br />
leur carte de crédit.<br />
Suisse. <<br />
pd. Avec la plate-forme de<br />
services aux poids lourds TruckOn<br />
de Continental, les flottes<br />
peuvent prendre rendez-vous au<br />
garage 24 h sur 24, au-delà des<br />
frontières, et payer désormais<br />
directement en ligne. L’entreprise<br />
technologique a en effet<br />
intégré une fonction de paiement<br />
dans son service numérique, qui<br />
offre des avantages aux ateliers<br />
comme aux gestionnaires de<br />
flottes. Grâce à cette nouvelle<br />
fonctionnalité, le montant dû<br />
pour le service est retenu sur la<br />
carte de crédit après finalisation<br />
de la réservation. Depuis cet été,<br />
le service est disponible pour<br />
toutes les prestations à prix fixe,<br />
comme par exemple le contrôle<br />
du tachygraphe.<br />
Le principe est le suivant : les<br />
ateliers peuvent doter leur profil<br />
Dès qu’une entreprise de flotte<br />
prend rendez-vous pour un<br />
service à prix fixe et que cette<br />
réservation est acceptée par<br />
l’atelier, le montant de la prestation<br />
est retenu sur la carte de<br />
crédit de la flotte. Une fois la<br />
prestation réalisée, le montant<br />
est débité, puis la facture et<br />
les documents sont adressés<br />
au client. Si la commande est<br />
annulée, le montant retenu sur la<br />
carte de crédit est débloqué.<br />
En tant que plate-forme numérique<br />
de réservation de services pour<br />
véhicules utilitaires, TruckOn aide<br />
les flottes à concevoir plus efficacement<br />
leur planning en fonction<br />
des travaux d’atelier à venir ainsi<br />
que l’organisation de la maintenance.<br />
Par exemple, des arrêts<br />
à l’atelier peuvent être intégrés<br />
à une planification d’itinéraire.<br />
La plate-forme veille à plus de<br />
transparence, notamment grâce<br />
aux notes attribuées aux ateliers<br />
par les clients, ce qui est propice<br />
à la confiance, même à distance.<br />
TruckOn offre aux ateliers la<br />
possibilité de se lancer facilement<br />
dans le commerce en ligne et de<br />
gagner ainsi de nouveaux clients.<br />
Les entreprises peuvent continuer<br />
à optimiser leur processus et leurs<br />
volumes de travail tout en gardant<br />
constamment une vue d’ensemble<br />
des réservations et des délais.<br />
Qui travaille dur veut aussi avoir la<br />
certitude qu’il sera payé. La plate-forme<br />
numérique de réservations TruckOn<br />
propose désormais une fonction de<br />
paiement, qui retient le montant dû sur la<br />
carte de crédit du client dès l’acceptation<br />
du rendez-vous.<br />
Südo AG<br />
suedo.ch<br />
> Südo sera présente à Transport-CH<br />
pd. Le compte à rebours a commencé<br />
: du 14 au 17 novembre<br />
se tiendra le salon Transport-CH<br />
sous le slogan « eVolution ». Pour<br />
cette édition de jubilé, Südo AG<br />
sera à nouveau représentée.<br />
De plus, une équipe de vendeurs<br />
compétente se tiendra à la disposition<br />
des visiteurs pour répondre<br />
à toutes les questions. <<br />
Les visiteurs pourront se rendre<br />
au stand de Südo (n°B057) dans<br />
la halle 1.2. Ils seront doublement<br />
bien accueillis : tout en<br />
savourant un bretzel et une<br />
boisson, ils pourront découvrir<br />
les nombreuses nouveautés et<br />
les promotions spéciales de la<br />
société.<br />
Sur ce nouveau stand, les nouveautés<br />
produits de Südo seront<br />
encore mieux mises en lumière.<br />
Südo se réjouit de présenter<br />
à Bernexpo les innovations<br />
de CTEK, Axios, ISRI, Aspöck,<br />
Startbooster, et bien d’autres.<br />
Südo présentera de nombreuses nouveautés à transport-CH.<br />
34<br />
<strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>
VÉHICULES UTILITAIRES<br />
Scania<br />
scania.com/ch<br />
> Un nouveau concept sans câble : le Scania AXL<br />
pd. Les experts Scania ont développé<br />
un concept de camion,<br />
le Scania AXL Concept Truck,<br />
qui montre que même sans<br />
cabine, le système modulaire de<br />
l’entreprise est au cœur de la<br />
conception.<br />
Comme différentes branches<br />
s’efforcent de rationaliser et<br />
d’organiser de manière plus<br />
écoresponsable les tâches de<br />
transport, les véhicules autonomes<br />
entrent de plus en plus<br />
en ligne de compte. Les mines et<br />
les gros chantiers fermés sont<br />
des exemples d’environnements<br />
faciles à contrôler qui sont propices<br />
à des projets autonomes.<br />
Sur des véhicules autonomes,<br />
les logiciels sont plus importants<br />
que le matériel, à bien<br />
des égards. Le Scania AXL est<br />
équipé d’un poste de commande<br />
intelligent qui le pilote et le<br />
surveille. Dans les mines, un<br />
système logistique qui indique<br />
au véhicule comment se comporter<br />
favorise le fonctionnement<br />
autonome.<br />
« Nous avons déjà des clients qui<br />
utilisent des camions autonomes.<br />
Jusqu’à présent, ceux-ci<br />
avaient encore de la place pour<br />
un chauffeur de sécurité qui<br />
pouvait intervenir au besoin. Le<br />
Scania AXL, lui, est dépourvu de<br />
cabine, ce qui modifie considérablement<br />
les conditions », déclare<br />
Claes Erixon, responsable<br />
R&D chez Scania. « Le développement<br />
des véhicules autonomes<br />
a accompli d’immenses<br />
progrès ces dernières années.<br />
Nous n’avons pas encore toutes<br />
les réponses, mais des concepts<br />
de véhicules tels que le Scania<br />
AXL nous permettent de tester<br />
de nouvelles approches et de<br />
continuer notre apprentissage<br />
à grande vitesse. »<br />
Le moteur à combustion qui<br />
propulse le nouveau Scania<br />
montre comment des technologies<br />
traditionnelles et nouvelles<br />
peuvent être combinées. Il est<br />
écologique puisqu’il consomme<br />
un biocarburant d’origine<br />
renouvelable.<br />
Nouvelles approches : le Scania AXL est dépourvu de cabine.<br />
Les propriétés robustes et performantes<br />
et le design du Scania<br />
AXL s’adaptent aux environnements<br />
les plus rudes dans des<br />
mines ou sur de gros chantiers.<br />
Un nouveau module avant<br />
intelligent remplace la cabine<br />
traditionnelle, mais même sans<br />
cabine, il est facile de reconnaître<br />
que c’est un Scania. <<br />
Total SA<br />
totalsuisse.ch<br />
> Clearnox : la cristallisation dans le système SCR appartient au passé !<br />
pd. Tout comme AdBlue,<br />
Clearnox est une solution d’urée<br />
prête à l’emploi qui réduit les<br />
oxydes d’azote (NOx) en relation<br />
avec le catalyseur SCR. Mais<br />
Clearnox va encore plus loin :<br />
grâce à la formule exclusive<br />
de Total, Clearnox empêche la<br />
cristallisation dans le système<br />
SCR, ce qui prévient le risque de<br />
panne. Clearnox est conforme<br />
aux exigences rigoureuses de la<br />
norme ISO 22241.<br />
AdBlue a besoin d’une certaine<br />
température de fonctionnement<br />
pour transformer les oxydes<br />
d’azote en azote et en vapeur<br />
d’eau. Si la température des gaz<br />
d’échappement n’est pas assez<br />
élevée, ce qui est le cas dans la<br />
circulation en accordéon, des<br />
cristaux d’acide cyanurique<br />
peuvent se former et obstruer<br />
le système SCR, ce qui peut<br />
entraîner l’immobilisation du véhicule.<br />
CLEARNOX assure une<br />
pulvérisation optimale et permet<br />
ainsi une réaction de réduction<br />
complète, même à une température<br />
peu élevée. Le système<br />
SCR reste exempt de cristaux et<br />
le moteur est protégé.<br />
Pour un fonctionnement optimal<br />
du système SCR, Clearnox, qui<br />
est compatible avec tous les<br />
types de véhicules et remplace<br />
AdBlue, doit être utilisé<br />
de façon continue. Avant son<br />
utilisation, il faut effectuer une<br />
décristallisation du système<br />
SCR dans un atelier agréé.<br />
Clearnox est disponible en<br />
conteneur GRV de 1000 litres, en<br />
fût de 208 litres ou en bidon de<br />
10 litres. < Clearnox est la solution radicale contre la cristallisation dans le système SCR.<br />
<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong>35
FLOTTES DE VÉHICULES<br />
Maintenance prédictive<br />
Ne plus jamais attendre que<br />
la panne se produise<br />
Un bus, un camion ou une camionnette qui est immobilisé au lieu de circuler est un cauchemar pour tout gestionnaire de<br />
flotte. Le véhicule ne rapporte non seulement pas d’argent, mais il engendre des dépenses. C’est pourquoi de plus en plus de<br />
constructeurs et d’équipementiers proposent des outils de télémaintenance qui convoquent les véhicules avant même que<br />
la panne ne se manifeste. Jürg A. Stettler<br />
La numérisation et l’interconnexion croissante permettent d’envoyer un camion à l’atelier avant une panne ou un problème de pneu.<br />
Grâce à une technologie de capteur dernier cri<br />
et à une interconnexion croissante, il est désormais<br />
possible d’envoyer les véhicules au garage<br />
avant que la panne ne survienne. L’équipementier<br />
ZF propose par exemple une stratégie<br />
de maintenance dite prédictive dans son portefeuille<br />
consacré aux véhicules utilitaires. Dans<br />
le cadre de cette stratégie, la surveillance se<br />
concentre sur des composants individuels critiques<br />
et sur des pièces d’usure telles que l’huile<br />
de transmission ou les disques d’embrayage<br />
d’un camion. Comme des kilométrages annuels<br />
de 130 000 km sont couramment observés<br />
dans ce domaine, une maintenance<br />
optimale fait toute la différence. Grâce à une<br />
maintenance préventive, une vidange arrivant<br />
bientôt à échéance peut être parfaitement coordonnée<br />
avec les plans de déploiement du véhicule<br />
ou avec les temps de conduite et de repos<br />
des chauffeurs. L’équipementier allemand<br />
installé à Friedrichshafen met ici à profit l’expérience<br />
qu’il a accumulée dans le domaine de<br />
la technique industrielle. Le concept de maintenance<br />
prédictive est d’ores et déjà appliqué à<br />
des équipements tels que des engrenages d’aubages<br />
d’éoliennes pour lesquels une réparation<br />
s’accompagne d’une immense charge de travail<br />
et d’une perte de recettes.<br />
Depuis <strong>2019</strong>, si le client le souhaite, le système<br />
d’engrenages modulaire Traxon de ZF peut<br />
être muni de la fonction de maintenance prédictive,<br />
si bien qu’il est possible de le surveiller<br />
en temps réel. L’équipementier utilise pour<br />
cela les modules d’émission qui sont déjà posés<br />
à l’usine et qui délivrent les informations<br />
concernant l’état des engrenages. Ces données<br />
brutes transitent des véhicules interconnectés<br />
aux serveurs des constructeurs et des équipementiers<br />
pour y être évaluées. Le gestionnaire<br />
du parc obtient ensuite des rapports détaillés<br />
sur l’état des composants des engrenages et de<br />
l’huile. À l’aide de ces rapports, il peut définir<br />
la date optimale de la maintenance, éviter les<br />
immobilisations et les défaillances imprévues<br />
et même renoncer à des plans d’urgence complexes<br />
en cas de panne dans des situations extrêmes.<br />
Les périodicités d’entretien sont en<br />
outre adaptées en fonction de l’intensité d’utilisation<br />
effective des véhicules, ce qui se traduit<br />
par un gain de temps et par des économies.<br />
« Avec notre nouvelle fonction de maintenance<br />
prédictive, nous étendons notre système<br />
éprouvé d’engrenages en direction d’une interconnexion.<br />
Les constructeurs de véhicules et<br />
les gestionnaires de flottes bénéficient d’une<br />
véritable valeur ajoutée, car ils peuvent compter<br />
sur notre savoir-faire approfondi en matière<br />
de transmissions et sur nos compétences numériques<br />
avec nos rapports de diagnostic »,<br />
déclare Winfried Gründler, responsable de la<br />
technologie de propulsion pour camions et camionnettes<br />
au sein de la division ZF Technologie<br />
des véhicules utilitaires. Avec la transmission<br />
EcoLife correspondant à la dernière phase<br />
36<br />
<strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>
FLOTTES DE VÉHICULES<br />
d’évolution qui active en outre la stratégie de<br />
changement de rapports optimale en termes<br />
de consommation indépendamment de la topographie<br />
et de la résistance au roulage, ZF<br />
proposera également dès 2020 une variante de<br />
transmission dotée d’un système de maintenance<br />
prédictive pour bus.<br />
Une nouvelle offre basée sur une application<br />
Continental se focalise non pas sur la transmission,<br />
mais sur les pneus. Grâce à la numérisation,<br />
à l’interconnexion et à la surveillance, le<br />
système informe les gestionnaires de flottes de<br />
camions et de bus dès qu’un problème de température<br />
ou de pression des pneus se manifeste<br />
et le signale également au chauffeur dans la<br />
cabine de conduite. « Avec ContiConnect Live,<br />
nous intégrons nos solutions numériques pour<br />
pneus de véhicules utilitaires aux systèmes et<br />
aux affichages existants dans le véhicule », a<br />
affirmé Nikolai Setzer, membre du comité de<br />
direction de Continental et responsable de la<br />
division Pneus, « les clients flottes peuvent<br />
ainsi se lancer dans la gestion numérique de<br />
leurs pneus sur la base des appareils qu’ils possèdent<br />
déjà. » Bosch, partenaire depuis des années<br />
d’équipementiers dans le développement<br />
de logiciels pour appareils de commande et<br />
Des informations issues du cloud avertissent le gestionnaire de la flotte de pannes potentielles.<br />
pour le diagnostic, a également identifié le<br />
potentiel de la maintenance préventive individuelle<br />
au niveau de chaque véhicule. La solution<br />
logicielle Bosch Predictive Diagnostics<br />
permet à l’équipementier de recenser et d’évaluer<br />
continuellement les composants et les<br />
états du système à bord du véhicule et d’envoyer<br />
un signalement au service compétent en<br />
cas de risque de panne. Grâce à la gestion optimisée<br />
de la maintenance, il est possible de réduire<br />
les coûts généraux d’exploitation du véhicule<br />
et d’améliorer sa disponibilité. Predictive<br />
Diagnostics est ainsi d’ores et déjà capable de<br />
formuler des déclarations fiables concernant<br />
la durée de vie résiduelle des principaux systèmes<br />
et composants d’un camion ou d’un bus,<br />
de l’injection de carburant au système de freinage.<br />
De nouveaux capteurs, composants et algorithmes<br />
complètent constamment la panoplie<br />
de Bosch pour qu’une couverture à 360°<br />
de tous les éléments du véhicule pertinents en<br />
termes de maintenance puisse être proposée à<br />
l’avenir. Il en résultera non seulement de meilleurs<br />
kilométrages, mais cette approche permettra<br />
également d’améliorer la planification<br />
des visites d’atelier. Le garagiste sera lui-même<br />
moins stressé, car il pourra commander en<br />
temps utile les pièces de rechange nécessaires<br />
et convoquer le personnel requis. <<br />
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Kyburz Switzerland AG<br />
Animée par l’innovation<br />
Bien que les trois-roues de livraison jaunes DXP de La Poste Suisse représentent le produit le plus connu de Kyburz Switzerland AG, ce ne sont pas les seuls.<br />
Kyburz Switzerland est bien plus qu’un simple constructeur de véhicules de livraison bien que ses produits les plus connus<br />
soient les trois-roues postaux. Comme le montre une visite de l’usine en exclusivité, l’incubateur d’innovations suisse est<br />
aussi à l’origine du Fun Buggy « eRod », de véhicules de livraison autonomes et de solutions de gestion de flottes. Jürg A. Stettler<br />
La société Kyburz Switzerland AG développe,<br />
fabrique et commercialise des véhicules électriques<br />
à Freienstein-Teufen (ZH) depuis 1991.<br />
Les trois-roues DXP de La Poste Suisse sont<br />
certainement les plus connus d’entre eux. Ils<br />
sillonnent également le terrain de l’ancienne<br />
filature pendant la visite d’<strong>AUTOINSIDE</strong>. Tout<br />
le monde travaille d’arrache-pied dans les différents<br />
bureaux, ateliers et secteurs de Kyburz<br />
: le salon Post Expo d’Amsterdam, la principale<br />
foire mondiale de la branche postale,<br />
des colis et des expéditions expresses, est imminent.<br />
Naturellement, l’entreprise qui prévoit<br />
un chiffre d’affaires de 44 millions de francs<br />
en <strong>2019</strong> souhaite impressionner les visiteurs<br />
avec ses derniers développements. Environ<br />
140 collaborateurs, dont 20 au développement,<br />
travaillent pour le mécanicien sur machines<br />
et ingénieur en génie électrique diplômé Martin<br />
Kyburz. Le CEO avait conçu pour le Tour<br />
de Sol 1991 une monoplace futuriste baptisée<br />
« Cheetah » (vitesse de pointe de 130 km/h, autonomie<br />
de 150 km) avant de développer des<br />
véhicules pour seniors.<br />
« Je fonctionne différemment. Ma priorité n’est<br />
pas la maximisation du profit », explique l’ingénieur<br />
de 54 ans lors de la visite d’AUTOIN-<br />
SIDE. « C’est le projet qui compte pour moi.<br />
Il doit chaque fois apporter quelque chose de<br />
nouveau. Il doit être bon pour l’environnement,<br />
mais aussi s’accompagner d’un avantage<br />
ou d’une amélioration pour les gens qui<br />
l’utilisent. Et pour cela, je n’ai pas les yeux rivés<br />
sur le budget. » La comptabilité fonctionne<br />
tout de même : la PME devenue société est florissante<br />
et conquiert de nouveaux marchés. En<br />
<strong>2019</strong>, 1000 véhicules de livraison sont expédiés<br />
en Australie, mais l’entreprise se penche<br />
déjà sur ses prochains projets. Dans la cour<br />
intérieure de l’ancienne filature, un ingénieur<br />
travaille sur la plateforme de livraison autonome<br />
ultra-flexible eT4. Le prototype est capable<br />
d’emporter une charge utile de 1,5 m 3<br />
pouvant peser jusqu’à 250 kg. De nouvelles<br />
38<br />
<strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>
FLOTTES DE VÉHICULES<br />
générations de capteurs permettent à la machine<br />
d’entamer sans interruption sa mission<br />
suivante après la livraison. Il en résulte une<br />
réduction massive des durées d’immobilisation<br />
et une amélioration de l’efficacité de la<br />
Kyburz eT4.<br />
Dans le cadre de ses projets, Martin Kyburz collabore<br />
également avec la Haute école spécialisée<br />
bernoise (BFH) de Bienne et avec le DTC de<br />
Vauffelin. De nombreux mécatroniciens d’automobiles<br />
diplômés se sont déjà rendus dans<br />
le village pittoresque de Freienstein-Teufen.<br />
« J’ai eu de bonnes expériences à Bienne. Chez<br />
moi, les ingénieurs doivent constamment collaborer<br />
et travailler de manière pratique lorsqu’ils<br />
mettent en œuvre leurs conceptions.<br />
C’est très intéressant pour beaucoup de jeunes<br />
ingénieurs », explique Martin Kyburz. « Des<br />
étudiants font souvent un stage chez nous.<br />
Ils font notre connaissance et nous faisons la<br />
leur. » C’est lors d’un stage qu’est né le Fun Buggy<br />
Kyburz capable de se déplacer à 120 km/h.<br />
L’« eRod » était en fait un projet de bachelor<br />
d’étudiants suisses en design et en génie automobile<br />
dont la mise en œuvre pratique a<br />
été favorisée par Martin Kyburz. Une voiture<br />
de sport électrique de puriste montée sur des<br />
pneus Hankook et homologuée dans l’UE et<br />
en Suisse pour circuler sur la voie publique a<br />
vu le jour. Elle garantit un plaisir de conduite<br />
à l’état pur grâce à son couple de 140 Nm disponible<br />
dès la première rotation pour un poids<br />
d’à peine 600 kg.<br />
La plateforme de livraison autonome ultra-flexible eT4 peut emporter une charge utile de 1,5 m 3 pouvant peser jusqu’à 250 kg.<br />
L’« eRod » n’est qu’un projet Kyburz parmi de<br />
nombreux autres. « Il y a tant de projets passionnants<br />
pour moi que je dois m’efforcer de<br />
ne pas m’égarer », avoue-t-il. « Nous ne nous<br />
contentons pas de lancer des projets de recherche<br />
ou de fabriquer un produit pour montrer<br />
ce qui est possible. Je pense toujours à<br />
une production. » Le spécialiste de l’électrique<br />
a ainsi déjà réfléchi à un véhicule de livraison<br />
hybride diesel, avant de le remiser. « Cela viendra<br />
dans la catégorie de moins de 3,5 tonnes.<br />
Et si l’industrie s’y met, elle pourra le faire<br />
mieux que nous. »<br />
Impossible de raconter des histoires à l’entrepreneur<br />
suisse dans le domaine des troisroues<br />
de livraison. Avec 1000 véhicules destinés<br />
à la poste australienne, Kyburz a décroché<br />
une grosse commande début <strong>2019</strong>. « Les Australiens<br />
cherchaient des véhicules électriques<br />
pour leurs facteurs depuis plus de dix ans.<br />
Je voulais naturellement savoir pourquoi<br />
ils avaient choisi justement notre produit,<br />
La production du Fun Buggy « eRod » capable de rouler à 120 km/h a depuis été transférée à Embrach (ZH).<br />
puisque d’autres savent aussi construire des<br />
trois-roues », déclare Martin Kyburz de manière<br />
calme et circonspecte. C’est surtout la<br />
volonté des Suisses de poursuivre le développement<br />
en fonction de besoins spéciaux qui<br />
a fait toute la différence. « Ce sont des choses<br />
très simples : la vitre mince qui protège contre<br />
le rayonnement ultraviolet intense tout en garantissant<br />
l’accès à la boîte aux lettres, la caméra<br />
de recul, le bouton de panique pour signaler<br />
une urgence à la centrale ou encore le<br />
châssis renforcé et le siège monté sur ressorts<br />
à cause des mauvaises routes. Ces variantes<br />
de post-équipement font notre force. Nous essayons<br />
toujours de trouver des outils qui simplifient<br />
la vie », indique-t-il.<br />
Les trois-roues de livraison Kyburz utilisés<br />
dans le monde entier sont en partie équipés<br />
d’un système de gestion de flotte. Martin Kyburz<br />
: « La gestion de flotte permet notamment<br />
aussi de réutiliser les véhicules, d’où des<br />
économies de ressources et d’énergie. » Grâce<br />
à des données télémétriques, Kyburz est en<br />
mesure de garantir une fiabilité élevée et une<br />
exploitation efficace. L’entreprise a ainsi accumulé<br />
beaucoup d’expérience de la gestion de<br />
flottes bien que l’opération n’ait pas été facile<br />
à cause du manque de flexibilité des logiciels<br />
proposés. La solution pragmatique venant de<br />
Freienstein : la programmation en interne.<br />
Kyburz a commencé à s’occuper de gestion de<br />
flottes et à collecter toutes les données pertinentes<br />
pour exploiter une flotte. « Or, en utilisant<br />
une fiche OBD, le fabricant peut dire<br />
Suite en page 40<br />
<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong>39
FLOTTES DE VÉHICULES<br />
Au département développement, le CEO Martin Kyburz examine de plus près avec ses ingénieurs un trois-roues muni d’un système de changement de caisses.<br />
qu’une manipulation a eu lieu et invalider<br />
la garantie. C’est pourquoi nous avons cherché<br />
une solution sans fiche », explique Martin<br />
Kyburz. C’est désormais possible grâce à<br />
la Fleetbox, une petite boîte noire pas plus<br />
grande qu’un paquet de cigarettes qui fait l’acquisition<br />
des signaux au moyen de techniques<br />
de mesure. Le boîtier sauvegarde et délivre des<br />
données concernant la position, la température<br />
de la batterie, la consommation d’électricité<br />
et de carburant, la tension de la batterie,<br />
la température du moteur, les itinéraires parcourus,<br />
etc.<br />
Douze personnes, dont sept développeurs, travaillent<br />
aujourd’hui dans cette division de l’entreprise.<br />
Elle propose des solutions pour une<br />
conduite plus économe, pour la surveillance en<br />
temps réel de transports réfrigérés, pour l’optimisation<br />
d’itinéraires de transport ou pour<br />
la déclaration RPLP automatique. « La saisie<br />
et le conditionnement de données constituent<br />
nos forces », révèle le chef de projet Hanspeter<br />
Wepfer. Les données de plus de 600 modèles<br />
neufs et anciens différents peuvent être collectées<br />
chez Kyburz.<br />
« Les connaissances concernant une flotte sont<br />
cruciales », explique M. Wepfer, « notre logiciel<br />
professionnel permet de faire quelques économies.<br />
» Il n’est donc pas surprenant que le<br />
groupe Planzer, que le négociant en acier Debrunner<br />
ou encore qu’un parc valaisan de service<br />
hivernal de près de 400 chasse-neiges,<br />
souffleuses et salières misent sur la solution<br />
Kyburz. L’ancien professeur Kurt Hug du département<br />
de technologie automobile de la<br />
Haute école spécialisée bernoise a assisté l’entreprise<br />
sur ce dernier projet. « C’est un retraité<br />
qui est bien trop actif pour la retraite, un cas<br />
classique. J’aime entamer des collaborations<br />
liées à des projets », indique le patron. « Tout<br />
doit être simple et direct. Je privilégie les rapports<br />
client/fournisseur pour qu’un des partenaires<br />
achète la prestation de l’autre, dans un<br />
sens ou dans l’autre. Celui qui achète la prestation<br />
détient alors aussi l’innovation et l’autre<br />
a beaucoup appris sur le projet. »<br />
Et comme le fondateur de l’entreprise ne se<br />
contente pas de prendre du plaisir à développer<br />
de nouvelles idées, mais qu’il pense<br />
constamment au développement durable, depuis<br />
peu, les anciens trois-roues DXP ne finissent<br />
pas simplement au rebut dans le cadre<br />
d’un autre projet Kyburz : « Tous les ans, ce<br />
sont entre 600 et 800 trois-roues DXP de La<br />
Poste Suisse qui nous sont renvoyés », affirme<br />
M. Kyburz. Ainsi, sous l’appellation « 2nd-<br />
Life », l’entreprise redonne vie aux trois-roues<br />
qui sont le plus souvent encore en bon état.<br />
Les pièces la Poste jaunes sont remplacées par<br />
des éléments blancs et tous les autres composants,<br />
y compris les batteries, sont minutieusement<br />
contrôlés et remplacés si nécessaire<br />
pour que les engins capables de rouler à<br />
45 km/h puissent à nouveau quitter les locaux<br />
de Kyburz assortis d’une garantie constructeur<br />
de deux ans. Une installation d’essai qui permettra<br />
bientôt de séparer les matières premières<br />
de batteries lithium-fer-phosphate usagées<br />
est déjà implantée à côté de cette chaîne<br />
Le CEO de l’incubateur d’innovations suisse, Martin<br />
Kyburz, est mécanicien sur machines et ingénieur en<br />
génie électrique diplômé.<br />
40<br />
<strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>
FLOTTES DE VÉHICULES<br />
de montage. « C’est bien plus efficace que de<br />
les broyer. Un laborantin en chimie diplômé<br />
qui a ensuite étudié les techniques environnementales<br />
s’est penché sur la question pour<br />
son travail de fin d’études. » Le résultat a été<br />
si convaincant que son auteur est désormais<br />
salarié chez Kyburz où il est affecté au Battery<br />
Centre en qualité de chef de projet. « Dès<br />
que l’étude de compatibilité environnementale<br />
et de sécurité au travail sera terminée, nous<br />
pourrons bientôt recycler ici les batteries de<br />
nos DXP. »<br />
Puis Martin Kyburz doit nous laisser : il est attendu<br />
au département développement pour<br />
traiter des questions concernant l’optimisation<br />
d’un vélo de transport et d’un système de<br />
changement de caisses. Là encore, les connaissances<br />
et l’expérience du mécanicien sur machines<br />
et ingénieur en génie électrique diplômé<br />
sont demandées. <<br />
Plus d’informations sur :<br />
https://kyburz-switzerland.ch/fr<br />
Après les postes suisse, finlandaise et islandaise, leur homologue australienne mise désormais aussi sur les troisroues<br />
électriques Kyburz. L’entreprise livre 1000 de ces véhicules spécialement modifiés.<br />
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Le GNC comme alternative plus propre et moins couteuse<br />
Un calcul de précision<br />
180 véhicules au GNC<br />
pour Coca-Cola : la<br />
filiale suisse du géant<br />
américain des boissons<br />
est le plus gros<br />
gestionnaire de flottes<br />
au GNC de Suisse.<br />
Fiat et surtout le groupe Volkswagen misent sur la technologie au gaz naturel comprimé (GNC) pour réduire les émissions<br />
de CO 2<br />
de leur gamme complète de véhicules. Le gaz naturel et le biogaz sont convaincants non seulement sur le plan<br />
écologique, mais aussi économique. Cela incite de plus en plus de gestionnaires de flottes à leur emboîter le pas.<br />
Sandro Compagno et Jürg A. Stettler<br />
La demande en véhicules équipés de motorisations<br />
alternatives ne cesse d’augmenter en<br />
Suisse. En septembre, la part des nouvelles<br />
immatriculations de véhicules de tourisme<br />
hybrides, électriques, à gaz ou à piles à hydrogène<br />
a atteint 16,2 %. Un nouveau record !<br />
Pour les neuf premiers mois de <strong>2019</strong>, ce sont<br />
26 274 nouvelles voitures à motorisation alternative<br />
qui ont été mises en circulation, soit une<br />
hausse de 75,5 % par rapport à la période de janvier<br />
à septembre 2018. Les moteurs hybrides<br />
ont augmenté de 54,4 %, les voitures électriques<br />
de 153,9 % et les modèles au GNC de 18,2 %.<br />
En théorie, une hausse de 18,2 % est tout à fait<br />
honorable, bien qu’elle se situe à un niveau encore<br />
modeste. En <strong>2019</strong>, la part de marché des<br />
véhicules au GNC est passée de 0,3 à 0,4 %. La<br />
plus grande part de cette croissance est à attribuer<br />
aux flottes d’entreprises. Ainsi, l’opérateur<br />
de téléphonie Salt a renouvelé sa flotte pour<br />
moitié en véhicules à gaz. « Pour remplacer nos<br />
véhicules diesel, nous avons attentivement étudié<br />
le marché », se souvient Andrew Kerr, responsable<br />
des achats chez Salt Mobile SA, « et<br />
nous avons retenu les hybrides, les moteurs à<br />
essence et les modèles au GNC. » Finalement,<br />
le choix s’est porté sur 44 Seat Leon ST TGI.<br />
Le gaz naturel comprimé se compose de méthane<br />
(CH 4<br />
), l’hydrocarbure le plus simple.<br />
Le méthane se consume très proprement, les<br />
émissions de particules fines sont insignifiantes,<br />
les taux de dioxyde d’azote sont de<br />
80 % plus faibles que pour le diesel et les émissions<br />
de CO 2<br />
, de 10 % (par rapport au diesel) à<br />
20 % (essence) inférieures à celles des moteurs<br />
à combustion conventionnels. Avec un fonctionnement<br />
exclusif au biogaz, les véhicules au<br />
GNC présentent en fin de compte un bilan carbone<br />
quasiment neutre. Le CO 2<br />
rejeté dans l’environnement<br />
par la combustion des moteurs<br />
conventionnels a été éliminé de l’atmosphère<br />
en amont par la croissance des matières premières.<br />
Il s’agit exclusivement de déchets organiques<br />
issus de l’agriculture, de la production agroalimentaire<br />
et de la restauration. En Suisse, aucune<br />
plante utile n’est cultivée pour produire<br />
des carburants écologiques, donc pas de dilemme<br />
« pour la voiture ou pour l’assiette ».<br />
La flotte de Salt émet actuellement 24 % de<br />
CO 2<br />
de moins qu’auparavant, ce qui correspond<br />
à 40 tonnes de gaz à effet de serre en moins<br />
chaque année. « À cet atout écologique indéniable<br />
s’ajoute un avantage économique ; en effet,<br />
grâce au GNC, nous faisons des économies<br />
considérables à la pompe », précise Andrew<br />
Kerr. Un aspect non négligeable lorsqu’on sait<br />
que chaque collaborateur du service externe<br />
parcourt quelque 30 000 kilomètres par an.<br />
Depuis cette année, Coca-Cola HBC Schweiz<br />
roule également au gaz naturel. 180 véhicules<br />
des marques Audi, Skoda et VW Véhicules<br />
utilitaires remplacent la flotte diesel utilisée<br />
jusqu’alors, en guise de voitures de fonction<br />
pour le service externe et les managers. Seuls<br />
les collaborateurs du service externe dépendant<br />
des motorisations 4x4 ou ceux qui n’ont<br />
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pas de station de ravitaillement en gaz à proximité<br />
peuvent continuer à circuler dans un véhicule<br />
diesel. Les réservoirs à gaz des modèles<br />
GNC se trouvent près de l’essieu arrière, ne<br />
laissant pas de place à la technologie des 4x4,<br />
aussi les véhicules au gaz naturel disponibles<br />
en Suisse sont-ils tous des versions traction.<br />
Et comme les 150 stations-service à gaz du<br />
pays sont reliées au réseau gazier, il reste des<br />
zones blanches sur la carte du ravitaillement<br />
en GNC, notamment dans de larges zones des<br />
Grisons, dans le Haut-Valais et dans la région<br />
du Gothard.<br />
Avec ses 180 unités, Coca-Cola est le plus<br />
gros gestionnaire de flottes de véhicules à gaz<br />
de toute la Suisse. « Avec le basculement de<br />
la flotte vers le gaz naturel comprimé, nous<br />
pouvons à nouveau réduire significativement<br />
notre empreinte carbone », affirme Patrick<br />
Wittweiler, responsable du développement<br />
durable au sein de la filiale suisse du célèbre<br />
fabricant de soda américain. L’entreprise fait<br />
depuis plusieurs années d’importants efforts<br />
dans le domaine de la durabilité. Ainsi, les<br />
émissions de CO 2<br />
des cinq dernières années<br />
ont baissé malgré une hausse de <strong>11</strong> % du segment<br />
des boissons.<br />
« Cette collaboration avec Coca-Cola est une<br />
avancée majeure pour notre mission », estime<br />
Pascal Lenzin, coordinateur national pour<br />
la mobilité au gaz naturel et au biogaz. Il espère<br />
que « le GNC et surtout le biogaz deviendront<br />
un élément décisif de la transition énergétique<br />
dans le secteur des transports ». Pour<br />
le moment, le GNC disponible dans les stations<br />
suisses contient en moyenne 22,4 % de<br />
Carburant Essence Diesel Gaz naturel<br />
Moteur 1.5 TSI 130 PS, DSG 1.6 TDI <strong>11</strong>5 PS, DSG 1.5 TGI, 130 PS, DSG<br />
Prix de vente 33 010 35 760 36 900<br />
Primes VW −750 −1500 −1500<br />
Primes gaz naturel 0 0 −2500<br />
Frais de carburant 7791 6560 5148<br />
Taxe routière 832 166.40 166.40<br />
biogaz. Sous l’angle de la pertinence pour le climat,<br />
cette part n’est toutefois que de 10 %. Cela<br />
doit changer en 2020. Ce taux devra s’élever à<br />
20 %. Par conséquent, pratiquement tous les véhicules<br />
à gaz qui seront proposés en Suisse seront<br />
en dessous de l’objectif de 95 grammes de<br />
CO 2<br />
par kilomètre.<br />
Pour les garagistes, le GNC est une alternative<br />
très intéressante. Contrairement aux véhicules<br />
entièrement électriques, les véhicules au GNC<br />
sont alimentés par un moteur conventionnel,<br />
ce qui implique pour le garagiste des travaux<br />
d’entretien et de maintenance.<br />
La composante écologique du gaz naturel et du<br />
biogaz donne une image positive vers l’extérieur<br />
et, après les premiers doutes, satisfait également<br />
les collaborateurs en interne. Reste que<br />
les gestionnaires de flottes ne se basent pas sur<br />
ces éléments immatériels, mais doivent tenir<br />
des calculs strictement rationnels. L’idée maîtresse<br />
est le TCO. Sur ce point également, le<br />
GNC séduit : Volkswagen, par exemple, a déterminé<br />
le TCO d’une Golf immatriculée dans le<br />
canton de Zurich, qui a parcouru 100 000 kilomètres<br />
en quatre ans. Résultat : sur toute la durée<br />
d’utilisation, le modèle au GNC est moins<br />
couteux que les versions diesel ou essence. <<br />
Assurance 2928 2932 2784<br />
Entretien 1800 1800 2000<br />
Côut total de possession (TCO) 45 6<strong>11</strong> 45 718 42 998<br />
Plus d’informations sur:<br />
cng-mobility.ch<br />
Calcul TCO : exemple de la VW Golf.<br />
Moniteurs de conduite avec GNC<br />
Les moniteurs de conduite réduisent eux aussi leur<br />
empreinte carbone grâce aux véhicules au GNC. C’est<br />
le cas de Mathias Sterchi, moniteur de conduite à<br />
Thoune. Depuis plus de 17 ans, il fait rouler ses élèves<br />
au gaz naturel dans le respect de l’environnement,<br />
dans l’Oberland bernois. « Au début, c’était une aventure,<br />
car il y avait peu de stations de ravitaillement en<br />
gaz, et l’offre en véhicules était limitée. »<br />
Depuis 2018, il circule à 100 % au biogaz, c’est-à-dire<br />
avec un bilan carbone neutre. Sterchi donne ses<br />
cours de conduite sur une Skoda Octavia G-Tec avec<br />
boîte de vitesse manuelle et sur une Seat Leon avec<br />
boîte automatique. Il utilise les véhicules et l’argument<br />
du biogaz également à des fins de marketing, comme<br />
le prouve un coup d’œil sur son site Internet : « Si<br />
je peux faire quelque chose pour l’environnement,<br />
alors je le fais. » Il explique qu’il voulait aussi un peu<br />
« nager à contre-courant de la frénésie électrique ».<br />
La Seat au GNC est intéressante sur le plan écologique<br />
et économique, estime à son tour William<br />
Marino, moniteur de conduite à Kaltbrunn (SG).<br />
L’entretien est bien moins cher que pour un véhicule<br />
à essence, le type de voiture qu’il conduisait<br />
jusqu’au printemps 2018. « Avec les prix actuels de<br />
l’essence, les coûts en carburant me revenaient<br />
à 40 francs par jour. Désormais, je circule pour<br />
entre 20 et 25 francs par jour. » Il le fait en outre<br />
avec meilleure conscience.<br />
Sur la route avec un bilan carbone neutre : le moniteur<br />
de conduite Mathias Sterchi remplit au biogaz le réservoir<br />
de sa Skoda Octavia G-Tec.<br />
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Série<br />
« La vie est faite de<br />
changements »<br />
Dario Cologna a remporté quatre titres olympiques, il est champion du monde, il a remporté la Coupe du monde à quatre<br />
reprises et est l’un des meilleurs fondeurs de tous les temps. Le Grisonnais de 33 ans exerce la fonction d’« ambassadeur UPSA<br />
de l’efficacité et des performances exceptionnelles ». Dans une série d’articles en quatre parties, il explique la recette pour se<br />
hisser au sommet et comment il réussit à garder son niveau dans sa vie de sportif. Aujourd’hui : l’ouverture au changement.<br />
44<br />
<strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>
FORMATION<br />
« Les apprentis et les jeunes professionnels se trouvent au beau milieu<br />
d’un processus de changement. Je suis régulièrement invité aux<br />
examens de fin d’apprentissage par différentes sections de l’UPSA. J’accepte<br />
avec plaisir de m’y rendre, je parle de mon activité professionnelle<br />
et j’essaye d’inspirer et d’encourager les jeunes. La vie est faite de<br />
changements. Cela s’applique aussi bien aux métiers automobiles qu’à<br />
mon « emploi » de sportif professionnel : depuis ma première Coupe du<br />
monde, en 2006, beaucoup de choses ont changé. Certes, la discipline<br />
s’appelle toujours « ski de fond », mais au cours de ma carrière, j’ai eu<br />
bon nombre d’entraîneurs qui m’ont apporté de nouvelles impulsions.<br />
La technique et le matériel ont changé, et par conséquent aussi le sport.<br />
Ne pas évoluer, c’est se condamner à être dépassé tôt ou tard.<br />
Alors on observe les meilleurs, on regarde ce qu’ils font à l’entraînement<br />
et en compétition, et on essaye d’adapter cela à ses propres capacités.<br />
On a besoin d’un plan et d’une philosophie sur lesquels s’appuyer, mais<br />
il faut aussi regarder à gauche et à droite. La volonté de s’améliorer<br />
sans cesse est le moteur de cette évolution. Il s’agit de trouver quels<br />
changements sont les plus adaptés pour soi-même : a-t-on besoin de<br />
mesures radicales comme de changer d’entraîneur ? Ou d’ajustements<br />
ponctuels dans la structuration de l’entraînement ou la technique ? Les<br />
changements sont toujours source d’insécurité. L’important est de ne<br />
pas les considérer comme une menace, mais comme une opportunité.<br />
Mais en fin de compte, seuls le travail et l’investissement mènent au<br />
succès : nous, les sportifs de pointe, nous devons nous entraîner dur et<br />
beaucoup. Et un apprenti doit beaucoup apprendre et s’exercer s’il veut<br />
avoir du succès dans son métier.<br />
Il ne faut jamais penser que lorsqu’on atteint un objectif, les choses s’arrêtent.<br />
Ce n’est le cas ni pour les jeunes diplômés, ni pour les sportifs :<br />
il y a toujours un autre objectif à atteindre. Pour moi, c’est la prochaine<br />
course de Coupe du monde, le prochain championnat du monde ou<br />
les Jeux Olympiques de 2022 à Pékin, qui seront probablement mes<br />
derniers. Pour les jeunes diplômés, c’est l’expérience pratique ou la formation<br />
continue, car à l’heure actuelle, pour avoir du succès sur le long<br />
terme, il ne faut jamais cesser d’apprendre. »<br />
<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong>45
FORMATION<br />
Safety Bag<br />
Plus de sécurité, le tout<br />
dans un sac à dos<br />
Plus performant et plus moderne : la solution par branche de la branche de l’automobile et des deux-roues (SAD) a renouvelé<br />
le Safety Bag et l’a pourvu de produits de meilleure qualité. Compact, il contient l’équipement de protection individuelle (EPI)<br />
prévu par la loi, que l’employeur doit payer intégralement. André Bissegger<br />
MIDLAND.CH<br />
Le sac à dos pratique permet de ranger des lunettes<br />
de protection, des chaussures de sécurité,<br />
des bouchons anti-bruit et des gants de protection.<br />
Le Safety Bag connaît un franc succès.<br />
« Ses ventes ont déjà dépassé le millier d’exemplaires.<br />
Nous l’avons amélioré pour qu’il soit à la<br />
pointe de la technique », déclare Karl Baumann,<br />
directeur de la SAD et responsable de la sécurité<br />
au travail et de l’environnement à l’UPSA.<br />
Aujourd'hui, les produits du sac ont été améliorés<br />
: « Nous l’avons pourvu de produits de meilleure<br />
qualité. »<br />
Conformément à la loi suisse sur l’assurance-accidents<br />
(LAA) et à l’ordonnance sur la prévention<br />
des accidents (OPA), les employeurs sont<br />
tenus de fournir l’EPI nécessaire à leurs collaborateurs<br />
et de le prendre en charge intégralement.<br />
« C’est aussi une raison pour laquelle<br />
nous voulions améliorer le Safety Bag », affirme<br />
M. Baumann. « Avec le nouveau sac à dos, les<br />
entreprises peuvent montrer que la sécurité leur<br />
tient à cœur. » L’EPI doit être utilisé lorsque des<br />
mesures techniques ou organisationnelles ne<br />
sont pas suffisantes pour prévenir un risque.<br />
Mais ce ne sont pas seulement les employeurs<br />
qui ont des obligations : les collaborateurs<br />
doivent utiliser l’EPI mise à leur disposition<br />
conformément au règlement, dans l’entreprise<br />
et lors de formations. La loi le prescrit également.<br />
« Par exemple, les apprentis doivent<br />
même être munis de leur EPI pendant les cours<br />
interentreprises (CI) », souligne le directeur de<br />
la SAD. « Dans le cas contraire, ils sont renvoyés<br />
chez eux. » <<br />
Plus d’informations sur :<br />
safetyweb.ch<br />
La sécurité, un cadeau de Noël<br />
pour les collaborateurs<br />
Disponible dès à présent, le nouveau Safety<br />
Bag peut faire office de cadeau de Noël<br />
pour les collaborateurs. Grâce aux sponsors<br />
Elf, 3M et ESA, il peut être proposé<br />
à des prix attractifs : sans les chaussures<br />
de sécurité, les membres SAD l’obtiennent<br />
pour 39 francs et les nonmembres<br />
pour 59 francs.<br />
Le prix passe respectivement<br />
à 121 et 169 francs<br />
si les chaussures sont<br />
incluses (prix hors TVA).<br />
46<br />
<strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>
SPONSORED CONTENT<br />
Installations de lavage ESA pour VU<br />
Des solutions grandioses<br />
ESA distribue en exclusivité depuis 40 ans les installations de lavage du leader mondial WashTec, dont des installations<br />
pour laver des camions et des bus.<br />
pd. Constructions robustes, capacités de lavage<br />
élevées, résultats de nettoyage fiables et<br />
excellent rapport coût/efficacité : s’appuyant<br />
sur des solutions innovantes, les installations<br />
de lavage de camions et de bus WashTec répondent<br />
aux exigences des transporteurs et<br />
des exploitants de bus. La configuration adaptée<br />
pour chaque finalité s’obtient grâce à une<br />
multitude de possibilités d’équipement. La<br />
MaxiWash Vario est la machine la plus prisée.<br />
Elle peut être ajustée individuellement en fonction<br />
du site et des souhaits du client. Différentes<br />
apparences, des équipements de brosses<br />
divers, six variantes de hauteur et bien d’autres<br />
éléments sont disponibles. Les programmes<br />
de lavage ne laissent eux non plus rien à désirer<br />
: des options telles que le contournement<br />
de rétroviseurs et la compatibilité avec des camions-bennes<br />
permettent autant d’individualité<br />
qu’il y a de types de VU. Des composants<br />
solides nécessitant peu d’entretien garantissent<br />
une longue durée de vie.<br />
WashTec propose en outre un portique de lavage<br />
dédié pour laver et entretenir les camionnettes.<br />
Le SoftCare Pro Classic XL 320 a été<br />
spécialement développé pour ce type de véhicules.<br />
Il offre notamment une hauteur de<br />
lavage utile de 3,2 m, une largeur d’accès généreuse<br />
et il reconnaît les camionnettes. Il<br />
convient aussi pour laver des voitures, grâce à<br />
ses équipements complets.<br />
Les spécialistes de la vente et de la technique<br />
d’ESA s’appuient sur un grand savoir-faire et<br />
connaissent les besoins des exploitants d’installations<br />
de lavage. Pour de gros projets, ESA<br />
dispose de son propre cabinet d’architecte.<br />
Tous les appareils périphériques adaptés tels<br />
que des systèmes de commande et de paiement,<br />
des aspirateurs et des pré-pulvérisateurs<br />
font également partie de l’offre, tout comme les<br />
produits chimiques de nettoyage SONAX. De<br />
nombreuses installations de référence peuvent<br />
être visitées sur demande. <<br />
Plus d’informations sur :<br />
esa.ch<br />
Votre manifestation<br />
fait encore<br />
plus bouger les<br />
choses au centre<br />
de compétences<br />
pour l’automobile<br />
et le transport !<br />
Vous trouverez chez nous les conditions<br />
cadres idéales pour réussir vos formations,<br />
réunions et événements <strong>–</strong> juste à la sortie<br />
d’autoroute de Wankdorf.<br />
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<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong>47
FORMATION<br />
Autef à Montréal<br />
Un voyage vers l’été indien<br />
qui en valait la peine<br />
Au mois de septembre, les partenaires Autef Bernward Limacher et Markus Roth ont pris l’avion pour Montréal en compagnie<br />
de douze personnes. Le but du voyage : tirer des enseignements du marché nord-américain de l’après-vente.<br />
B. Limacher et M. Roth ont raconté leur voyage d’études sur un blog sur upsa-agvs.ch. Résumé. Sandro Compagno<br />
Les participants au voyage Autef du mois de septembre posent devant l’EMEMM à Montréal.<br />
À peine rentrés, c’est Markus Roth qui résume<br />
leur principale prise de conscience : « Nous<br />
n’avons pas à reprendre tout ce que nous avons<br />
vu au Canada, mais nous pouvons intégrer<br />
chez nous quelques éléments, afin de gagner<br />
de l’argent. » Ce qui a le plus enchanté les deux<br />
organisateurs et les participants sont les domaines<br />
de la haute tension et du « Passthru ».<br />
Markus Roth remarque que « les Nord-Américains<br />
ont cinq ans d’avance sur nous dans la<br />
formation sur le diagnostic et la réparation de<br />
composants haute tension ». Cela tient notamment<br />
au fait que chez eux, les véhicules de fabrication<br />
japonaise et coréenne, avec leur technologie<br />
hybride, sont très répandus. Même le<br />
gouvernement canadien fait la promotion des<br />
véhicules hybrides et électriques. Rien qu’à<br />
Montréal, on compte près de 200 mécatroniciens<br />
d’automobiles qui assurent l’entretien et<br />
les réparations de la flotte croissante de véhicules<br />
haute tension de la ville, selon Markus<br />
Roth. Tous vont suivre à partir de janvier 2020<br />
un cours sur ce thème à l’École des Métiers de<br />
l’Équipement Motorisé de Montréal (EMEMM).<br />
La délégation suisse a pu voir de près et constater<br />
que la qualité de la formation initiale et<br />
continue au Canada est très élevée. Markus<br />
Roth : « Les enseignants sont très fiers de leur<br />
métier, en plus d’être passionnés. Ils transmettent<br />
à leurs élèves leur passion pour l’automobile,<br />
que ce soit pour les véhicules de<br />
collection ou les électriques dernier cri. » D’ailleurs,<br />
dans cette école parfaitement équipée, les<br />
élèves profitent d’une infrastructure idéale. Ils<br />
peuvent à tout moment tester et mettre en pratique<br />
les aspects théoriques qu’ils ont vus pendant<br />
les heures de cours, en utilisant les nombreux<br />
modèles mis à leur disposition.<br />
Les participants ont tout de suite pu mettre en pratique la théorie.<br />
Pour Marco Wey, de Buchs (LU), et Adrian Müller,<br />
d’Obermumpf (AG), la voie qu’a prise l’école<br />
de Montréal est la bonne : « On s’est rendu<br />
compte qu’un garage indépendant doit avoir de<br />
grandes connaissances pour pouvoir maîtriser<br />
la technologie hybride et l’électrotechnique »,<br />
48<br />
<strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>
FORMATION<br />
Les professeurs de l’EMEMM sont fiers de leur métier, en plus d’être passionnés.<br />
confient les deux partenaires Autofit. « Il ne suffit pas de savoir lire la<br />
mémoire des erreurs », résume Markus Roth. « Un technicien haute tension<br />
doit bien connaître les techniques de mesure et savoir lire des schémas<br />
électriques. Un diagnostic mal établi peut coûter beaucoup d’argent. »<br />
Autre sujet et non des moindres : le « Passthru ». Là encore, les Nord-Américains<br />
semblent avoir une petite longueur d’avance sur leurs collègues<br />
européens. Markus Roth explique que cela serait dû, d’une part, à la large<br />
gamme de modèles présents sur le vieux continent, alors que « le marché<br />
nord-américain est composé à plus de 90 % de modèles Chevrolet,<br />
Ford et GMC, plus quelques constructeurs japonais et coréens. Les garagistes<br />
indépendants se concentrent donc généralement sur une ou<br />
deux marques. » Le deuxième avantage du marché outre-Atlantique serait<br />
l’étendue des régions linguistiques : trois langues réparties sur un<br />
immense territoire (anglais, français et même espagnol au sud des États-<br />
Unis), ce qui simplifie la communication des informations par rapport<br />
à l’Europe et ses nombreuses langues. Mais Bernward Limacher pense<br />
que « ce n’est pas moins complexe chez eux et les sources d’information<br />
seraient disponibles dans les mêmes conditions chez nous. Pourquoi<br />
n’avons-nous pas réussi, nous aussi, à gagner de l’argent ? »<br />
M. Roth et B. Limacher ont remarqué autre chose de très intéressant à<br />
l’école de Montréal : ce sont les professeurs qui rédigent tous les supports<br />
pédagogiques. Markus Roth explique : « Ils ne disposent pas seulement<br />
d’un énorme savoir-faire, très approfondi. Ils connaissent aussi les problématiques<br />
du terrain, sans compter qu’ils savent rédiger de façon à être<br />
compris par les spécialistes. C’est un tour de force, parce qu’après tout,<br />
nous sommes mécaniciens, pas poètes ! »<br />
Les participants à cette expédition au Canada ont été conquis par ce qu’ils<br />
ont découvert dans le contenu des cours de l’EMEMM, mais également<br />
par le pays et l’accueil que leur ont réservé les habitants. Citons l’exemple<br />
de cet homme qui chargeait la batterie de sa Honda à une borne publique<br />
et qui, pendant ce temps-là, en a profité pour discuter avec eux et leur<br />
donner plein d’informations sur sa voiture électrique. Il s’avère que c’était<br />
un politicien en campagne électorale pour un mandat de député au Québec.<br />
Quelques-uns des participants ont profité du voyage pour faire une<br />
virée à New York ou à Québec, tandis que d’autres ont prolongé celui-ci<br />
de quelques jours pour profiter du fameux été indien. <<br />
FIGAS <strong>–</strong> Votre professionnel de la branche<br />
professionnel <strong>–</strong> discret <strong>–</strong> personnel<br />
FIGAS<br />
Fiduciaire de la Branche<br />
• Tenue de comptabilités<br />
• Conseil lors de la clôture des comptes<br />
• Révisions ordinaires et restreintes<br />
• Etablissement et vérification de décomptes TVA<br />
• Conseil fiscal et établissement de déclarations<br />
fiscales<br />
• Assistance en cas de fondation, réorganisation,<br />
assainissement et liquidation d‘entreprises<br />
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FIGAS Fiduciaire de la branche automobile suisse SA<br />
Mühlestrasse 20 | 3173 Oberwangen<br />
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Une entreprise du groupe OBT<br />
Plus d’informations sur :<br />
autef.ch<br />
<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong>49
FORMATION<br />
UPSA Business Academy<br />
NOVEMBER<br />
Finanzielle Führung in Garagenbetrieben<br />
Kennen Sie die Finanzzahlen in Ihrem Unternehmen<br />
und wissen Sie, wie Sie diese<br />
beurteilen müssen? Dieser Kurs richtet sich<br />
an Inhaber, Geschäftsführer und Finanzverantwortliche<br />
von Garagenbetrieben, welche<br />
ihre Kompetenz in Finanz- und Controlling-<br />
Fragen auffrischen oder vertiefen wollen. Sie<br />
lernen wichtige Finanzentscheide im Betrieb zu<br />
beurteilen, vorzubereiten und durchzuführen.<br />
> > 5. November <strong>2019</strong>, Bern<br />
> > 6. November <strong>2019</strong>, St. Gallen<br />
Occasionsmanagement<br />
Die Teilnehmer lernen, wie sie ihre<br />
Occasionsfahrzeuge richtig bewirtschaften.<br />
Dazu gehören unter anderem<br />
die Präsentation, der Eintauschprozess<br />
und die dynamische Preisstrategie.<br />
> > 29. Januar 2020, Bern<br />
Séminaire de gestion des occasions<br />
Les participants apprennent comment<br />
bien gérer leurs véhicules d’occasion. La<br />
présentation, le processus de reprise et la<br />
stratégie dynamique de prix en font partie.<br />
> > 5 février à Paudex<br />
Das Google Basics Training für den<br />
Autohandel<br />
Der Google Basics Einsteigerkurs gibt<br />
einen Einblick in die wichtigsten Werkzeuge<br />
und Massnahmen für eine verbesserte<br />
Sichtbarkeit in Google. Sie lernen,<br />
wie Sie Ihr Unternehmen dort optimal<br />
präsentieren und mögliche Marketingangebote<br />
wie Google Adwords selbst<br />
steuern können.<br />
> > <strong>11</strong>. November <strong>2019</strong>, Bern<br />
> > 10. Februar 2020, St. Gallen<br />
> > 27. April 2020, Horw<br />
> > 7. September 2020, Winterthur<br />
Elektro-Instruktion für Hochvolt-Systeme<br />
in Elektro- und Hybridfahrzeugen<br />
> > 17. und 18. Dezember <strong>2019</strong>, St. Gallen<br />
> > 9. und <strong>11</strong>. Januar 2020, BBZ Goldau<br />
> > 21. und 22. Januar 2020, Bildungszentrum<br />
Bern<br />
> > 26. und 27. März 2020, STF Winterthur<br />
Weitere Ausbildungspartner unter:<br />
www.agvs-upsa.ch/de/berufsbildung/<br />
hochvolt-zertifizierung<br />
Direction financière de garages - ce qu’il<br />
faut savoir<br />
Connaissez-vous les indices financiers de<br />
votre entreprise et savez-vous comment<br />
vous devez les évaluer ? Ce cours<br />
s’adresse aux propriétaires, directeurs<br />
et responsables financiers de garages<br />
souhaitant rafraîchir ou approfondir leur<br />
compétence sur les questions de controlling<br />
et financières. Ils apprennent à évaluer,<br />
préparer et réaliser les décisions financières<br />
importantes dans l’entreprise.<br />
> > 19 novembre <strong>2019</strong> à Paudex<br />
AGVS DIDAKTIKMODULE<br />
Der Besuch dieser Weiterbildung ist für alle<br />
Berufsbildner der technischen Grundbildungen<br />
in den Betrieben, die über keinen tertiären Abschluss<br />
verfügen, bis Ende 2020 obligatorisch.<br />
«Lernende selektieren»<br />
> > 10. Dezember <strong>2019</strong>, St. Gallen<br />
> > 17. Dezember <strong>2019</strong>, Horw<br />
> > 9. Januar 2020, Goldau<br />
> > 15. Januar 2020, Horw<br />
> > 21. Januar 2020, Winterthur<br />
> > 29. Januar 2020, Bern<br />
50<br />
<strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>
FORMATION<br />
«Die Instrumente der BiVo 2018 kompetent<br />
einsetzen»<br />
> > 4. Dezember <strong>2019</strong>, Horw<br />
> > 10. Dezember <strong>2019</strong>, Goldau<br />
> > 12. Dezember <strong>2019</strong>, Bern<br />
«Junge Erwachsene führen<br />
und Krisen überwinden»<br />
> > 27. November <strong>2019</strong>, Bern<br />
> > <strong>11</strong>. Februar 2020, Goldau<br />
Weitere Daten und Orte jeweils online.<br />
JANUAR 2020<br />
Meine Wirkung als Führungsverantwortliche/r<br />
Von den Grundregeln der Kommunikation<br />
über Ihre Rolle als Führungsperson. Wie<br />
gehen Sie mit aktuellen Herausforderungen<br />
um? Aktuelle Führungssituationen werden<br />
im Seminar besprochen und Sie erhalten so<br />
die Gelegenheit, gemeinsam Lösungen zu<br />
erarbeiten.<br />
> > 9. Januar 2020, Bern<br />
Basisseminar für Automobil-<br />
Verkaufsberater<br />
Während 10 Tagen werden die jungen oder<br />
angehenden Automobil-Verkaufsberater/<br />
innen im Detail mit den eigentlichen Verkaufsbelangen<br />
(Verkaufspsychologie,<br />
Kommunikation, Verkaufsmethodik) auf<br />
ihre tägliche Arbeit vorbereitet.<br />
> > 13. <strong>–</strong> 24. Januar 2020, Bern<br />
MODULES DIDACTIQUES DE L’UPSA<br />
Les formateurs professionnels doivent être<br />
toujours à jour ce que prouve la nouvelle<br />
ordonnance de formation récemment<br />
entrée en vigueur. La participation à cette<br />
formation continue est obligatoire pour<br />
tous les formateurs professionnels des<br />
formations initiales techniques dans les<br />
entreprises ne disposant pas d’un diplôme<br />
tertiaire et ce jusqu’en 2020. Les formateurs<br />
professionnels peuvent librement choisir<br />
le module d’une journée qu’ils souhaitent<br />
suivre :<br />
«Utiliser avec compétence les<br />
instruments des nouvelles ordonnances<br />
de formation» ou «Sélectionner les<br />
personnes en formation»<br />
Prévu pour février 2020, veuillez consulter<br />
notre site web pour les prochains cours.<br />
DEZEMBER <strong>2019</strong><br />
Facebook, Xing, Twitter und WhatsApp im<br />
Autoverkauf<br />
Der Workshop zeigt neuartige Möglichkeiten<br />
auf, wie Sie die verschiedenen Plattformen<br />
für sich selber einsetzen können, um noch<br />
erfolgreicher zu verkaufen. Dieser Workshop<br />
ist speziell für die Automobilbranche<br />
konzipiert.<br />
Dialog <strong>–</strong> das neue Mitarbeitergespräch<br />
Praxisorientierter Kurs für langjährige und<br />
neue Führungsverantwortliche, die ihre<br />
Mitarbeitergespräche effizienter und erfolgreicher<br />
gestalten wollen und bereit sind,<br />
sich intensiv mit der wirksamen Mitarbeiterentwicklung<br />
auseinanderzusetzen.<br />
> > 29. Januar 2020, St. Gallen<br />
> > 4. Februar 2020, Horw<br />
Grundlagen Flottenverkauf<br />
Fahrzeugflotten in Unternehmen zu bewirtschaften,<br />
erfordert von den Verantwortlichen<br />
umfassende Kenntnisse und<br />
Fähigkeiten. Lernen Sie in diesem Kurs den<br />
Flottenmarkt und dessen Bewirtschaftungsformen<br />
kennen!<br />
> > 28. Januar 2020, Bern<br />
Formation turbo pour vendeur auto 2020<br />
La communication avec l’autre, la conquête<br />
et la fidélisation de la clintèle ainsi que la<br />
technique de vente constituent l’essentiel<br />
de cette formation intensive. Il s’agit d’une<br />
formation moderne, vivante, animée par des<br />
intervenants qui sont tous professionnels<br />
de leur branche.<br />
> > 20 <strong>–</strong> 31 janvier 2020 à Paudex<br />
JULI 2020<br />
Facebook, Xing, Twitter et WhatsApp<br />
dans la vente automobile<br />
Les réseaux sociaux sont un canal<br />
d'information important pour les clients mais<br />
ils peuvent aussi être utilisés de manière très<br />
ciblée par les vendeurs comme support de<br />
vente, comme outil de suivi de la relation avec<br />
les clients et pour le savoir-faire sectoriel.<br />
L’atelier montre de nouvelles possibilités pour<br />
utiliser ces différentes plateformes afin<br />
de vendre encore plus efficacement.<br />
> > 6 juillet 2020, Yverdon<br />
Diese und weitere interessante Themen<br />
finden Sie online in der Business Academy.<br />
Retrouvez ces thèmes, et bien d’autres,<br />
dans la Business Academy en ligne.<br />
Die Kurse sind in der Kurssprache ausgeschrieben.<br />
Les cours sont proposés dans la langue<br />
correspondante. D’autres cours seront proposés<br />
ultérieurement. Mise à jour sur upsa-agvs.ch.<br />
Lehrgang DAB+<br />
In Zusammenarbeit mit der Schweizer-<br />
Radiobranche, DAB+-Experten der SRG<br />
sowie DAB+-Fahrzeug-Spezialisten<br />
wurde ein DAB+-Lehrgang mit AGVS-<br />
Kompetenzausweis entwickelt.<br />
> > 12. Dezember <strong>2019</strong>, Bern<br />
> > 15. Januar 2020, St. Gallen<br />
> > 30. Januar 2020, Horw<br />
upsa-agvs.ch, rubrique : Formation ><br />
UPSA Business Academy<br />
> > 5. Dezember <strong>2019</strong>, Horw<br />
> > 28. Januar 2020, Bern<br />
> > 6. April 2020, St. Gallen<br />
<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong>51
FORMATION<br />
Formation initiale et continue dans la branche<br />
automobile : événements régionaux à venir<br />
AARGAU<br />
Automobildiagnostiker<br />
Informationsabend:<br />
Dienstag, 19. November <strong>2019</strong>, 18 Uhr<br />
Dienstag, 21. Januar 2020, 18 Uhr<br />
Start Lehrgang:<br />
Mittwoch, 9. September 2020<br />
Ort : Weiterbildungszentrum, Lenzburg<br />
> > wbzlenzburg.ch<br />
Betriebswirt im Automobilgewerbe<br />
Ort: Handelsschule KV Aarau<br />
> > hkvaarau.ch<br />
Werkstattkoordinator/in im<br />
Automobilgewerbe<br />
Nächster Studienbeginn:<br />
Freitag, 14. August 2020<br />
Ort: GIBB<br />
> > gibb.ch<br />
Kundendienstberater im<br />
Automobilgewerbe<br />
Nächster Studienbeginn:<br />
Freitag, 14. August 2020<br />
Ort: GIBB<br />
> > gibb.ch<br />
Bahnhofpark 2a, Sargans.<br />
Donnerstag, 21. November <strong>2019</strong>,<br />
Gürtelstrasse 48, Chur.<br />
Jeweils ab 19 Uhr<br />
Start Lehrgang: August 2020<br />
ibW Höhere Fachschule Südostschweiz, Chur<br />
> > ibw.ch<br />
HORW<br />
Automobildiagnostiker/in und<br />
Automobil-Werkstattkoordinator<br />
Ort: AGVS Ausbildungszentrum, Horw<br />
> > agvs-zs.ch<br />
BERN<br />
Automobil-Verkaufsberater/in<br />
Ort: Mobilcity, Bern<br />
> > agvs-upsa.ch<br />
Automobildiagnostiker/in BP<br />
Nächster Studienbeginn:<br />
Mittwoch, 12. August 2020<br />
Ort: GIBB<br />
> > gibb.ch<br />
Betriebswirt/in im Automobilgewerbe HFP<br />
Nächster Studienbeginn:<br />
Im August 2021<br />
Ort: GIBB<br />
> > gibb.ch<br />
Höhere Berufsbildung im Automobilgewerbe<br />
HFP, BP und Zertifikat<br />
Informationsanlässe mit Dozierenden und<br />
Vertretern des AGVS<br />
Daten:<br />
Dienstag, 3. März 2020, 19 bis 20.30 Uhr<br />
Ort: AGVS Berner Oberland,<br />
Stationsstrasse 6, Mülenen<br />
Dienstag, 10. März 2020, 19 bis 20.30 Uhr<br />
Ort: GIBB<br />
Anmeldung: regula.saegesser@gibb.ch<br />
CHUR / ZIEGELBRÜCKE<br />
Automobildiagnostiker/in<br />
Informationsabende:<br />
Donnerstag, 14. November <strong>2019</strong>,<br />
ST. GALLEN<br />
Automobildiagnostiker/in<br />
Neu mit Einführungstagen<br />
Informationsabend: 22. Januar 2020, 19 Uhr<br />
Start Lehrgang: August 2020<br />
Ort: AGVS Ausbildungszentrum, St. Gallen<br />
> > agvs-abz.ch<br />
THURGAU<br />
Automobildiagnostiker/in<br />
Ort : Gewerbliches Bildungszentrum,<br />
Weinfelden<br />
> > gbw.ch<br />
52<br />
<strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>
FORMATION<br />
WINTERTHUR<br />
Kundendienstberater im Automobilgewerbe<br />
Start Lehrgang: Januar 2020<br />
Ort: STFW<br />
> > stfw.ch/akb<br />
Automobil-Verkaufsberater<br />
Ort: STFW<br />
> > stfw.ch/aavb<br />
Betriebswirt im Automobilgewerbe<br />
Ort: STFW<br />
> > stfw.ch/abwa<br />
Automobildiagnostiker<br />
Automobil-Werkstattkoordinator<br />
Ort: STFW<br />
> > stfw.ch/ad und stfw.ch/adwo<br />
ZÜRICH<br />
Betriebswirt im Automobilgewerbe<br />
berufsbegleitend, jeweils freitags<br />
Ort: TBZ<br />
> > tbz.ch<br />
Automobil-Werkstattkoordinator/in BP<br />
und mit Zertifikat AGVS<br />
berufsbegleitend,<br />
jeweils am Donnerstagabend<br />
Ort: TBZ, Zürich<br />
> > tbz.ch<br />
PAUDEX<br />
Brevet fédéral de conseiller de vente en<br />
automobile<br />
Lieu : Centre Patronal de Paudex<br />
> > romandieformation.ch<br />
Diplôme fédéral de gestionnaire<br />
d’entreprise de la branche automobile<br />
Lieu : Centre Patronal de Paudex<br />
> > romandieformation.ch<br />
Coordinateur d’atelier automobile<br />
Lieu : Centre Patronal de Paudex<br />
> > romandieformation.ch<br />
SION<br />
Diagnosticien d’automobiles<br />
Lieu : École Professionnelle Technique et<br />
des Métiers (EPTM), Sion<br />
> > formationcontinuevalais.ch<br />
Coordinateur d’atelier automobile<br />
Lieu : EPTM, Sion<br />
> > formationcontinuevalais.ch<br />
GENÈVE<br />
Diagnosticien d’automobiles<br />
Prochaine session : novembre <strong>2019</strong> ou<br />
janvier 2020<br />
Lieu : Centre de formation UPSA Genève<br />
> > formation-upsa-ge.ch/web/<br />
formations-4-2/<br />
YVERDON<br />
Diagnosticien d’automobiles<br />
Prochaine session : janvier 2020<br />
Jour du cours, le jeudi<br />
Lieu : Centre de formation UPSA-VAUD,<br />
Yverdon-les-Bains<br />
> > formation.upsa-vd.ch<br />
Les sections nous informent<br />
Pour une publication dans <strong>AUTOINSIDE</strong>,<br />
envoyez-nous vos informations sur les événements<br />
et formations à venir dans<br />
la branche automobile à l’adresse<br />
myfuture@agvs-upsa.ch. Vous trouverez les<br />
informations relatives à toutes les<br />
formations continues sur agvs-upsa.ch/fr/formation/formation-professionnelle-superieure<br />
Protégez vos apprentis et vous-même avec un Safety Bag!<br />
Le nouveau<br />
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est arrivé !<br />
Le contenu du Safety Bag peut différer de l’image.<br />
Le set sécurité / Safety Bag comprend l’équipement de protection individuelle (EPI) qui est prescrit par la loi comme<br />
une paire de lunettes de sécurité, chaussures de sécurité, bouchons d’oreilles de sécurité et gants de sécurité.<br />
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Vous trouverez au verso des informations complémentaires ainsi qu’un formulaire de commande.<br />
be safe!<br />
<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong>53
ASSOCIATION & SECTIONS<br />
Journée des garagistes suisses 2020<br />
« Nous voulons garantir la<br />
mobilité individuelle »<br />
La mobilité individuelle va devenir plus chère, les constructeurs vont communiquer de plus en plus directement avec<br />
les clients, la taille des entreprises sera également décisive : Michael Jost, responsable stratégie produit du groupe<br />
et Chief Strategy Officer chez Volkswagen, interviendra à la prochaine Journée des garagistes suisses. Il a une vision<br />
claire de l’évolution qui se fait jour. Reinhard Kronenberg<br />
Monsieur Jost, quel est le défi majeur pour Volkswagen<br />
à l’heure actuelle ?<br />
Michael Jost : Le passage de notre flotte au numérique et à l’électrique.<br />
La voiture devient un système intelligent, une sorte de tablette sur<br />
quatre roues. À l’avenir, la différenciation va se faire sur les logiciels<br />
et non plus vraiment sur les systèmes de transmission. Aucun<br />
autre constructeur n’a pris un virage aussi résolu que nous vers<br />
l’électrique. Nous investirons quelque 30 milliards d’euros au<br />
cours des cinq prochaines années, et d’ici 2028, nous aurons<br />
plus de 70 véhicules entièrement électriques sur le marché. Ce<br />
qui nous permet de contribuer amplement à la protection<br />
du climat. Parallèlement, nous voulons garantir la mobilité<br />
individuelle. Car elle représente la liberté.<br />
Les constructeurs se transforment parfois rapidement en<br />
prestataires de la mobilité. Comment le groupe VW compte-t-il<br />
gagner de l’argent demain ? Et les concessionnaires ?<br />
Les études prévoient qu’en 2030, 40 % des recettes globales du secteur<br />
de la mobilité proviendront des prestations de service et des offres numériques.<br />
Avec des partenaires de coopération stratégiques comme Microsoft,<br />
nous sommes en train de créer le plus gros écosystème automobile<br />
du monde. L’idée de base est de proposer nous-mêmes à la clientèle<br />
tous les services relatifs à la voiture, directement et à long<br />
terme. Le client pourra être accompagné 24 heures<br />
sur 24 grâce à son identifiant personnel. De<br />
nouvelles prestations voient le jour, rendues<br />
possibles par la connectivité : rechargement<br />
et décomptes pour les véhicules<br />
électriques, gestion de flottes<br />
et autopartage, applications de commerce<br />
en ligne, etc. Cela veut dire<br />
que nous autres constructeurs allons<br />
communiquer de plus en<br />
plus directement avec les clients.<br />
Toutes ces réflexions s’articulent<br />
cependant toujours autour de la<br />
voiture, et autour du fait que la<br />
voiture appartient à un propriétaire,<br />
qui l’a achetée chez<br />
nous ou chez un concessionnaire.<br />
Le contact personnel<br />
Michael Jost.<br />
reste essentiel.<br />
54<br />
<strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>
ASSOCIATION & SECTIONS<br />
John Krafcik, CEO de Waymo, la filiale de Google qui construit des<br />
voitures autonomes, se montre peu compréhensif à l’égard des<br />
constructeurs, qui craignent de se voir rabaisser au rang de simples<br />
ferblantiers par les entreprises high-tech comme Google. Pour lui,<br />
c’est ce que vous êtes. Que vous inspirent ces déclarations ?<br />
Lorsque d’autres sociétés expriment leurs idées avec excès, je réagis avec<br />
fair-play. Au fond, il s’agit d’un constat important : le marché global de la<br />
mobilité se réinvente. Nous n’avons plus seulement nos concurrents historiques,<br />
mais de nouveaux acteurs arrivent. On observe cependant à quels<br />
défis ceux-ci sont confrontés : il est facile de fabriquer des petites séries.<br />
Mais construire une voiture pour le marché de masse n’est pas si simple<br />
que certains le croient. La taille de notre groupe nous donne une force indéniable,<br />
car nous pouvons adapter rapidement les nouvelles technologies.<br />
Certes, on dit souvent : « No one is too big to fail », mais pour l’avenir de la<br />
branche automobile, c’est bel et bien la taille qui compte.<br />
Qu’avez-vous pensé lorsque vous avez vu que l’IAA était<br />
pour la première fois perturbé par des manifestants, parfois<br />
massivement ?<br />
Chez Volkswagen, nous avons pu entamer le dialogue, j’ai trouvé cela<br />
positif. Herbert Diess, le président du directoire, a rencontré à plusieurs<br />
reprises la porte-parole du groupe d’action « Sand im Getriebe » pour<br />
des débats publics. Pour aborder le débat, il faut un objectif clair, et<br />
nous l’avons : la voiture doit devenir plus propre et plus sûre. Nous y<br />
travaillons. Mais lorsque certains prétendent éliminer la voiture, ils ne<br />
pensent pas au climat, ni à la sécurité routière. Ils refusent le droit à la<br />
propriété et à la liberté individuelle de chacun. Là-dessus, nous ne nous<br />
mettrons pas d’accord.<br />
VW a été le premier constructeur à annoncer un bilan carbone<br />
entièrement neutre pour 2050. Comment comptez-vous faire ?<br />
Nous voulons miser sur la décarbonisation de la production et de l’approvisionnement,<br />
et nous orienter vers le tout électrique. En vue d’une neutralité<br />
carbone globale d’ici 2050, le groupe Volkswagen a posé des jalons<br />
dans tous les domaines, qui devraient être atteints dans les prochaines<br />
années. Les mesures suivent trois principes : réduction durable et effective<br />
du CO 2<br />
, transition de l’approvisionnement énergétique vers les énergies<br />
renouvelables, et compensation des émissions inévitables qui perdurent.<br />
Les voitures électriques sont aujourd’hui plus chères que les<br />
modèles similaires à moteur diesel ou essence. Vous dites que<br />
d’ici deux à trois ans, ce sera l’inverse. Pourquoi ?<br />
Avec l’ID.3, nous avons dévoilé le premier modèle de la nouvelle famille<br />
ID entièrement électrique. Toutes nos voitures électriques sont<br />
construites à partir de la plate-forme modulaire MEB dédiée à l’électrique.<br />
Nous sommes ainsi en mesure d’offrir une multitude de variantes à des<br />
prix très intéressants. Si l’on considère qu’une voiture électrique occasionne<br />
bien moins de frais courants qu’un moteur à combustion (carburant,<br />
entretien, etc.), le calcul est vite fait et beaucoup de consommateurs<br />
voient déjà midi à leur porte. En outre, il ne faut pas oublier que les moteurs<br />
conventionnels vont devenir bien plus chers en raison des nouvelles<br />
normes d’émissions. Dans quelques années, avec l’introduction de l’Euro7,<br />
nous devrons équiper les véhicules à moteur à combustion de nouveaux<br />
matériaux, qui couteront 2000 à 3000 euros de plus. En termes de<br />
prix d’achat, les voitures électriques devraient alors se situer au moins au<br />
niveau des modèles conventionnels. Dans l’ensemble, les mesures pour<br />
préserver les valeurs limites à l’avenir vont rendre la mobilité individuelle<br />
plus couteuse, c’est une certitude.<br />
En sommes-nous au point charnière<br />
de l’électromobilité, c’est-à-dire le<br />
moment où l’expansion s’accélère ?<br />
Ce point charnière est facile à déterminer.<br />
Il est atteint dès lors que l’électromobilité<br />
ne présente plus d’inconvénient en<br />
termes d’utilisation, tout en étant économiquement<br />
intéressante. Avec l’ID.3<br />
et les autres modèles ID, nous fournissons<br />
des voitures à ce moment charnière.<br />
Ce dont nous avons besoin maintenant,<br />
c’est d’une extension massive des infrastructures<br />
de rechargement.<br />
Journée des<br />
garagistes suisses 2020<br />
Clients, Climat,<br />
Compétences<br />
En Allemagne, les relations entre constructeurs et concessionnaires<br />
sont actuellement très tendues. C’est valable également pour VW<br />
comme pour Audi. Les concessionnaires se sentent de plus en plus<br />
négligés, voire méprisés. Que se passe-t-il ?<br />
Je ne partage pas ce point de vue. Il est vrai que les constructeurs<br />
comme les concessionnaires doivent s’adapter rapidement à un marché<br />
en mutation. Avec nos concessionnaires, nous avons élaboré un nouveau<br />
modèle de distribution qui sera lancé au printemps 2020. 99 % de<br />
nos partenaires de service et concessionnaires individuels ont décidé<br />
de suivre cette voie à nos côtés. Nous n’avons eu pratiquement aucune<br />
divergence, malgré des changements drastiques. D’après mes informations,<br />
les désaccords n’ont eu lieu que chez d’autres constructeurs. Nous<br />
avons défini de bonnes solutions qui renforcent notre principal canal<br />
de vente. Nous lançons par exemple de nouveaux formats de distribution<br />
avec nos concessionnaires, comme les city showrooms, les pop-up<br />
stores ou les plates-formes en ligne. Avec ces outils, un concessionnaire<br />
peut enrichir ses méthodes de fonctionnement classiques. Nous le fortifions<br />
également dans sa responsabilité d’entrepreneur en allégeant<br />
considérablement les standards. Nous demandons moins comment une<br />
prestation sera réalisée mais davantage à ce qu’elle soit réalisée. <<br />
Inscrivez-vous maintenant à la Journée des<br />
garagistes suisses<br />
Michael Jost sera présent à la Journée des garagistes suisses en<br />
tant qu’intervenant, le 14 janvier 2020 au Kursaal de Berne. De plus<br />
amples informations sur les autres intervenants et sur le programme,<br />
ainsi que sur les modalités d’inscription, figurent sur : upsa-agvs.ch/<br />
colloque2020.<br />
<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong>
ASSOCIATION & SECTIONS<br />
Nouveau membre UPSA<br />
Un rêve de jeunesse<br />
devient réalité<br />
Il y a quatre ans, Roman Gämperle, 28 ans, a créé Alpine Garage GmbH à partir de rien. Il y a peu, le garage a rejoint les membres<br />
de l’UPSA. Portrait d’une jeune entreprise qui mise sur la formation, la proximité avec la clientèle et la collaboration. Carla Stampfli<br />
Le Garage a rejoint les rangs de l’UPSA (de g. à dr.) : Carmen Isenring, Markus Gämperle, Roman Gämperle, Armin Kläger et David Dux.<br />
L’affaire d’un seul homme lancée en janvier<br />
2016 est désormais devenue une entreprise employant<br />
cinq collaborateurs, dont un apprenti<br />
: il s’agit d’Alpine Garage GmbH, à Bütschwil.<br />
Le garage a rejoint les rangs des membres de<br />
l’UPSA en septembre. Un facteur décisif pour<br />
son adhésion a notamment été la vaste palette<br />
de formations initiales et continues de l’association.<br />
Nous y reviendrons plus tard.<br />
Roman Gämperle, 28 ans, est le fondateur d’Alpine<br />
Garage. Le diagnosticien d’automobiles savait<br />
déjà lors de son apprentissage qu’il désirait<br />
devenir indépendant. « J’ai toujours voulu travailler<br />
à la fois à l’atelier et en première ligne.<br />
Cela me fait plaisir d’expliquer l’origine des problèmes<br />
aux clients, pourquoi et comment des<br />
pièces doivent être remplacées ou encore comment<br />
se compose une facture. » Afin d’être bien<br />
armé pour assumer son poste de direction, Roman<br />
a décidé, sitôt son entreprise fondée, de<br />
suivre le cursus de gestionnaire d’entreprise diplômé<br />
dans la branche automobile de l’UPSA.<br />
« La formation continue m’a permis de progresser<br />
sur le plan professionnel, mais elle m’a aussi<br />
renforcé sur le plan personnel. »<br />
Avec la création de son garage, Roman a réalisé<br />
un rêve de jeunesse : avoir un travail où l’on peut<br />
« mettre les mains dans le cambouis » tout en<br />
étant en contact avec la clientèle. « Chaque jour<br />
apporte de nouveaux défis. Ce qui me plaît<br />
dans le fait d’être indépendant, c’est la diversité.<br />
C’est très stimulant. » Il ne pourrait toutefois<br />
venir à bout de toutes les tâches sans son<br />
équipe. Afin de transmettre cette philosophie<br />
vers l’extérieur, c’est sciemment qu’il a choisi le<br />
nom symbolique d’« Alpine Garage » plutôt que<br />
d’opter pour son nom.<br />
Afin de subsister sur le marché en tant que<br />
PME, il est essentiel pour Alpine Garage d’anticiper.<br />
« Nous sommes implantés dans une région<br />
rurale. Ici, les clients apprécient de pouvoir<br />
prendre rendez-vous directement chez<br />
nous, poser des questions ou encore jeter un<br />
œil dans l’atelier », déclare Roman Gämperle.<br />
Bien que le contact avec la clientèle soit le mot<br />
d’ordre de l’entreprise, cette dernière s’est numérisée<br />
dans certains domaines. « Il est ainsi<br />
possible de satisfaire aux différents besoins. »<br />
L’entreprise anticipe également en matière<br />
d’électromobilité. À l’heure actuelle, les services<br />
sont principalement réalisés sur des moteurs<br />
à combustion, l’électromobilité n’étant pas encore<br />
très répandue dans la région. « Comme<br />
nous sommes conscients que l’électrification<br />
subit une forte croissance, nous avons déjà suivi<br />
des cours correspondants auprès de l’UPSA<br />
et acquis le savoir-faire nécessaire. »<br />
La formation est un élément central pour Roman<br />
Gämperle, car elle permet à un garage<br />
de faire face aux changements. À cet égard, le<br />
chef d’entreprise salue les efforts déployés par<br />
l’UPSA afin d’offrir des formations initiales et<br />
continues de qualité. « Je trouve épatant que<br />
l’association des garagistes suisses s’investisse<br />
autant en ce sens. C’est aussi l’une des raisons<br />
de notre adhésion. » Il vante également<br />
l’échange avec les conseillers du service clientèle<br />
de l’UPSA et espère profiter d’autres prestations<br />
de l’association à l’avenir également.<br />
En ce qui concerne l’avenir d’Alpine Garage, Roman<br />
Gämperle s’est fixé pour objectif de développer<br />
les capacités de l’entreprise. « Nous<br />
voulons croître, mais dans une mesure modérée<br />
et raisonnable. » Il souhaite aussi que les<br />
garagistes suisses échangent davantage. « À<br />
l’heure actuelle, nous travaillons à la mise en<br />
place d’un réseau dans notre région permettant<br />
d’exploiter les synergies », confie-t-il. « Je<br />
suis convaincu que, si nous nous serrons les<br />
coudes, nous pourrons relever de manière<br />
durable les défis auxquels notre branche est<br />
confrontée. » <<br />
56<br />
<strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>
ASSOCIATION & SECTIONS<br />
Se rendre à l’étranger avec un numéro U ?<br />
Du nouveau pour les plaques<br />
professionnelles<br />
Alors que les Italiens et les Allemands peuvent venir en Suisse munis de leurs plaques provisoires, la réciproque n’est par<br />
vraie pour les garagistes suisses dont la voiture est équipée d’un numéro U. L’Office fédéral des routes (OFROU) négocie<br />
avec l’Italie et l’Allemagne. Sandro Compagno<br />
L’affaire est agaçante et elle peut s’avérer coûteuse,<br />
très coûteuse même, comme le montre<br />
l’exemple d’un garagiste zurichois qui a été rendu<br />
public en novembre 2018. Muni de plaques<br />
provisoires, le garagiste est allé dans le sud de<br />
l’Allemagne où la police l’a arrêté. Il a dû s’acquitter<br />
d’une amende de 1300 euros !<br />
D’après la Convention de Vienne de 1968, les<br />
permis de circulation et les plaques minéralogiques<br />
doivent en effet remplir certains critères<br />
au franchissement d’une frontière. Le numéro<br />
du châssis doit par exemple figurer sur le document.<br />
Comme les permis de circulation collectifs<br />
suisses peuvent être utilisés pour divers<br />
véhicules, y compris pour des véhicules qui ne<br />
sont pas immatriculés, ils ne satisfont pas aux<br />
exigences de la convention. L’État limitrophe<br />
est donc libre de reconnaître ou non les permis<br />
de circulation ainsi que les plaques minéralogiques<br />
correspondantes.<br />
L’OFROU négocie avec l’Italie et avec l’Allemagne pour que les garagistes suisses puissent circuler dans ces pays<br />
avec les plaques U.<br />
La Suisse autorise la circulation de véhicules<br />
étrangers s’ils sont autorisés à circuler dans le<br />
pays d’immatriculation et s’ils sont munis d’un<br />
permis de circulation national et de plaques<br />
d’immatriculation valables. Cette règle s’applique<br />
en particulier également aux plaques<br />
provisoires allemandes et italiennes telles que<br />
la « rote Kennzeichen » (plaque rouge) et la « targa<br />
di prova » (plaque de test). Pour éliminer ce<br />
déséquilibre, l’OFROU négocie avec l’Italie et<br />
avec l’Allemagne.<br />
Dans le cas de l’Italie, l’OFROU cherche à régler<br />
le problème d’ici au 1 er janvier 2021 en signant<br />
un accord bilatéral qui devrait permettre aux<br />
automobilistes suisses de circuler sur le territoire<br />
italien avec des plaques professionnelles.<br />
Les travaux portant sur l’accord sont déjà largement<br />
avancés et les derniers détails devraient<br />
être clarifiés au cours du premier semestre 2020.<br />
Par l’intermédiaire de l’ambassade de Suisse à<br />
Rome, l’OFROU est en contact avec le ministère<br />
italien des infrastructures et des transports<br />
(MIT) et fait tout son possible pour aboutir à<br />
une mise en œuvre rapide des règles élaborées<br />
entre les deux pays.<br />
Les négociations avec notre voisin septentrional<br />
sont moins avancées. Suite à des clarifications<br />
initiales avec le ministère fédéral<br />
des transports et des infrastructures numériques<br />
(BMVI), diverses questions sont actuellement<br />
à l’étude au sein du gouvernement allemand.<br />
Là encore, l’OFROU souhaite que les<br />
véhicules dotés de plaques professionnelles<br />
suisses puissent circuler librement sur le territoire<br />
allemand. <<br />
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ASSOCIATION & SECTIONS<br />
Sortie des membres de la section UPSA Zurich<br />
Visite au cœur du réseau<br />
routier zurichois<br />
945 000 véhicules à moteur sont immatriculés à Zurich. Leur sécurité sur les 218 kilomètres d’autoroute<br />
et 23 kilomètres de tunnels que compte le canton est assurée par la centrale de circulation de Letten, à<br />
Zurich. Les membres de la section UPSA Zurich ont eu le plaisir de pouvoir assister à une visite guidée au<br />
cœur du réseau routier zurichois. Sandro Compagno<br />
À la centrale de circulation de la police cantonale de Zurich, à Letten, on surveille et on coordonne le trafic sur toutes les autoroutes du canton.<br />
Le décor rappelle le roman « 1984 » de George<br />
Orwell : une pièce sombre comportant huit<br />
places de travail dotées de sept moniteurs<br />
chacune. À l’arrière, une paroi de 5 mètres de<br />
haut couverte de moniteurs et coiffée d’un<br />
écran géant montrant la carte du canton de<br />
Zurich. Sur l’écran s’affiche le réseau autoroutier<br />
du canton. Et c’est cela, la grande différence<br />
avec le « Big Brother » de l’anti-utopie<br />
d’Orwell : la surveillance ne s’exerce ici qu’en<br />
faveur de la sécurité routière.<br />
365 jours par an, 7 jours par semaine et<br />
24 heures par jour, les fonctionnaires de la<br />
centrale de circulation de Letten veillent à ce<br />
que le million ou presque de véhicules à moteur<br />
aujourd’hui immatriculés dans le canton<br />
de Zurich arrivent à destination en toute sécurité.<br />
« Tout est coordonné d’ici », explique<br />
Meinrad Kuhn, suppléant du chef de service,<br />
à la cinquantaine de membres de la section<br />
UPSA Zurich qui ont accepté l’invitation du<br />
président Christian Müller et du secrétaire<br />
Diego De Pedrini. C’est en 1980 que ce bâtiment<br />
arrondi en briques, presque affectueusement<br />
nommé « Ringli », a été inauguré. La<br />
centrale de circulation de la police cantonale<br />
de Zurich se trouve juste en face du tunnel<br />
de Milchbuck, qui relie le nord de la ville au<br />
centre-ville et à la gare principale.<br />
Les tunnels représentent un défi en matière<br />
de sécurité routière. « Lorsque la circulation<br />
s’accumule au Gubrist et qu’un embouteillage<br />
se crée, entre 2000 et 2500 personnes sont<br />
dans le tunnel », explique Meinrad Kuhn. Il<br />
suffit qu’un véhicule en panne se mette à brûler,<br />
et la situation devient très dangereuse.<br />
Les normes de sécurité sont élevées : dès que<br />
quelqu’un appuie sur le bouton de la borne<br />
d’appel d’urgence au Gubrist, la vitesse est<br />
limitée en quelques fractions de seconde.<br />
L’éclairage du tunnel monte au maximum, et<br />
les clignotants jaunes se mettent en marche.<br />
Au Gubrist, toutes les bornes d’appel d’urgence<br />
sont équipées d’une caméra. Meinrad<br />
Kuhn invite les membres de l’UPSA à utiliser<br />
ces bornes en cas d’accident ou de panne,<br />
et non leur propre téléphone portable, par<br />
exemple. « Cela nous permet de savoir exactement<br />
où vous êtes et sur quelle voie. »<br />
Il dit encore que même les accidents qui<br />
semblent se produire par hasard et de manière<br />
imprévisible répondent souvent à des<br />
schémas : « Les jours de pleine lune sont critiques,<br />
tout comme les fins de mois, quand les<br />
salaires sont arrivés sur les comptes. » <<br />
Les membres de la section UPSA Zurich dans la galerie<br />
de sauvetage du tunnel de Milchbuck. Ce tunnel avait<br />
d’abord été prévu dans le cadre du projet (abandonné)<br />
Ypsilon mais il a tout de même été construit plus tard.<br />
58<br />
<strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>
ASSOCIATION & SECTIONS<br />
Étape décisive pour 210 jeunes professionnels<br />
> En juillet s’est tenue la cérémonie de fin d’apprentissage <strong>2019</strong> de la section vaudoise de l’UPSA.<br />
Quelques-uns des 30 lauréats parmi les 210 jeunes professionnels aux côtés de représentants de l’UPSA et d’invités.<br />
Cette année, 210 apprentis ont achevé leur apprentissage<br />
avec CFC. La cérémonie s’est déroulée<br />
au SwissTech Convention Center à l’EPFL<br />
dans une ambiance festive. Sur la liste des<br />
quelque 900 invités figuraient les familles, les<br />
proches et les formateurs des jeunes diplômés.<br />
Nicolas Leuba, président de la section vaudoise<br />
de l’UPSA, a ouvert la cérémonie en félicitant<br />
les nouveaux professionnels, leurs<br />
proches et leurs formateurs. Il a en outre exprimé<br />
le souhait de voir les métiers automobiles<br />
se féminiser davantage : cette année,<br />
seuls 25 diplômes sur 210 ont été décernés à<br />
des femmes. C’est pourquoi la formation de<br />
conductrice de véhicules lourds, dont le pourcentage<br />
de femmes a atteint plus de 20 %, ainsi<br />
que le président de l’ASTAG, Jean-Pierre Giobellina,<br />
ont fait l’objet de nombreux éloges de<br />
Roger Dubler<br />
(1936 <strong>–</strong> <strong>2019</strong>)<br />
Nous pleurons<br />
aujourd’hui Roger<br />
Dubler, un membre<br />
très actif de<br />
l’Union Vaudoise<br />
des Garagistes<br />
(UPSA Vaud) et membre<br />
fondateur de l’AGDN (Association des<br />
Garagistes de Nyon et environs) dont il a<br />
été le secrétaire pendant de nombreuses<br />
années. Au caractère bien trempé, connu<br />
loin à la ronde, Roger a exploité son garage<br />
en représentant diverses marques mais au<br />
fil des ans « victime » comme tant d’autres<br />
de la conjoncture et du remaniement de<br />
la distribution des marques, il avait dû se<br />
résoudre à exploiter son garage sous la<br />
bannière Stop+Go. À sa famille, j’adresse<br />
mes plus sincères condoléances et je lui<br />
souhaite la réussite dans l’exploitation du<br />
Centre Auto Dubler.<br />
Pierre Jenni, président d’honneur de la<br />
Section UPSA Vaud<br />
sa part. M. Leuba a de plus souligné que les<br />
divers métiers de la branche offrent en général<br />
de bonnes perspectives d’avenir et une certaine<br />
garantie de l’emploi pour les 210 jeunes<br />
professionnels. En guise de conclusion, il<br />
a rappelé que les championnats des métiers<br />
SwissSkills et WorldSkills sont d’excellents<br />
moteurs et cartes de visite de la profession et<br />
que l’UPSA apporte avec joie son soutien aux<br />
participants intéressés.<br />
Plusieurs intervenants de renom ont félicité les<br />
nouveaux professionnels des branches de l’automobile<br />
et des transports et leur ont souhaité<br />
la bienvenue dans la vie d’adulte indépendant.<br />
Les diplômés ont été encouragés à mettre leurs<br />
compétences à profit et à se développer professionnellement<br />
par le biais de formations continues,<br />
qui, dans un monde en rapide évolution,<br />
sont si précieuses et indispensables. Parmi les<br />
intervenants figuraient Lionel Eperon, directeur<br />
général de l’enseignement postobligatoire,<br />
qui a assisté à la cérémonie à la demande de<br />
Cesla Amarelle, conseillère d’État et cheffe du<br />
département de la formation, de la jeunesse et<br />
de la culture (DFJC) ; Olivier Français, conseiller<br />
aux États du canton de Vaud ; Carlo Carrieri,<br />
représentant d’Unia, ainsi que Christian Maeder,<br />
syndic d’Écublens.<br />
Cette année, quatre diplômés se sont vu décerner<br />
un prix pour avoir obtenu la meilleure<br />
moyenne (5,5) : Yves Perey, conducteur de véhicules<br />
lourds chez Coop à Aclens ; Florian Grandet,<br />
mécanicien en maintenance d’automobiles<br />
avec orientation voitures de tourisme au Garage<br />
du Vallon à St.-Cierges ; John Merier, employé<br />
de commerce profil B chez Emil Frey à<br />
Nyon et Coralie Milici, employée de commerce<br />
Profil E au Garage de Nyon A & S Chevalley à<br />
Nyon.<br />
Vingt-six autres diplômés ont également été<br />
distingués et ont reçu des prix offerts par les<br />
partenaires de la section vaudoise de l’UPSA.<br />
Deux invités d’honneur ont aussi pris la parole<br />
et ont partagé leurs expériences avec le public :<br />
Eric Jordan, responsable du Rallye du Chablais<br />
et partenaire de la section vaudoise de l’UPSA,<br />
ainsi que Joël Rappaz, pilote de course émérite<br />
qui a décroché la deuxième place au Rallye 2018.<br />
Nicolas Leuba a également parlé de l’avancée<br />
d’un projet important en faveur duquel le comité<br />
est engagé depuis 2015 : le nouveau centre<br />
de formation à Y-Parc à Yverdon-les-Bains. Le<br />
complexe, auquel de nombreux acteurs ont<br />
participé, a été attribué à un cabinet d’architectes<br />
de la région. Le centre, estimé à 25 millions<br />
de francs, sera partagé avec deux autres<br />
associations (GIM-CH et 2roues Suisse, section<br />
romande) et formera la « Maison de la mécanique<br />
». Les travaux débuteront en 2020 et<br />
l’emménagement est prévu pour 2022. <<br />
86 e assemblée générale à<br />
Payerne<br />
Près de 100 personnes ont participé à cet<br />
événement, qui s’est tenu au Musée de<br />
l’aviation militaire de Payerne fin juin. Après<br />
deux mandats de trois ans, le président<br />
Nicolas Leuba a de nouveau été réélu haut la<br />
main pour un nouveau mandat, d’une durée<br />
de trois ans également. Il a annoncé qu’il<br />
est encore et toujours motivé et a promis<br />
de soutenir le projet « nouveau centre de<br />
formation » jusqu’à la fin. Le comité a également<br />
été réélu. Seul changement : Fernando<br />
Traversa remplacera pour trois ans Michel<br />
Santus, qui a dû déplacer ses priorités à la<br />
direction de son entreprise. Monsieur Traversa<br />
est directeur du Garage de la Riviera<br />
(succursale du groupe Leuba à La Tour-de-<br />
Peilz) et dispose de nombreuses expériences<br />
dans le secteur automobile, qu’il souhaite<br />
partager avec la direction de la section.<br />
<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong>59
ASSOCIATION & SECTIONS<br />
Championnats des métiers des deux Bâle<br />
L’envie d’en faire plus<br />
grâce à la victoire<br />
Vera Häner a été la première jeune femme désignée meilleure de sa discipline lors des championnats des métiers <strong>2019</strong> de<br />
la section des deux Bâle de l’UPSA. Âgée de 18 ans et en 4 e année d’apprentissage de mécatronicienne d’automobiles chez<br />
P. Schweizer AG à Liestal, elle s’est imposée face à 15 concurrents. Dans une interview, elle raconte non seulement comment<br />
elle a gardé la tête froide lors des épreuves, mais révèle aussi ses projets pour les SwissSkills 2020. Carla Stampfli<br />
Vera Häner a prouvé ses connaissances sur huit épreuves.<br />
2 jours, 8 épreuves, 9 experts : voilà ce qui<br />
attendait les 16 participants des championnats<br />
des métiers <strong>2019</strong> de mécatroniciens<br />
d’automobiles de la section des deux Bâle de<br />
l’UPSA à la mi-septembre. Vera Häner de Sissach<br />
(BL) faisait partie des jeunes professionnels<br />
qui ont participé à la compétition à l’occasion<br />
des journées des exposants du salon<br />
Auto/Mobil Basel. Comme elle l’explique dans<br />
une interview accordée à <strong>AUTOINSIDE</strong>, elle ne<br />
s’attendait pas à maîtriser les exercices comprenant<br />
également un examen oral et écrit au<br />
point de finir première de sa discipline.<br />
Vera Häner, comment avez-vous vécu les<br />
journées de compétition ?<br />
De manière assez détendue (rires). Je n’avais<br />
pas d’idée préconçue sur la manière dont j’allais<br />
me débrouiller face aux autres. Je ne me<br />
suis donc pas mis la pression. J’ai laissé la<br />
compétition venir à moi et j’ai fait un exercice<br />
après l’autre. J’ai juste été un peu stressée lors<br />
de la première épreuve pratique, mais ma nervosité<br />
s’est ensuite estompée. Cela était aussi<br />
dû au fait que nous discutions dans le groupe<br />
et que nous nous expliquions les uns les autres<br />
les différents exercices.<br />
Quel exercice a été le plus éprouvant ?<br />
L’examen écrit ! Les questions étaient d’un<br />
niveau très élevé. Je n’étais sûre de moi pour<br />
aucune d’elles, pas même sur les questions à<br />
choix multiple. Sans compter que je n’avais pas<br />
beaucoup de temps, ce qui a rendu le tout encore<br />
plus difficile. Les experts nous ont confirmé<br />
que l’examen des connaissances professionnelles<br />
n’était pas facile. L’examen oral<br />
n’était pas non plus évident. Bien que la partie<br />
théorique de la compétition m’ait demandé<br />
des efforts, je suis contente. Je sais maintenant<br />
ce qui nous attend à l’examen de fin<br />
d’apprentissage l’année prochaine, ce que les<br />
experts nous demanderont et comment. Les<br />
championnats des métiers ont été un super<br />
exercice.<br />
Vous attendiez-vous à gagner ?<br />
Pas vraiment. Ce n’est qu’à la fin de la première<br />
journée de compétition que j’ai saisi<br />
que je pourrais finir bien classée. J’ai en effet<br />
constaté que mon score intermédiaire me pla-<br />
60<br />
<strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>
ASSOCIATION & SECTIONS<br />
Vera Häner avec le formateur professionnel et directeur de P. Schweizer AG David Schweizer (à g.), et à dr. sa mère et Peter Schweizer, membre de la direction de P. Schweizer AG.<br />
çait en tête de classement. C’était cool et ça<br />
m’a motivée à tout donner.<br />
Dans quelle mesure votre formateur professionnel<br />
et patron de garage David Schweizer,<br />
a-t-il contribué à la médaille d’or ?<br />
Beaucoup ! David n’a eu de cesse de me motiver<br />
en amont en me disant « Tu sais le faire<br />
et tu gagneras » et il m’a aidée à me préparer.<br />
Parlez-nous de cette préparation.<br />
Nous avons approfondi des sujets sur lesquels<br />
j’avais un peu de mal, par exemple les<br />
batteries. Ce qui est amusant, c’est qu’on<br />
m’ait à peine sollicitée dans ce domaine<br />
lors des championnats des métiers. Dans le<br />
cadre des cours spécialisés approfondis du<br />
programme d’encouragement Junior Car Crack<br />
(JCC), nous nous sommes aussi penchés sur<br />
d’autres points.<br />
Vous êtes la première femme à remporter<br />
les championnats des métiers de mécatronicien<br />
d’automobiles de la section des deux<br />
Bâle. Qu’est-ce que cela signifie pour vous ?<br />
C’est vraiment cool. Mais je crois en fait que le<br />
sexe n’a aucune importance. Les compétences<br />
et l’intelligence ne sont pas liées au fait qu’on<br />
soit un homme ou une femme.<br />
Les championnats des métiers suisses<br />
auront lieu à Berne en septembre 2020.<br />
Visez-vous les SwissSkills, voire les WorldSkills<br />
un an plus tard ?<br />
Je m’inscrirai aux qualifications, c’est sûr ! Ce<br />
serait sympa de participer aux SwissSkills<br />
(rires). Mais pour l’instant, je me concentre sur<br />
l’examen de fin d’apprentissage de l’année prochaine.<br />
Je verrai ensuite.<br />
Qu’appréciez-vous dans votre formation ?<br />
Travailler sur des véhicules. J’aime tout simplement<br />
les voitures. Je voulais aller au gymnase,<br />
mais j’ai opté pour un apprentissage<br />
dans la branche automobile avant de sauter le<br />
pas. La formation m’a plu d’emblée.<br />
Où vous voyez-vous dans dix ans ?<br />
Quelque part dans la branche automobile. <<br />
La caisse de pensions des associations professionnelles 2roues Suisse UPSA ASTAG carrosserie suisse<br />
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<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong>61
TECHNIQUE & ENVIRONNEMENT<br />
Le CheckEnergieAuto est prolongé<br />
500 allers-retours<br />
jusqu’à la Lune<br />
Le CheckEnergieAuto, une prestation des garagistes suisses en collaboration avec l’Office fédéral de l’énergie, est<br />
prolongé de deux ans. Le CEA a permis jusqu’à présent d’économiser plus de 60 000 tonnes de CO 2<br />
.<br />
Le champion de ski de fond Dario Cologna a été l’ambassadeur du CEA pendant de nombreuses années. Il est désormais ambassadeur de l’UPSA pour l’efficacité et les<br />
prestations d’excellence.<br />
sco. Le CheckEnergieAuto dure 20 minutes<br />
chez un garagiste de l’UPSA. La pression des<br />
pneus est notamment contrôlée et éventuellement<br />
augmentée ; l’échappement, le système<br />
de carburant, la climatisation et les consommables<br />
électriques sont également vérifiés.<br />
Les poids inutiles et les porte-bagages superflus<br />
augmentent eux aussi la consommation<br />
de carburant. Toutes ces pistes d’économies<br />
figurent sur le certificat CEA personnel remis<br />
en fin de contrôle au conducteur.<br />
Le groupe Ruckstuhl est un prestataire CEA<br />
de la première heure, avec six sites à Zurich<br />
et dans sa périphérie. Depuis 2013, l’entreprise<br />
a réalisé près de 4000 CheckEnergieAuto.<br />
Kurt Giger, responsable des ventes et du<br />
service à la clientèle, était déjà là lors des balbutiements<br />
de cette mesure : « Les clients<br />
peuvent réellement tirer profit du CEA. L’entretien<br />
individuel après le contrôle est dans<br />
ce cadre très important. » À titre d’exemple, il<br />
explique l’importance d’une pression correcte<br />
des pneus en comparant au vélo que l’on ressort<br />
de sa cave au printemps : « Pendant l’hiver,<br />
les pneus ont perdu de l’air. Pour avancer,<br />
il faut alors pédaler en forçant plus que<br />
d’habitude. Dès que l’on a gonflé les pneus, on<br />
avance presque sans effort. Cet exemple fait<br />
toujours tilt. » Le CheckEnergieAuto aide les<br />
conducteurs à rouler plus efficacement et en<br />
préservant l’environnement. Cela permet non<br />
seulement de réduire le CO 2<br />
, mais également<br />
d’alléger les dépenses, grâce à une consommation<br />
moindre. L’économie moyenne réalisée<br />
représente 200 litres de carburant par<br />
an, soit 350 francs. Depuis le début du CEA<br />
en 2013, les quelque <strong>11</strong>00 garagistes certifiés<br />
ont réalisé plus de 50 000 contrôles et<br />
ont permis à leurs clients d’économiser en<br />
tout 60 000 tonnes de CO 2<br />
. Cela correspond à<br />
500 allers-retours sur la Lune ou 10 000 fois<br />
le tour du monde.<br />
Le CEA est soutenu par SuisseEnergie, le programme<br />
national pour l’efficacité énergétique<br />
de l’Office fédéral de l’énergie (OFEN). La collaboration<br />
avec l’UPSA a également été prolongée<br />
de deux ans. « Nous sommes ravis d’avoir<br />
à nos côtés SuisseEnergie comme partenaire<br />
pour cette prestation pertinente et durable »,<br />
déclare Markus Peter, responsable Technique<br />
et Environnement au sein de l’UPSA. Le fondeur<br />
Dario Cologna est lui aussi toujours là. Le<br />
champion olympique maintes fois titré, champion<br />
du monde et vainqueur de la coupe du<br />
monde, a été pendant de nombreuses années<br />
l’ambassadeur de l’association suisse des garagistes.<br />
Son rôle a depuis été élargi : le sportif<br />
suisse de l’année 2013 est l’ambassadeur officiel<br />
UPSA de l’efficacité et des performances<br />
exceptionnelles. Avec cette fonction, il s’engage<br />
pour un comportement de mobilité durable<br />
et est actif également dans le domaine<br />
de la formation professionnelle. <<br />
62<br />
<strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>
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TECHNIQUE & ENVIRONNEMENT<br />
La mobilité en question<br />
Redevenir<br />
objectif<br />
Au Swiss Science Center Technorama, les deux scientifiques Silvio Borner<br />
et Markus O. Häring ont expliqué pourquoi, dans le cadre des débats<br />
actuels passionnés sur le climat, l’alarmisme est tout autant préjudiciable<br />
que la banalisation.<br />
Expert en géothermie et membre du comité du réseau Carnot-Cournot (CCN), Markus O. Häring, s’est positionné contre les scénarios catastrophistes actuels de réchauffement<br />
climatique lors de sa conférence dans le cadre de la série de discussions « Mobilität im Gespräch » de Hutter Dynamics.<br />
jas. Norme Minergie, panneaux de ventilation<br />
mobiles, pompe à chaleur air-eau et installation<br />
photovoltaïque permettant d’économiser<br />
60 tonnes d’émissions de CO 2<br />
par an : Markus<br />
Hutter, président du conseil d’administration de<br />
Hutter Dynamics, a donné un signal clair pour<br />
plus de durabilité lors de la construction de l’une<br />
de ses exploitations. Cet ancien conseiller national<br />
ne s’engage pas seulement en faveur de<br />
l’environnement au sein de son entreprise, mais<br />
aussi en participant à la série de discussions dédiées<br />
à la question de la mobilité, « Mobilität im<br />
Gespräch ». Lors du dernier débat qui s’est tenu<br />
en présence de près de 150 participants dans le<br />
Foyer du Swiss Science Center Technorama à<br />
Winterthour, les deux scientifiques Silvio Borner<br />
et Markus O. Häring ont démontré qu’il est<br />
très important d’ôter la dimension émotionnelle<br />
aux débats actuels très passionnés sur le climat<br />
pour revenir à plus d’objectivité.<br />
« Le changement climatique est un fait, comme<br />
l’augmentation des températures. C’est un défi<br />
pour nous tous et pas seulement pour la petite<br />
Suisse », a expliqué en préambule Markus<br />
Hutter, président du conseil d’administration<br />
d’ESA. « Les objectifs ambitieux à atteindre nécessitent<br />
des conditions-cadres flexibles. Car<br />
s’il n’est pas important pour la planète que les<br />
baisses de CO 2<br />
soient réalisées en Suisse ou<br />
ailleurs, il en va autrement pour l’économie ! »<br />
Pour ce garagiste engagé, un débat objectif sur<br />
le changement climatique et un refus de l’hystérie<br />
climatique sont décisifs pour chercher des<br />
solutions internationales judicieuses et en tirer<br />
les conséquences requises. « Il ne sert à rien<br />
d’appeler les autres à agir en s’énervant. Il faut<br />
soi-même être actif », a ajouté Markus Hutter.<br />
Il est également temps d’agir selon Silvio Borner,<br />
qui a commencé par présenter le rôle de<br />
la science au sein de la société, tout en mettant<br />
en garde contre le fait que la science était<br />
parfois utilisée abusivement. Cet éminent professeur<br />
d’économie politique a ainsi expliqué :<br />
« Tout scientifique tente d’expliquer des phénomènes<br />
et des évolutions réels ainsi que d’appliquer<br />
les connaissances acquises, c’est-à-dire<br />
de les utiliser pour le bien et le développement<br />
de l’être humain. » Selon lui, il est important<br />
d’informer la population le plus objectivement<br />
et clairement possible au sujet de la situation<br />
réelle ainsi que de présenter ouvertement les<br />
liens de cause à effet et l’importance des différents<br />
risques en termes de technologie et de<br />
civilisation. L’homme de 78 ans a ajouté : « Un<br />
avenir vert est possible, peut-être même nécessaire.<br />
Mais il ne créera sûrement pas des situations<br />
idylliques. » Fait intéressant, il avait déjà<br />
publié un texte sur le même sujet il y a près<br />
de 30 ans avec comme titre « Quel avenir voulons-nous<br />
? ». Et S. Borner de conclure : « En fait,<br />
nous l’avons toujours su, mais nous n’avons<br />
réussi à empêcher ni une détérioration de la<br />
moralisation, ni la politisation de la science. »<br />
Pour le professeur d’économie politique, il est<br />
par ailleurs clair qu’en termes de politique climatique,<br />
la Suisse doit renoncer à faire cavalier<br />
seul avec des interdictions ou des dépenses qui<br />
n’apportent rien sur le plan global, tout en représentant<br />
des charges locales importantes. Il<br />
estime aussi qu’une décarbonisation durable à<br />
long terme n’est possible que dans un contexte<br />
global, sans alarmisme, ni conclusions hâtives.<br />
Cet avis est partagé par Markus O. Häring.<br />
Ce géologue et expert en géothermie a démontré<br />
que la concentration de CO 2<br />
avait bel<br />
64<br />
<strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>
TECHNIQUE & ENVIRONNEMENT<br />
Demande énergétique mondiale<br />
1.5°C / 100 ans<br />
Suisse 0.1%<br />
Août, <strong>2019</strong> :<br />
+0.38 deg. C<br />
Source : BP Energy Outlook 2035; Jan. 2014<br />
Le besoin en énergie augmentera surtout en Chine et<br />
en Inde jusqu’en 2035, mais il restera presque le même<br />
en Europe.<br />
Les séries de données sur les températures enregistrées indiquent qu’il y a bel et bien un réchauffement climatique,<br />
mais que celui-ci ne s’accélère pas.<br />
et bien connu une augmentation sans précédent<br />
depuis 1950 et que celle-ci ne pouvait pas<br />
être expliquée par des causes naturelles. Mais<br />
contrairement à ce que l’on a toujours supposé,<br />
l’augmentation temporaire de la température<br />
n’est en aucun cas sans précédent. Des carottes<br />
de glace permettent de mesurer précisément la<br />
concentration de CO 2<br />
et les températures des<br />
400 000 dernières années. L’augmentation de<br />
CO 2<br />
se produit ainsi toujours environ 800 ans<br />
plus tard. « La grande différence aujourd’hui :<br />
l’augmentation du CO 2<br />
précède celle des températures<br />
», a expliqué le membre du comité du réseau<br />
Carnot-Cournot. « Un autre aspect décisif<br />
dans ce débat sur le climat : le CO 2<br />
n’est pas un<br />
polluant ! Il n’y a en effet pas de vie sans CO 2<br />
. »<br />
Réduire les émissions à zéro durant les 30 prochaines<br />
années serait par conséquent une exigence<br />
considérable. Le scientifique a fait remarquer<br />
que l’abandon du charbon serait peut-être<br />
encore réalisable en Suisse. Il serait cependant<br />
irréaliste de vouloir remplacer les autres sources<br />
d’énergie fossile telles que le pétrole, le gaz naturel<br />
et le nucléaire par des énergies renouvelables<br />
jusqu’en 2050. « Les carburants fossiles<br />
sont non seulement nécessaires pour la circulation,<br />
mais aussi pour la production d’acier, de<br />
ciment et d’asphalte », a constaté le géologue.<br />
« La décarbonisation devrait se dérouler plus<br />
rapidement que l’industrialisation. Pour cela, il<br />
faudrait bien plus que des manifestations pour<br />
le climat. Des percées scientifiques exceptionnelles<br />
seraient en effet nécessaires ! »<br />
Mais Markus O. Häring estime que ceci est<br />
peu probable, tout comme la volonté des plus<br />
grands émetteurs de CO 2<br />
(notamment la Chine,<br />
les États-Unis et l’Inde) de s’engager à réduire<br />
leurs émissions de CO 2<br />
. Le scientifique demande<br />
donc de reprendre de la distance dans<br />
les débats sur le climat et de revenir à l’objectivité<br />
et observe enfin : « Notre contribution ne<br />
doit pas être de l’ordre du renoncement, mais<br />
de l’innovation. » <<br />
Le professeur d’économie politique Silvio Borner explique un état de fait, pendant que son hôte Markus Hutter, président du conseil d’administration de Hutter Dynamics et président<br />
du conseil d’administration d’ESA, écoute attentivement.<br />
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<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong>65
SALON DE L’AUTO<br />
Salon de l’auto<br />
Les secrets autour d’ESA<br />
partiellement dévoilés<br />
Nouvel emplacement et nouveau concept : ESA sera présente au GIMS l’année prochaine et s’installera dans la halle 1.<br />
On ignore encore sous quelle forme. André Bissegger<br />
Markus Hutter, président d’ESA, avait certes<br />
déclaré en mai dernier, en marge de l’assemblée<br />
générale d’ESA, que l’organisation serait<br />
de nouveau présente pendant toute la durée<br />
du salon. De nombreuses questions restaient<br />
néanmoins en suspens. Tandis que le GIMS<br />
(Geneva International Motor Show) annonçait<br />
début juillet l’abandon définitif de la halle 7,<br />
la branche attendait avec impatience la réaction<br />
d’ESA.<br />
Celle-ci a été diffusée mi-octobre. Selon un<br />
communiqué, ESA a décidé d’être présente au<br />
GIMS 2020, du 5 au 15 mars, sur un nouvel<br />
emplacement de la halle 1, et avec un nouveau<br />
concept de stand. « Nous avons reçu une offre<br />
pour la halle 1 », explique Matthias Krummen,<br />
responsable Management Services et Communication<br />
d’ESA. Ainsi, l’organisation des achats<br />
ne pourra pas regretter l’absence de la clientèle<br />
de passage.<br />
Malgré cette affirmation, de nombreuses zones<br />
d’ombre subsistent. ESA n’a pas dévoilé à quoi<br />
ressemblera le nouveau concept de stand. « Le<br />
concept est en cours d’élaboration », a répondu<br />
Matthias Krummen. « Nous ne pouvons<br />
rien dire pour l’instant. » On ne sait pas non<br />
plus si le nouveau stand, installé parmi les plus<br />
grands constructeurs automobiles du monde,<br />
sera plus spacieux ou plus petit que celui tenu<br />
jusqu’alors dans la halle 7. On ignore encore<br />
son emplacement exact, si la « piazza » tant appréciée<br />
sera maintenue, et ce qu’ESA compte<br />
exposer.<br />
Le communiqué de presse indique cependant<br />
qu’ESA se réjouit d’incarner le rendez-vous incontournable<br />
de la branche au GIMS 2020,<br />
dans la halle 1. Les représentants des garages<br />
et des carrosseries pourront découvrir les nouveautés<br />
et innovations de la large gamme de<br />
l’organisation d’achats ainsi que passer un moment<br />
convivial dans un cadre agréable.<br />
Jusqu’à présent, ESA et sa célèbre piazza faisaient<br />
presque partie des meubles de la halle 7,<br />
et l’organisation profitait de cette occasion pour<br />
saluer à Genève ses 7000 coopérateurs. Dès le<br />
début, ESA a indiqué sans ambiguïté qu’elle tenait<br />
à une présence de deux semaines au salon.<br />
Sur une durée plus courte, il serait impossible<br />
d’accueillir tous les copropriétaires dans<br />
le cadre habituel.<br />
Ces dernières années, la halle 7 a été le lieu de<br />
rendez-vous des fournisseurs nationaux et des<br />
garagistes. Selon le GIMS, leur volonté d’exposer<br />
à Genève est cependant moins marquée.<br />
Un groupe de travail créé en 2018 et composé<br />
de tous les représentants de la branche et du<br />
GIMS a donc imaginé le concept d’un salon de<br />
courte durée. En vain : l’objectif de 70 exposants<br />
inscrits avant le 1 er juillet n’a pas été atteint.<br />
Désormais, la halle 7 accueillera une longue<br />
piste d’essai intérieure dédiée aux véhicules<br />
électriques, baptisée « GIMS-Discovery ».<br />
« Avec GIMS-Discovery, nous proposerons une<br />
expérience unique de l’électromobilité. Découvrir<br />
les voitures et les essayer : tout se trouvera<br />
sous le même toit », a annoncé Olivier Rihs, directeur<br />
général du GIMS, l’air réjoui. <<br />
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<strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong><br />
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Visite de l’usine Osram<br />
Osram transforme<br />
la nuit en jour<br />
Osram produit plus de 220 millions de lampes automobiles chaque année à Herbrechtingen, en Allemagne. L’entreprise fait<br />
ainsi partie des principaux fabricants de systèmes d’éclairage dans le monde. André Bissegger<br />
68<br />
<strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>
COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE<br />
Chaque voiture compte environ 200 lampes,<br />
de l’éclairage de la boîte à gants aux feux arrière<br />
en passant par les phares antibrouillard.<br />
Mais les systèmes de vision nocturne ou d’assistance<br />
de voie ont aussi besoin de lumière :<br />
des LED infrarouges permettent d’éclairer des<br />
obstacles ou la zone devant le véhicule. Osram<br />
figure parmi les leaders mondiaux de la fabrication<br />
de systèmes d’éclairage. L’entreprise se<br />
distingue par sa forte capacité d’innovation et<br />
par sa technologie. Elle travaille tant dans les<br />
équipements d’origine que dans la deuxième<br />
monte. Osram dispose de plus de 17 800 brevets<br />
et demandes de brevets.<br />
L’ancienne filiale de Siemens, présente dans<br />
120 pays, a été fondée à Berlin en 1918 et emploie<br />
plus de 27 000 personnes. L’usine de<br />
Herbrechtingen ne fabrique que des produits automobiles<br />
et emploie à elle seule environ 830<br />
personnes, dont 700 en production. Elle fonctionne<br />
en trois, quatre ou cinq équipes sept<br />
jours sur sept. La précision et la rapidité des<br />
robots, qui fabriquent de manière entièrement<br />
automatisée des produits finis à partir de<br />
pièces individuelles parfois minuscules et qui<br />
les emballent en vue de leur expédition, sont<br />
impressionnantes. Les machines s’engrènent<br />
telles des roues dentées et se coordonnent à<br />
la perfection.<br />
L’implantation d’une usine Osram dans la<br />
ville de 13 000 habitants située entre Ulm et<br />
Aalen est surtout le fruit du hasard, comme<br />
l’explique son directeur, Harald Mannbeiss, à<br />
l’occasion d’une visite. En 1945, en plein milieu<br />
des troubles liés à la guerre, Osram décide de<br />
déménager ses machines de Berlin. Le train<br />
de marchandises reste coincé à Herbrechtingen.<br />
Les machines sont laissées à l’abandon<br />
dans des halles vacantes juste à côté des voies<br />
ferrées. Osram y démarre son activité par des<br />
lampes pour casques de mineurs. La première<br />
lampe automobile suit en 1952.<br />
Les simples ampoules d’autrefois sont devenues<br />
de nos jours des projecteurs laser qui<br />
éclairent encore mieux la route, des lumières de<br />
surface OLED (diodes électroluminescentes organiques),<br />
des OLED flexibles, des projecteurs<br />
de virage LED ou des sources de lumière LED<br />
normalisées XLS (lampes de signalisation<br />
LED échangeables) pour des applications de signalisation<br />
lumineuse. Déjà utilisés par Toyota<br />
par exemple, les produits XLS devraient<br />
métamorphoser les lampes de signalisation.<br />
Avantage pour vous : la solution standardisée<br />
peut être remplacée en cas de défaut, si<br />
bien que les coûts de réparation baissent. Les<br />
produits XLS affichent aussi une durée de vie<br />
accrue. Le blanc et le jaune sont déjà disponibles.<br />
Le rouge devrait suivre dès 2020.<br />
Malgré ces nombreuses optimisations, « beaucoup<br />
de voitures sont encore munies de<br />
lampes classiques », souligne M. Mannbeiss.<br />
Osram prête là aussi son concours et favorise<br />
diverses modalités de rééquipement. Le localisateur<br />
de lampes automobiles sur son site<br />
Internet présente les produits compatibles.<br />
Pratique pour les garagistes, le remplacement<br />
s’effectue avec une installation Plug and Play.<br />
Il suffit d’extraire l’ancienne lampe et de poser<br />
la nouvelle sans modifier le câblage.<br />
Suite en page 70<br />
Le patron du laboratoire, Sascha Zelt, explique l’essai à l’eau salée, au cours duquel les produits sont pulvérisés pendant des jours, et montre comment les phares<br />
évoluent pendant l’essai d’impacts de pierres.<br />
Projecteur de travail et projecteur auxiliaire au cours d’un essai : le tunnel photométrique de 25 mètres permet notamment d’étudier la portée, la distribution et les<br />
couleurs de la lumière.<br />
<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong>69
COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE<br />
Les nouveaux produits sont testés sous toutes<br />
les coutures dans un laboratoire de simulation<br />
environnementale équipé de 86 stations de<br />
mesure. Il est actuellement en cours d’agrandissement<br />
(+ 1000 m 2 ) et devrait accueillir à<br />
l’avenir 140 bancs d’essai pour devenir l’un des<br />
laboratoires les plus modernes de toute l’Allemagne.<br />
L’excellente réputation du laboratoire<br />
accrédité précède Osram : même des clients<br />
externes y font tester leurs produits. Ils proviennent<br />
surtout du secteur de l’automobile,<br />
mais aussi de l’aéronautique ou de la technologie<br />
médicale, comme l’explique Sascha Zelt, en<br />
charge du laboratoire environnemental.<br />
Le comportement du produit peut y être représenté<br />
dans des processus de vieillissement<br />
artificiels. En quelques heures, jours ou semaines,<br />
les essais révèlent le comportement<br />
des produits à ciel ouvert, qu’ils soient utilisés<br />
dans le désert, en montagne, en ville ou au<br />
bord de la mer. « Ici, nous sommes en mesure<br />
de répliquer l’intégralité du climat mondial »,<br />
estime M. Zelt.<br />
Les effets de l’eau de mer et des rayons du soleil<br />
font notamment l’objet d’essais. Il existe<br />
également des tests de protection contre la<br />
poussière, les éclaboussures, les impacts de<br />
pierres, mais aussi des contrôles d’étanchéité,<br />
de traction, de compression et de flexion. Des<br />
essais de chocs thermiques permettent de simuler<br />
des sollicitations avec des variations<br />
de température extrêmes. Celles-ci peuvent<br />
même être associées à des vibrations. À titre<br />
d’exemple, des enregistrements à grande vitesse<br />
rendent des processus de fabrication rapides<br />
tels que l’allumage d’échantillons visi-<br />
La salle blanche de l’usine Osram de Herbrechtingen où sont produites les LED.<br />
bles à l’œil nu. Des essais d’échappement de<br />
gaz montrent comment se comportent des<br />
produits utilisant des matériaux à base de<br />
liaisons organiques tels que des plastiques et<br />
des adhésifs. Des projecteurs sont notamment<br />
testés dans le tunnel photométrique. Il s’agit<br />
d’étudier la distribution, la portée, la couleur<br />
de la lumière, etc. Même le comportement<br />
des produits dans leur emballage fait l’objet<br />
Partie de poker autour du rachat d’Osram<br />
Les repreneurs potentiels d’Osram se livrent<br />
bataille depuis des mois. Il y a parmi eux AMS,<br />
le fabricant autrichien de puces et de capteurs,<br />
et les investisseurs financiers américains Bain<br />
Capital et Advent International. Même si AMS<br />
avait les meilleures cartes, les représentants<br />
syndicaux d’Osram et une partie de sa direction<br />
avaient étonnamment une préférence initiale<br />
pour l’offre des Américains.<br />
Pour finir, il a manqué à AMS <strong>11</strong> % des actions<br />
d’Osram pour atteindre son objectif de 62,5 %. Le<br />
d’essais, par exemple dans le cadre d’essais de<br />
chute ou de simulations de secousses sur des<br />
chariots élévateurs. Cette approche permet de<br />
trouver l’emballage adapté à chaque produit.<br />
En bref, Osram simule les sollicitations massives<br />
exercées sur tout le cycle de vie d’un projecteur,<br />
du moment de sa fabrication jusqu’à la<br />
fin de sa vie. <<br />
fabricant autrichien a retiré son offre de rachat.<br />
Il ne veut toutefois pas lâcher l’affaire et dispose<br />
de plusieurs options pour parvenir à ses fins.<br />
Si la vente a lieu, on pourra faire le parallèle avec<br />
l’histoire de David et Goliath : AMS est nettement<br />
plus petite qu’Osram. Un chiffre d’affaires de<br />
1,4 milliard d’euros avec 9000 collaborateurs<br />
pour la première, alors que la deuxième affiche<br />
un chiffre d’affaires de 4,1 milliards d’euros et<br />
emploie 26 000 collaborateurs. Les Autrichiens<br />
entrevoient cependant des synergies et ambitionnent<br />
de créer un champion européen.<br />
personnelle, durable, conforme à la loi<br />
l’élimination<br />
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Série « L’atelier de demain », 4 e partie<br />
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issues du cloud<br />
La bonne pièce de rechange, au bon endroit et au bon moment. C’est le b.a.-ba d’un atelier. Les solutions IT peuvent ici<br />
aussi rendre de précieux services. Sandro Compagno<br />
La numérisation est plus qu’un simple concept.<br />
Les processus numériques façonnent l’atelier de<br />
demain. Une équipe de projet de l’Université de<br />
Saint-Gall a examiné et analysé les étapes de<br />
processus, de l’accueil du client à l’exécution de<br />
la commande et a cherché des solutions pour<br />
accroître l’efficacité du service après-vente. La<br />
4 e partie de notre série se penche sur les solutions<br />
dans le domaine des pièces de rechange.<br />
Des solutions logicielles complètes aident à intégrer<br />
toutes les étapes de processus. Les auteurs<br />
du travail de projet citent « Stieger Software<br />
» comme exemple de telles solutions<br />
entièrement intégrées. La solution logicielle a<br />
été conçue pour des garages de tout genre et<br />
de toute taille. Grâce à plus de 850 interfaces,<br />
elle reproduit non seulement les processus internes,<br />
mais elle est également en mesure d’accorder<br />
un accès direct aux partenaires externes<br />
tels que les importateurs, les constructeurs, les<br />
analystes automobiles ainsi que les fournisseurs<br />
de pièces détachées et d’accessoires. Le<br />
grand avantage de ces solutions logicielles est<br />
qu’elles proposent un système homogène sans<br />
ruptures de médias, de la planification d’atelier<br />
à la comptabilité salariale.<br />
Le Robotic Process Automation (RPA) peut être<br />
utilisé pour différentes étapes de processus. Il<br />
s’agit d’un outil destiné à automatiser et à accélérer<br />
les processus répétitifs. Les processus sont<br />
ainsi plus rapides et donc moins coûteux. Dans<br />
le domaine des pièces de rechange, les outils<br />
RPA peuvent être utilisés pour rechercher des<br />
pièces dans des bases de données.<br />
Ces services à distance créent un écosystème<br />
entre le propriétaire du véhicule, le garagiste et<br />
d’autres prestataires tels que les assurances ou<br />
les exploitants de stations-service. Autosense,<br />
une joint venture de Swisscom et Amag, est en<br />
train d’établir une solution de cloud sur le marché<br />
automobile suisse. Les clients peuvent partager<br />
les données de leur véhicule avec le garage.<br />
Si un composant du véhicule signale une<br />
erreur, celle-ci apparaît en temps réel sur l’appareil<br />
mobile. L’utilisateur peut contacter son<br />
garage via l’appli et prendre directement rendez-vous.<br />
Pour l’atelier, cela signifie que le processus<br />
de réparation peut commencer avant<br />
même l’arrivée du véhicule, en se procurant par<br />
exemple les bonnes pièces de rechange.<br />
La quatrième contribution des étudiants se<br />
penche également sur la commande concrète<br />
de pièces de rechange : grâce à un code QR, les<br />
ateliers peuvent identifier de manière simple et<br />
rapide les véhicules qui leur sont confiés. Dans<br />
la boutique en ligne du concessionnaire, le véhicule<br />
est mis en lien au moyen de son numéro<br />
de châssis. Ainsi, les pièces de rechange nécessaires<br />
peuvent être rapidement trouvées, tout<br />
comme des informations produits, les carnets<br />
d’entretien ou les documents de service, qui<br />
peuvent être affichés sur la tablette. Cette technologie<br />
est déjà utilisée dans le domaine des véhicules<br />
utilitaires. « Une solution similaire est<br />
tout à fait envisageable dans le domaine des<br />
voitures de tourisme », selon les auteurs du travail<br />
de projet.<br />
Ces quatre technologies numériques ont un<br />
point commun selon les étudiants de l’Université<br />
de Saint-Gall : leurs coûts de mise en œuvre<br />
ne sont pas trop élevés et le gain de temps potentiel<br />
est appréciable. <<br />
Série : l’atelier de demain<br />
Fixer un rendez-vous, réparer un véhicule,<br />
envoyer une facture, etc. : les processus en<br />
place dans les ateliers suivent plus ou moins<br />
le même modèle. Les nouvelles technologies<br />
permettent cependant de simplifier et d’accélérer<br />
ces processus. Dans le cadre d’un projet<br />
d’étude de l’Université de Saint-Gall (HSG),<br />
Fabienne Rudolf, Michèle Odermatt, Pascal<br />
Inauen et Sophie Stopp se sont penchés sur<br />
les processus mis en œuvre dans les ateliers<br />
automobiles ainsi que sur les technologies<br />
numériques et ont élaboré des propositions<br />
très concrètes pour l’atelier de demain.<br />
L’UPSA y était dirigée par le service représentation<br />
de la branche, et la HSG par le professeur<br />
d’informatique de gestion Andrea Back.<br />
<strong>AUTOINSIDE</strong> commente les résultats de<br />
cette étude dans une série de six épisodes.<br />
Prochain épisode<br />
AI 12/19 : Réparation<br />
<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong>71
COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE<br />
Prévisions conjoncturelles de BAK Economics<br />
De grands défis troublent<br />
les perspectives<br />
Le marché suisse des voitures neuves se trouve dans une phase de saturation. En <strong>2019</strong>, la barre des 300 000 nouvelles<br />
immatriculations devrait encore être franchie. Pour les années à venir en revanche, les économistes de BAK Economics<br />
tablent sur un net recul. BAK Economics<br />
72<br />
<strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>
COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE<br />
Les effets de rattrapage en raison des retards de livraison dus au passage<br />
de la mesure de consommation à la nouvelle procédure WLTP et<br />
en raison des valeurs limites de CO 2<br />
plus sévères à partir de 2020 ont<br />
contribué à ce que plus de 300 000 voitures neuves soient écoulées<br />
cette année. Du côté des importateurs, la valeur limite de CO 2<br />
plus<br />
stricte à partir de 2020 a accru l’incitation à immatriculer cette année<br />
encore des véhicules aux émissions de CO 2<br />
élevées.<br />
Selon BAK Economics, les perspectives pour le marché des voitures<br />
neuves en 2020 restent modestes dans l’ensemble. Du côté de la demande,<br />
le marché des voitures neuves se trouve dans une phase de<br />
saturation et aucune impulsion positive ne peut être attendue de la<br />
part de l’environnement économique non plus. Au niveau de l’offre,<br />
les conditions-cadres de régulation sont source de tension. Pour l’année<br />
2020, BAK pronostique un léger recul des immatriculations de<br />
3,1 % à 297 000 voitures neuves.<br />
Immatriculations de voitures de tourisme neuves, 2010 <strong>–</strong> 2025<br />
350<br />
300<br />
250<br />
200<br />
150<br />
100<br />
50<br />
2 9 4<br />
3 1 9<br />
3 2 8<br />
3 0 8<br />
3 0 2<br />
3 2 4<br />
0<br />
2010 20<strong>11</strong> 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 <strong>2019</strong> 2020 MI<br />
2021-<br />
En milliers d’unités.<br />
2025<br />
Source : auto-suisse, BAK Economics<br />
De nouveaux défis vont apparaître sur le marché des voitures neuves<br />
à moyen terme. Il faut donc compter sur des mesures de régulation<br />
supplémentaires en ce qui concerne les valeurs limites de CO 2<br />
et la<br />
tarification du CO 2<br />
. L’incertitude qui règne quant au meilleur choix<br />
de motorisation pourrait en outre freiner le désir d’achat ou repousser<br />
la décision d’achat. Certains pays comme la Norvège ou la Chine<br />
prévoient l’interdiction complète des moteurs à combustion entre<br />
2025 et 2030 déjà. D’autres pays indiquent une telle interdiction<br />
entre 2040 et 2050.<br />
L’évolution démographique attendue est également liée aux faibles<br />
élans de croissance pour le marché des voitures neuves. Toutefois, le<br />
parc de véhicules toujours croissant, qui compte actuellement environ<br />
500 000 véhicules ayant entre 13 et 16 ans, maintient le potentiel<br />
de demande relativement haut. Au total, BAK prédit des ventes<br />
moyennes de 296 000 véhicules entre 2021 et 2025.<br />
3 1 7<br />
3 1 4<br />
3 0 0<br />
3 0 6<br />
2 9 7<br />
2 9 6<br />
Sur le marché de l’occasion, le nombre de changements de propriétaire<br />
au cours de l’année <strong>2019</strong> est, avec 2,4 %, en dessous du niveau<br />
de l’exercice précédent. Le recul observé depuis 2017 se poursuit<br />
donc. Cette évolution du marché en recul a notamment conduit à<br />
ce que le niveau de changements de propriétaire est relativement<br />
bas. Ainsi, le potentiel de croissance pour 2020 augmente nettement.<br />
D’autres facteurs entrent toutefois en ligne de compte. Si, en raison<br />
d’une réglementation plus stricte en matière de CO 2<br />
, l’importation<br />
de véhicules émettant de fortes émissions est avancée au quatrième<br />
trimestre <strong>2019</strong>, il faudra alors compter sur une nette augmentation<br />
de l’offre sur le marché de l’occasion. Cela devrait avoir des répercussions<br />
favorables sur le marché de l’occasion. Un autre facteur réside<br />
dans l’évolution des prix : les prix des voitures neuves s’avèrent cette<br />
année déjà plus dynamiques que ceux des voitures d’occasion. Cela<br />
va accroître l’attractivité des voitures d’occasion, ce qui a également<br />
des répercussions positives sur la demande. Pour 2020, BAK table sur<br />
une augmentation de 1,1 % à 844 000 changements de propriétaire.<br />
À moyen terme, la durée de vie plus longue des véhicules et le fait<br />
que le parc automobile continue de s’étoffer ont des effets particulièrement<br />
favorables. BAK table sur une moyenne de 855 000 changements<br />
de mains annuels entre 2021 et 2025.<br />
Les perspectives du secteur de l’après-vente restent inchangées. Le<br />
parc automobile va continuer de s’étoffer à moyen terme, et ce, même<br />
si la dynamique est un peu plus faible. L’âge moyen croissant des<br />
véhicules indique en outre qu’au cours des prochaines années, ni l’intensité<br />
des services ni le potentiel de demande pour des travaux d’entretien<br />
ou de réparation ne subiront de pertes majeures. L’expansion<br />
du parc de véhicules électriques n’y changera rien dans un premier<br />
temps. Avec 0,4 % de l’ensemble du parc de véhicules, ce segment<br />
n’est pas assez important. <<br />
Chiffres d’affaires des ateliers, 2009 <strong>–</strong> 2024<br />
20'000<br />
18'000<br />
16'000<br />
14'000<br />
12'000<br />
10'000<br />
8'000<br />
6'000<br />
4'000<br />
2'000<br />
1 6 '4 9 3<br />
1 6 '0 3 9<br />
1 6 '8 4 6<br />
1 7 '0 2 2<br />
1 6 '9 5 1<br />
1 6 '4 6 4<br />
0<br />
2010 20<strong>11</strong> 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 <strong>2019</strong> 2020 MI<br />
2021-<br />
2025<br />
En mio de CHF.<br />
Source : AFC, BAK Economics<br />
1 6 '6 6 8<br />
1 6 '9 8 6<br />
1 7 '2 6 6<br />
1 7 '4 8 0<br />
1 7 '6 0 6<br />
1 8 '2 3 0<br />
<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong>73
COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE<br />
Nico Gehrig du Schloss Garage<br />
de Winterthour reçoit le trophée<br />
du meilleur vendeur de voitures<br />
d’occasion, encadré par Mario<br />
d’Incau, responsable des ventes<br />
Eurotax et présentatrice Sarah<br />
Andrina Schütz.<br />
Rencontre interprofessionnelle Eurotax/CG Car Garantie<br />
Réseautage<br />
sous haute tension<br />
27 septembre <strong>2019</strong> upsa-agvs.ch <strong>–</strong> Pour la première fois, la rencontre interprofessionnelle d’Eurotax et CG<br />
Car Garantie a eu lieu au Trafo à Baden. L’ancien laboratoire haute tension de Brown Boveri était le choix<br />
idéal, car la soirée s’est révélée à la fois captivante et électrisante. Sandro Compagno<br />
Organisateur des traditionnels Eurotax- Awards,<br />
Eurotax a complété les catégories existantes<br />
« City », « Business » et « SUV » avec une nouvelle<br />
catégorie « Plug’n’Drive ». Celle-ci mesure<br />
les valeurs résiduelles des véhicules électriques<br />
à batterie et des hybrides rechargeables. Le<br />
premier lauréat est l’hybride rechargeable GLC<br />
Mercedes-Benz.<br />
Cette année, le prix du meilleur revendeur<br />
d’occasion a été décerné au Schloss-Garage à<br />
Winterthour, qui s’est imposé devant Bymycar<br />
Acacias SA à Bussigny et le vainqueur de l’année<br />
dernière Amag Audi Center, de Lucerne.<br />
« Nous devons notre succès à notre équipe »,<br />
affirme le responsable des ventes Nico Gehrig.<br />
« Bien entendu, nous cherchons toujours à optimiser<br />
et éventuellement automatiser les processus<br />
en place dans les ateliers. » L’investissement<br />
en ressources humaines et informatiques<br />
devient un atout concurrentiel.<br />
La liste des candidats compte uniquement des<br />
revendeurs d’occasion qui écoulent un minimum<br />
de 100 véhicules par an. La gestion de<br />
parcs automobiles, les principaux facteurs générant<br />
du chiffre d’affaires ainsi que la combinaison<br />
pondérée du nombre d’annonces et de<br />
la rotation des stocks sont également pris en<br />
compte dans l’évaluation. Enfin, les véhicules<br />
d’occasion évalués doivent respecter certains<br />
critères spécifiques comme l’âge, le prix et le<br />
kilométrage du véhicule ainsi que les jours de<br />
parution de l’annonce.<br />
La délégation de M&G Automobile de Kloten<br />
(2 e place il y a un an) et celle d’Auto Petri de<br />
Bachenbülach ont pris connaissance du résultat<br />
avec bonne humeur et une certaine sérénité.<br />
Quelque 250 décisionnaires des domaines<br />
de l’importation, de l’après-vente, du garage et<br />
de la carrosserie ont répondu à l’invitation à<br />
Baden. L’événement s’est entièrement déroulé<br />
sous le signe du réseautage entre collègues issus<br />
des différents secteurs de la branche : Felix<br />
Wyss (président de Carrossier Suisse), Pierre-<br />
Alain Regali (directeur d’Autoscout24), André<br />
Frey (directeur de Figas), Sandro Francescutto<br />
(responsable des concepts de garage chez<br />
Bosch Car Service), Enzo Santarsiero (CEO<br />
d’André Koch SA), Kurt Giger (chef des ventes<br />
et responsable du service clientèle du groupe<br />
Ruckstuhl), Reto Wandfluh (CEO de Yokohama<br />
Suisse) ou Markus Brunner (Country<br />
Manager d’Apollo Vredestein), pour n’en citer<br />
que quelques-uns, se sont réunis à Baden<br />
pour échanger leurs expériences et entretenir<br />
leurs relations. D’ailleurs, Markus Brunner<br />
avait le chemin le plus court puisque le siège de<br />
Vredestein Suisse se trouve très exactement à<br />
un kilomètre du Trafo. Le vice-président Jean<br />
Daniel Senn est venu de Neuchâtel pour le<br />
compte de l’UPSA et s’est montré enchanté par<br />
l’événement et les lieux.<br />
74<br />
<strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>
COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE<br />
Le secteur automobile est en mouvement et<br />
les acteurs de la branche doivent suivre cette<br />
évolution pour réussir. « L’innovation est dans<br />
l’ADN d’Eurotax », affirme Martin Novak, Managing<br />
Director d’Eurotax Suisse et Autriche.<br />
Entraîné par la numérisation, Eurotax a plus<br />
que doublé son volume d’investissement dans<br />
les produits et services durables. Selon Martin<br />
Novak, il faut sans cesse réinventer son activité<br />
et les processus en place et remettre en<br />
question les produits et services existants. Il<br />
tire toutefois une conclusion positive de cette<br />
dynamique : « Je pense que nos clients suisses<br />
connaîtront un avenir radieux. Quiconque fait<br />
preuve d’innovation et est prêt à investir sera<br />
en mesure de saisir les opportunités qui se présentent.<br />
»<br />
Karin Kirchner, directrice de la Communication<br />
chez Renault Suisse SA, était submergée<br />
de joie. Elle s’est vu remettre le premier prix<br />
dans deux catégories pour Dacia, filiale de Renault.<br />
La Dacia Sandero a reçu la distinction<br />
de voiture d’occasion à la valeur la plus stable<br />
dans la catégorie « City », à l’instar du Dacia<br />
Duster dans la catégorie « SUV ». La catégorie<br />
« Business » était également dominée par<br />
un modèle d’Europe de l’Est. La Skoda Octavia<br />
a remporté le titre pour la quatrième fois<br />
consécutive. Tous les véhicules qui se sont vendus<br />
au moins 200 fois au cours des six derniers<br />
mois (au moins 30 fois dans la catégorie<br />
« Plug’n’Drive ») ont été inclus dans le classement<br />
final. Enfin, les modèles d’occasion âgés<br />
de trois ans présentant la perte de valeur la<br />
moins élevée selon l’analyse d’Eurotax ont été<br />
récompensés.<br />
Qu’ils soient fans de tennis, vainqueurs ou réseauteurs : la réunion de l’industrie a offert quelque chose pour tout le monde.<br />
Les invités d’honneur étaient Stefan Bürer et<br />
Heinz Günthardt. Le duo de commentateurs<br />
inséparables de la télévision suisse a séduit<br />
les quelque 300 convives par ses histoires et<br />
anecdotes autour du tennis. Le duo a dressé<br />
un tableau à la fois drôle et éloquent, racontant<br />
d’abord la première victoire de tournoi de<br />
Heinz Günthardt remportée en 1978 à Springfield<br />
(Massachusetts) alors qu’il s’était retrouvé<br />
sur le court central uniquement parce que plusieurs<br />
joueurs étaient absents en raison d’une<br />
tempête de neige, puis en relatant la finale légendaire<br />
de 1999 à Roland Garros lors de laquelle<br />
Steffi Graf, qu’il entraînait à l’époque, domina<br />
la meilleure joueuse mondiale Martina<br />
Hingis, jusqu’au présent avec Roger Federer. <<br />
NOVEAU<br />
DAS 3000<br />
Le nouveau dispositif de calibration et d’ajustement universel<br />
commandé par ordinateur pour systèmes d'assistance à la conduite<br />
Récapitulatif des avantages:<br />
Calibration rapide et efficace grâce à une méthode de<br />
positionnement assistée par caméra sans banc de contrôle<br />
de géométrie<br />
Nouveauté<strong>–</strong> Le Multi-Board permet de calibrer tant les<br />
caméras que les radars avec un unique panneau<br />
bosch-werkstattwelt.ch
POLITIQUE & DROIT<br />
Loi sur la protection des données<br />
Un bond vers le XXIe siècle... et<br />
un risque de faux pas !<br />
La loi fédérale sur la protection des données est en vigueur depuis 1993. Sa révision totale vise à adapter la protection des<br />
données à l’ère de l’Internet. Le Conseil national a approuvé le projet lors de sa session d’automne et c’est maintenant au tour<br />
du Conseil des États de se pencher sur la proposition. Cette révision touche également la branche automobile. Sandro Compagno<br />
Économiquement supportable<br />
et applicable pour la branche<br />
L’UPSA s’engage en faveur d’une LPD qui<br />
soit compatible avec l’économie et puisse<br />
être mise en œuvre par la branche. Olivia<br />
Solari, juriste auprès de l’UPSA, prend<br />
position.<br />
Lors de la session d’hiver du 2 au 20 décembre, le Conseil des États se penchera sur la protection des données.<br />
Il est incontestable que quelque chose doit<br />
être fait. La loi sur la protection des données<br />
(LPD) remonte à l’époque de l’avant Internet<br />
et ne satisfait plus aux exigences actuelles. À<br />
la suite de la révision de la législation relative<br />
à la protection des données dans l’UE et de<br />
la révision de la Convention sur la protection<br />
des données par le Conseil de l’Europe, la<br />
Suisse se voit obligée de réviser elle aussi<br />
sa loi sur la protection des données. Elle entend<br />
se rapprocher ainsi des exigences de<br />
l’UE et ratifier la Convention révisée sur la<br />
protection des données afin que l’UE continue<br />
de reconnaître notre pays comme un<br />
État tiers doté d’un niveau de protection des<br />
données adéquat.<br />
Depuis la fin mai 2018, une nouvelle loi sur la<br />
protection des données est en vigueur dans<br />
l’UE : le Règlement général sur la protection<br />
des données (RGPD). C’est dans ce contexte<br />
que s’inscrit la révision actuelle de la LPD<br />
en Suisse, qui se déroule en deux étapes : les<br />
amendements nécessaires dans le cadre de<br />
l’accord de Schengen ont été mis en œuvre<br />
en mars <strong>2019</strong>. Ils concernent la protection<br />
des données personnelles en matière de droit<br />
pénal. Le Parlement est en train de délibérer<br />
au sujet de la deuxième partie de la révision<br />
totale de la LPD, la plus importante.<br />
Le projet de réforme est complexe. Pas moins<br />
de 90 lois fédérales doivent être modifiées. Le<br />
Conseil national a adopté la LPD lors de sa<br />
session d’automne. Il a néanmoins fallu sept<br />
heures de débats avant d’y arriver. Des oppositions<br />
ont à la fois été formulées par l’UDC<br />
et par le camp rouge-vert. L’UDC s’offusque<br />
du fait que les entreprises soient moins bien<br />
protégées qu’auparavant. La gauche estime,<br />
elle, que la nouvelle loi ne va pas assez loin.<br />
Le Conseil national a refusé presque toutes<br />
les demandes en faveur d’une plus grande<br />
protection des données. Le camp rouge-vert<br />
menace par ailleurs de torpiller le projet dans<br />
sa totalité et certains acteurs pensent déjà au<br />
référendum.<br />
Le Conseil des États examinera le projet durant<br />
sa session d’hiver. Par conséquent, l’entrée<br />
en vigueur de la LPD entièrement révisée<br />
n’est pas attendue avant le milieu, voire la fin,<br />
de l’année 2021. <<br />
Plus d’infos sur : upsa-agvs.ch/representation/loi-federale-sur-la-protection-des-donnees-lpd<br />
Madame Solari, pourquoi est-il nécessaire<br />
de soumettre la LPD à une révision totale ?<br />
Olivia Solari : Nous parlons ici de la<br />
Convention 108 (k108) du Conseil de<br />
l’Europe pour la protection des personnes<br />
à l’égard du traitement automatisé des<br />
données à caractère personnel. Le Conseil<br />
fédéral estime que l’absence de ratification<br />
de cette convention aurait des conséquences<br />
négatives considérables sur le<br />
flux transfrontalier de données pour la<br />
Suisse. En révisant la LPD, la Suisse se rapproche<br />
des règles de l’UE. Cette approche<br />
est nécessaire pour que les entreprises<br />
suisses puissent continuer à échanger<br />
librement des données avec les pays de<br />
l’UE à l’avenir.<br />
Concrètement, qu’est-ce qui change avec la<br />
nouvelle loi ? De quoi le garagiste doit-il tenir<br />
compte dans son travail quotidien ?<br />
La LPD entièrement révisée aurait dû entrer en<br />
vigueur en 2018 à l’origine. À la suite de longues<br />
discussions au sein des commissions, l’entrée<br />
en vigueur pourrait bien être reportée à 2021 ou<br />
à 2022. Cela signifie que nos membres devront<br />
bientôt se poser plus de questions lorsqu’ils<br />
traiteront des données : ai-je le droit<br />
d’utiliser ces données et de les transmettre<br />
à un tiers, et est-ce que je sais ce que celui-ci<br />
en fera ? La version actuelle de la LPD prévoit<br />
déjà une protection complète des données<br />
personnelles. Ce qui changera fortement, ce<br />
sont les amendes en cas d’infraction.<br />
Le projet prévoit des amendes d’un montant<br />
maximum de 250 000 francs. Le garagiste<br />
doit-il se préparer à être impliqué dans des<br />
litiges compromettant son existence ?<br />
Le projet conserve en réalité le système<br />
très critiqué de sanctions pénales assorties<br />
d’amendes pouvant atteindre 250 000 francs.<br />
Ces sanctions pénales signifient qu’en cas<br />
de violation de la LPD, seule la responsabilité<br />
juridique des personnes physiques, et<br />
notamment des cadres d’une entreprise, peut<br />
être engagée. Une amende de 250 000 francs<br />
pourrait donc en effet menacer l’existence<br />
même d’un garage.<br />
76<br />
<strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>
POLITIQUE & DROIT<br />
Élections fédérales <strong>2019</strong><br />
Le résultat des élections<br />
affaiblit les garagistes UPSA<br />
Le résultat des élections est décevant pour l’UPSA. Le déferlement de la « vague verte » et l’éviction de deux figures des<br />
partis qui défendent l’industrie ont surpris l’association des garagistes. Le président central Urs Wernli espère maintenant<br />
que la politique climatique se fera avec discernement.<br />
abi. Les pertes de l’UDC se chiffrent à 3,8 %,<br />
celles du PLR à 1,3 % et celle du PDC à 0,3 %.<br />
Dans le même temps, les Verts et le PVL affichent<br />
une hausse respective de 6,1 % et 3,2 %.<br />
« Je suis déçu », avoue le président central de<br />
l’UPSA Urs Wernli. « Je ne m’attendais pas du<br />
tout à une telle percée des Verts. Pour moi, c’est<br />
surprenant. » Il avait également pensé que le<br />
PLR conserverait sa part d’électeurs et que l’UDC<br />
n’afficherait qu’une légère baisse. Comme dans<br />
certains cantons, les Verts ont gagné des sièges<br />
au détriment du PS, les partis bourgeois restent<br />
dominants au Conseil national.<br />
Les représentants de l’Union suisse des arts et<br />
métiers sont malheureusement aussi dans le<br />
camp des perdants de la journée électorale : ni le<br />
président de l’USAM, Jean-François Rime (UDC,<br />
Fribourg), ni son directeur, Hans-Ulrich Bigler<br />
(PLR, Zurich), n’ont été réélus. « Cela affaiblit la<br />
position des artisans que sont les garagistes »,<br />
affirme avec insistance U. Wernli.<br />
De manière générale, U. Wernli redoute que lors<br />
de la prochaine législature, les thèmes relatifs au<br />
CO 2<br />
occupent encore plus le devant de la scène.<br />
« Les Verts feront tout pour profiter de l’élan autour<br />
du climat », explique-t-il. Il ajoute qu’une<br />
réduction encore plus forte des émissions de<br />
CO 2<br />
sera exigée encore plus rapidement et que<br />
la Suisse se rangera entièrement derrière les limites<br />
européennes.<br />
C’est pourquoi U. Wernli réclame un certain discernement<br />
en matière de politique climatique.<br />
« Ce qui importe à nos yeux, c’est que les anciennes<br />
décisions soient maintenues », souligne<br />
le président central. « Il ne faut pas reléguer au<br />
second plan le développement de l’infrastructure<br />
et la Suisse doit conserver sa force d’innovation.<br />
» Il s’oppose également au versement de<br />
subventions inutiles qui sont finalement à la<br />
charge des citoyennes et citoyens. « Cela saigne<br />
la classe moyenne, et donc aussi les garagistes. »<br />
Les espoirs d’U. Wernli reposent maintenant<br />
sur le PDC, qui n’a perdu que peu d’électeurs.<br />
« Le PDC gagnera en importance à l’avenir. En<br />
tant que parti du centre, il pourra avoir un effet<br />
correctif », affirme-t-il.<br />
L’UPSA a soutenu quelques candidates et candidats<br />
qui se présentaient pour la première fois ou<br />
pour être réélus. Tandis que la plupart des anciens<br />
ont retrouvé leur siège, seul Benjamin Giezendanner<br />
(UDC, Argovie) a réussi, parmi les nouveaux,<br />
à se faire élire au Parlement. « Ils sont nombreux<br />
à avoir obtenu un bon résultat, mais ont échoué<br />
en raison des circonstances ou de la situation initiale<br />
», précise U. Wernli. Ainsi par exemple, Jacqueline<br />
Hofer et René Truninger (tous les deux<br />
UDC) n’ont pas réussi à être élus dans le canton<br />
de Zurich malgré près de 102 000 voix.<br />
En ce qui concerne les élections au Conseil des<br />
États par contre, l’UPSA a des raisons d’espérer :<br />
Thierry Burkart (PLR, Argovie) a par exemple<br />
manqué la majorité absolue de justesse. Pour<br />
Daniela Schneeberger (PLR, Bâle-Campagne)<br />
en revanche, cela pourrait être serré. À l’issue<br />
du premier tour, elle devance de justesse les<br />
représentants des Verts et du PS. L’éviction<br />
de Jean-François Rime et de Hans-Ulrich Bigler<br />
pourrait toutefois donner une impulsion décisive<br />
à la vice-présidente de l’Union suisse des<br />
arts et métiers. <<br />
<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong>77
SPONSORED CONTENT<br />
École de gestion de PME du SIU<br />
« Les enseignants du SIU<br />
m’impressionnent »<br />
Tom Witschi a suivi une formation de mécatronicien d’automobiles et travaille au service clientèle de Moos-Garage AG<br />
à Monsmier (BE). Depuis près d’un an, il suit le cursus de spécialiste en gestion de PME avec brevet fédéral à l’Institut<br />
suisse pour la formation des cadres d’entreprise (SIU). Il nous raconte comment se passe sa formation continue et ce qu’il<br />
apprécie particulièrement au SIU.<br />
pd. Monsieur Witschi, pourquoi avez-vous<br />
décidé d’entreprendre une formation<br />
continue au SIU ?<br />
J’ai suivi une formation de mécatronicien d’automobiles<br />
et je travaille pour l’entreprise familiale,<br />
chez Moos-Garage AG. Actuellement,<br />
ce sont mon père et mon oncle qui la dirigent<br />
ensemble. L’avenir du garage n’est pas certain,<br />
mais mon frère et moi voulons être prêts à reprendre<br />
le flambeau si cela devait arriver un<br />
jour. Des amis qui venaient de terminer leur<br />
cursus au SIU me l’ont recommandé, et je ne regrette<br />
pas mon choix.<br />
Qu’est-ce qui vous a le plus marqué lors<br />
de votre formation continue ?<br />
Les enseignants du SIU m’impressionnent. On<br />
sent qu’ils ont de l’expérience dans la pratique<br />
et savent de quoi ils parlent. Ils nous transmettent<br />
leur savoir-faire en nous donnant des<br />
exemples pratiques, et leurs cours sont à la fois<br />
passionnants et instructifs.<br />
Qu’est-ce qui vous plaît le plus ?<br />
À part les professeurs, j’apprécie beaucoup<br />
la diversité de la classe. Nous avons tous des<br />
âges différents et provenons de divers secteurs.<br />
Nous bénéficions donc mutuellement<br />
de nos expériences variées. Si on rencontre<br />
un problème avec son entreprise, on reçoit des<br />
conseils utiles de la part de la classe.<br />
Pouvez-vous mettre en pratique ce que<br />
vous avez appris ?<br />
Oui, dans certains domaines. Mais, par<br />
exemple, comme je ne suis pas responsable<br />
de la comptabilité, je ne peux pas employer<br />
ces connaissances dans mon quotidien professionnel.<br />
C’est tout de même très intéressant de<br />
traiter ce sujet et d’acquérir des connaissances<br />
globales en gestion d’entreprise.<br />
Quels sont les bénéfices pour vous ?<br />
Grâce à cette formation, j’occupe désormais<br />
Tom Witschi suit le cursus de spécialiste en gestion de PME avec brevet fédéral au SIU.<br />
un poste à responsabilités dans notre entreprise<br />
familiale. Je dirige le service clientèle,<br />
et mes connaissances en marketing m’aident<br />
beaucoup dans ce domaine. Ça me plaît énormément.<br />
Quel est votre plus grand défi ?<br />
Une grande partie de la formation continue<br />
se fait de manière individuelle, ce qui empiète<br />
sur une partie de mon temps libre. Je dois<br />
donc renoncer à diverses activités ou parfois<br />
leur consacrer moins de temps. C’est n’est pas<br />
toujours évident pour moi.<br />
En dehors des cours, combien de temps<br />
consacrez-vous par semaine aux études ?<br />
Cela dépend des thèmes, mais la plupart me<br />
demandent entre 3 et 5 heures de travail en<br />
plus de la journée de cours.<br />
Vous inscririez-vous à nouveau ?<br />
Oui, absolument. J’apprécie beaucoup le fait<br />
qu’au SIU, les cours se déroulent sur une journée<br />
entière, et non tous les soirs comme c’est<br />
le cas dans d’autres écoles. Cela me convient<br />
très bien.<br />
Recommanderiez-vous le SIU et cette<br />
formation continue ?<br />
Oui, tout à fait. Elle est très enrichissante et<br />
permet d’acquérir des connaissances tant sur<br />
le plan professionnel que personnel. Elle nous<br />
permet également d’appréhender la vie avec<br />
un esprit plus ouvert. <<br />
École de gestion de PME du SIU<br />
Nous sommes le centre de compétence de<br />
l’union suisse des arts et métiers pour la<br />
formation professionnelle et continue des collaborateurs<br />
et des cadres, dans le commerce<br />
de détail et des arts et métiers. Nos cours sont<br />
dispensés dans les trois régions linguistiques<br />
de Suisse. Veuillez trouver ci-après notre partenaire<br />
dans votre région:<br />
IFCAM Institut Suisse pour la formation des<br />
cadres d’entreprise, www.romandieformation.ch,<br />
0848 888 123.<br />
78<br />
<strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>
GARAGES<br />
Stieger Software AG<br />
stieger.academy<br />
> Le nouveau programme de formation 2020 offre de nouvelles chances<br />
pd. Le progrès technologique<br />
ouvre de nouvelles perspectives<br />
tout en posant de<br />
nouveaux défis. Pour ceux<br />
qui veulent rester informés des<br />
nouveautés, l’apprentissage<br />
permanent et une formation<br />
continue ciblée sont essentiels.<br />
Cela permet de saisir au mieux<br />
les chances et les opportunités<br />
qui se présentent.<br />
Grâce à ses formations, la Stieger<br />
Academy souhaite accompagner<br />
efficacement tous les participants.<br />
Dans le nouveau programme<br />
de cours, les participants<br />
trouveront des thèmes et des<br />
contenus ciblés, qui leur permettront<br />
d’acquérir les compétences<br />
les plus récentes, particulièrement<br />
utiles et pertinentes pour le<br />
travail quotidien avec les outils<br />
numériques de Stieger Software.<br />
Voici trois exemples de cours.<br />
Appliquer efficacement les<br />
nouveautés<br />
Les formateurs expérimentés<br />
présentent aux participants<br />
les toutes dernières innovations<br />
et fonctionnalités des<br />
solutions DMS, constamment<br />
développées par Stieger. Les<br />
participants pourront parfaitement<br />
mettre en pratique<br />
ces nouvelles connaissances<br />
dans leur entreprise. Le cours<br />
est proposé séparément pour<br />
les utilisateurs de xDrive et<br />
d’Europlus.<br />
Europlus Vente de voitures<br />
La facturation des véhicules<br />
est effectuée dans le DMS<br />
Europlus. Bien entendu, une<br />
facturation impeccable est la<br />
base d’une bonne comptabilisation<br />
et d’analyses pertinentes.<br />
Le formateur transmet tout ce<br />
qu’il faut savoir, y compris les<br />
trucs et astuces, pour établir<br />
les factures correctement. Les<br />
collaborateurs régulièrement<br />
chargés de cette tâche en<br />
tireront profit.<br />
xDrive Traitement des<br />
commandes<br />
Ce module de commandes<br />
s’adapte de multiples manières<br />
aux besoins de chaque entreprise.<br />
Pendant la formation, on<br />
découvre en détail les différents<br />
paramètres et options.<br />
L’outil s’adresse aux utilisateurs<br />
de la réception, de la direction<br />
de l’atelier et de l’administration.<br />
<<br />
Kursprogramm 2020<br />
Le nouveau programme de formation de la<br />
Stieger Academy offre des opportunités et<br />
des perspectives.<br />
1 I<br />
36<br />
Robert Bosch SA<br />
bosch.ch<br />
> DAS 3000 : la solution globale pour le réglage et la calibration efficaces des radars et caméras frontaux<br />
les constructeurs courants. Les avantages d’un coup d’œil :<br />
Le système est commandé via<br />
un PC d’atelier doté du logiciel • Nouveauté : le multi-board<br />
Bosch Esitronic 2.0 en ligne permet de calibrer les caméras<br />
connecté aux appareils de<br />
et les radars avec un seul<br />
diagnostic Bosch. Cette solution panneau. Calibration rapide<br />
globale, flexible et performante, et efficace grâce à une<br />
permet aux ateliers un accès<br />
méthode de positionnement<br />
rapide aux différents processus assistée par caméra, sans<br />
de diagnostic pour la calibration banc de mesures des axes.<br />
des systèmes d’assistance de Exactitude optimale des mesures<br />
Le DAS 3000 de Bosch représente la toute nouvelle génération des dispositifs de chaque constructeur.<br />
selon les plus hautes<br />
réglage et de calibration universels et assistés par ordinateur pour les systèmes<br />
d’assistance à la conduite.<br />
exigences des OEM.<br />
pd. Les fourgons et les voitures<br />
de tourisme modernes sont toujours<br />
plus équipés de systèmes<br />
d’assistance à la conduite, qui<br />
détectent les situations critiques<br />
à l’aide de caméras et de capteurs<br />
radars, préviennent l’automobiliste<br />
et interviennent en cas<br />
de danger. De ce fait, les ateliers<br />
sont de plus en plus amenés à<br />
recalibrer ces systèmes après<br />
une réparation ou une révision.<br />
Avec le DAS 3000, Bosch lance<br />
la nouvelle génération des<br />
dispositifs de réglage et de calibration<br />
universels et assistés<br />
par ordinateur pour les systèmes<br />
d’assistance à la conduite.<br />
Grâce à différents panneaux<br />
de calibration, le DAS 3000<br />
convient aux véhicules de tous<br />
Des caméras intégrées et des<br />
processus logiciels guidés mesurent<br />
la distance au véhicule,<br />
et le positionnement par rapport<br />
à l’axe de direction s’effectue<br />
ainsi de manière entièrement numérique.<br />
Cela garantit un positionnement<br />
du DAS 3000 rapide<br />
et précis devant le véhicule tout<br />
en augmentant considérablement<br />
l’efficacité des processus<br />
de l’atelier.<br />
• Multi-marques compatibles<br />
avec des panneaux de<br />
calibration radars spécifiques<br />
au véhicule : couverture du<br />
groupe Volkswagen, de BMW,<br />
Mini, Nissan, Fiat, Suzuki.<br />
• Tout au même endroit grâce<br />
à un coffret de rangement<br />
intégré (accessoire en<br />
option). <<br />
<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong>79
GARAGES<br />
André Koch SA<br />
andrekoch.ch / standox.de/standothek<br />
> Nouveau guide Standothek « Classic Cars »<br />
pd. Le marché des voitures de<br />
collection est en croissance.<br />
Pourtant, préserver la valeur de<br />
ces véhicules classiques souvent<br />
uniques prend beaucoup<br />
de temps et nécessite un grand<br />
savoir-faire technique. Il en<br />
découle un marché intéressant<br />
pour les ateliers de carrosserie,<br />
qui veulent faire de la réparation<br />
et de la restauration de ces voitures<br />
un débouché supplémentaire.<br />
Une raison suffisante pour<br />
Standox de revoir et de rééditer<br />
le guide Standothek éprouvé<br />
« Classic Cars ».<br />
La nouvelle Standothek informe<br />
sous un angle professionnel de<br />
ce qui différencie les réparations<br />
de peinture effectuées<br />
sur des véhicules classiques et<br />
des voitures neuves et donne<br />
aux ateliers de carrosserie des<br />
conseils sur la manière dont ils<br />
peuvent s’approprier ce modèle<br />
commercial. Elle aide plus particulièrement<br />
à estimer toutes les<br />
étapes du travail de réparation,<br />
à protéger la tôle historique<br />
contre la corrosion, à trouver<br />
la bonne nuance de couleur, à<br />
mélanger de façon écologique la<br />
peinture adéquate et à donner<br />
à la nouvelle surface son éclat<br />
unique. Le savoir-faire de Standox<br />
dans ce domaine représente<br />
même le standard de la peinture<br />
de qualité des voitures de collection<br />
pour le Mercedes-Benz<br />
Classic Center de Fellbach,<br />
près de Stuttgart, le premier<br />
interlocuteur dans le monde<br />
des propriétaires de véhicules<br />
Mercedes-Benz classiques. En<br />
plus de conseils pratiques utiles,<br />
le guide propose une digression<br />
captivante sur l’histoire de la<br />
peinture automobile et les couleurs<br />
à la mode au fil du temps.<br />
Il est possible de se procurer<br />
le guide Standothek « Classic<br />
Cars » par l’intermédiaire<br />
d’André Koch SA, collaborateur<br />
du service externe. De plus, il<br />
peut être téléchargé sur le site<br />
Internet de Standox :<br />
www.standox.de/standothek. <<br />
Le savoir-faire de Standox en matière de véhicules classiques représente même le<br />
standard de la peinture de qualité des voitures anciennes pour le Mercedes-Benz<br />
Classic Center de Fellbach, près de Stuttgart, le premier interlocuteur dans le monde<br />
des propriétaires Mercedes-Benz de collection.<br />
Carvalue<br />
carvalue.ch<br />
> MSS Holding AG et Audatex démarrent une coopération dans l’évaluation automobile<br />
pd. Carvalue est un système<br />
d’évaluation inédit pour les<br />
véhicules d’occasion. Le système<br />
peut, par simple pression de<br />
bouton, en l’espace de quelques<br />
secondes, analyser pratiquement<br />
tout le marché suisse de l’occasion<br />
tout en évaluant séparément<br />
les prix des particuliers et des<br />
concessionnaires. L’avantage de<br />
Carvalue réside surtout dans sa<br />
précision beaucoup plus grande<br />
grâce à une analyse efficace<br />
du marché, couplée au gain de<br />
temps. Le système a déjà fait ses<br />
preuves sur le marché autrichien.<br />
Audatex intègre Carvalue à<br />
sa série de produits « Qapter<br />
Claims » et, dans un premier<br />
temps, elle propose exclusivement<br />
le système à ses clients<br />
actuels (ateliers) qui ne disposent<br />
encore d’aucune licence<br />
pour l’évaluation de véhicules.<br />
La société MSS-Holding AG<br />
détient des droits de vente<br />
exclusifs de Carvalue pour le<br />
marché suisse et est fière de<br />
pouvoir démarrer avec succès<br />
sa coopération avec Audatex en<br />
Suisse. <<br />
Après une phase intensive de<br />
développement, il est maintenant<br />
possible, grâce à Carvalue,<br />
de montrer rapidement sur le<br />
marché suisse le prix auquel un<br />
modèle de véhicule actuel est<br />
effectivement négocié (ou a été<br />
négocié antérieurement).<br />
Le nouveau système d’évaluation Carvalue est utile pour le marché de l’occasion.<br />
80<br />
<strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>
GARAGES<br />
WD-40 Company Ltd.<br />
wd40.de<br />
> Plus d’efficacité pour les véhicules : WD-40 offre des solutions<br />
pd. Pour les voitures et les véhicules<br />
utilitaires, il est important<br />
que les composants soient<br />
entretenus et fonctionnent<br />
avec le moins d’usure possible.<br />
Une panne peut coûter cher et<br />
occasionner des désagréments.<br />
La société WD-40 Company<br />
Ltd. offre toute une palette de<br />
solutions préventives, avec sa<br />
nouveauté WD-40 Flexible et sa<br />
gamme complémentaire WD-40<br />
Specialist.<br />
Le portefeuille de produits multi-fonctions<br />
de WD-40 s’enrichit<br />
d’un nouveau produit sous forme<br />
d’un aérosol de 400 ml, prévu<br />
pour un usage professionnel.<br />
Une nouveauté dans la gamme<br />
WD-40 Flexible : le tube de<br />
vaporisation pliable fabriqué en<br />
métal extrêmement déformable,<br />
mais résistant à l’usure et à la<br />
chaleur. Il peut être utilisé sans<br />
problème dans le secteur de<br />
l’automobile et des véhicules<br />
utilitaires. Le tube vaporisateur<br />
innovant peut être plié si besoin,<br />
et peut ainsi atteindre des zones<br />
du moteur difficiles d’accès.<br />
Après le pliage, il conserve la<br />
forme souhaitée et peut donc<br />
s’utiliser d’une seule main.<br />
Grâce à cette application extrêmement<br />
précise, on évite les<br />
vaporisations trop abondantes<br />
et l’utilisation superflue des<br />
produits. Cette précision rend<br />
inutile le démontage au préalable<br />
des pièces du véhicule.<br />
La gamme de produits WD-<br />
40 Specialist contient les<br />
principaux produits spéciaux<br />
techniques et chimiques et<br />
répond ainsi sur mesure aux<br />
besoins des utilisateurs dans<br />
le secteur de l’automobile et<br />
des véhicules utilitaires. Ces<br />
produits séduisent dans leur domaine<br />
d’utilisation grâce à leurs<br />
caractéristiques spécifiques,<br />
comme la compatibilité des<br />
matières, la lubrification à sec<br />
ou la résistance à la pression et<br />
Le WD-40 Flexible avec son tube de vaporisation pliable.<br />
à la température. Ils sont utilisés<br />
dans tous les cas où une solution<br />
rapide est recherchée, lorsque<br />
les outils conventionnels seuls<br />
échouent souvent. <<br />
Motiondata Vector Schweiz GmbH<br />
motiondata-vector.ch<br />
> Motiondata DMS : vers un avenir commun couronné de succès<br />
pd. Le groupe Motiondata Vector,<br />
un fournisseur de solutions<br />
logicielles complètes, améliore<br />
les processus de travail des<br />
garages avec son système de<br />
gestion des documents (DMS).<br />
Les outils et modules sont<br />
adaptés individuellement à<br />
chaque client et garantissent un<br />
logiciel qui contribue à maîtriser<br />
les coûts et permet de garder<br />
une longueur d’avance. Comme<br />
Motiondata DMS est optimisé en<br />
permanence, le garage est toujours<br />
à la page et concurrentiel.<br />
En plus des systèmes DMS, le<br />
groupe Motiondata Vector offre<br />
le « Sales Manager », qui est à<br />
la fois une CRM classique et un<br />
outil moderne de prospection de<br />
la clientèle soutenant l’ensemble<br />
des processus de vente<br />
et marketing. Sans oublier les<br />
autres applications et solutions<br />
web, qui contribuent à améliorer<br />
la satisfaction de la clientèle,<br />
comme l’application mobile<br />
qui paraîtra sur le marché d’ici<br />
peu. Elle permet notamment de<br />
prendre rendez-vous pour un<br />
service et une course d’essai.<br />
L’offre et les services sont<br />
accessibles en ligne 24h/24 et 7<br />
jours sur 7.<br />
Dans le portefeuille web, le<br />
pack Internet et l’Online Service<br />
Booking (OSB), qui sera bientôt<br />
disponible, complètent judicieusement<br />
le DMS et le « Sales<br />
Manager ». Le pack Internet<br />
comporte, par exemple, une<br />
page d’accueil optimisée pour<br />
l’ensemble des terminaux mobiles.<br />
L’OSB offre au client final<br />
une possibilité confortable de<br />
prendre rendez-vous à l’atelier<br />
sur Internet, à n’importe quel<br />
moment.<br />
L’interface utilisateur intuitive<br />
et moderne est un autre atout<br />
du système Motiondata DMS.<br />
Ce dernier est non seulement<br />
modulaire, mais aussi compatible<br />
avec le cloud et peut<br />
inclure plusieurs filiales.<br />
Les services informatiques du<br />
groupe Motiondata Vector sont<br />
une base sûre et fiable pour<br />
toutes les applications. À côté<br />
des solutions d’infrastructure<br />
classiques, Motiondata propose<br />
toute une série de produits dans<br />
le domaine de la sécurité. <<br />
Motiondata optimise<br />
les procédures quotidiennes.<br />
<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong>81
SONDAGE DU MOIS<br />
MONTERIEZ-VOUS<br />
DANS UNE VOITURE<br />
AUTONOME?<br />
La conduite autonome suscite un vif intérêt dans le<br />
monde entier. Une étude en ligne représentative<br />
rassemblant 21 000 personnes met en évidence<br />
certaines réserves. Les membres de l’UPSA se<br />
montrent courageux à ce sujet : 31 % des sondés<br />
monteraient tout de suite dans une voiture<br />
autonome et 46 % attendraient que la technologie<br />
soit au point. 23 % sont par contre critiques et<br />
avouent être aujourd’hui déjà des passagers peu<br />
commodes.<br />
(État au 17 octobre <strong>2019</strong>)<br />
31 %<br />
Oui, sans hésitation<br />
46 %<br />
Oui, dès que la<br />
technique sera<br />
au point<br />
23 %<br />
Non, je ne suis<br />
déjà pas à l’aise<br />
en voiture<br />
APERÇU DE L’ÉDITION 12 D’<strong>AUTOINSIDE</strong> <strong>–</strong> DÉCEMBRE <strong>2019</strong><br />
Le prochain numéro paraîtra le 3 décembre <strong>2019</strong> et abordera les thèmes suivants :<br />
L’huile, or noir des garagistes<br />
Tout sur les huiles et les lubrifiants : de leur trajet<br />
jusqu’en Suisse à la fidélisation des clients et la<br />
compétence de conseil des garagistes, en passant<br />
par la transformation des matières premières.<br />
Rétrospective du salon<br />
transport-CH à Bernexpo<br />
Témoignages et impressions : <strong>AUTOINSIDE</strong><br />
propose un résumé de ce qui attendait les<br />
visiteurs du salon transport-CH à Berne.<br />
Les pénalités et leurs conséquences<br />
pour les garagistes et automobilistes<br />
Qu’impliquent les nouvelles valeurs cibles de CO 2<br />
pour les importateurs ? Et qu’est-ce qui attend les<br />
garagistes ? Les réponses dans <strong>AUTOINSIDE</strong>.<br />
Éditeur<br />
Union professionelle suisse de<br />
l’automobile (UPSA)<br />
upsa-agvs.ch<br />
Éditions<br />
<strong>AUTOINSIDE</strong><br />
Wölflistrasse 5, Case postale 64<br />
CH-3000 Berne 22<br />
Téléphone : +41 (0)31 307 15 15<br />
verlag@agvs-upsa.ch, autoinside.ch<br />
Administration et gestion des abonnements<br />
Abonnement annuel<br />
CHF <strong>11</strong>0.<strong>–</strong> (TVA incluse)<br />
Numéro à l’unité<br />
CHF <strong>11</strong>.<strong>–</strong> (TVA incluse)<br />
Contact : Anina Zimmerli<br />
Téléphone : +41 (0)31 307 15 43<br />
anina.zimmerli@agvs-upsa.ch, agvs-upsa.ch<br />
S’abonner maintenant !<br />
agvs-upsa.ch/fr/abo<br />
Le magazine spécialisé au plus fort tirage de la branche automobile suisse<br />
92 e année, <strong>11</strong> numéros en allemand et en français.<br />
Tirage septembre <strong>2019</strong> certifié REMP : 12 760 exemplaires dont 9664 en allemand et 3096 en français.<br />
Rédaction<br />
Supports médiatiques de l’UPSA<br />
Flurstrasse 50, CH-8048 Zurich<br />
Téléphone : +41 (0) 43 499 19 81<br />
newsdesk@agvs-upsa.ch<br />
Rédaction : Sandro Compagno (sco, responsable<br />
Gestion du contenu), Reinhard Kronenberg<br />
(kro, responsable Journalisme), Jürg<br />
A. Stettler (jas, rédacteur responsable<br />
mobilité), André Bissegger (abi, rédacteur<br />
mobilité), Carla Stampfli (cst, rédacteur<br />
mobilité), Sascha Rhyner (srh, rédacteur mobilité),<br />
Jean-Philippe Pressl-Wenger (jppw,<br />
correspondant Suisse romande), Andreas<br />
Senger (se, domaine technique), Bruno Sinzig<br />
(si, domaine spécial Formation), Raoul Studer<br />
(rst, domaine spécial Politique)<br />
Conception : Robert Knopf, Christoph Pfister,<br />
Fatma Bindal<br />
Commercialisation<br />
Supports médiatiques de l’UPSA<br />
Flurstrasse 50, CH-8048 Zurich<br />
Contact : Erich Schlup, Key Account Manager<br />
Téléphone : +41 (0) 43 499 19 83<br />
Portable : +41 (0) 79 256 29 23<br />
vermarktung@agvs-upsa.ch<br />
Responsabilité générale<br />
Rédaction et commercialisation<br />
Georg Gasser<br />
Supports médiatiques de l’UPSA<br />
Flurstrasse 50, CH-8048 Zurich<br />
Téléphone : +41 (0)43 499 19 99<br />
ggasser@agvs-upsa.ch<br />
Impression / envoi<br />
Galledia Print AG<br />
Burgauerstrasse 50, CH-9230 Flawil<br />
galledia.ch<br />
Contact : Michael Rottmeier<br />
Téléphone : +41 (0)58 344 97 44<br />
michael.rottmeier@galledia.ch<br />
Réimpression ou reproduction d’articles,<br />
même partielle, uniquement avec l’accord<br />
des médias de l’UPSA. Nous déclinons toute<br />
responsabilité pour les manuscrits et les<br />
photos envoyés spontanément. L’administrateur<br />
des pages auxquelles renvoient les liens<br />
est seul responsable de leur contenu.<br />
82<br />
<strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>
10. Schweizer Nutzfahrzeugsalon<br />
10 e Salon suisse du véhicule utilitaire<br />
& Aftermarket
Systèmes de diagnostic.<br />
Pour les meilleurs garages.<br />
Gagner du temps lors du dépistage et de la réparation<br />
de défaillances, c’est gagner de l’argent.<br />
Derendinger est toujours là<br />
Une communication précise et différenciée entre un<br />
appareil de commande et l’appareil de diagnostic est importante,<br />
car elle permet de repérer et de remplacer les<br />
pièces défectueuses dans les plus brefs délais. Heureusement,<br />
les spécialistes de TechPool avec leurs connaissances<br />
très étendues de systèmes et d’appareils sont là<br />
pour vous dépanner. TechPool vous soutient pour tous<br />
vos travaux d’entretien, de réparation et d’actualisation<br />
et vous conseille aussi pour l’achat d’appareils de diagnostic.<br />
Une infrastructure de diagnostic adaptée à vos<br />
besoins vous aide à organiser votre travail de façon<br />
efficiente et rentable.<br />
Hotline technique<br />
La hotline est le centre d’écoute pour toutes les questions<br />
concernant la mécanique, les systèmes électriques<br />
ou l’électronique. En composant le 0848 771 771,<br />
vous obtenez rapidement et en toute simplicité toutes<br />
les informations dont vous avez besoin pour votre<br />
travail. Des diagnostics de panne par téléphone sont<br />
également possibles, ainsi que l’achat d’informations<br />
techniques comme des schémas ou des manuels de<br />
réparation. Vous pouvez également nous contacter par<br />
e-mail: techpool@derendinger.ch.<br />
Hotline technique<br />
Téléphone 0848 771 771<br />
<strong>–</strong> Assistance technique sur véhicules<br />
<strong>–</strong> Assistance pour appareils de<br />
diagnostic (sans réparations)<br />
Equipment Assistance<br />
Téléphone 0848 661 661<br />
Assistance de premier niveau pour<br />
équipements d’atelier (disposition)<br />
www.derendinger.ch