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AUTOINSIDE Edizione 11 – Novembre 2019

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ÉDITION <strong>11</strong> <strong>–</strong> NOVEMBRE <strong>2019</strong><br />

Union professionnelle suisse de l’automobile (UPSA)<br />

AUTO<br />

INSIDE<br />

Le magazine spécialisé pour les garagistes suisses<br />

Salon transport-CH<br />

Pleins feux sur les propulsions alternatives<br />

Pages 8 <strong>–</strong> 12<br />

Véhicules utilitaires<br />

Anges gardiens électroniques :<br />

les systèmes d’assistance à la<br />

conduite sauvent des vies.<br />

Pages 22 <strong>–</strong> 24<br />

Gestion de parc<br />

Visite de l’incubateur<br />

d’innovations Kyburz<br />

Switzerland AG.<br />

Pages 38 <strong>–</strong> 41<br />

Journée des garagistes suisses<br />

L’intervenant Michael<br />

Jost connaît la stratégie<br />

du groupe VW.<br />

Pages 54 <strong>–</strong> 55


ÉDITION <strong>11</strong> <strong>–</strong> NOVEMBRE <strong>2019</strong><br />

Le magazine spécialisé pour les garagistes suisses<br />

Véhicules utilitaires<br />

Gestion de parc<br />

Anges gardiens électroniques : Visite de l’incubateur<br />

les systèmes d’assistance à la d’innovations Kyburz<br />

conduite sauvent des vies. Switzerland AG.<br />

Pages 22 <strong>–</strong> 24<br />

Pages 38 <strong>–</strong> 41<br />

Union professionnelle suisse de l’automobile (UPSA)<br />

Journée des garagistes suisses<br />

L’intervenant Michael<br />

Jost connaît la stratégie<br />

du groupe VW.<br />

Pages 54 <strong>–</strong> 55<br />

SOMMAIRE<br />

<strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong><br />

5 Éditorial<br />

6 En bref<br />

Véhicules utilitaires<br />

8 transport-CH : pleins feux sur les<br />

concepts de motorisation<br />

alternatifs<br />

12 Les experts discutent de la mobilité<br />

de demain au Mobility Forum<br />

14 Les exposants s’en réjouissent<br />

à transport-CH<br />

18 Première de Yokohama à<br />

transport-CH<br />

19 Les véhicules utilitaires ont la cote<br />

20 Entretien avec Antti-Jussi Tähtinen<br />

de Nokian Tyres<br />

22 Anges électroniques à bord<br />

26 Les spécialistes de l’aménagement<br />

à la loupe<br />

28 Mahle transforme la chaleur<br />

d’échappement en énergie<br />

30 Rééquiper les camionnettes<br />

et réduire les émissions<br />

32 Coop mise sur Aquarama<br />

34 Présentations de produits<br />

AUTO<br />

INSIDE<br />

Flottes de véhicules<br />

36 La maintenance prédictive garde la<br />

flotte en mouvement<br />

38 Kyburz ne cesse d’innover<br />

42 Le GNC : une alternative pour les<br />

flottes<br />

Formation<br />

44 Dario Cologna et le changement<br />

46 Meilleur et plus moderne :<br />

le nouveau Safety Bag<br />

48 Voyage Autef : de nombreux<br />

enseignements à Montréal<br />

50 Business Academy<br />

52 Cours de formation continue<br />

régionaux<br />

Association & sections<br />

54 Michael Jost explique<br />

la stratégie VW<br />

56 Alpine Garage rejoint l’UPSA<br />

57 Plaques professionnelles à<br />

l’étranger : une solution se dessine<br />

58 Au cœur du réseau routier zurichois<br />

59 Nouveautés de la section Vaud<br />

60 Championnats des métiers :<br />

Victoire de Vera Härer<br />

Technique & environnement<br />

62 Prolongation du CEA<br />

64 La mobilité en question<br />

Salon de l’auto<br />

66 ESA déménage à la halle 1<br />

Commerce & service<br />

après-vente<br />

68 Osram éclaire le monde<br />

71 L’atelier du futur : des pièces de<br />

rechange issues du cloud<br />

72 BAK prédit un recul<br />

74 Bilan du RDV de la branche<br />

Eurotax <strong>2019</strong> à Baden<br />

Politique & droit<br />

76 Tout sur la nouvelle loi sur la<br />

protection des données<br />

77 Bilan des élections<br />

79 Garages<br />

82 Graphique du mois,<br />

aperçu & mentions légales<br />

Votre partenaire<br />

pour un garage<br />

convivial:<br />

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Profitez de notre longue et solide expérience:<br />

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transformations de concessions<br />

automobiles et de garages<br />

<strong>–</strong> Clarification des besoins et de site,<br />

analyses<br />

<strong>–</strong> Solutions sur mesure, avec un<br />

plafonnement clair des coûts<br />

<strong>–</strong> Optimisation des processus<br />

d’exploitation<br />

<strong>–</strong> Evaluation des coûts, estimations de<br />

la valeur vénale, études d’utilisation<br />

Demandez un entretien sans engagement.<br />

Salon transport-CH<br />

Pleins feux sur les propulsions alternatives<br />

Pages 8 <strong>–</strong> 12<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong><br />

En couverture :<br />

l’eActros de Mercedes-Benz.<br />

(photo<br />

mise à disposition)<br />

AWS Architekten AG<br />

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T +41 31 351 33 55<br />

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Le diagnostic du<br />

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MEGA MACS 77<br />

Depuis 1995, le nom «mega macs» est synonyme d’outils de diagnostic<br />

simples à utiliser, intelligents et adaptés au travail quotidien dans l'atelier: une<br />

aide nécessaire pour réparer les véhicules d'aujourd'hui. Depuis lors, et pour<br />

chaque nouvelle génération d'appareils proposée, Hella Gutmann concentre<br />

toute son énergie sur le développement d'outils qui facilitent le travail<br />

dans l'atelier <strong>–</strong> une nécessité face à la complexité grandissante des systèmes<br />

automobiles. En effet, seules les solutions de diagnostic qui garantissent<br />

votre réussite sont des investissements pour votre avenir.<br />

Plus de 370’000 articles<br />

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ÉDITORIAL<br />

Transport-CH : le rendez-vous de la branche en live<br />

Chère lectrice, cher lecteur,<br />

Plus de 30 000 visiteurs sont attendus<br />

à ce jubilé, les fabricants internationaux<br />

ne se contentant pas de présenter<br />

leurs premières et autres points forts<br />

à Berne, mais souhaitant également se<br />

rendre eux-mêmes en Suisse avec des<br />

délégations.<br />

Pour de bonnes raisons : sous la devise<br />

« eVOLUTION », le salon offre une vue<br />

d’ensemble de l’évolution du marché<br />

dans le secteur des véhicules utilitaires,<br />

sur le marché des accessoires, composants<br />

et consommables et sur le marché<br />

des équipements d’atelier (« aftermarket<br />

»). Et, le 14 novembre prochain, des<br />

experts de haut niveau présenteront au<br />

mobility-forum.org des évaluations de<br />

première main sur les développements<br />

actuels et les perspectives des technologies<br />

de propulsions alternatives.<br />

Dans cette optique, transport-CH, soutenu<br />

par l’UPSA en tant que partenaire de<br />

patronage dès le début, offrira également<br />

de nombreuses opportunités aux<br />

garagistes. Parce que c’est plus qu’une<br />

simple « exposition de camions ». Le<br />

Salon suisse du véhicule utilitaire<br />

transport-CH est aussi un engagement<br />

de l’ensemble de la profession des garagistes<br />

et une opportunité pour eux, qui<br />

croient en son avenir... à l’eVOLUTION.<br />

En tant que président de la Commission<br />

des véhicules utilitaires de l’UPSA<br />

Suisse et membre du Comité central de<br />

l’UPSA, je serais heureux d’accueillir<br />

un grand nombre des 4000 garagistes<br />

de notre association à Berne.<br />

Dominique Kolly<br />

Du 14 au 17 novembre <strong>2019</strong>, l’industrie<br />

des véhicules utilitaires se réunira pour<br />

la dixième fois à Berne pour le Salon<br />

suisse du véhicule utilitaire transport-CH.<br />

C’est un salon de référence,<br />

qui est à la fois le lieu de rencontre<br />

de l’industrie et la vitrine de la performance.<br />

Après avoir été désigné foire<br />

régionale par les membres de l’UPSA<br />

et de la carrosserie à Fribourg, ce salon<br />

étend maintenant son charisme bien<br />

au-delà des frontières nationales et du<br />

groupe camionneurs et chauffeurs.<br />

De nombreuses attractions, une piste<br />

d’essai pour les technologies de propulsions<br />

alternatives, mais bien sûr aussi<br />

les derniers développements de technologies<br />

éprouvées comme les moteurs à<br />

combustion toujours plus propres, font<br />

sensation à l’avance. Bien entendu, le<br />

rendez-vous de l’industrie des véhicules<br />

utilitaires sera également un rendez-vous<br />

pour le segment des véhicules utilitaires<br />

légers : du plus petit véhicule utilitaire 3<br />

roues (y compris les chariots élévateurs)<br />

au camion 5 essieux de 40 tonnes, plus<br />

de 600 marques seront représentées sur<br />

plus de 260 stands.<br />

Président du CO transport-CH et<br />

membre du comité central UPSA<br />

Technique Diesel | Turbocompresseur | Freins hydraulique<br />

Climatisation | Electrique | Chauffages autonomes | Pièces moteur<br />

E. Klaus SA est l’entreprise leader en Suisse dans le domaine des révisions, des<br />

contrôles, des réparations, de la remise en état et de la distribution de pièces.<br />

Partenaires: Derendinger AG, Technomag AG, Matik AG, Wälchli + Bollier AG<br />

E. Klaus AG<br />

Sonnmattstrasse 9, 9532 Rickenbach bei Wil<br />

www.klaus-ag.ch


EN BREF<br />

Nouvelle collaboratrice à<br />

l’UPSA : Jole Ballinari<br />

Jole Ballinari.<br />

Le 16 septembre <strong>2019</strong>, Jole<br />

Ballinari nous a rejoints en<br />

tant que réceptionniste. Elle<br />

est en charge de l’accueil à<br />

Mobilcity et s’occupe également<br />

de la centrale téléphonique<br />

de l’UPSA. L’UPSA<br />

souhaite la bienvenue à Jole<br />

Ballinari, plein succès et<br />

beaucoup de plaisir dans son<br />

nouveau domaine d’activités.<br />

ESA fête les 50 ans de<br />

sa succursale à Giubiasco<br />

Dans le cadre d’un événement<br />

client, les invités et l’équipe<br />

d’ESA ont célébré ensemble fin<br />

septembre le 50 e anniversaire<br />

de la succursale Tessin / Engadine.<br />

Giorgio Feitknecht, CEO<br />

d’ESA, et Massimo V icedomini,<br />

directeur de la succursale<br />

Tessin / Engadine, ainsi que son<br />

équipe, avaient convié à la fête,<br />

en plus des clientes et clients,<br />

des représentants d’associations<br />

de la branche et des personnalités<br />

politiques telles que<br />

le conseiller d’État tessinois<br />

Norman Gobbi. Ce 50 e anniversaire<br />

a été célébré comme il<br />

se doit, avec un souper et des<br />

moments de convivialité dans<br />

un cadre chaleureux.<br />

Premier coup de pioche pour<br />

le Centre Carrosserie d’Amag<br />

à Wettswil<br />

Le premier coup de pioche a<br />

été donné mi-septembre sur le<br />

chantier du Centre Carrosserie<br />

d’Amag à Wettswil (ZH). Amag<br />

construit un nouveau centre de<br />

compétences dans le domaine<br />

de la carrosserie et de la peinture<br />

pour les marques VW, Audi,<br />

Seat, Skoda et VW Véhicules<br />

Utilitaires. Grâce aux technologies<br />

et infrastructures de<br />

pointe, environ 100 réparations<br />

de carrosserie et jusqu’à<br />

50 entretiens de véhicules y seront<br />

réalisés chaque semaine.<br />

Sa mise en service est prévue<br />

pour le deuxième trimestre 2021<br />

et le montant des investissements<br />

s’élève à 23 millions de<br />

francs. Environ 45 collaborateurs,<br />

dont huit apprentis, travailleront<br />

sur ce nouveau site.<br />

ESA fête à Giubiasco les 50 ans de sa succursale Tessin/Engadine.<br />

LKQ Europe : Arndt Franz<br />

succède à John S. Quinn<br />

Arndt Franz.<br />

Comme l’avait annoncé LKQ<br />

Corporation, qui détient notamment<br />

Rhiag Suisse, John S.<br />

Quinn, Executive Vice President<br />

et CEO de LKQ Europe,<br />

a pris sa retraite. Son successeur,<br />

Arndt Franz, actuel<br />

Chief Operating Officer de LKQ<br />

Europe, a pris ses fonctions le<br />

1 er octobre. Il est arrivé chez<br />

LKQ en avril de cette année,<br />

après avoir passé une grande<br />

partie de sa carrière professionnelle<br />

chez Mahle, où il<br />

avait dernièrement occupé le<br />

poste de Corporate Executive<br />

Vice President.<br />

La Suissesse Simona de<br />

Silvestro rejoint Porsche<br />

L’équipe TAG Heuer Porsche<br />

Formule E accueille deux<br />

Simona de Silvestro.<br />

nouvelles recrues : Simona de<br />

Silvestro et Thomas Preining. Ils<br />

seconderont l’équipe en tant que<br />

pilotes d’essai et de développement<br />

pour le début de saison. Ils<br />

ont participé aux travaux dans<br />

le simulateur de Weissach et<br />

seront présents lors de certaines<br />

courses de Formule E. Les<br />

deux pilotes restent également<br />

à la disposition de l’équipe pour<br />

des courses d’essai pendant la<br />

saison. S. de Silvestro n’est pas<br />

étrangère au Championnat de<br />

Formule E ABB FIA. En effet,<br />

la Suissesse de 31 ans a déjà<br />

participé à cette compétition, la<br />

première au monde à organiser<br />

des courses sur route en voiture<br />

100 % électrique.<br />

Pirelli récompense ses<br />

meilleurs fournisseurs<br />

Qualité, capacité à innover,<br />

rapidité et sécurité d’approvisionnement<br />

au niveau mondial :<br />

Pirelli décerne les Supplier Awards<br />

à neuf fournisseurs.<br />

voilà les critères clés qui ont<br />

déterminé l’attribution des<br />

Supplier Awards <strong>2019</strong>. Pirelli<br />

a décerné ce prix à neuf de<br />

ses fournisseurs, qui sont plus<br />

de 10 000 à travers le monde.<br />

Les Supplier Awards récompensent<br />

les entreprises qui se<br />

sont distinguées en rendant la<br />

chaîne d’approvisionnement de<br />

Pirelli plus durable et innovante<br />

tout en améliorant sa<br />

qualité. Elles ont ainsi permis<br />

aux produits de Pirelli de ga-<br />

Le concept de garage<br />

partenarial de votre ESA


EN BREF<br />

gner en qualité, conformément<br />

à la stratégie de l’entreprise.<br />

Andrea Casaluci, General<br />

Manager Operations de Pirelli,<br />

et Pierluigi de Cancellis, Chief<br />

Procurement Officer de Pirelli,<br />

ont remis les distinctions aux<br />

neuf fournisseurs de matières<br />

premières, de services et de<br />

machines lors d’une cérémonie<br />

qui s’est tenue au siège de<br />

l’entreprise à Milan.<br />

Kylie Raymund est la nouvelle<br />

Miss Yokohama<br />

Kylie Raymund, de Horgen,<br />

est la nouvelle Miss Yokohama<br />

<strong>2019</strong>/2020. La jeune femme de<br />

Miss Yokohama (au milieu).<br />

20 ans, dont les loisirs sont le<br />

football, le chant et les voitures,<br />

a été élue et couronnée fin<br />

septembre à Thoune. Elle faisait<br />

partie des neuf candidates qui<br />

se sont présentées devant le public<br />

et le jury, composé de cinq<br />

personnes, dont Reto Wandfluh,<br />

CEO de Yokohama Suisse. Elle<br />

a notamment reçu une Suzuki<br />

Swift Sport. Le titre de dauphine<br />

de Miss Yokohama <strong>2019</strong>/2020 a<br />

été décerné à Narges, âgée de<br />

22 ans et venant de Lengnau.<br />

Environ 120 invités ont répondu<br />

présents à l’événement organisé<br />

par Yokohama (Suisse) SA à la<br />

Konzepthalle 6.<br />

Matthias Holzammer nommé<br />

CEO d’Autoneum<br />

Matthias Holzammer.<br />

Le conseil d’administration<br />

d’Autoneum Holding SA a<br />

nommé, avec effet immédiat,<br />

Matthias Holzhammer, ancien<br />

responsable de longue date<br />

de la zone Europe, au poste de<br />

CEO. Il succède à Martin Hirzel<br />

qui, d’un commun accord<br />

avec le conseil d’administration,<br />

a quitté l’entreprise.<br />

M. Holzammer a déjà fait ses<br />

preuves en tant que responsable<br />

de la zone Europe, dont<br />

il a brillamment entrepris la<br />

restructuration en 2012 et<br />

qu’il a transformée en une<br />

zone très rentable grâce à son<br />

savoir-faire opérationnel. Il<br />

a quitté Autoneum en début<br />

d’année afin de relever de nouveaux<br />

défis professionnels en<br />

tant que CEO après les succès<br />

remportés à son ancien poste.<br />

Les pros de la branche lancent<br />

racedrive24<br />

Les amateurs d’automobile<br />

peuvent se réjouir : racedrive24<br />

n’est pas seulement une communauté,<br />

mais un service qui répond<br />

à tous leurs désirs. Sur le site<br />

moderne à Gampelen, dans le<br />

Seeland bernois, Christoph Aebi<br />

non seulement stationne des<br />

véhicules, mais organise aussi<br />

des sorties-circuit dans les pays<br />

voisins, en collaboration avec<br />

les célèbres pilotes automobiles<br />

Nico Müller (DTM) et Fredy<br />

Barth (ancien pilote de course<br />

sur voitures de tourisme en<br />

Championnat du monde). De plus,<br />

racedrive24 prend en charge la<br />

gestion des voitures et permet à<br />

ses membres de louer au choix<br />

des voitures de sport ou de luxe.<br />

« Parfaitement situés entre<br />

Bienne, Berne, Fribourg et Neuchâtel,<br />

nous nous consacrons à<br />

notre clientèle germanophone<br />

et francophone avec passion et<br />

avec une vision d’avenir dans le<br />

but de répondre à leurs besoins »,<br />

explique C. Aebi. Le reste de<br />

l’équipe est composé d’Adrian<br />

Leuenberger et Ciril Stebler.<br />

Les instigateurs de racedrive24.<br />

Le prochain SAS se<br />

tiendra en août 2020<br />

Les préparatifs du prochain<br />

Swiss Automotive Show (SAS)<br />

ont déjà commencé. Le SAS<br />

2020 à Forum Fribourg devrait<br />

encore s’agrandir : les organisateurs<br />

visent 180 exposants et<br />

8000 visiteurs. Nous pouvons<br />

donc d’ores et déjà retenir la<br />

date : le prochain SAS se tiendra<br />

à Fribourg les 28 et 29 août 2020,<br />

et non en septembre, comme<br />

cela avait été communiqué<br />

initialement.<br />

MEMBRE<br />

Nouveaux Membres UPSA<br />

Bienvenue !<br />

L’UPSA a accueilli neuf nouveaux<br />

membres en septembre <strong>2019</strong>.<br />

Ces entreprises emploient 27<br />

personnes au total. Nous leur<br />

souhaitons la bienvenue !<br />

Section Suisse centrale<br />

> > Dorf-Garage Piccolo GmbH,<br />

Ebikon<br />

> > Pneu Wüest, Hüswil<br />

Section Zoug<br />

> > My Car Service GmbH,<br />

Steinhausen<br />

Section Saint-Gall,<br />

Appenzell, Principauté du<br />

Liechtenstein<br />

> > Migrol Auto Service, Mels<br />

> > Garage Gilomen GmbH,<br />

Gommiswald<br />

> > Garage & Carrosserie Guhl,<br />

Eschenbach (SG)<br />

> > Mike Egeter GmbH, Oberriet<br />

(SG)<br />

> > Alpine-Garage GmbH, Bütschwil<br />

> > Lenz Garage Zuzwil GmbH (SG)<br />

Die Marke Ihrer Wahl


VÉHICULES UTILITAIRES<br />

transport-CH<br />

Des concepts de propulsion<br />

alternative sous les feux de la rampe<br />

Le salon transport-CH est placé sous le signe de l’« eVolution ». Le « e » est au programme de la dixième édition du<br />

salon suisse des véhicules utilitaires. La manifestation continue toutefois de se focaliser sur les technologies de<br />

propulsion alternatives. Sandro Compagno et Bruno Sinzig<br />

Plus de 30 000 visiteurs sont attendus pendant<br />

les quatre jours de l’exposition qui se tiendra<br />

du 14 au 17 novembre. Dans les huit halles et à<br />

l’extérieur, la surface disponible sera de 50 000<br />

m 2 . Environ 250 exposants et 600 marques,<br />

soit tous les acteurs de la branche, seront présents<br />

à Bernexpo.<br />

Les constructeurs de véhicules Mercedes-<br />

Benz, Ford, Iveco, Renault et Volvo viendront<br />

avec leurs nouveautés. Mercedes-Benz présentera<br />

le nouvel Actros et Ford le F-Max, lauréat<br />

du titre « Truck of the Year <strong>2019</strong> ». Iveco<br />

exposera le S-Way en première suisse, et<br />

Renault sera présent avec une édition spéciale<br />

du modèle T, le « Berliet Special Edition<br />

Suisse », en l’honneur de Berliet, le légendaire<br />

constructeur français de poids lourds. Daniela<br />

Schifferle, porte-parole, promet également<br />

« une très grosse surprise » dont elle ne souhaite<br />

rien dévoiler. Volvo misera sur les technologies<br />

de propulsion alternatives : les suédois<br />

exposeront un véhicule 100 % électrique<br />

et un camion GNL.<br />

Le Testdrive sera à nouveau l’un des éléments<br />

phares de transport-CH. Des véhicules munis<br />

de technologies de propulsion alternatives<br />

pourront être testés sur ce circuit de 600<br />

mètres, notamment le Mercedes-Benz eVito, le<br />

Renault Master Z.E. et le MAN eTGE.<br />

Certaines célébrités seront aussi sur place : Patrizia<br />

Baumgartner, la « Fée Lucky Trucker »,<br />

sur le stand de Mercedes-Benz et Christian<br />

Stucki, le roi de la lutte suisse, chez Iveco le<br />

jour de l’ouverture.<br />

Le salon transport-CH a lieu tous les deux ans.<br />

Il fête sa dixième édition cette année. Il y a<br />

deux ans, son slogan s’intitulait « e-motions ».<br />

Cette année, le salon connaît une « eVolu-<br />

8<br />

<strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


VÉHICULES UTILITAIRES<br />

transport-CH<br />

Heures d’ouverture<br />

Jeudi 14 novembre : de 9 heures à 18 heures<br />

Vendredi 15 novembre : de 9 heures à 18 heures<br />

Samedi 16 novembre : de 9 heures à 18 heures<br />

Dimanche 17 novembre : de 9 heures à 16 heures<br />

Prix d’entrée<br />

Adultes : 22 francs<br />

AVS, apprentis, étudiants, militaires en<br />

uniforme : 15 francs<br />

Groupes fermés à partir de 12 personnes,<br />

par personne de plus de 16 ans : 15 francs<br />

Visiteurs avec bon d’entrée : gratuit<br />

Enfants jusqu’à 16 ans accompagnés d’un<br />

adulte : gratuit<br />

Plus d’informations sur :<br />

www.transport-ch.com<br />

tion ». Le petit « e » est un programme : les véhicules<br />

utilitaires sont eux aussi placés sous<br />

le signe de l’électrification, mais pas uniquement.<br />

« eVolution signifie que les progrès de la<br />

technologie diesel propre ont tout autant leur<br />

place que l’électromobilité et la mobilité au<br />

gaz naturel ainsi que la technologie des piles<br />

à combustible », déclare Dominique Kolly, le<br />

président du comité d’organisation. Vingt ans<br />

après la première édition du salon des véhicules<br />

utilitaires, qui avait été lancé en 1999 en<br />

tant que foire régionale du secteur des garages<br />

et des ateliers de carrosserie dans le canton<br />

de Fribourg et qui remplit désormais le parc<br />

des expositions de Bernexpo, les organisateurs<br />

souhaitent « donner toute leur place aux thématiques<br />

pertinentes ». « eVolution » signifie<br />

également que le présent est relié au futur et<br />

au passé. Des véhicules historiques seront également<br />

exposés à côté du circuit d’essai pour<br />

technologies de propulsion alternatives.<br />

Il existe en effet des alternatives sans câble :<br />

la Fédération des coopératives Migros est à la<br />

recherche, sans préjuger de la technologie, de<br />

solutions de propulsion écologiques et encourage<br />

les camions dotés d’un système de propulsion<br />

alternatifs qui utilisent de l’électricité<br />

et de l’hydrogène provenant de sources renouvelables<br />

ou du biogaz produit en Suisse. Le<br />

géant orange a annoncé qu’il viendrait à Berne<br />

avec un camion électrique, un véhicule utilitaire<br />

fonctionnant au gaz et un camion à pile<br />

à combustible.<br />

Outre les constructeurs de véhicules utilitaires<br />

légers et lourds et les fabricants de<br />

structures, de nombreux fournisseurs de produits<br />

et de services d’après-vente exposeront<br />

également à Bernexpo. Ces derniers devraient<br />

bénéficier d’une vitrine suite aux évolutions et<br />

aux changements annoncés dans le domaine<br />

des salons spécialisés, en particulier au Salon<br />

de l’auto de Genève. « Des domaines tels que<br />

les consommables, les offres de pneus, mais<br />

aussi l’intralogistique ou les équipements<br />

d’atelier conviennent très bien à l’environnement<br />

de la branche des véhicules utilitaires »,<br />

affirme avec conviction le CEO, Jean-Daniel<br />

Goetschi.<br />

L’UPSA sera aussi représentée à Berne en qualité<br />

d’association des garagistes suisses (spécialisés<br />

dans les véhicules utilitaires). Elle y<br />

proposera son large éventail formations professionnelles<br />

initiales, surtout celles de mécatronicien<br />

d’automobiles et de mécanicien en<br />

maintenance d’automobiles avec orientation<br />

véhicules utilitaires.<br />

Un « Mobility Forum » de haut vol agrémentera<br />

le salon transport-CH (voir page 12) le premier<br />

jour. Un concept éprouvé de restauration<br />

de qualité ainsi qu’un riche programme de divertissement<br />

pour petits et grands viendront<br />

agrémenter la manifestation.<br />

C’est ce mélange de vente et d’après-vente,<br />

d’affaires et de plaisir, de connaissances techniques<br />

et de convivialité qui fait la spécificité<br />

de transport-CH : un salon pour des professionnels<br />

et par des professionnels. <<br />

Vue d’ensemble des propulsions en<br />

page 10<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong>9


VÉHICULES UTILITAIRES<br />

Propulsion électrique : Migros<br />

En toute discrétion dans Zurich<br />

De prime abord, l’eActros se différencie peu<br />

de ses cousins diesel signés Mercedes-Benz,<br />

les bandes bleues sur la calandre mises à part.<br />

Depuis quelques semaines, Migros teste ce camion<br />

entièrement électrique et transporte des<br />

denrées alimentaires de la centrale d’exploitation<br />

de Migros Zurich dans les succursales des<br />

différentes villes. Ce qui le différencie vraiment<br />

de l’Actros se cache sous le cadre près<br />

des moyeux des roues de l’essieu arrière. C’est<br />

ici que se trouvent deux puissants moteurs<br />

électriques au lieu du moteur diesel.<br />

Migros mise sur le camion entièrement électrique eActros de Mercedes-Benz.<br />

Mercedes-Benz veut que le camion de 25 tonnes<br />

soit prêt pour le marché d’ici 2021. Le véhicule<br />

sera soigneusement testé d’ici-là, notamment<br />

à la coopérative Migros de Zurich et<br />

désormais aussi à celle de Bâle. Depuis juin<br />

<strong>2019</strong>, Migros Zurich recourt à l’énergie électrique<br />

pour sillonner les rues de la principale<br />

ville suisse et tout le tour du lac de Zurich. Les<br />

expériences sont très positives d’après Marco<br />

Grob, le responsable des transports de Migros<br />

Zurich : « Pour les chauffeurs, le diesel<br />

est vital. Toutefois, même s’ils se sont montrés<br />

sceptiques au début, ils n’ont pas tardé à<br />

éprouver du plaisir au volant du nouveau véhicule.<br />

» Le comportement de conduite agréable<br />

associé au couple élevé a séduit les chauffeurs.<br />

Environ 150 à 200 km suffisent pour une utilisation<br />

régionale, la batterie se chargeant<br />

entièrement en trois heures. Malgré une<br />

électricité 100 % renouvelable, les coûts d’exploitation<br />

sont bien plus élevés que pour un<br />

diesel comparable. Marco Grob : « Même s’il<br />

coûte plus cher à l’achat, l’eActros sera le véhicule<br />

le plus rentable après cinq ans grâce à sa<br />

faible consommation d’électricité et à l’exonération<br />

de la taxe sur les émissions. » <<br />

GNC : Bürgin<br />

En route avec des solutions alternatives<br />

Beat Bürgin se décrit lui-même comme un mordu<br />

de technologie. Le transporteur de Schaffhouse,<br />

qui dirige l’entreprise familiale avec<br />

son frère Thomas, s’est déjà intéressé au gaz naturel<br />

et au biogaz il y a dix ans. « La technique<br />

n’était pas encore aussi aboutie à l’époque. »<br />

Mais elle l’est actuellement : Depuis janvier,<br />

Bürgin Transporte AG utilise deux camions<br />

GNC Scania. Selon Beat Beat Bürgin, qui fait<br />

le point après dix mois, les expériences sont<br />

très positives : « Les véhicules sont propres,<br />

parfaitement adaptés à l’activité quotidienne<br />

et ne tombent pratiquement jamais en panne. »<br />

Grâce à des certificats d’émissions délivrés par<br />

SH Power, l’organisme d’approvisionnement en<br />

énergie de Schaffhouse et de Neuhausen a.Rh,<br />

la maison Bürgin a atteint la neutralité carbone<br />

en <strong>2019</strong>. « C’est la contribution que nous pouvons<br />

apporter au développement durable en<br />

tant que transporteurs. »<br />

Bürgin Transporte AG utilise un Scania G410<br />

B 6x2*4 muni d’un système frigorifique pour<br />

Bürgin Transporte AG mise sur des camions au GNC Scania.<br />

transporter des produits pharmaceutiques<br />

entre l’aéroport de Zurich-Kloten et une grande<br />

entreprise pharmaceutique locale de Schaffhouse.<br />

L’entreprise exploite un semi-remorque<br />

ayant la même motorisation pour le transport<br />

régional autour de Schaffhouse. Beat Bürgin :<br />

« L’autonomie de 460 km ne nous restreint<br />

d’aucune manière. » Le moteur de 13 litres développe<br />

une puissance de 410 ch et un couple<br />

de 2000 Nm entre <strong>11</strong>00 et 1400 tr/min. « Ce<br />

couple est quasiment identique à celui d’un moteur<br />

diesel de même cylindrée. » <<br />

10<br />

<strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


VÉHICULES UTILITAIRES<br />

GNL : Lidl<br />

Un objectif ambitieux en ligne de mire<br />

Le discounter Lidl a opté pour le GNL et à<br />

cet effet, il a mis en service sa propre station-service<br />

à son siège de Weinfelden (TG).<br />

Il est prévu d’en implanter deux autres, dont<br />

une près de Sévaz/Estavayer-le-Lac et l’autre<br />

à Gunzgen. Alors que le GNC est déjà bien<br />

établi dans ses pays voisins, la Suisse n’a pas<br />

encore de réseau de stations-service.<br />

GNC signifie gaz naturel liquéfié. Il s’agit<br />

de méthane refroidi à -160 °C, le même méthane<br />

(CH4) qui propulse des voitures et<br />

des véhicules utilitaires lorsqu’il est comprimé<br />

à 200 bars. Par rapport à un véhicule<br />

diesel, les véhicules fonctionnant au GNC<br />

émettent jusqu’à 15 % de CO 2<br />

en moins, 35 %<br />

d’oxyde d’azote en moins et 95 % de particules<br />

fines en moins. Ils sont par ailleurs<br />

50 % plus silencieux que ceux roulant au diesel.<br />

En termes de niveau sonore, c’est le jour<br />

et la nuit.<br />

Avec son partenaire logistique Krummen<br />

Kerzers AG, Lidl souhaite dire au revoir au<br />

diesel. Lidl souhaite devenir le discounteur<br />

le plus écoresponsable de Suisse d’ici 2020<br />

et cherche à exploiter toute sa chaîne logistique<br />

en émettant le moins possible de<br />

CO 2<br />

d’ici 2030. « Face au diesel, le GNL n’a<br />

pas à rougir, que ce soit en termes d’autonomie<br />

et de charge utile », affirme le transporteur<br />

Martin Krummen. Bien que le prix<br />

d’achat d’un camion soit plus élevé que celui<br />

d’un véhicule diesel, il se rentabilise sur<br />

toute sa durée de vie de huit ans. Selon Thomas<br />

Rücker, le CEO d’Iveco Suisse, le GNC<br />

constitue une meilleure solution que le GNL<br />

pour les faibles kilométrages de moins de<br />

<strong>11</strong>0 000 km. « Plus je fais de kilomètres, plus<br />

le véhicule GNL devient bon marché. » Et<br />

chez un discounter, le coût fait toute la différence.<br />

<<br />

Les camions Lidl font désormais le plein de GNL.<br />

Hydrogène : Coop<br />

Première dans la catégorie des 34 tonnes<br />

L’enseigne de grande distribution Coop mise<br />

sur l’hydrogène (H2) écologique. L’entreprise<br />

Esoro de Fällanden a développé pour Coop le<br />

premier camion de la catégorie de 34 tonnes au<br />

monde utilisant la technologie des piles à combustible<br />

à hydrogène. L’hydrogène est surtout<br />

considéré comme un élément clé de la transition<br />

énergétique dans le transport lourd et<br />

dans l’industrie. L’hydrogène peut être produit<br />

par fractionnement électrochimique de l’eau à<br />

l’aide de courants électriques (électrolyse). Pour<br />

la production d’hydrogène, les régions très ensoleillées<br />

et bien exposées aux vents telles que<br />

l’Afrique du Nord sont idéales. Il est toutefois<br />

aussi possible de produire de l’hydrogène avec<br />

des excédents d’électricité lorsque le soleil et<br />

le vent fournissent plus d’électricité que nécessaire<br />

pendant les heures de production de<br />

pointe. Pour que l’opération soit neutre pour le<br />

climat, il faut impérativement utiliser de l’énergie<br />

renouvelable. L’hydrogène est un gaz qui<br />

peut être facilement stocké à haute pression et<br />

à basses températures :<br />

• La pile à combustible : conversion<br />

en énergie électrique et propulsion<br />

par des moteurs électriques<br />

• Le moteur à combustion : conversion<br />

directe dans des moteurs diesel<br />

spécialement transformés<br />

Les deux procédés conviennent parfaitement<br />

pour une utilisation sur de longues distances.<br />

Faire le plein est rapide et la conversion<br />

d’énergie ne produit que de l’eau.<br />

Dans le cadre d’un projet commun, Hyundai Motor<br />

et H2 Energy préparent également l’introduction<br />

de véhicules utilitaires plus lourds propulsés<br />

à l’hydrogène pour le marché suisse. Les 50 premiers<br />

exemplaires de ces véhicules utilitaires écologiques<br />

devraient sillonner les routes en 2020.<br />

Pour les véhicules utilitaires et les engins de<br />

chantier, les ingénieurs de la start-up munichoise<br />

Keyou favorisent en revanche des moteurs (diesel)<br />

à combustion ordinaires fonctionnant à l’hydrogène.<br />

Les chambres de combustion, les culasses<br />

et l’arrivée d’air sont modifiées sur les<br />

moteurs diesel suralimentés par des turbocompresseurs<br />

des gaz d’échappement. Des injecteurs<br />

particuliers et un système d’allumage usuel complètent<br />

le système. Concernant la densité de stations-service,<br />

la propulsion à l’hydrogène n’en est<br />

encore qu’à ses balbutiements. L’association Mobilité<br />

H2 Suisse part toutefois du principe qu’un<br />

réseau national de 100 stations-service sera disponible<br />

d’ici 2023. <<br />

Coop mise sur l’hydrogène.<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong><strong>11</strong>


VÉHICULES UTILITAIRES<br />

Mobility Forum<br />

La clé de la mobilité<br />

de demain ?<br />

Le salon suisse des véhicules utilitaires transport-CH est bien plus qu’un lieu de rencontre de la branche et une foire de<br />

vente. Le 14 novembre, il accueillera ainsi le Mobility Forum, un congrès spécialisé lors duquel des experts discuteront de la<br />

mobilité de demain.<br />

sco. « Le salon transport-CH s’est fixé comme<br />

objectif de diffuser des informations sur des<br />

sujets d’actualité importants », déclare le patron<br />

du salon Jean-Daniel Goetschi pour expliquer<br />

le contexte de la manifestation spécialisée.<br />

Des informations de première main sur<br />

les évolutions permanentes dans le domaine<br />

de la mobilité et les nouvelles technologies y<br />

occupent le devant de la scène.<br />

L’efficacité énergétique permettant de lutter<br />

contre les émissions de CO 2<br />

et donc contre le<br />

changement climatique qui en découle joue<br />

un rôle central. Les participants au forum y<br />

analyseront sous différents angles les technologies<br />

de propulsion alternatives. Ils discuteront<br />

notamment de la politique climatique, de<br />

la mobilité au gaz naturel (GNC/GNL), de la<br />

technologie de la pile à combustible, de l’électromobilité<br />

et du cas de Migros qui veut se décarboniser<br />

dans le transport et la logistique.<br />

Les intervenants :<br />

• Christian Bach, responsable du département<br />

Systèmes de propulsion de véhicules<br />

à l’Empa à Dübendorf, travaille essentiellement<br />

sur la mobilité qui émet peu<br />

de CO 2<br />

et de polluants.<br />

• Rainer Deutschmann est responsable de<br />

la Direction logistique transport de la Fédération<br />

des coopératives Migros. Il s’engage<br />

en faveur de solutions innovantes<br />

dans le transport de marchandises.<br />

• Bastien Girod est scientifique spécialiste<br />

de l’environnement. Il fait de la politique<br />

dans les rangs des Verts au Conseil national<br />

depuis 2007. Le privat-docent EPF se<br />

penche essentiellement sur des questions<br />

relevant de la protection du climat et de<br />

l’économie circulaire.<br />

• Reiner Langendorf est directeur de Quality<br />

Alliance Eco-Drive. L’initiative à laquelle<br />

participe l’UPSA par le biais du<br />

CheckEnergieAuto en tant que partenaire<br />

du projet s’engage en faveur d’une<br />

conduite écologique, économe et sûre.<br />

• Dominik Moor est le spécialiste des<br />

flottes de la marque Seat. Chez les grands<br />

comptes, il fait office d’interface entre les<br />

concessionnaires Seat suisses et la filiale<br />

espagnole de VW. La technologie GNC<br />

joue un rôle central.<br />

• Jürg Röthlisberger dirige depuis 2015 l’Office<br />

fédéral des routes (OFROU), l’instance<br />

spécialisée dans l’infrastructure routière<br />

et le transport routier individuel.<br />

Le Mobility Forum sera animé par Karin Frei.<br />

La journaliste a animé l’émission télévisée<br />

« Der Club » sur SRF 1 de 20<strong>11</strong> à 2017.<br />

L’événement est organisé conjointement<br />

avec l’Association Suisse des Moniteurs de<br />

Conduite (ASMC). Le Mobility Forum se déroulera<br />

de 9 h 30 à 14 h 20 le 14 novembre. <<br />

Les métiers de l’automobile<br />

ont de l’avenir : l’UPSA au<br />

salon transport-CH<br />

Aucune autre branche ne propose autant de<br />

formations professionnelles initiales aussi<br />

variés que la branche automobile. L’UPSA<br />

présentera l’éventail des possibilités de<br />

formation initiale et continue au salon<br />

transport-CH.<br />

Il sera en priorité question des métiers techniques<br />

dans les domaines des utilitaires et<br />

des voitures de tourisme. Chaque année, 2600<br />

à 2700 jeunes entament un apprentissage<br />

de mécatronicien d’automobiles (4 ans), de<br />

mécanicien en maintenance d’automobiles<br />

(3 ans) ou d’assistant en maintenance d’automobile<br />

(2 ans). Toutes ces formations sont<br />

assorties de perspectives professionnelles au<br />

sein d’une branche très dynamique.<br />

Pour sa présence à transport-CH, l’UPSA<br />

s’est ralliée à ses associations partenaires.<br />

Ainsi, elle partage le stand de 260 m 2<br />

« Berufswelt Mobilität » avec Carrosserie<br />

Suisse, Les Routiers Suisses, auto-suisse,<br />

l’Association suisse des transports routiers<br />

(ASTAG), l’Association des transporteurs<br />

suisses (AATS), l’Association Suisse des<br />

Experts Automobiles Indépendants, Swiss<br />

Automotive Aftermarket (SAA) et l’armée.<br />

Les visiteurs pourront assembler et peindre<br />

un petit modèle de camion pour l’emporter<br />

chez eux. « Nous visons naturellement aussi<br />

les jeunes. Nous voulons leur faire connaître<br />

nos métiers », affirme Olivier Maeder de<br />

l’UPSA.<br />

Des apprentissages commerciaux et dans la<br />

vente au détail s’ajoutent aux formations<br />

initiales techniques. L’entrée dans le monde<br />

professionnel est possible à différents échelons<br />

dans la branche automobile, en fonction<br />

des résultats scolaires.<br />

metiersauto.ch<br />

• Philipp Dietrich est CEO de la société H2<br />

ENERGY SA. Titulaire d’un doctorat en<br />

génie mécanique de l’EPF Zurich, il souhaite<br />

faire de l’hydrogène produit à partir<br />

d’énergie renouvelable un pilier du système<br />

énergétique.<br />

Plus d’informations sur:<br />

mobility-forum.org<br />

L’UPSA présentera l’éventail des possibilités de<br />

formation professionnelle initiale et continue au<br />

salon transport-CH.<br />

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<strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


SPONSORED CONTENT<br />

Les conseils pneus et roues de Pirelli<br />

Vos arguments en faveur des pneus<br />

haut de gamme<br />

Elio Rullo, spécialiste des pneus, répond quatre fois par an pour <strong>AUTOINSIDE</strong> à des questions concernant le commerce<br />

des pneus et des roues. Les articles, proposés par Pirelli en tant que partenaire du magazine spécialisé pour les garagistes<br />

suisses, sont destinés à optimiser leur utilité.<br />

Chez de nombreux garagistes de Suisse, la saison des pneus a commencé<br />

et chez les autres, cela ne saurait tarder. Cette période de l’année est idéale<br />

pour aborder le sujet avec les clients, qu’ils soient de passage ou viennent<br />

se faire conseiller. À condition toutefois de s’être bien préparé : dès que<br />

les premiers flocons se mettront à tomber en plaine, les automobilistes<br />

se précipiteront au garage pour faire poser les pneus d’hiver, et le temps<br />

vous manquera alors pour mener des entretiens dans des conditions raisonnables.<br />

C’est pourquoi nous vous conseillons de contacter à temps vos<br />

clients pour les inviter à venir changer de pneus. Cela vous permet à la fois<br />

de les fidéliser et de mieux répartir la charge de travail de votre atelier.<br />

Pour les garages qui gèrent leur propre hôtel pour pneus, le contrôle des<br />

pneus entreposés est également recommandé. Il permet de reconnaître<br />

rapidement quels pneus peuvent encore tenir une saison et à quels clients<br />

un nouveau jeu peut être proposé. Faites-le assez tôt ! Pirelli aide ses revendeurs<br />

à répartir l’affluence à la saison des pneus. Tout client final qui<br />

achète un jeu de pneus Pirelli d’au moins 17 pouces entre le 15 septembre<br />

et le 30 novembre <strong>2019</strong> se voit offrir la vignette autoroutière 2020, à<br />

condition toutefois de s’être enregistré sur www.pzeroclub.ch. De cette<br />

manière, les concessionnaires peuvent inciter leurs clients à changer de<br />

pneus dès le début de la saison. Le P ZERO CLUB jouit d’une popularité<br />

croissante. Il compte déjà plus de 40 000 membres, qui sont informés<br />

régulièrement des nouveautés et bénéficient de promotions attrayantes.<br />

Grâce à leur affiliation au P ZERO CLUB, les clients finaux bénéficient<br />

pour leurs pneus enregistrés de l’assurance pneus gratuite « Tyrelife »,<br />

et ce pour deux ans. Si les pneus sont endommagés à cause d’un coup<br />

contre une bordure de trottoir, de clous ou d’autres objets, ou s’ils sont<br />

entaillés, lacérés ou brûlés, « Tyrelife » offre le remplacement total des<br />

A<br />

pneus lors des 24 mois suivant la date d’achat jusqu’à une profondeur<br />

B B<br />

de profil de 4 mm.<br />

CEn cas de sinistre, « Tyrelife » prend en charge les<br />

coûts du montage Ddes pneus et des valves jusqu’à 30 francs. Il est très<br />

E<br />

important de préciser que l’assurance « Tyrelife » et la vignette gratuite<br />

F<br />

sont réservées aux Gclients ayant acheté leurs pneus auprès de l’un des<br />

concessionnaires participants de Suisse, qui sont environ un millier. Pirelli<br />

offre ainsi à ses revendeurs des arguments convaincants face auxquels<br />

les concurrents en ligne ne font pas le poids.<br />

La vignette et l’assurance sont en effet deux arguments susceptibles d’inciter<br />

les clients sensibles au prix à opter pour des pneus haut de gamme. Pour ce<br />

segment de clientèle, la résistance au roulement est aussi un argument : l’UE<br />

applique un label pneumatique à sept niveaux, de A à G. Un pneu de label B<br />

bat un pneu de label F de pas moins de 0,4 l aux 100 km pour la résistance<br />

au roulement. Ainsi, un conducteur moyen parcourant environ 15 000 km<br />

par année économise près de 60 l de carburant, soit à peu près 100 francs,<br />

en achetant des pneus haut de gamme. Les pneus d’entrée de gamme ne<br />

sont donc pas aussi intéressants quand on y regarde de plus près.<br />

Sans compter les aspects liés à la sécurité... En hiver, la distance de<br />

freinage sur route mouillée est un critère tout à fait décisif. Ici encore,<br />

les différences sont de taille : la distance de freinage d’un pneu de la<br />

catégorie B est de neuf mètres inférieure à celle d’un pneu de la catégorie<br />

E en roulant à 80 km/h. Neuf mètres qui peuvent tout changer ! <<br />

Remarque : 5 m de<br />

plus représentent<br />

une vitesse d’impact<br />

d’environ 30 km/h.<br />

Avec 15 m de plus,<br />

elle dépasse déjà les<br />

50 km/h (en fonction<br />

de la vitesse initiale<br />

et du retard moyen).<br />

Remarque : une<br />

consommation supérieure<br />

de 0,5 l aux<br />

100 km correspond<br />

à peu près à 12 g<br />

d’émissions de CO 2<br />

supplémentaires par<br />

km parcouru.<br />

A<br />

B<br />

C<br />

D<br />

A<br />

B<br />

C<br />

D<br />

E<br />

F<br />

G<br />

B<br />

B<br />

L’adhérence des pneus sur route mouillée est<br />

déterminante pour la sécurité de la conduite.<br />

La différence de distance de freinage d’une<br />

catégorie à l’autre sur route mouillée et avec<br />

une vitesse initiale de 80 km/h varie entre 3<br />

et 6 m, ce qui implique une vitesse d’impact<br />

pouvant atteindre 30 km/h en raison de la<br />

distance de freinage plus longue.<br />

<br />

Plus de 18 m<br />

<br />

EElio Rullo travaille dans la branche des<br />

Fpneus depuis 30 ans. Il connaît parfaite-<br />

cette activité en Suisse. Il a occupé<br />

Gment<br />

plusieurs fonctions au sein de Pirelli Tyre<br />

(Suisse) SA, dont celle de responsable du<br />

sport automobile. Il est aujourd’hui chargé du<br />

service à la clientèle et de la technique.<br />

A <strong>–</strong> B : 3m<br />

B <strong>–</strong> C : 4m<br />

C <strong>–</strong> E : 5m<br />

E <strong>–</strong> F : 6m<br />

Le symbole de la pompe à essence correspond au<br />

coefficient de résistance au roulement. En diminuant<br />

la résistance au roulement, on économise<br />

du carburant et on émet moins de CO 2<br />

. Le passage<br />

à la catégorie supérieure représente une économie<br />

approximative de 2,5 à 4,5 % pour une voiture et de<br />

5 à 8 % pour un camion. Pour une voiture de tourisme,<br />

cela représente 0,1 à 0,15 l de carburant aux<br />

100 km. Entre les catégories A et G, la consommation<br />

varie de 0,5 à 0,7 I pour des valeurs médianes<br />

caractéristiques.<br />

<br />

jusqu’à 0,66l/100 km<br />

<br />

A <strong>–</strong> B : 0,10l<br />

B <strong>–</strong> C : 0,12l<br />

C <strong>–</strong> E : 0,14l<br />

E <strong>–</strong> F : 0,15l<br />

F <strong>–</strong> G : 0,15l<br />

www.pirelli.ch / elio.rullo@pirelli.com<br />

A<br />

B<br />

C<br />

D<br />

E<br />

F<br />

G<br />

A<br />

B<br />

C<br />

D<br />

E<br />

F<br />

G<br />

B<br />

B<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong>13


VÉHICULES UTILITAIRES<br />

Quatre questions à...<br />

Des contacts avec les clients<br />

et une vision d’avenir<br />

À l’occasion de la 10 e édition de transport-CH, plus de 200 exposants vont présenter à Berne leurs produits, services<br />

et prestations de services. <strong>AUTOINSIDE</strong> a interrogé certains d’entre eux. André Bissegger<br />

Riccardo De Pieri,<br />

dirigeant de Dautel AG.<br />

Monsieur De Pieri, quelle est l’importance<br />

de transport-CH pour la branche ?<br />

transport-CH est le plus grand salon de la<br />

branche véhicules utilitaires avec une dimension<br />

internationale. Pour les spécialistes de<br />

toute la Suisse et des pays voisins, c’est une<br />

excellente plate-forme pour prendre des décisions<br />

d’investissement. On peut en outre se tenir<br />

informé des dernières innovations en peu de<br />

temps. transport-CH réunit sous le même toit<br />

le transport, l’expédition et la logistique et offre les conditions cadres<br />

idéales pour envisager des investissements immédiats ou futurs. Durant<br />

les quatre jours du salon, on rencontre un public de spécialistes très qualifiés.<br />

Les décideurs échangent sur place et peuvent ainsi conclure personnellement<br />

des affaires.<br />

Que présentez-vous aux visiteurs sur votre stand ?<br />

Dautel AG propose exclusivement des hayons élévateurs hydrauliques<br />

pour fourgons et camions, de différentes tailles et en plusieurs variantes.<br />

Chez Cargotech AG, on trouve les équipements de chargement, les conteneurs<br />

de transports et la sécurisation du chargement. Tout cela concerne<br />

en fait la rationalisation du transport chez nos clients. Le niveau technique<br />

de nos produits sur le marché est élevé, et presque identique, à<br />

quelques exceptions près. L’engagement et le soutien des clients pour<br />

trouver des solutions sont, en fin de compte, décisifs. De plus, avec nos<br />

deux sociétés, nous pouvons offrir une palette complète de produits<br />

dans les domaines des équipements de chargement, de sécurisation des<br />

charges et des techniques d’élévation. Grâce à cette large gamme, nous<br />

pouvons en général mieux répondre à nos clients que les autres acteurs<br />

du marché.<br />

Qu’attendez-vous particulièrement de transport-CH ?<br />

Au fond, j’aime les gens. Et transport-CH est une grande bourse de<br />

contacts où l’on peut soigner ses relations professionnelles. C’est ce que<br />

j’attends avec impatience ! Les visiteurs de ce salon sont aussi divers que<br />

la branche des véhicules utilitaires et les missions qui sont résolues à<br />

l’aide de différents concepts. Si Dautel ou Cargotech peuvent aider en ce<br />

sens, j’en serais très satisfait.<br />

Quelle tendance de la branche des véhicules utilitaires<br />

surveillez-vous et pourquoi ?<br />

Dans un futur proche, tout devra devenir sans émission de gaz ni<br />

émission sonore. À quoi ressembleront les moteurs des véhicules de<br />

demain ? À court terme, l’électromobilité peut soulager les villes. Nous<br />

devons proposer des hayons élévateurs « propres » et peu bruyants. La<br />

rationalisation des transports est un sujet majeur pour les entreprises<br />

qui cherchent à économiser des coûts. C’est pourquoi nos clients sont les<br />

créateurs de tendances les plus intéressants. Leurs idées et leurs besoins<br />

donnent souvent naissance à des concepts et des produits qui suscitent<br />

un vif intérêt chez les autres clients. Nous sommes ouverts à la nouveauté,<br />

et nous sommes là pour la mettre en œuvre.<br />

Ferdinand Smolders,<br />

dirigeant de KSU<br />

A-Technik AG.<br />

Monsieur Smolders, quelle est l’importance<br />

de transport-CH pour la branche ?<br />

En tant que fournisseur global d’équipements<br />

d’atelier, de stations de lavage et d’outillage,<br />

transport-CH est une plate-forme remarquable<br />

pour nous présenter sur le segment premium<br />

des entreprises d’entretien des moyens de transport.<br />

De plus, la branche transport prendra de<br />

l’ampleur à l’avenir par rapport aux déplacements<br />

individuels. Les raisons : le commerce en<br />

ligne en progression constante et les besoins<br />

croissants en transports publics.<br />

Que présentez-vous aux visiteurs sur votre stand ?<br />

Nous montrons nos points forts sur nos trois secteurs clés, nous présentons<br />

nos produits haut de gamme pour chaque domaine conjugués<br />

à nos prestations de service après-vente d’excellence. Notre « KSU 360°<br />

Service » est ici sous les projecteurs. Dans le domaine du lavage, nous<br />

mettons notamment en avant notre station de lavage en libre-service<br />

« Moog Car Wash by KSU », la mesure des essieux de camions Hunter<br />

dans le domaine des ateliers, et le contrôle automatique des outils ATC<br />

de Snap On dans le domaine de l’outillage.<br />

Qu’attendez-vous particulièrement de transport-CH ?<br />

J’espère avoir de nombreux contacts avec la clientèle, des échanges intéressants,<br />

notamment sur notre nouveau concept de stand, grâce auquel<br />

nous conseillerons les clients de manière moderne et basée sur le<br />

numérique.<br />

Quelle tendance de la branche des véhicules utilitaires<br />

surveillez-vous et pourquoi ?<br />

Les entreprises d’entretien, qui veillent chaque jour à ce que le<br />

parc de véhicules utilitaires toujours en augmentation soit disponible<br />

à tout moment, nous intéressent vivement. À l’avenir,<br />

elles devront être encore plus professionnelles en matière d’organisation<br />

et d’équipement. Nous proposons précisément ce sou-<br />

14<br />

<strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


VÉHICULES UTILITAIRES<br />

tien pour une mise en œuvre réussie grâce à nos compétences<br />

en conseils, à notre gamme de produits et à notre service aprèsvente.<br />

René Wasem, responsable<br />

management des<br />

produits et marketing<br />

chez Matik AG.<br />

Monsieur Wasem, quelle est l’importance<br />

de transport-CH pour la branche ?<br />

Tous les deux ans, transport-CH est LE salon<br />

de la branche. Il n’y a pas que ceux qui veulent<br />

acheter un véhicule, ou simplement les amateurs<br />

de véhicules qui s’y retrouvent, mais également<br />

des acteurs du domaine de l’entretien<br />

et des réparations, des concessionnaires et ateliers<br />

de réparation, ainsi que des transporteurs<br />

et des entreprises de parcs automobiles. Donc<br />

tout le monde. Le salon a lieu au moment idéal, c’est-à-dire les années<br />

sans salon majeur en Europe, comme l’IAA Véhicules utilitaires ou l’Automechanika<br />

de Francfort.<br />

Que présentez-vous aux visiteurs sur votre stand ?<br />

Nous montrons un aperçu de notre offre globale. Du produit à la prestation<br />

de service, tout sera mis en lumière. Outre les équipements d’atelier,<br />

nous dévoilons également un échantillon de l’offre de Texa, avec<br />

diagnostic et ADAS. Mais les autres produits ne seront pas laissés de<br />

côté. Cette année, une particularité s’ajoute : pendant les quatre jours du<br />

salon, nous partagerons un stand avec SAF-Holland. Nous entretenons<br />

de longues relations avec ce partenaire dans le domaine des remorques<br />

et des produits apparentés. Nous sommes ravis de partager un stand<br />

avec SAF-Holland et de montrer clairement au client notre longue collaboration.<br />

Qu’attendez-vous particulièrement de transport-CH ?<br />

Nous espérons qu’il y aura de nombreux visiteurs, des échanges professionnels<br />

intéressants dans une ambiance agréable, et bien entendu<br />

des perspectives prometteuses, on vient aussi pour cela. Comme toute<br />

la branche se retrouve au salon, je serais content de revoir des visages<br />

familiers et de nouer de nouveaux contacts, que nous établirons avec<br />

notre équipe commerciale.<br />

Quelle tendance de la branche des véhicules utilitaires<br />

surveillez-vous et pourquoi ?<br />

Les débats sur l’environnement, présents dans tous les médias, exercent<br />

déjà une influence sur les acquisitions de véhicules. Il faut rester attentif<br />

à cette thématique et adapter les offres aux besoins en pleine mutation.<br />

Nous comptons sur les véhicules électriques et les véhicules à gaz. Ce<br />

sera passionnant d’observer comment ces domaines vont évoluer, et de<br />

savoir réagir. De même, nos clients changent constamment, s’adaptent<br />

au marché et à ses besoins. Peu de branches doivent réagir aussi vite aux<br />

évolutions politiques que la branche des transports. De nouvelles directives<br />

et taxes apparaissent du jour au lendemain, le transporteur doit<br />

répondre immédiatement à ces changements. Cela tient la branche en<br />

éveil, nous avançons tous constamment vers l’avenir.<br />

Suite en page 16<br />

« Les formations de la hostettler autotechnik<br />

ag sont top et je peux compter tous les<br />

jours sur un soutien professionnel et des<br />

informations pertinentes. »<br />

Stefan Wüest<br />

Garage Wüest AG à Ettiswil<br />

« Chaque année, j’élabore pour nos<br />

clients un programme de formation<br />

actuel et axé sur la pratique. »<br />

Franz Wey<br />

Product Manager Diagnostics<br />

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VÉHICULES UTILITAIRES<br />

André Repond,<br />

dirigeant de Dhollandia-Vertretung<br />

AG.<br />

Monsieur Repond, quelle est l’importance<br />

de transport-CH pour la branche ?<br />

À l’époque du numérique, les rencontres<br />

personnelles dans les salons sont plus importantes<br />

que jamais. transport-CH est une<br />

plate-forme qui permet de rencontrer toute<br />

la branche et de s’informer des évolutions les<br />

plus récentes.<br />

nous présenter personnellement, et d’échanger sur le marché. Outre les<br />

nouveaux canaux de distribution dans le marketing, nous pouvons être<br />

présents tous les deux ans et dévoiler nos produits.<br />

Que présentez-vous aux visiteurs sur votre stand ?<br />

Les visiteurs verront un petit échantillon de notre portefeuille. Nos<br />

offres de solutions et de services, ainsi que nos collaborateurs et leur savoir-faire<br />

seront au premier plan.<br />

Que présentez-vous aux visiteurs sur votre stand ?<br />

Cette année, nous mettons l’accent sur la présentation au public des<br />

nouveaux équipements de Dhollandia-Vertretung AG et de notre portefeuille<br />

complet de produits et de services.<br />

Qu’attendez-vous particulièrement de transport-CH ?<br />

Personnellement, je me réjouis de rencontrer des gens intéressants et<br />

de discuter avec eux.<br />

Quelle tendance de la branche des véhicules utilitaires<br />

surveillez-vous et pourquoi ?<br />

L’industrie des véhicules utilitaires est confrontée à des directives renforcées<br />

sur les émissions. De nombreuses technologies proposent d’autres<br />

solutions possibles. Quelle technologie va s’imposer ? C’est une question<br />

passionnante à suivre.<br />

Erhard Luginbühl,<br />

propriétaire et CEO de<br />

Luginbühl Fahrzeugtechnik<br />

AG.<br />

Monsieur Luginbühl, quelle est l’importance<br />

de transport-CH pour la branche ?<br />

Nous fêtons cette année notre quarantième anniversaire<br />

et sommes très solidement implantés<br />

dans la branche des véhicules utilitaires.<br />

Par conviction, nous cherchons toujours de nouvelles<br />

niches et de nouveaux produits pour améliorer<br />

la rentabilité et la sécurité des utilitaires.<br />

transport-CH est le rendez-vous incontournable<br />

de la branche. Ce salon nous donne l’occasion de<br />

Qu’attendez-vous particulièrement de transport-CH ?<br />

Luginbühl Fahrzeugtechnik AG, ce sont plus de 40 années passionnantes.<br />

Nous nous engageons avec nos collaborateurs, nos produits et<br />

services sur le marché global de la mobilité, et notamment sur le marché<br />

des véhicules utilitaires. Je suis content qu’autant de clients et de fournisseurs,<br />

ainsi qu’un nombre considérable de collaborateurs, nous soient<br />

restés fidèles pendant toutes ces années. Notre devise « votre rentabilité<br />

est notre motivation » est plus actuelle que jamais, et nous stimule<br />

chaque jour. J’ai hâte de rencontrer les clients à transport-CH et d’échanger<br />

avec eux. Dans le domaine des véhicules utilitaires et des machines<br />

de chantier, nous avons tant de clients formidables.<br />

Quelle tendance de la branche des véhicules utilitaires<br />

surveillez-vous et pourquoi ?<br />

Sur le plan de l’entreprise, je reste attentif à la folle surenchère de la réglementation<br />

de notre société, et j’essaie de préserver notre efficacité<br />

grâce aux processus numérisés et à nos compétences. Nous sommes habitués<br />

au fait que les fabricants nous poussent hors du marché dès qu’un<br />

produit bénéficie d’une bonne acceptation auprès des clients ; nous aimons<br />

relever constamment de nouveaux défis. <<br />

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16<br />

<strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


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VÉHICULES UTILITAIRES<br />

Yokohama (Suisse) SA<br />

Exigences plus élevées et<br />

réponse de l’industrie<br />

Le fabricant de pneus japonais Yokohama exposera pour la première fois au salon transport-CH. Reto Wandfluh, son CEO,<br />

met la priorité sur les pneus de camions et de fourgonnettes, et promet une première mondiale à Bernexpo. Sandro Compagno<br />

Reto Wandfluh participe pour la première fois au salon<br />

transport-CH avec Yokohama.<br />

Monsieur Wandfluh, Yokohama est surtout<br />

connu en Suisse en tant que fabricant de<br />

pneus de voiture haut de gamme. Vous exposerez<br />

pour la première fois à transport-CH.<br />

Que présenterez-vous à Bernexpo ?<br />

Reto Wandfluh, CEO de Yokohama Suisse :<br />

Nous mettrons avant tout l’accent sur notre<br />

assortiment pour camions et fourgonnettes,<br />

et présenterons trois nouveaux produits<br />

dans ce cadre. À commencer par le modèle<br />

BluEarth 707L, un pneu pour essieu moteur<br />

novateur, spécial longues distances, pour<br />

une utilisation sur autoroute. Le nouveau<br />

mélange de gomme de sa bande de roulement<br />

offre une plus longue durée de vie et<br />

une traction fiable sur sol mouillé et enneigé.<br />

Nous montrerons aussi le nouveau modèle<br />

BluEarth <strong>11</strong>0L pour essieux directeurs, un<br />

excellent pneu doté de la technologie « Spiraloop<br />

» qui permet de réduire la dilatation<br />

et empêche une usure inégale de la bande<br />

de roulement. Quant à la dernière nouveauté,<br />

il s’agit d’une première mondiale. Le produit<br />

sera donc dévoilé en exclusivité à notre<br />

stand.<br />

Quelles sont les activités prévues à votre<br />

stand ? Ou, en d’autres mots, pourquoi un<br />

garagiste spécialisé dans les véhicules<br />

utilitaires devrait-il jeter un œil chez<br />

Yokohama ?<br />

Cette année, ce sera notre première participation<br />

au Salon suisse du véhicule utilitaire, à<br />

Berne, et nous y présenterons nos produits à<br />

de nombreux visiteurs. Nous souhaitons que<br />

notre nouveau stand, notre assortiment complet<br />

de produits et nos professionnels leur<br />

permettent de passer un moment agréable et<br />

de faire le plein d’informations.<br />

Lors du Salon de l’auto, en mars dernier,<br />

Takeshi Masatomo, General Manager, a<br />

déclaré que Yokohama voulait devenir<br />

le numéro un mondial des pneus d’hiver<br />

et des pneus dits de loisirs pour voitures<br />

de tourisme (voitures de sport, de rallye,<br />

tout-terrain et voitures de collection). Quels<br />

sont les objectifs du groupe dans le secteur<br />

des pneus pour véhicules utilitaires ?<br />

Yokohama développe activement son segment<br />

des pneus de loisirs depuis quelques<br />

années avec des pneus tout-terrain extrême,<br />

de collection et de sport. Mais cela<br />

ne veut pas dire que Yokohama n’a aucun<br />

objectif d’innovation dans les autres segments...<br />

Bien au contraire ! Les entreprises<br />

de transport professionnelles ont des exigences<br />

toujours plus élevées en termes de<br />

pneus et réclament donc des nouveautés et<br />

des technologies optimisées. Pour satisfaire<br />

à ces exigences, Yokohama s’efforce de faire<br />

évoluer ses pneus en permanence. Cette an-<br />

née encore, nous pourrons donc aussi présenter<br />

de nouveaux profils et technologies<br />

de pneus.<br />

Yokohama s’engage dans le secteur des<br />

voitures de tourisme sous le label BluEarth<br />

et produit des pneus légers et écologiques<br />

dans des conditions sociales acceptables.<br />

Ce concept peut-il être appliqué aux VU ?<br />

Avec le modèle BluEarth <strong>11</strong>0L, nous proposons<br />

un pneu avancé pour essieu directeur<br />

selon le concept novateur BluEarth et<br />

la technologie « Spiraloop ». En plus de ses<br />

caractéristiques durables, ce pneu présente<br />

un excellent comportement sur sol mouillé,<br />

un freinage exceptionnel, une durée de vie<br />

élevée et d’excellentes performances. Par ailleurs,<br />

tous les pneus de camions peuvent être<br />

découpés et réutilisés, ce qui est une contribution<br />

non négligeable à la protection de l’environnement.<br />

Quels sont les avantages d’une collaboration<br />

avec Yokohama pour un garagiste<br />

spécialisé dans les véhicules utilitaires ?<br />

Pour les garagistes spécialisés dans les VU,<br />

collaborer avec Yokohama présente l’avantage<br />

de bénéficier de la bonne disponibilité<br />

des marchandises stockées en Suisse et d’une<br />

livraison des pneus en 24 heures partout en<br />

Suisse. Ils profitent en outre d’une collaboration<br />

étroite avec la filiale de vente suisse Yokohama<br />

(Suisse) SA ainsi que de l’assistance<br />

du service externe des ventes. <<br />

Plus d’informations sur :<br />

fr.yokohama.ch<br />

18<br />

<strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


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Le nombre de véhicules utilitaires neufs immatriculés en Suisse et dans la<br />

Principauté du Liechtenstein a augmenté de 6,7 % au cours des neuf premiers<br />

mois de <strong>2019</strong>. Les utilitaires légers ont connu la plus forte progression.<br />

Une croissance solide : les utilitaires légers sont très demandés en Suisse.<br />

pd. De janvier à septembre, auto-suisse a enregistré<br />

33 526 nouvelles immatriculations<br />

de véhicules utilitaires, soit une augmentation<br />

de 6,7 % par rapport à la même période<br />

de l’année précédente. Alors que les véhicules<br />

légers de transport de marchandises et de<br />

voyageurs ont en partie fortement progressé,<br />

les véhicules utilitaires lourds sont à peine en<br />

deçà de leur niveau de l’année précédente.<br />

En septembre, le groupe d’experts de la<br />

Confédération a revu ses prévisions conjoncturelles<br />

et attend désormais une croissance<br />

économique de 0,8 % au lieu de 1,2 % pour<br />

<strong>2019</strong>. Le nombre d’immatriculations de nouveaux<br />

utilitaires a évolué selon ces prévisions.<br />

Seul le segment des véhicules lourds de transport<br />

de marchandises a enregistré une baisse<br />

de 57 immatriculations ou 1,7 % par rapport<br />

à 2018 (3397 immatriculations après neuf<br />

mois). Mais ce léger recul doit être relativisé<br />

par le niveau très élevé de l’année précédente.<br />

Le parc de camionnettes et de tracteurs à<br />

sellette légers, soit la majeure partie du marché<br />

des utilitaires, s’est lui aussi étoffé, avec<br />

25 178 nouvelles immatriculations (1439 ou<br />

6,1 % de plus que l’année précédente). « Un<br />

bond considérable de la demande, compte<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong><br />

tenu de la conjoncture économique qui se détériore<br />

», estime Christoph Wolnik, porte-parole<br />

d’auto-suisse. Les raisons sont difficiles<br />

à déterminer. « La consommation privée se<br />

montre relativement robuste jusqu’à présent<br />

par rapport à l’évolution de l’économie mondiale.<br />

Elle pourrait s’accompagner d’investissements<br />

dans de nouveaux véhicules de la part<br />

de PME, de transporteurs et d’autres entreprises<br />

».<br />

Les camping-cars surfent aussi sur ce succès :<br />

au cours des trois premiers trimestres, 4341<br />

nouveaux véhicules ont été immatriculés, soit<br />

789 ou 22,2 % de plus que durant la même période<br />

l’an dernier. Il faut y ajouter 610 autres<br />

véhicules de transport de voyageurs tels que<br />

les minibus, les autocars et les bus. Ce segment<br />

a enregistré une progression de 737 unités<br />

ou 17,5 % par rapport à l’année précédente<br />

(4951 nouvelles immatriculations au total).<br />

Avec les 226 310 voitures de tourisme,<br />

259 836 nouveaux véhicules à moteur au total<br />

ont été mis en circulation en Suisse et<br />

dans la Principauté du Liechtenstein durant<br />

le premier semestre cette année, soit 3143 véhicules<br />

ou 1,2 % de plus par rapport à la même<br />

période l’an dernier. <<br />

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VÉHICULES UTILITAIRES<br />

Nokian Tyres<br />

« Avec Nokian Tyres,<br />

on rentre toujours à la<br />

maison sain et sauf »<br />

Antti-Jussi Tähtinen, vice-président chargé du marketing, et Markus Dettwyler, Sales Manager Truck & Heavy Tyres<br />

Switzerland chez Nokian Tyres en entretien à propos du salon Transport-CH, des défis concernant les pneus des véhicules<br />

utilitaires et des huskies qui prennent leur retraite. Sandro Compagno<br />

Monsieur Tähtinen, quel rôle les véhicules<br />

utilitaires jouent-ils dans votre stratégie ?<br />

Antti-Jussi Tähtinen : Les pneus pour véhicules<br />

utilitaires constituent une activité<br />

importante pour Nokian Tyres. Nous développons<br />

des profils de pneus neufs, mais<br />

aussi des bandes de profil identiques pour<br />

le rechapage avec Noktop et E-Tread. Nous<br />

garantissons ainsi une qualité et un kilométrage<br />

constants et excellents sur plusieurs<br />

vies du pneu.<br />

Nokian Truck Tyres expose ses produits<br />

à Transport-CH. Que présentez-vous à<br />

Bernexpo ?<br />

Tähtinen : Nous venons avec plusieurs nouveautés<br />

à Berne, à commencer par le Nokian<br />

Hakkapeliitta Truck F2 XL en 385/65R22.5.<br />

Il s’agit du premier pneu d’hiver Heavy Duty<br />

pour des charges d’essieu de 10 tonnes à<br />

l’avant. Nous présentons aussi le Nokian<br />

Hakkapeliitta City Bus, un pneu d’hiver et<br />

toutes saisons All Position assorti d’une paroi<br />

latérale capable de le prémunir des frottements<br />

contre les trottoirs. Nous avons aussi<br />

la Nokian Hakka Truck Range, une nouvelle<br />

famille de pneus pour l’hiver et pour toute<br />

l’année, ainsi que la Nokian R-Truck Range,<br />

une nouvelle gamme de pneus à usage mixte<br />

sur route et sur terrain accidenté. Markus<br />

Dettwyler sera sur place avec son équipe.<br />

Il se réjouit d’accueillir nos invités pendant<br />

quatre jours. Nous serons présents au stand<br />

B049 de la halle 1.2, comme ce fut déjà le<br />

cas en 2017.<br />

Monsieur Dettwyler, avec l’avènement de<br />

l’électromobilité pour les voitures de tourisme,<br />

le faible bruit de roulage d’un pneu<br />

Antti-Jussi Tähtinen est vice-président chargé du marketing chez Nokian Tyres.<br />

devient un critère de plus en plus décisif.<br />

Qu’en est-il pour les utilitaires ? Quels<br />

critères les pneus doivent-ils satisfaire ?<br />

Markus Dettwyler : Le bruit du roulage est<br />

également une problématique dans le domaine<br />

des utilitaires. Nous cherchons constamment<br />

à le réduire et nous atteignons actuellement<br />

des valeurs comprises en 67 et 75 dB sur l’ensemble<br />

de notre palette, en fonction du profil<br />

et de l’utilisation du pneu. Le TCO (Total<br />

Cost of Ownership), ou coût d’exploitation total<br />

en français, constitue un autre critère très<br />

20<br />

<strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


VÉHICULES UTILITAIRES<br />

important pour tout exploitant de flotte. Bien<br />

que les pneus ne représentent que 2 à 3 % des<br />

dépenses d’exploitation générales, ils les influencent<br />

fortement. Une faible résistance au<br />

roulement des pneus permet de réduire significativement<br />

la consommation de carburant et<br />

donc les émissions de CO 2<br />

. Le prix d’achat du<br />

pneu ou le rabais, qui est souvent le seul critère<br />

pris en compte, ne reflète par les coûts effectifs<br />

réels.<br />

En quoi le marketing de pneus de voitures<br />

diffère-t-il de celui qui s’applique aux<br />

pneus de véhicules utilitaires ?<br />

Tähtinen : Les principales différences sont<br />

dues à l’utilisateur final, car les pneus sont<br />

achetés pour des raisons différentes. Les<br />

pneus de véhicules utilitaires sont des biens<br />

d’investissement qui doivent répondre à<br />

de nombreuses exigences techniques très<br />

strictes et garantir une sécurité d’exploitation<br />

et un kilométrage élevés tout en pouvant<br />

être rechapés.<br />

Quels avantages tire le garagiste d’une collaboration<br />

avec Nokian Tyres, qu’il s’agisse<br />

de voitures ou d’utilitaires ?<br />

Dettwyler : Nos clients bénéficient de produits<br />

haut de gamme et du soutien d’un fournisseur<br />

de premier plan en matière de développement<br />

durable, sans oublier le personnel<br />

enthousiaste et professionnel. Ils profitent en<br />

outre d’un réseau étendu et d’excellentes disponibilités.<br />

Nokian Tyres souhaite se défaire de<br />

l’image du pneu d’hiver. Est-ce la raison<br />

du départ à la retraite de l’emblématique<br />

husky Nokian ?<br />

Tähtinen : Nokian Tyres a inventé le premier<br />

pneu d’hiver en 1934. Depuis, l’entreprise<br />

est leader dans ce domaine. Nous ne<br />

souhaitons absolument pas nous défaire de<br />

l’image du pneu d’hiver. Nous tenons à dire au<br />

monde entier que les automobilistes utilisant<br />

des pneus Nokian Tyres rentrent toujours<br />

chez eux sains et saufs, quelles que soient<br />

les conditions.<br />

Vous avez présenté la nouvelle image de<br />

marque il y a plus d’un an. Quels messages<br />

centraux souhaitez-vous diffuser ?<br />

Tähtinen : Nos pneus sont faits pour des gens<br />

qui apprécient la promesse du haut de gamme<br />

scandinave : des produits high-tech fabriqués<br />

dans le respect du développement durable.<br />

Nous tenons notre promesse sur la route, car<br />

nos pneus offrent fiabilité, performance, sécurité<br />

et tranquillité d’esprit, quelles que soient<br />

les conditions.<br />

Des objectifs concrets de chiffre<br />

d’affaires et de croissance sont-ils<br />

associés à la nouvelle image ?<br />

Tähtinen : Nous avons des objectifs de croissance<br />

ambitieux que nous publions en toute<br />

transparence sur nos sites Internet. En Europe<br />

centrale, nous voulons croître de 50 % en cinq<br />

ans, par exemple.<br />

Quel bilan tirez-vous au terme des 18<br />

premiers mois d’utilisation de la nouvelle<br />

identité graphique ?<br />

Tähtinen : Le renouvellement de notre<br />

marque a visé juste et a été bien accueilli par<br />

nos clients et par nos collaborateurs. <<br />

Plus d’informations sur:<br />

nokiantyres.ch


VÉHICULES UTILITAIRES<br />

Du fait de ses 40 t, l’énergie<br />

cinétique d’un camion est bien<br />

plus élevée que celle d’une VT.<br />

Les systèmes d’assistance à la<br />

conduite aident le chauffeur à<br />

rester sur sa voie et à éviter des<br />

collisions grâce à l’assistant de<br />

freinage d’urgence. Les capteurs<br />

radar et lidar, les caméras et la<br />

communication avec d’autres<br />

véhicules (V2X) permettent de<br />

réduire le nombre d’accidents<br />

sur des routes de plus en plus<br />

fréquentées (photo Continental).<br />

Technique : systèmes d’assistance à la conduite (SAC) pour véhicules utilitaires<br />

Anges gardiens électroniques<br />

obligatoires à bord<br />

Les systèmes d’assistance à la conduite (SAC) à bord des véhicules utilitaires permettent de sauver des vies. Du fait de<br />

la masse du véhicule, l’énergie cinétique est en effet 25 fois plus élevée que dans une voiture de tourisme. Sur le plan de<br />

la physique, un accident s’accompagne de conséquences plus graves. La plupart des accidents sont dus à un microsommeil<br />

ou à une distraction du chauffeur. Les collisions représentent 40 % des accidents et les sorties de route, 20 %. Des SAC<br />

modernes permettent d’éviter ces deux types d’accidents. Les accidents impliquant des vélos lors de changements de<br />

direction appartiendront au passé dès 2022. Andreas Senger<br />

Ces dernières années, divers règlements relatifs<br />

aux SAC pour véhicules utilitaires sont entrés<br />

en vigueur coup sur coup : l’ESP est devenu<br />

obligatoire sur tous les camions neufs en 2014,<br />

les systèmes de freinage prédictifs et l’assistant<br />

de maintien de trajectoire ont été introduits en<br />

2015 et depuis 2018, les camions dont le poids<br />

total dépasse 3,5 tonnes doivent être équipés<br />

d’un système de freinage d’urgence qui permet<br />

au véhicule de réduire sa vitesse d’au moins<br />

20 km/h (à 80 km/h) devant un obstacle ou un<br />

objet immobile. La raison est évidente : en cas<br />

d’accident impliquant un camion, une énergie<br />

cinétique plus élevée est en jeu et les conséquences<br />

sont plus graves.<br />

Le champ de vision restreint et les zones autour<br />

du véhicule que le chauffeur ne peut voir<br />

malgré de nombreux rétroviseurs et caméras<br />

(angles morts) rendent ces nouveaux systèmes<br />

indispensables. Dès 2022, un assistant<br />

de changement de direction, un assistant de<br />

fatigue (surveillant le chauffeur), un régulateur<br />

de vitesse, une caméra de recul et un enregistreur<br />

de données d’accident feront partie du répertoire<br />

des anges gardiens des véhicules utilitaires<br />

neufs.<br />

Bien que les chauffeurs soient des professionnels<br />

formés (en particulier en Suisse), l’inattention<br />

peut tout de même causer des accidents.<br />

Au lieu de régenter la vie du chauffeur, les SAC<br />

modernes lui viennent en aide. À l’heure actuelle,<br />

il est possible de désactiver en partie<br />

les systèmes dans le cockpit. Sur des routes<br />

étroites, les avertissements continuels de l’assistant<br />

de maintien de trajectoire peuvent se<br />

révéler agaçants.<br />

Plus les systèmes fonctionnent de manière<br />

fiable, plus les chauffeurs professionnels les acceptent.<br />

Les transporteurs ne souhaitent toutefois<br />

pas équiper leurs camions de tous les systèmes<br />

proposés. Les coûts d’exploitation qui<br />

sont pris en compte lors de l’achat d’un camion<br />

neuf sont déterminants du fait de la concur-<br />

22<br />

<strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


VÉHICULES UTILITAIRES<br />

rence. Le TCO (Total Cost of Ownership) ne<br />

permet pas à l’exploitant d’installer tous les<br />

gadgets imaginables. Contrairement au monde<br />

des VT dans lequel la valeur de revente peut<br />

être convertie en argent sonnant et trébuchant<br />

grâce à l’équipement à bord, c’est la valeur<br />

d’usage qui compte sur un camion. Par<br />

conséquent, les SAC ne peuvent s’établir que si<br />

des règlements et des lois prescrivent les équipements.<br />

La multitude de SAC nécessite également une<br />

mise à niveau des ateliers spécialistes des véhicules<br />

utilitaires en termes d’outillage spécial<br />

et de formation des collaborateurs. Le nombre<br />

croissant de capteurs doit s’accompagner d’un<br />

savoir technique exhaustif afin d’identifier les<br />

solutions adéquates en vue d’une réparation ou<br />

du remplacement d’une pièce en présence de<br />

défauts ou de messages d’erreurs. Tous les mes-<br />

sages d’erreurs du testeur de diagnostic ne sont<br />

de loin pas plausibles. Une réflexion en réseau<br />

est plus nécessaire que jamais.<br />

L’étalonnage des capteurs surveillant l’espace<br />

autour du véhicule doit être effectué avec<br />

grand soin sur les camions et les autocars. Des<br />

travaux précis conformes aux directives du<br />

constructeur sont incontournables pour que les<br />

capteurs puissent s’acquitter de leurs missions<br />

en cas de coup dur. Si les capteurs ne sont pas<br />

ajustés conformément aux consignes après le<br />

remplacement de pièces telles que le pare-brise<br />

ou après des réparations dues à un accident,<br />

la responsabilité juridique de l’entreprise peut<br />

être engagée en cas de défaillance. Il faut être<br />

en mesure de prouver que l’étalonnage a été<br />

mené à bien au moyen de justificatifs. Des rapports<br />

d’atelier peuvent être utiles. <<br />

Des moniteurs qui simplifient l’utilisation du VU et<br />

qui représentent les nombreuses informations des<br />

SAC de manière intelligible font partie de la sécurité<br />

active (photo Mercedes-Benz).<br />

Aperçu des SAC d’un camion<br />

se. Les VU dont le poids total dépasse 3,5 t ne<br />

profitent pas encore de la même abondance de<br />

SAC que les VT de catégorie supérieure. C’est<br />

la finalité du camion comme moyen de transport<br />

aux coûts optimisés qui l’explique. Le<br />

TCO, c’est-à-dire les coûts d’exploitation, occupe<br />

le devant de la scène. Chaque système<br />

supplémentaire doit pouvoir être amorti et utilisé<br />

de manière judicieuse pour l’entreprise. Les<br />

VU seront équipés de nombreux SAC dès 2022<br />

en raison de la pression politique et législative<br />

dans le but de réduire le nombre d’accidents.<br />

L’assistant de freinage (photo 1) est obligatoire<br />

à bord de camions neufs depuis 2015. Le<br />

système surveille l’avant du véhicule à l’aide<br />

d’un radar. Les systèmes les plus récents associent<br />

les informations du radar à des images de<br />

caméras intérieures afin d’éviter les freinages<br />

intempestifs. Grâce à une mesure de l’effet<br />

Doppler, le radar FMCW (Frequency Modulated<br />

Continous Wave) est capable de déterminer<br />

la vitesse relative, la distance et l’angle des<br />

objets (technique à plusieurs antennes). Une<br />

extension de l’ACC est possible bien que les<br />

chauffeurs ne puissent en tirer d’importants<br />

avantages lorsqu’ils circulent sur autoroute à<br />

vitesse maximale verrouillée.<br />

Également obligatoire sur les camions depuis<br />

2015, l’assistant de maintien de trajectoire<br />

(Lane Keeping Assistent LKA en anglais, photo<br />

2) est surtout très utile lors de trajets monotones<br />

sur autoroute. Si le chauffeur est déconcentré<br />

ou succombe à un microsommeil, le<br />

système l’avertit par un signal sonore et visuel<br />

si le véhicule quitte inopinément sa voie de circulation.<br />

Des vibrations dans le siège du chauffeur<br />

sont également possibles. Les systèmes capables<br />

d’actionner la direction comme dans les<br />

VT ne sont pas encore mûrs sur les VU lourds.<br />

Un freinage sur une roue de l’essieu arrière permet<br />

à un VU léger de regagner sa voie.<br />

Des assistants de changement de direction<br />

(photo 3) seront obligatoires dès 2022. Un radar<br />

latéral détecte tout vélo situé à côté du camion.<br />

Les rétroviseurs extérieurs sont complétés par<br />

des systèmes de caméras capables de mesurer<br />

en partie les angles afin d’éliminer les angles<br />

morts et donc de prévenir les accidents dus<br />

à des changements de direction. Le système<br />

avertit le chauffeur par des signaux visuels et<br />

sonores en cas de changement de direction ou<br />

de collision imminente. Pour surveiller l’espace<br />

situé à l’arrière du camion, une caméra de recul<br />

ou des capteurs, tels que des capteurs à ultrasons<br />

ou un radar arrière, font partie de l’équipement<br />

standard. <<br />

Photo 1 : Assistant de freinage d’urgence<br />

(photo Man)<br />

Photo 2 : Assistant de maintien de trajectoire<br />

(photo Volvo)<br />

Photo 3 : Assistant de changement de direction<br />

(photo Continental)<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong>23


VÉHICULES UTILITAIRES<br />

La technologie des SAC dans le VU<br />

se. Les SAC des VU sont pratiquement identiques<br />

du point de vue technique à ceux des<br />

VT. La hauteur de montage de la caméra frontale<br />

d’un camion est toutefois mieux choisie.<br />

Grâce à la pose à une hauteur plus élevée dans<br />

la cabine, le système détecte mieux le marquage<br />

sur la chaussée grâce à une mesure plus<br />

performante des angles. La surveillance des<br />

zones autour du camion qui ne sont pas directement<br />

visibles constitue le principal défi. <<br />

Systèmes restituant des images<br />

Systèmes sensoriels<br />

1 Système de caméras pour angles morts<br />

2 Assistant de changement de direction<br />

3 Prééquipement pour assistant de recul<br />

4 Active Break Assist<br />

5 Régulateur de distance de sécurité<br />

Le radar et la caméra frontale se complètent sur autoroute. La coopération (fusion des données des capteurs) permet<br />

aux systèmes de mieux détecter des situations à risque afin de ne pas freiner inutilement (photo Continental).<br />

Des capteurs complets assistent le chauffeur de manière<br />

ciblée. Des caméras (systèmes restituant des images) et<br />

des radars (systèmes sensoriels) sont utilisés<br />

(image Mercedes-Benz).<br />

Exigences pesant sur l’atelier VU<br />

se. Les mécatroniciens ou les spécialistes automobiles<br />

experts des véhicules utilitaires<br />

ne rechignent pas à s’engager dans des travaux<br />

lourds nécessitant un palan ou d’autres<br />

moyens. Travailler avec des outils grands et<br />

lourds et avec des couples de serrage élevés<br />

fait partie du quotidien. Des compétences plus<br />

fines sont désormais également demandées. Si<br />

le pare-brise du VU est remplacé, il faut réétalonner<br />

la caméra frontale dans la cabine. Les<br />

radars doivent eux aussi être ajustés après le<br />

remplacement. Comme dans un atelier de voitures<br />

de tourisme, l’opération a lieu au moyen<br />

de cibles optiques qui doivent être alignées à<br />

des intervalles précis devant le véhicule utilitaire.<br />

Une surface horizontale, du personnel d’atelier formé et l’équipement d’étalonnage requis forment les bases de la<br />

prise en charge des SAC des véhicules utilitaires (photo Texa).<br />

La séquence d’étalonnage du capteur commence<br />

avec le testeur de diagnostic. Important<br />

: l’axe géométrique de conduite, c’est-àdire<br />

l’axe de conduite sur lequel le camion se<br />

déplace sur la route, doit être correct. Si le collaborateur<br />

estime que la géométrie de direction<br />

n’est pas correcte, il est conseillé de mesurer<br />

d’abord le châssis. Une caméra ou un<br />

radar installé en biais « voit » aussi en biais.<br />

En pratique, les capteurs peuvent s’autoajuster<br />

jusqu’à un certain degré. Les ateliers spécialistes<br />

des camions doivent disposer de personnel<br />

technique bien formé pour réaliser ces<br />

travaux critiques en termes de sécurité. <<br />

24<br />

<strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


Rendez-nous visite au<br />

Salon Suisse du Véhicule Utilitaire<br />

du 14 au 17 novembre <strong>2019</strong><br />

Halle 1.2 / stand B006<br />

901ZS<br />

Le pnue hiver pour essieu directeur<br />

conçu avec les technologies<br />

innovantes „Zenvironnement“.<br />

704R<br />

Pneu pour essieu moteur développé avec<br />

les technoliges innovantes YOKOHAMA<br />

pour trajets régionaux et longues distances.<br />

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avec les technologies BluEarth pour trajets<br />

longues distances.<br />

YOKOHAMA (Suisse) SA • Route de la Maladaire 16 • 1562 Corcelles-près-Payerne • Tel. 026 662 40 00 • Fax 026 662 40 01 • info@yokohama.ch


VÉHICULES UTILITAIRES<br />

Aménagement et transformation de véhicules<br />

Que du sur mesure<br />

Pour de nombreuses entreprises, l’achat d’un camion ou d’une camionnette de livraison n’est souvent pas suffisant :<br />

la nouvelle acquisition doit d’abord être aménagée afin d’être fonctionnelle au quotidien. Un des nombreux spécialistes<br />

suisses en matière d’aménagement de véhicules intervient ici avec son savoir technique. Jürg A. Stettler<br />

Larag a équipé ces deux véhicules Debrunner d’un dispositif de protection anti-encastrement à déploiement pneumatique, commandé depuis la cabine.<br />

Le dixième Salon suisse du véhicule utilitaire,<br />

qui se tiendra du 14 au 17 novembre <strong>2019</strong>, présentera<br />

une fois de plus les nouveautés fascinantes<br />

des constructeurs telles que l’Actros<br />

Edition 1 de Mercedes-Benz, le S-Way d’Iveco<br />

ou encore le F-Max de Ford Trucks. Malgré la<br />

modernité de ces camions et leurs nombreuses<br />

technologies de sécurité, beaucoup d’entreprises<br />

suisses ne peuvent les utiliser tels quels<br />

après l’achat. Outre l’ajout des couleurs et du<br />

logo, de petites adaptations et transformations<br />

sont en effet souvent nécessaires pour que le<br />

véhicule soit fonctionnel.<br />

La Suisse compte divers spécialistes en matière<br />

d’aménagement de véhicules, parmi lesquels<br />

Sortimo Walter Rüegg AG, qui est l’un<br />

des leaders sur le marché. L’entreprise dispose<br />

de ses propres ateliers, dont une menuiserie<br />

et une serrurerie, à Oberhasli, près de Zurich.<br />

Elle y élabore des solutions sur mesure adaptées<br />

au secteur d’activité pour accroître l’efficacité<br />

au quotidien. 90 collaboratrices et collaborateurs<br />

aménagent intégralement une centaine<br />

de véhicules par semaine dans toute la Suisse.<br />

L’éventail des transformations est large : il va<br />

du montage d’une échelle arrière amovible<br />

(sans perçage sur la porte arrière à battant ou<br />

le hayon) aux agencements complets, en passant<br />

par la pose de plancher et d’éléments de<br />

rangement. Sortimo conçoit des équipements<br />

sur mesure afin que chaque kilo de chargement<br />

soit exploité au mieux. L’utilisation de<br />

composants et modules particulièrement légers<br />

pour l’agencement intérieur permet d’une<br />

part de réduire les émissions et la consommation,<br />

d’autre part d’augmenter la marge de<br />

manœuvre de la charge utile.<br />

Alors que Sortimo s’est forgé une réputation<br />

dans le secteur des camionnettes et des<br />

systèmes de rangement, Calag (Carrosserie<br />

Langenthal AG), avec près de 140 collaborateurs,<br />

est l’une des principales entreprises en<br />

matière d’aménagement de bus et de camions.<br />

Les Haut-Argoviens sont des spécialistes du<br />

transport de vrac, des caisses à basculement,<br />

des véhicules silos et des fonds mouvants. Ils<br />

conçoivent également des véhicules spéciaux<br />

équipés de ponts de chargement conformes aux<br />

normes ou de structures de grue complexes répondant<br />

à des exigences personnalisées.<br />

Outre les services et les réparations pour les<br />

véhicules utilitaires lourds et légers, la société<br />

Larag siégeant à Wil propose elle aussi un<br />

service complet de personnalisation des véhicules<br />

utilitaires. À cet effet, elle dispose de ses<br />

propres ateliers de génie mécanique, de carrosserie<br />

(équipé d’installations de tôlerie, de peinture<br />

et de redressage de châssis), d’électronique<br />

et de construction de véhicules. Elle y crée des<br />

modèles uniques comme l’Unimog U 5023 4x4,<br />

26<br />

<strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


VÉHICULES UTILITAIRES<br />

Est-ce que vous transformez aussi des camions Diesel en véhicules<br />

GNL ?<br />

Nous effectuons des transformations de véhicules très variées. Cependant,<br />

la transformation d’un camion Diesel en véhicule GNL n’est pas<br />

très judicieuse, car de nombreux composants de base comme le moteur<br />

ou le réservoir sont très différents. L’investissement est donc en général<br />

trop important.<br />

Quelles sont les demandes personnalisées que vous effectuez le<br />

plus souvent pour vos clients ?<br />

Les demandes de nos clients sont aussi diversifiées que notre palette<br />

de services. Les structures et les modifications de châssis telles que les<br />

grues, les chasse-neige, les protections anti-encastrement, les dispositifs<br />

ou les superstructures de caisse ou de pont fixe sont les prestations<br />

les plus demandées.<br />

Est-ce que vous transformez aussi les véhicules d’occasion ?<br />

Nous aménageons et transformons aussi bien les véhicules neufs que<br />

les occasions.<br />

Larag a réalisé pour l’entreprise Besa, de Balterswil, spécialisée dans l’entretien des<br />

routes, un véhicule avec bras manipulateur et installation pour déchiqueter le bois.<br />

utilisé par EKT, une entreprise qui s’occupe de l’infrastructure du réseau<br />

et de l’approvisionnement énergétique sûr en Thurgovie, ou des solutions<br />

telles que le dispositif de protection anti-encastrement à déploiement<br />

pneumatique troisième génération, qui peut même être actionné depuis<br />

la cabine de conduite. Que ce soit l’Unimog ou le camion Debrunner, le<br />

spécialiste en personnalisation de véhicules de Suisse orientale a déjà réalisé<br />

d’innombrables modifications dans ses ateliers. Parmi ses clients, on<br />

compte également des particuliers propriétaires de camping-cars montés<br />

sur des châssis de camion ou d’Unimog. La réparation et la fabrication<br />

sur mesure d’arbres à cardans ou la production de tuyaux jusqu’à DN 50<br />

mm (jusqu’à 500 bar) font aussi partie des services proposés par Larag,<br />

présente sur huit sites dans toute la Suisse et employant près de 530 collaborateurs,<br />

dont 120 apprentis.<br />

Quels sont les plus grands défis et les requêtes les plus exceptionnelles<br />

que vous ayez vus ?<br />

Nous avons pu réaliser beaucoup de projets passionnants. Une commande<br />

exceptionnelle était notamment la construction d’un véhicule<br />

pour le designer Colani, décédé depuis peu. Nous avons construit un<br />

véhicule complet uniquement sur la base d’une esquisse. La déchiqueteuse<br />

à bois pour les travaux forestiers constitue un autre exemple de<br />

montage ou de transformation.<br />

Existe-t-il aussi des adaptations/superstructures que nous<br />

n’effectuez pas ? Et pourquoi ?<br />

Nous réalisons uniquement des adaptations ou des structures autorisées<br />

par la loi sur la circulation routière. <<br />

Monsieur Jäger, quelles sortes d’adaptations et de structures<br />

propose Larag ?<br />

Bruno Jäger, CEO de Larag AG : Notre offre de services est très large.<br />

D’une part, nous proposons la réparation et le montage de structures<br />

standard tels que les grues, les coffres ou les crochets de levage, pour<br />

n’en citer que quelques-unes. D’autre part, nous nous occupons d’aménagements<br />

et de transformations adaptés aux besoins du client, comme<br />

l’adaptation du châssis ou de la cabine, ou l’ajout d’accessoires et d’appuis<br />

supplémentaires. Nous concevons également nos propres structures<br />

telles que la protection des coins des longerons ou le dispositif de<br />

protection anti-encastrement à déploiement pneumatique. Nous proposons<br />

ces prestations de service pour des véhicules utilitaires légers et<br />

lourds de toutes les marques. De plus, nous fabriquons aussi des camping-cars<br />

montés sur des châssis de camion ou d’Unimog.<br />

Larag a réalisé pour le designer Luigi Colani, récemment décédé, un camion articulé<br />

futuriste sur la base d’une simple esquisse.<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong>27


VÉHICULES UTILITAIRES<br />

Système de récupération de chaleur<br />

La Box qui réutilise<br />

le carburant<br />

La eWaste Heat Recovery Box de l’équipementier automobile Mahle utilise la chaleur des gaz d’échappement des<br />

moteurs à combustion des véhicules utilitaires et les transforme en énergie électrique. Ce système génère des<br />

économies de carburant et de CO 2<br />

. Carla Stampfli<br />

Andreas Pfeifer, responsable du développement des systèmes et des composants de moteurs, à côté du véhicule de test équipé d’une Boost Box.<br />

Seulement 40 % du carburant brûlé dans le moteur<br />

peuvent être transformés en énergie mécanique,<br />

laquelle est utilisée pour la propulsion.<br />

Le reste est en grande partie rejeté dans l’environnement<br />

sous forme de chaleur émise par<br />

les gaz d’échappement. Pourquoi ne pas exploiter<br />

cette énergie ? L’équipementier automobile<br />

Mahle se concentre sur cette question depuis<br />

20<strong>11</strong>. Son travail a porté ses fruits : Mahle a<br />

réussi à développer une solution adaptée à la<br />

production en série qui renforce l’efficience du<br />

moteur à combustion du véhicule utilitaire.<br />

Son secret ? L’eWaste Heat Recovery Box, également<br />

appelée Boost Box, dont deux prototypes<br />

ont été développés. En résumé, le système de<br />

récupération de la chaleur collecte l’énergie<br />

thermique produite par les gaz d’échappement.<br />

Cette énergie peut alimenter les groupes auxiliaires<br />

ou être reconvertie en énergie cinétique,<br />

à savoir en propulsion. L’avantage : une baisse<br />

de la consommation de carburant et des émissions<br />

de CO 2<br />

. Selon Mahle, le système Waste<br />

Heat Recovery devrait, en fonction du point de<br />

fonctionnement, générer des économies de carburant<br />

comprises entre 3 et 5 %. L’année dernière,<br />

la Boost Box a suscité un vif intérêt lors<br />

du salon international de l’automobile IAA à<br />

Hanovre. <strong>AUTOINSIDE</strong> a interrogé Andreas<br />

Pfeifer, responsable du développement des<br />

systèmes et des composants de moteurs chez<br />

Mahle, sur le niveau de développement de la<br />

Boost Box.<br />

Monsieur Pfeifer, Mahle a présenté la Boost<br />

Box lors de l’IAA 2018. Comment cette<br />

technologie a-t-elle évolué depuis ?<br />

Andreas Pfeifer : Cette technologie est perfectionnée<br />

en permanence. Elle est actuellement<br />

testée par nous-mêmes et par nos clients, ce<br />

qui nous permet d’intégrer les besoins et les<br />

retours dans son développement. Nos actuels<br />

prototypes sont à l’essai dans le monde entier.<br />

Une Volvo FH460 transformée nous sert notamment<br />

de véhicule de test. Nous sommes<br />

très satisfaits des résultats obtenus à ce jour.<br />

Concernant les économies de carburant, nous<br />

avons ainsi pu mesurer des valeurs fermes,<br />

qui ont également été attestées par des organismes<br />

externes tels que le Centre commun de<br />

recherche (JRC) et la Commission européenne.<br />

Les résultats confirment que Mahle est sur la<br />

bonne voie. La récupération de la chaleur des<br />

gaz d’échappement (Waste Heat Recovery,<br />

WHR) est la technologie individuelle qui présente<br />

le plus grand potentiel de réduction des<br />

émissions de CO 2<br />

. Elle est désormais intégrée<br />

dans le catalogue technologique des mesures<br />

de réduction des émissions de CO 2<br />

de la législation<br />

européenne pour les véhicules utilitaires<br />

lourds pour 2025, ce dont nous sommes<br />

fiers.<br />

Tous les véhicules peuvent-ils être équipés<br />

d’une Boost Box ?<br />

La Boost Box est prévue pour l’utilisation en<br />

série ou comme solution de modernisation.<br />

Chaque véhicule utilitaire peut ainsi être équipé<br />

facilement par le constructeur. Une post-ins-<br />

28<br />

<strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


tallation sur un camion d’occasion est possible, mais n’est en général pas<br />

rentable du point de vue pécuniaire.<br />

Qu’en est-il de la maintenance ?<br />

Nos tests montrent que le système nécessite peu de maintenance.<br />

Comme tous les autres composants du véhicule, la Boost Box doit cependant<br />

être contrôlée. C’est là que les ateliers entrent en jeu : ils doivent<br />

se familiariser avec le système WHR et acquérir le savoir-faire correspondant.<br />

Notre expérience dans le secteur de la deuxième monte nous<br />

permet tout particulièrement de transmettre aux garages les informations<br />

nécessaires. Nous sommes bien positionnés grâce à nos offres de<br />

formation, au service Repair and Maintenance Information (RIM) et<br />

au Mahle Customer Care Portal. Nous proposerons aussi l’équipement<br />

d’atelier pour le remplissage des fluides, la maintenance et le contrôle<br />

de la WHR Box.<br />

Maîtrisez Votre Route,<br />

Pendant Tout l'Hiver<br />

La Boost Box sera-t-elle un jour proposée pour les voitures de<br />

tourisme ?<br />

Nous sommes en mesure de développer la Boost Box pour les voitures<br />

de tourisme, mais ne projetons pas de le faire dans un avenir proche.<br />

Dans le secteur des utilitaires, dont le principal moteur est la rentabilité,<br />

l’impact de 5 % d’économies de carburant est considérable. L’efficience<br />

n’est en revanche que l’un des nombreux facteurs qui ont une incidence<br />

sur la décision d’achat d’une voiture de tourisme. Le prix d’acquisition<br />

d’un 40 tonnes est par ailleurs nettement supérieur à celui d’une voiture<br />

de tourisme. Ce ratio doit bien entendu être pris en compte dans le prix<br />

d’un composant WHR pour garantir son succès sur le marché. C’est là<br />

un véritable défi.<br />

Quel est l’objectif de Mahle avec le système de récupération de<br />

chaleur ?<br />

C’est évident : l’accroissement de l’efficience ! Nous souhaitons rendre les<br />

véhicules plus efficients à long terme, en particulier dans le secteur des<br />

utilitaires où la somme de petits chiffres peut au final générer un résultat<br />

très élevé. <<br />

1<br />

Plus d’informations sur :<br />

mahle.com<br />

NOUVEAU<br />

Des performances<br />

exceptionelles sur neige<br />

2<br />

et sur glace 2<br />

Meilleur de sa catégorie<br />

en adhérence et en freinage<br />

sur chausée humide 2<br />

Continuez à conduire sans<br />

souci même en cas de panne<br />

avec DriveGuard 3<br />

Le système WHR est logé dans un boîtier compact (ci-dessus, en rouge).<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong><br />

1<br />

<strong>11</strong> pneus à l'essai. 4x très bien, 4x bien, 3x satisfaisant<br />

2<br />

Essai réalisé par le centre TÜV SÜD à l'ATP Papenbourg<br />

(Allemagne) pour le compte de Bridgestone. TÜV SÜD<br />

Product Service GmbH rapport n° [713139853-BM],<br />

octobre à novembre 2018, véhicule de l'essai: VW Golf<br />

1.6 VII, taille: 195/65 R15, test: http://bridgestone-daten.eu/<br />

TUEV-SUED-LM005-report.pdf · 3<br />

Disponible avec la<br />

technologie DriveGuard sur certaines dimensions


VÉHICULES UTILITAIRES<br />

Post-équipement pour camionnettes<br />

Feu vert pour le diesel propre<br />

Un dispositif de post-équipement permet de réduire jusqu’à 85 % des émissions de NO x<br />

des véhicules utilitaires. La société<br />

HJS Emission Technology GmbH & Co. KG propose de tels systèmes pour le Mercedes Sprinter, le VW Transporter T5 ou<br />

encore le Crafter. Jürg A. Stettler<br />

Un système électronique précis (1) rasemble les données des capteurs (2) et veille, avec l’élément de chauffe (3) et l’isolation intégrale (7), à ce que le réservoir d’AdBlue (4)<br />

injecte suffisamment d’additif dans la buse d’induction et le catalyseur (5) pour garantir une température et des conditions optimales dans le catalyseur des oxydes d'azote (6).<br />

Jusqu’à présent, HJS Emission Technology<br />

GmbH & Co. KG, basée à Menden (Allemagne),<br />

est la seule entreprise à avoir reçu une autorisation<br />

de l’Office fédéral allemand des véhicules<br />

à moteur (KBA) pour utiliser la technologie de<br />

post-équipement AdBlue sur les véhicules utilitaires<br />

et de livraison. En Suisse, les Allemands<br />

collaborent avec l’entreprise lucernoise Clean<br />

Life Umwelttechnik AG basée à Zell, dans le<br />

domaine des engins de construction. Le dispositif<br />

de post-équipement muni d’un système<br />

SCR garantit un air propre et évite que les artisans<br />

ou livreurs soient dans l’impossibilité<br />

d’utiliser leur véhicule en cas d’interdiction de<br />

circuler. HJS dispose désormais d’une réception<br />

par type, autrement dit d’une autorisation,<br />

pour les « systèmes de réduction des émissions<br />

d’oxydes d’azote (NO x<br />

) avec augmentation de<br />

la prestation de réduction pour le post-équipement<br />

des véhicules utilitaires et de livraison<br />

légers ». La solution de post-équipement<br />

est actuellement homologuée pour diverses variantes<br />

de modèles du Mercedes Sprinter, du<br />

VW Transporter T5 ou encore du Crafter avec<br />

moteurs diesels, et même pour des modèles<br />

plus anciens, datant parfois de 20<strong>11</strong>. D’autres<br />

autorisations sont en attente.<br />

Grâce au système éprouvé de SCR et à l’adjonction<br />

de l’additif AdBlue, le dispositif de HJS<br />

convertit les oxydes d’azote en azote et en vapeur<br />

d’eau inoffensifs pour l’environnement.<br />

Pour que l’effet de cette dépollution des gaz<br />

d’échappement soit stable, une température<br />

minimale est néanmoins requise. Cela peut<br />

s’avérer problématique car cette température<br />

n’est jamais atteinte lors de courtes distances<br />

ou lors de déplacements en ville, les véhicules<br />

de livraison circulant la plupart du temps à<br />

charge partielle. Au moyen d’une gestion thermique<br />

active, HJS veille donc à ce que le catalyseur<br />

SCR reste malgré tout dans la bonne zone<br />

de températures de façon à fonctionner avec la<br />

meilleure réduction de NO x<br />

possible. Cette opération<br />

est garantie par deux actionneurs électriques<br />

interconnectés, sans que le système<br />

n’ait un impact mécanique ou électronique sur<br />

le moteur. Jan Ebbing, responsable du département<br />

Post-équipement (Retrofit) chez HJS explique<br />

le processus : « Nos systèmes augmentent<br />

la température de façon ciblée lorsque le<br />

moteur est trop froid. Les systèmes AdBlue<br />

classiques sans gestion thermique active atteignent<br />

leurs limites, même avec les technologies<br />

de revêtement modernes, pour arriver<br />

en continu au niveau des véhicules Euro VI. »<br />

Les systèmes sont comparables aux solutions<br />

mises en série pour les véhicules utilitaires,<br />

qui sont déjà conformes aux nouvelles normes<br />

Euro 6/VI. HJS estime que la consommation<br />

d’AdBlue a augmenté, selon les types de véhicules,<br />

de trois à cinq pour cent, mais promet<br />

que le surplus de consommation de carburant<br />

se situe en deçà des six pour cent. L’avantage<br />

de la solution de HJS : elle peut être posée dans<br />

chaque garage et l’appareil de commande développé<br />

par HJS est par ailleurs particulièrement<br />

robuste. Il peut aussi être utilisé sur des ma-<br />

30<br />

<strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


VÉHICULES UTILITAIRES<br />

chines de chantier, des tracteurs et des véhicules<br />

utilitaires lourds.<br />

Si cela semble presque trop beau pour être vrai,<br />

il y a tout de même un bémol. Markus Peter,<br />

responsable Technique & Environnement à<br />

l’UPSA, explique le problème : « En Suisse, la<br />

motivation à installer ce genre de solution de<br />

post-équipement devrait être plutôt faible. En<br />

Allemagne, les subventions sont parfois importantes.<br />

En outre, la menace d’une interdiction<br />

de circulation plane toujours, ce qui n’est<br />

pas le cas chez nous. Ici, une modification est<br />

donc avant tout intéressante pour l’image. »<br />

Jan Ebbing,<br />

responsable du département<br />

Post-équipement (Retrofit)<br />

chez HJS.<br />

Monsieur Ebbing,<br />

quels ont été les<br />

grands défis lors<br />

du développement<br />

du nouveau<br />

système HJS ?<br />

Nous sommes avant<br />

tout connus pour<br />

nos solutions de<br />

post-équipement<br />

pour bus, camions,<br />

véhicules communaux<br />

lourds et machines de chantier. Sur les<br />

véhicules de livraison, il y a bien moins d’espace<br />

disponible et les solutions de post-équipement<br />

ne se limitent pas à un filtre à particules.<br />

Elles impliquent en effet tout un système de<br />

gestion thermique active. Il faut donc un deuxième<br />

catalyseur, une zone où l’AdBlue et les<br />

gaz d’échappement peuvent se mélanger, des<br />

capteurs, le réservoir d’AdBlue : tout cela prend<br />

de la place et il est impossible de réduire la<br />

taille de tels systèmes.<br />

Il existe d’autres véhicules de livraison que<br />

le Sprinter, le T5 et le Crafter. Citons par<br />

exemple le Ford Transit. Y aura-t-il aussi<br />

bientôt d’autres solutions chez HJS ?<br />

Nous travaillons encore sur des solutions<br />

pour les modèles Ford, Fiat Ducato et Iveco.<br />

Cela pourrait bien durer encore un semestre<br />

jusqu’à ce que nous ayons une solution pour<br />

l’Allemagne. On ne peut pas simplement reprendre<br />

la solution existante car il faut prendre<br />

en compte la place à disposition et adapter les<br />

supports. Toutes les mesures du TÜV, l’autorisation<br />

en elle-même et bien sûr aussi le passage<br />

de la solution à la production en série prennent<br />

du temps. Mais nous y travaillons dur !<br />

Combien coûte une telle solution de<br />

post-équipement de HJS ?<br />

En Allemagne, jusqu’à 80 % des coûts totaux de<br />

nos dispositifs de post-équipement sont subventionnés.<br />

Les 65 villes où la valeur limite de<br />

40 microgrammes d’oxydes d’azote par mètre<br />

cube dans l’air a été dépassée devaient être les<br />

premières à en bénéficier. Sans ces subventions,<br />

il faut compter bien 6000 à 7500 francs.<br />

Nombreux sont les transporteurs qui se demandent<br />

évidemment si cela en vaut la peine<br />

sans financement.<br />

Combien de véhicules ont déjà été équipés<br />

dans le monde ?<br />

Ces dernières années, nous avons déjà converti<br />

750 000 véhicules au total, dont plusieurs voitures<br />

de tourisme. À l’époque, quand les véhicules<br />

diesels n’étaient pas automatiquement<br />

pourvus d’un filtre à particules, nous avons<br />

équipé environ 200 000 modèles diesels pour<br />

VW. En Suisse, nous avons équipé près de<br />

20 000 machines de chantier d’un système de<br />

filtre HJS. <<br />

Le TechTeam recommande :<br />

L'expérience technique<br />

au service des ateliers<br />

Les pros de l'atelier du TechTeam le savent bien :<br />

sans solution de diagnostic performante et sans<br />

outils de contrôle et de réglage efficaces, les ateliers<br />

n'y voient plus clair. C'est pourquoi ils misent sur les<br />

outils expérimentés d'Hella Gutmann Solutions.<br />

Pour des diagnostics efficaces et rapides, des réparations<br />

guidées sur les marques et les modèles les plus courants,<br />

des calibrages précis des systèmes d'éclairage modernes,<br />

des codages efficaces des systèmes d'aide à la conduite<br />

avec ou sans caméra, et bien plus encore.<br />

Pour en savoir d'avantage : www.hella-gutmann.ch


VÉHICULES UTILITAIRES<br />

Installations de lavage pour véhicules utilitaires<br />

Aquarama lave les<br />

camions Coop<br />

Depuis Schafisheim, Coop<br />

approvisionne toute la Suisse.<br />

Le nouveau portique de lavage Aquarama pour véhicules utilitaires s’appelle « Startruck ». Il est génial, affirme Roland Peter<br />

d’Aquarama Swiss AG. La technologie d’avant-garde est un gage de fiabilité et de succès. Sandro Compagno<br />

Deux de ces « Startruck » flambant neufs<br />

sont implantés dans les centres de distribution<br />

Coop de Schafisheim (AG) et de Dietikon<br />

(ZH). « Ce sont des installations de référence<br />

pour nous. Lorsqu’une enseigne de détaillant<br />

mise sur Aquarama, c’est signe que notre qualité<br />

est reconnue, ce qui nous rend très fiers »,<br />

affirme R. Peter.<br />

Aquarama fabrique des installations de lavage<br />

en Italie depuis plus de 20 ans. En 2015,<br />

la famille d’industriels italiens Bosio rachète<br />

l’activité des techniques de lavage du fabricant<br />

de machines Ferrum et fonde la filiale<br />

Aquarama Swiss AG. Les installations de lavage<br />

sont développées, fabriquées et commercialisées<br />

à Novello (Piémont).<br />

Aquarama exporte dans 50 pays. Plus de cent<br />

installations telles que des portiques de lavage<br />

pour VT et VU, des tunnels de lavage,<br />

des stations de lavage en libre-service et des<br />

systèmes de caisse sont en service en Suisse.<br />

« Les défis de conception d’une installation de<br />

lavage pour VU diffèrent de ceux d’une installation<br />

destinée à des VT », explique R. Peter.<br />

« Elle doit être très très stable et garantir<br />

de bons résultats en peu de temps pour des<br />

types de VU les plus variés. » Les nombreux<br />

rétroviseurs des VU lourds, les spoilers, les<br />

structures frigorifiques et les plateformes de<br />

levage constituent le casse-tête principal pour<br />

les concepteurs.<br />

« La brosse ne doit pas toucher les endroits<br />

graissés sur une plateforme de levage, sous<br />

peine de recouvrir tout le véhicule d’huile »,<br />

confirme Bruno Bürgi, le responsable du garage<br />

du centre de distribution Coop de Schafisheim.<br />

M. Bürgi dirige l’atelier interne pour<br />

environ 320 camions et remorques avec<br />

lesquels le détaillant approvisionne toute<br />

la Suisse depuis Schafisheim (AG) en pain,<br />

articles de boulangerie et aliments surgelés,<br />

mais qui livre aussi tous les produits utilisés<br />

quotidiennement dans la région de vente<br />

Suisse du Nord-Ouest/Suisse centrale/Zurich.<br />

Quinze collaborateurs entretiennent et réparent<br />

le parc de véhicules en deux tours de<br />

service répartis de 4 heures à 21 heures.<br />

L’installation datant de 2018 permet de laver<br />

environ 250 camions par mois. Bruno Bürgi :<br />

« La périodicité de lavage d’un camion dépend<br />

de sa finalité et de sa fréquence d’utilisation.<br />

L’importance de la propreté varie également<br />

d’un chauffeur à l’autre. Certains viennent<br />

tous les quelques jours, d’autres plus rarement.<br />

»<br />

Après environ 25 ans de fonctionnement,<br />

l’ancienne installation de Schafisheim a atteint<br />

la fin de sa vie en 2018. Les installations<br />

32<br />

<strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


VÉHICULES UTILITAIRES<br />

de divers fabricants ont été étudiées pour la<br />

remplacer, affirme Bruno Bürgi. Il résume les<br />

critères s’appliquant à une installation de lavage<br />

pour VU : « Un programme court et relativement<br />

simple et de bonnes performances. »<br />

La « Startruck » d’Aquarama l’a séduit, car elle<br />

est facile à utiliser et dispose de nombreux<br />

programmes. Qu’il s’agisse d’un véhicule de<br />

livraison, d’une semi remorque, d’une remorque,<br />

d’un camion-citerne, d’un autocar ou<br />

d’un véhicule à plateau, la « Startruck » a un<br />

programme pour chaque véhicule.<br />

Du fait de leur forme circulaire, les camions-citernes<br />

ne peuvent pas être lavés<br />

avec des brosses rotatives. Il faut utiliser des<br />

buses haute pression pour détacher les saletés.<br />

Le châssis est aussi lavé à haute pression.<br />

« Nous pouvons programmer la Startruck<br />

précisément en fonction du type de véhicule<br />

», précise R. Peter. Pour le spécialiste<br />

Aquarama, ce sont surtout les programmes<br />

de lavage pour les plateformes de levage et les<br />

rétroviseurs qui valent le détour : Une semi<br />

remorque moderne a jusqu’à huit rétroviseurs.<br />

Grâce à un programme de contournement de<br />

rétroviseurs entièrement électronique, ceuxci,<br />

et même les grands rétroviseurs spéciaux<br />

pour bus, ne posent plus aucun problème<br />

pendant un lavage minutieux.<br />

L’installation de Schafisheim lave surtout<br />

trois types de VU : des camions, des remorques<br />

et des tracteurs à sellette. Pour B.<br />

Bürgi, la flexibilité, la durée de lavage réduite<br />

(un VU peut être lavé en quelques minutes) et<br />

les coûts furent les critères décisifs : « Le montage<br />

de la nouvelle installation a été possible<br />

pratiquement sans modification de construction.<br />

D’autres installations nécessitent de l’air<br />

comprimé. Dans ce cas, nous aurions dû investir<br />

plus dans le bâtiment. »<br />

Autre avantage de la nouvelle installation de<br />

lavage « Startruck » : elle peut être convertie<br />

ultérieurement pour fonctionner avec de l’eau<br />

usée. À l’heure actuelle, le lavage d’une semi<br />

remorque nécessite une centaine de litres<br />

d’eau. Donc pour 250 véhicules par mois,<br />

imaginez. Mais cela correspond à moins d’un<br />

dixième de la contenance d’une piscine olympique.<br />

Bruno Bürgi estime la durée de vie<br />

du portail de lavage à « au moins dix ans ».<br />

Coop ne souhaite pas attendre aussi longtemps.<br />

« La conversion à l’eau usée exige des<br />

systèmes de filtration et des réservoirs d’eau.<br />

Nous étudions actuellement en interne l’emplacement<br />

possible d’une telle installation,<br />

compte tenu des mesures de construction<br />

nécessaires. » <<br />

Plus d’infos sur :<br />

aquaramaswiss.ch<br />

Bruno Bürgi dirige l’atelier automobile Coop<br />

à Schafisheim.<br />

Une installation Aquarama « Startruck » est utilisée dans les centres de distribution Coop de Schafisheim<br />

et de Dietikon.<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong>33


VÉHICULES UTILITAIRES<br />

Continental<br />

truckon.com<br />

> Sûre, rapide et pratique : la plate-forme de services aux poids lourds TruckOn possède désormais une<br />

fonction de paiement intégrée<br />

gratuit de la nouvelle fonction<br />

La plate-forme TruckOn est déjà<br />

de paiement de TruckOn,<br />

disponible en Allemagne, en Italie<br />

moyennant des frais modérés.<br />

et en Espagne, et sera activée<br />

Les gestionnaires de flottes<br />

en cours d’année en France. À<br />

peuvent ainsi payer un service à<br />

long terme, TruckOn s’implantera<br />

prix fixe en toute simplicité via le<br />

comme plate-forme globale<br />

portail. Pour cela, ils saisissent<br />

de réservations dans d’autres<br />

dans le système les données de<br />

pays européens, notamment en<br />

leur carte de crédit.<br />

Suisse. <<br />

pd. Avec la plate-forme de<br />

services aux poids lourds TruckOn<br />

de Continental, les flottes<br />

peuvent prendre rendez-vous au<br />

garage 24 h sur 24, au-delà des<br />

frontières, et payer désormais<br />

directement en ligne. L’entreprise<br />

technologique a en effet<br />

intégré une fonction de paiement<br />

dans son service numérique, qui<br />

offre des avantages aux ateliers<br />

comme aux gestionnaires de<br />

flottes. Grâce à cette nouvelle<br />

fonctionnalité, le montant dû<br />

pour le service est retenu sur la<br />

carte de crédit après finalisation<br />

de la réservation. Depuis cet été,<br />

le service est disponible pour<br />

toutes les prestations à prix fixe,<br />

comme par exemple le contrôle<br />

du tachygraphe.<br />

Le principe est le suivant : les<br />

ateliers peuvent doter leur profil<br />

Dès qu’une entreprise de flotte<br />

prend rendez-vous pour un<br />

service à prix fixe et que cette<br />

réservation est acceptée par<br />

l’atelier, le montant de la prestation<br />

est retenu sur la carte de<br />

crédit de la flotte. Une fois la<br />

prestation réalisée, le montant<br />

est débité, puis la facture et<br />

les documents sont adressés<br />

au client. Si la commande est<br />

annulée, le montant retenu sur la<br />

carte de crédit est débloqué.<br />

En tant que plate-forme numérique<br />

de réservation de services pour<br />

véhicules utilitaires, TruckOn aide<br />

les flottes à concevoir plus efficacement<br />

leur planning en fonction<br />

des travaux d’atelier à venir ainsi<br />

que l’organisation de la maintenance.<br />

Par exemple, des arrêts<br />

à l’atelier peuvent être intégrés<br />

à une planification d’itinéraire.<br />

La plate-forme veille à plus de<br />

transparence, notamment grâce<br />

aux notes attribuées aux ateliers<br />

par les clients, ce qui est propice<br />

à la confiance, même à distance.<br />

TruckOn offre aux ateliers la<br />

possibilité de se lancer facilement<br />

dans le commerce en ligne et de<br />

gagner ainsi de nouveaux clients.<br />

Les entreprises peuvent continuer<br />

à optimiser leur processus et leurs<br />

volumes de travail tout en gardant<br />

constamment une vue d’ensemble<br />

des réservations et des délais.<br />

Qui travaille dur veut aussi avoir la<br />

certitude qu’il sera payé. La plate-forme<br />

numérique de réservations TruckOn<br />

propose désormais une fonction de<br />

paiement, qui retient le montant dû sur la<br />

carte de crédit du client dès l’acceptation<br />

du rendez-vous.<br />

Südo AG<br />

suedo.ch<br />

> Südo sera présente à Transport-CH<br />

pd. Le compte à rebours a commencé<br />

: du 14 au 17 novembre<br />

se tiendra le salon Transport-CH<br />

sous le slogan « eVolution ». Pour<br />

cette édition de jubilé, Südo AG<br />

sera à nouveau représentée.<br />

De plus, une équipe de vendeurs<br />

compétente se tiendra à la disposition<br />

des visiteurs pour répondre<br />

à toutes les questions. <<br />

Les visiteurs pourront se rendre<br />

au stand de Südo (n°B057) dans<br />

la halle 1.2. Ils seront doublement<br />

bien accueillis : tout en<br />

savourant un bretzel et une<br />

boisson, ils pourront découvrir<br />

les nombreuses nouveautés et<br />

les promotions spéciales de la<br />

société.<br />

Sur ce nouveau stand, les nouveautés<br />

produits de Südo seront<br />

encore mieux mises en lumière.<br />

Südo se réjouit de présenter<br />

à Bernexpo les innovations<br />

de CTEK, Axios, ISRI, Aspöck,<br />

Startbooster, et bien d’autres.<br />

Südo présentera de nombreuses nouveautés à transport-CH.<br />

34<br />

<strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


VÉHICULES UTILITAIRES<br />

Scania<br />

scania.com/ch<br />

> Un nouveau concept sans câble : le Scania AXL<br />

pd. Les experts Scania ont développé<br />

un concept de camion,<br />

le Scania AXL Concept Truck,<br />

qui montre que même sans<br />

cabine, le système modulaire de<br />

l’entreprise est au cœur de la<br />

conception.<br />

Comme différentes branches<br />

s’efforcent de rationaliser et<br />

d’organiser de manière plus<br />

écoresponsable les tâches de<br />

transport, les véhicules autonomes<br />

entrent de plus en plus<br />

en ligne de compte. Les mines et<br />

les gros chantiers fermés sont<br />

des exemples d’environnements<br />

faciles à contrôler qui sont propices<br />

à des projets autonomes.<br />

Sur des véhicules autonomes,<br />

les logiciels sont plus importants<br />

que le matériel, à bien<br />

des égards. Le Scania AXL est<br />

équipé d’un poste de commande<br />

intelligent qui le pilote et le<br />

surveille. Dans les mines, un<br />

système logistique qui indique<br />

au véhicule comment se comporter<br />

favorise le fonctionnement<br />

autonome.<br />

« Nous avons déjà des clients qui<br />

utilisent des camions autonomes.<br />

Jusqu’à présent, ceux-ci<br />

avaient encore de la place pour<br />

un chauffeur de sécurité qui<br />

pouvait intervenir au besoin. Le<br />

Scania AXL, lui, est dépourvu de<br />

cabine, ce qui modifie considérablement<br />

les conditions », déclare<br />

Claes Erixon, responsable<br />

R&D chez Scania. « Le développement<br />

des véhicules autonomes<br />

a accompli d’immenses<br />

progrès ces dernières années.<br />

Nous n’avons pas encore toutes<br />

les réponses, mais des concepts<br />

de véhicules tels que le Scania<br />

AXL nous permettent de tester<br />

de nouvelles approches et de<br />

continuer notre apprentissage<br />

à grande vitesse. »<br />

Le moteur à combustion qui<br />

propulse le nouveau Scania<br />

montre comment des technologies<br />

traditionnelles et nouvelles<br />

peuvent être combinées. Il est<br />

écologique puisqu’il consomme<br />

un biocarburant d’origine<br />

renouvelable.<br />

Nouvelles approches : le Scania AXL est dépourvu de cabine.<br />

Les propriétés robustes et performantes<br />

et le design du Scania<br />

AXL s’adaptent aux environnements<br />

les plus rudes dans des<br />

mines ou sur de gros chantiers.<br />

Un nouveau module avant<br />

intelligent remplace la cabine<br />

traditionnelle, mais même sans<br />

cabine, il est facile de reconnaître<br />

que c’est un Scania. <<br />

Total SA<br />

totalsuisse.ch<br />

> Clearnox : la cristallisation dans le système SCR appartient au passé !<br />

pd. Tout comme AdBlue,<br />

Clearnox est une solution d’urée<br />

prête à l’emploi qui réduit les<br />

oxydes d’azote (NOx) en relation<br />

avec le catalyseur SCR. Mais<br />

Clearnox va encore plus loin :<br />

grâce à la formule exclusive<br />

de Total, Clearnox empêche la<br />

cristallisation dans le système<br />

SCR, ce qui prévient le risque de<br />

panne. Clearnox est conforme<br />

aux exigences rigoureuses de la<br />

norme ISO 22241.<br />

AdBlue a besoin d’une certaine<br />

température de fonctionnement<br />

pour transformer les oxydes<br />

d’azote en azote et en vapeur<br />

d’eau. Si la température des gaz<br />

d’échappement n’est pas assez<br />

élevée, ce qui est le cas dans la<br />

circulation en accordéon, des<br />

cristaux d’acide cyanurique<br />

peuvent se former et obstruer<br />

le système SCR, ce qui peut<br />

entraîner l’immobilisation du véhicule.<br />

CLEARNOX assure une<br />

pulvérisation optimale et permet<br />

ainsi une réaction de réduction<br />

complète, même à une température<br />

peu élevée. Le système<br />

SCR reste exempt de cristaux et<br />

le moteur est protégé.<br />

Pour un fonctionnement optimal<br />

du système SCR, Clearnox, qui<br />

est compatible avec tous les<br />

types de véhicules et remplace<br />

AdBlue, doit être utilisé<br />

de façon continue. Avant son<br />

utilisation, il faut effectuer une<br />

décristallisation du système<br />

SCR dans un atelier agréé.<br />

Clearnox est disponible en<br />

conteneur GRV de 1000 litres, en<br />

fût de 208 litres ou en bidon de<br />

10 litres. < Clearnox est la solution radicale contre la cristallisation dans le système SCR.<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong>35


FLOTTES DE VÉHICULES<br />

Maintenance prédictive<br />

Ne plus jamais attendre que<br />

la panne se produise<br />

Un bus, un camion ou une camionnette qui est immobilisé au lieu de circuler est un cauchemar pour tout gestionnaire de<br />

flotte. Le véhicule ne rapporte non seulement pas d’argent, mais il engendre des dépenses. C’est pourquoi de plus en plus de<br />

constructeurs et d’équipementiers proposent des outils de télémaintenance qui convoquent les véhicules avant même que<br />

la panne ne se manifeste. Jürg A. Stettler<br />

La numérisation et l’interconnexion croissante permettent d’envoyer un camion à l’atelier avant une panne ou un problème de pneu.<br />

Grâce à une technologie de capteur dernier cri<br />

et à une interconnexion croissante, il est désormais<br />

possible d’envoyer les véhicules au garage<br />

avant que la panne ne survienne. L’équipementier<br />

ZF propose par exemple une stratégie<br />

de maintenance dite prédictive dans son portefeuille<br />

consacré aux véhicules utilitaires. Dans<br />

le cadre de cette stratégie, la surveillance se<br />

concentre sur des composants individuels critiques<br />

et sur des pièces d’usure telles que l’huile<br />

de transmission ou les disques d’embrayage<br />

d’un camion. Comme des kilométrages annuels<br />

de 130 000 km sont couramment observés<br />

dans ce domaine, une maintenance<br />

optimale fait toute la différence. Grâce à une<br />

maintenance préventive, une vidange arrivant<br />

bientôt à échéance peut être parfaitement coordonnée<br />

avec les plans de déploiement du véhicule<br />

ou avec les temps de conduite et de repos<br />

des chauffeurs. L’équipementier allemand<br />

installé à Friedrichshafen met ici à profit l’expérience<br />

qu’il a accumulée dans le domaine de<br />

la technique industrielle. Le concept de maintenance<br />

prédictive est d’ores et déjà appliqué à<br />

des équipements tels que des engrenages d’aubages<br />

d’éoliennes pour lesquels une réparation<br />

s’accompagne d’une immense charge de travail<br />

et d’une perte de recettes.<br />

Depuis <strong>2019</strong>, si le client le souhaite, le système<br />

d’engrenages modulaire Traxon de ZF peut<br />

être muni de la fonction de maintenance prédictive,<br />

si bien qu’il est possible de le surveiller<br />

en temps réel. L’équipementier utilise pour<br />

cela les modules d’émission qui sont déjà posés<br />

à l’usine et qui délivrent les informations<br />

concernant l’état des engrenages. Ces données<br />

brutes transitent des véhicules interconnectés<br />

aux serveurs des constructeurs et des équipementiers<br />

pour y être évaluées. Le gestionnaire<br />

du parc obtient ensuite des rapports détaillés<br />

sur l’état des composants des engrenages et de<br />

l’huile. À l’aide de ces rapports, il peut définir<br />

la date optimale de la maintenance, éviter les<br />

immobilisations et les défaillances imprévues<br />

et même renoncer à des plans d’urgence complexes<br />

en cas de panne dans des situations extrêmes.<br />

Les périodicités d’entretien sont en<br />

outre adaptées en fonction de l’intensité d’utilisation<br />

effective des véhicules, ce qui se traduit<br />

par un gain de temps et par des économies.<br />

« Avec notre nouvelle fonction de maintenance<br />

prédictive, nous étendons notre système<br />

éprouvé d’engrenages en direction d’une interconnexion.<br />

Les constructeurs de véhicules et<br />

les gestionnaires de flottes bénéficient d’une<br />

véritable valeur ajoutée, car ils peuvent compter<br />

sur notre savoir-faire approfondi en matière<br />

de transmissions et sur nos compétences numériques<br />

avec nos rapports de diagnostic »,<br />

déclare Winfried Gründler, responsable de la<br />

technologie de propulsion pour camions et camionnettes<br />

au sein de la division ZF Technologie<br />

des véhicules utilitaires. Avec la transmission<br />

EcoLife correspondant à la dernière phase<br />

36<br />

<strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


FLOTTES DE VÉHICULES<br />

d’évolution qui active en outre la stratégie de<br />

changement de rapports optimale en termes<br />

de consommation indépendamment de la topographie<br />

et de la résistance au roulage, ZF<br />

proposera également dès 2020 une variante de<br />

transmission dotée d’un système de maintenance<br />

prédictive pour bus.<br />

Une nouvelle offre basée sur une application<br />

Continental se focalise non pas sur la transmission,<br />

mais sur les pneus. Grâce à la numérisation,<br />

à l’interconnexion et à la surveillance, le<br />

système informe les gestionnaires de flottes de<br />

camions et de bus dès qu’un problème de température<br />

ou de pression des pneus se manifeste<br />

et le signale également au chauffeur dans la<br />

cabine de conduite. « Avec ContiConnect Live,<br />

nous intégrons nos solutions numériques pour<br />

pneus de véhicules utilitaires aux systèmes et<br />

aux affichages existants dans le véhicule », a<br />

affirmé Nikolai Setzer, membre du comité de<br />

direction de Continental et responsable de la<br />

division Pneus, « les clients flottes peuvent<br />

ainsi se lancer dans la gestion numérique de<br />

leurs pneus sur la base des appareils qu’ils possèdent<br />

déjà. » Bosch, partenaire depuis des années<br />

d’équipementiers dans le développement<br />

de logiciels pour appareils de commande et<br />

Des informations issues du cloud avertissent le gestionnaire de la flotte de pannes potentielles.<br />

pour le diagnostic, a également identifié le<br />

potentiel de la maintenance préventive individuelle<br />

au niveau de chaque véhicule. La solution<br />

logicielle Bosch Predictive Diagnostics<br />

permet à l’équipementier de recenser et d’évaluer<br />

continuellement les composants et les<br />

états du système à bord du véhicule et d’envoyer<br />

un signalement au service compétent en<br />

cas de risque de panne. Grâce à la gestion optimisée<br />

de la maintenance, il est possible de réduire<br />

les coûts généraux d’exploitation du véhicule<br />

et d’améliorer sa disponibilité. Predictive<br />

Diagnostics est ainsi d’ores et déjà capable de<br />

formuler des déclarations fiables concernant<br />

la durée de vie résiduelle des principaux systèmes<br />

et composants d’un camion ou d’un bus,<br />

de l’injection de carburant au système de freinage.<br />

De nouveaux capteurs, composants et algorithmes<br />

complètent constamment la panoplie<br />

de Bosch pour qu’une couverture à 360°<br />

de tous les éléments du véhicule pertinents en<br />

termes de maintenance puisse être proposée à<br />

l’avenir. Il en résultera non seulement de meilleurs<br />

kilométrages, mais cette approche permettra<br />

également d’améliorer la planification<br />

des visites d’atelier. Le garagiste sera lui-même<br />

moins stressé, car il pourra commander en<br />

temps utile les pièces de rechange nécessaires<br />

et convoquer le personnel requis. <<br />

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FLOTTES DE VÉHICULES<br />

Kyburz Switzerland AG<br />

Animée par l’innovation<br />

Bien que les trois-roues de livraison jaunes DXP de La Poste Suisse représentent le produit le plus connu de Kyburz Switzerland AG, ce ne sont pas les seuls.<br />

Kyburz Switzerland est bien plus qu’un simple constructeur de véhicules de livraison bien que ses produits les plus connus<br />

soient les trois-roues postaux. Comme le montre une visite de l’usine en exclusivité, l’incubateur d’innovations suisse est<br />

aussi à l’origine du Fun Buggy « eRod », de véhicules de livraison autonomes et de solutions de gestion de flottes. Jürg A. Stettler<br />

La société Kyburz Switzerland AG développe,<br />

fabrique et commercialise des véhicules électriques<br />

à Freienstein-Teufen (ZH) depuis 1991.<br />

Les trois-roues DXP de La Poste Suisse sont<br />

certainement les plus connus d’entre eux. Ils<br />

sillonnent également le terrain de l’ancienne<br />

filature pendant la visite d’<strong>AUTOINSIDE</strong>. Tout<br />

le monde travaille d’arrache-pied dans les différents<br />

bureaux, ateliers et secteurs de Kyburz<br />

: le salon Post Expo d’Amsterdam, la principale<br />

foire mondiale de la branche postale,<br />

des colis et des expéditions expresses, est imminent.<br />

Naturellement, l’entreprise qui prévoit<br />

un chiffre d’affaires de 44 millions de francs<br />

en <strong>2019</strong> souhaite impressionner les visiteurs<br />

avec ses derniers développements. Environ<br />

140 collaborateurs, dont 20 au développement,<br />

travaillent pour le mécanicien sur machines<br />

et ingénieur en génie électrique diplômé Martin<br />

Kyburz. Le CEO avait conçu pour le Tour<br />

de Sol 1991 une monoplace futuriste baptisée<br />

« Cheetah » (vitesse de pointe de 130 km/h, autonomie<br />

de 150 km) avant de développer des<br />

véhicules pour seniors.<br />

« Je fonctionne différemment. Ma priorité n’est<br />

pas la maximisation du profit », explique l’ingénieur<br />

de 54 ans lors de la visite d’AUTOIN-<br />

SIDE. « C’est le projet qui compte pour moi.<br />

Il doit chaque fois apporter quelque chose de<br />

nouveau. Il doit être bon pour l’environnement,<br />

mais aussi s’accompagner d’un avantage<br />

ou d’une amélioration pour les gens qui<br />

l’utilisent. Et pour cela, je n’ai pas les yeux rivés<br />

sur le budget. » La comptabilité fonctionne<br />

tout de même : la PME devenue société est florissante<br />

et conquiert de nouveaux marchés. En<br />

<strong>2019</strong>, 1000 véhicules de livraison sont expédiés<br />

en Australie, mais l’entreprise se penche<br />

déjà sur ses prochains projets. Dans la cour<br />

intérieure de l’ancienne filature, un ingénieur<br />

travaille sur la plateforme de livraison autonome<br />

ultra-flexible eT4. Le prototype est capable<br />

d’emporter une charge utile de 1,5 m 3<br />

pouvant peser jusqu’à 250 kg. De nouvelles<br />

38<br />

<strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


FLOTTES DE VÉHICULES<br />

générations de capteurs permettent à la machine<br />

d’entamer sans interruption sa mission<br />

suivante après la livraison. Il en résulte une<br />

réduction massive des durées d’immobilisation<br />

et une amélioration de l’efficacité de la<br />

Kyburz eT4.<br />

Dans le cadre de ses projets, Martin Kyburz collabore<br />

également avec la Haute école spécialisée<br />

bernoise (BFH) de Bienne et avec le DTC de<br />

Vauffelin. De nombreux mécatroniciens d’automobiles<br />

diplômés se sont déjà rendus dans<br />

le village pittoresque de Freienstein-Teufen.<br />

« J’ai eu de bonnes expériences à Bienne. Chez<br />

moi, les ingénieurs doivent constamment collaborer<br />

et travailler de manière pratique lorsqu’ils<br />

mettent en œuvre leurs conceptions.<br />

C’est très intéressant pour beaucoup de jeunes<br />

ingénieurs », explique Martin Kyburz. « Des<br />

étudiants font souvent un stage chez nous.<br />

Ils font notre connaissance et nous faisons la<br />

leur. » C’est lors d’un stage qu’est né le Fun Buggy<br />

Kyburz capable de se déplacer à 120 km/h.<br />

L’« eRod » était en fait un projet de bachelor<br />

d’étudiants suisses en design et en génie automobile<br />

dont la mise en œuvre pratique a<br />

été favorisée par Martin Kyburz. Une voiture<br />

de sport électrique de puriste montée sur des<br />

pneus Hankook et homologuée dans l’UE et<br />

en Suisse pour circuler sur la voie publique a<br />

vu le jour. Elle garantit un plaisir de conduite<br />

à l’état pur grâce à son couple de 140 Nm disponible<br />

dès la première rotation pour un poids<br />

d’à peine 600 kg.<br />

La plateforme de livraison autonome ultra-flexible eT4 peut emporter une charge utile de 1,5 m 3 pouvant peser jusqu’à 250 kg.<br />

L’« eRod » n’est qu’un projet Kyburz parmi de<br />

nombreux autres. « Il y a tant de projets passionnants<br />

pour moi que je dois m’efforcer de<br />

ne pas m’égarer », avoue-t-il. « Nous ne nous<br />

contentons pas de lancer des projets de recherche<br />

ou de fabriquer un produit pour montrer<br />

ce qui est possible. Je pense toujours à<br />

une production. » Le spécialiste de l’électrique<br />

a ainsi déjà réfléchi à un véhicule de livraison<br />

hybride diesel, avant de le remiser. « Cela viendra<br />

dans la catégorie de moins de 3,5 tonnes.<br />

Et si l’industrie s’y met, elle pourra le faire<br />

mieux que nous. »<br />

Impossible de raconter des histoires à l’entrepreneur<br />

suisse dans le domaine des troisroues<br />

de livraison. Avec 1000 véhicules destinés<br />

à la poste australienne, Kyburz a décroché<br />

une grosse commande début <strong>2019</strong>. « Les Australiens<br />

cherchaient des véhicules électriques<br />

pour leurs facteurs depuis plus de dix ans.<br />

Je voulais naturellement savoir pourquoi<br />

ils avaient choisi justement notre produit,<br />

La production du Fun Buggy « eRod » capable de rouler à 120 km/h a depuis été transférée à Embrach (ZH).<br />

puisque d’autres savent aussi construire des<br />

trois-roues », déclare Martin Kyburz de manière<br />

calme et circonspecte. C’est surtout la<br />

volonté des Suisses de poursuivre le développement<br />

en fonction de besoins spéciaux qui<br />

a fait toute la différence. « Ce sont des choses<br />

très simples : la vitre mince qui protège contre<br />

le rayonnement ultraviolet intense tout en garantissant<br />

l’accès à la boîte aux lettres, la caméra<br />

de recul, le bouton de panique pour signaler<br />

une urgence à la centrale ou encore le<br />

châssis renforcé et le siège monté sur ressorts<br />

à cause des mauvaises routes. Ces variantes<br />

de post-équipement font notre force. Nous essayons<br />

toujours de trouver des outils qui simplifient<br />

la vie », indique-t-il.<br />

Les trois-roues de livraison Kyburz utilisés<br />

dans le monde entier sont en partie équipés<br />

d’un système de gestion de flotte. Martin Kyburz<br />

: « La gestion de flotte permet notamment<br />

aussi de réutiliser les véhicules, d’où des<br />

économies de ressources et d’énergie. » Grâce<br />

à des données télémétriques, Kyburz est en<br />

mesure de garantir une fiabilité élevée et une<br />

exploitation efficace. L’entreprise a ainsi accumulé<br />

beaucoup d’expérience de la gestion de<br />

flottes bien que l’opération n’ait pas été facile<br />

à cause du manque de flexibilité des logiciels<br />

proposés. La solution pragmatique venant de<br />

Freienstein : la programmation en interne.<br />

Kyburz a commencé à s’occuper de gestion de<br />

flottes et à collecter toutes les données pertinentes<br />

pour exploiter une flotte. « Or, en utilisant<br />

une fiche OBD, le fabricant peut dire<br />

Suite en page 40<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong>39


FLOTTES DE VÉHICULES<br />

Au département développement, le CEO Martin Kyburz examine de plus près avec ses ingénieurs un trois-roues muni d’un système de changement de caisses.<br />

qu’une manipulation a eu lieu et invalider<br />

la garantie. C’est pourquoi nous avons cherché<br />

une solution sans fiche », explique Martin<br />

Kyburz. C’est désormais possible grâce à<br />

la Fleetbox, une petite boîte noire pas plus<br />

grande qu’un paquet de cigarettes qui fait l’acquisition<br />

des signaux au moyen de techniques<br />

de mesure. Le boîtier sauvegarde et délivre des<br />

données concernant la position, la température<br />

de la batterie, la consommation d’électricité<br />

et de carburant, la tension de la batterie,<br />

la température du moteur, les itinéraires parcourus,<br />

etc.<br />

Douze personnes, dont sept développeurs, travaillent<br />

aujourd’hui dans cette division de l’entreprise.<br />

Elle propose des solutions pour une<br />

conduite plus économe, pour la surveillance en<br />

temps réel de transports réfrigérés, pour l’optimisation<br />

d’itinéraires de transport ou pour<br />

la déclaration RPLP automatique. « La saisie<br />

et le conditionnement de données constituent<br />

nos forces », révèle le chef de projet Hanspeter<br />

Wepfer. Les données de plus de 600 modèles<br />

neufs et anciens différents peuvent être collectées<br />

chez Kyburz.<br />

« Les connaissances concernant une flotte sont<br />

cruciales », explique M. Wepfer, « notre logiciel<br />

professionnel permet de faire quelques économies.<br />

» Il n’est donc pas surprenant que le<br />

groupe Planzer, que le négociant en acier Debrunner<br />

ou encore qu’un parc valaisan de service<br />

hivernal de près de 400 chasse-neiges,<br />

souffleuses et salières misent sur la solution<br />

Kyburz. L’ancien professeur Kurt Hug du département<br />

de technologie automobile de la<br />

Haute école spécialisée bernoise a assisté l’entreprise<br />

sur ce dernier projet. « C’est un retraité<br />

qui est bien trop actif pour la retraite, un cas<br />

classique. J’aime entamer des collaborations<br />

liées à des projets », indique le patron. « Tout<br />

doit être simple et direct. Je privilégie les rapports<br />

client/fournisseur pour qu’un des partenaires<br />

achète la prestation de l’autre, dans un<br />

sens ou dans l’autre. Celui qui achète la prestation<br />

détient alors aussi l’innovation et l’autre<br />

a beaucoup appris sur le projet. »<br />

Et comme le fondateur de l’entreprise ne se<br />

contente pas de prendre du plaisir à développer<br />

de nouvelles idées, mais qu’il pense<br />

constamment au développement durable, depuis<br />

peu, les anciens trois-roues DXP ne finissent<br />

pas simplement au rebut dans le cadre<br />

d’un autre projet Kyburz : « Tous les ans, ce<br />

sont entre 600 et 800 trois-roues DXP de La<br />

Poste Suisse qui nous sont renvoyés », affirme<br />

M. Kyburz. Ainsi, sous l’appellation « 2nd-<br />

Life », l’entreprise redonne vie aux trois-roues<br />

qui sont le plus souvent encore en bon état.<br />

Les pièces la Poste jaunes sont remplacées par<br />

des éléments blancs et tous les autres composants,<br />

y compris les batteries, sont minutieusement<br />

contrôlés et remplacés si nécessaire<br />

pour que les engins capables de rouler à<br />

45 km/h puissent à nouveau quitter les locaux<br />

de Kyburz assortis d’une garantie constructeur<br />

de deux ans. Une installation d’essai qui permettra<br />

bientôt de séparer les matières premières<br />

de batteries lithium-fer-phosphate usagées<br />

est déjà implantée à côté de cette chaîne<br />

Le CEO de l’incubateur d’innovations suisse, Martin<br />

Kyburz, est mécanicien sur machines et ingénieur en<br />

génie électrique diplômé.<br />

40<br />

<strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


FLOTTES DE VÉHICULES<br />

de montage. « C’est bien plus efficace que de<br />

les broyer. Un laborantin en chimie diplômé<br />

qui a ensuite étudié les techniques environnementales<br />

s’est penché sur la question pour<br />

son travail de fin d’études. » Le résultat a été<br />

si convaincant que son auteur est désormais<br />

salarié chez Kyburz où il est affecté au Battery<br />

Centre en qualité de chef de projet. « Dès<br />

que l’étude de compatibilité environnementale<br />

et de sécurité au travail sera terminée, nous<br />

pourrons bientôt recycler ici les batteries de<br />

nos DXP. »<br />

Puis Martin Kyburz doit nous laisser : il est attendu<br />

au département développement pour<br />

traiter des questions concernant l’optimisation<br />

d’un vélo de transport et d’un système de<br />

changement de caisses. Là encore, les connaissances<br />

et l’expérience du mécanicien sur machines<br />

et ingénieur en génie électrique diplômé<br />

sont demandées. <<br />

Plus d’informations sur :<br />

https://kyburz-switzerland.ch/fr<br />

Après les postes suisse, finlandaise et islandaise, leur homologue australienne mise désormais aussi sur les troisroues<br />

électriques Kyburz. L’entreprise livre 1000 de ces véhicules spécialement modifiés.<br />

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FLOTTES DE VÉHICULES<br />

Le GNC comme alternative plus propre et moins couteuse<br />

Un calcul de précision<br />

180 véhicules au GNC<br />

pour Coca-Cola : la<br />

filiale suisse du géant<br />

américain des boissons<br />

est le plus gros<br />

gestionnaire de flottes<br />

au GNC de Suisse.<br />

Fiat et surtout le groupe Volkswagen misent sur la technologie au gaz naturel comprimé (GNC) pour réduire les émissions<br />

de CO 2<br />

de leur gamme complète de véhicules. Le gaz naturel et le biogaz sont convaincants non seulement sur le plan<br />

écologique, mais aussi économique. Cela incite de plus en plus de gestionnaires de flottes à leur emboîter le pas.<br />

Sandro Compagno et Jürg A. Stettler<br />

La demande en véhicules équipés de motorisations<br />

alternatives ne cesse d’augmenter en<br />

Suisse. En septembre, la part des nouvelles<br />

immatriculations de véhicules de tourisme<br />

hybrides, électriques, à gaz ou à piles à hydrogène<br />

a atteint 16,2 %. Un nouveau record !<br />

Pour les neuf premiers mois de <strong>2019</strong>, ce sont<br />

26 274 nouvelles voitures à motorisation alternative<br />

qui ont été mises en circulation, soit une<br />

hausse de 75,5 % par rapport à la période de janvier<br />

à septembre 2018. Les moteurs hybrides<br />

ont augmenté de 54,4 %, les voitures électriques<br />

de 153,9 % et les modèles au GNC de 18,2 %.<br />

En théorie, une hausse de 18,2 % est tout à fait<br />

honorable, bien qu’elle se situe à un niveau encore<br />

modeste. En <strong>2019</strong>, la part de marché des<br />

véhicules au GNC est passée de 0,3 à 0,4 %. La<br />

plus grande part de cette croissance est à attribuer<br />

aux flottes d’entreprises. Ainsi, l’opérateur<br />

de téléphonie Salt a renouvelé sa flotte pour<br />

moitié en véhicules à gaz. « Pour remplacer nos<br />

véhicules diesel, nous avons attentivement étudié<br />

le marché », se souvient Andrew Kerr, responsable<br />

des achats chez Salt Mobile SA, « et<br />

nous avons retenu les hybrides, les moteurs à<br />

essence et les modèles au GNC. » Finalement,<br />

le choix s’est porté sur 44 Seat Leon ST TGI.<br />

Le gaz naturel comprimé se compose de méthane<br />

(CH 4<br />

), l’hydrocarbure le plus simple.<br />

Le méthane se consume très proprement, les<br />

émissions de particules fines sont insignifiantes,<br />

les taux de dioxyde d’azote sont de<br />

80 % plus faibles que pour le diesel et les émissions<br />

de CO 2<br />

, de 10 % (par rapport au diesel) à<br />

20 % (essence) inférieures à celles des moteurs<br />

à combustion conventionnels. Avec un fonctionnement<br />

exclusif au biogaz, les véhicules au<br />

GNC présentent en fin de compte un bilan carbone<br />

quasiment neutre. Le CO 2<br />

rejeté dans l’environnement<br />

par la combustion des moteurs<br />

conventionnels a été éliminé de l’atmosphère<br />

en amont par la croissance des matières premières.<br />

Il s’agit exclusivement de déchets organiques<br />

issus de l’agriculture, de la production agroalimentaire<br />

et de la restauration. En Suisse, aucune<br />

plante utile n’est cultivée pour produire<br />

des carburants écologiques, donc pas de dilemme<br />

« pour la voiture ou pour l’assiette ».<br />

La flotte de Salt émet actuellement 24 % de<br />

CO 2<br />

de moins qu’auparavant, ce qui correspond<br />

à 40 tonnes de gaz à effet de serre en moins<br />

chaque année. « À cet atout écologique indéniable<br />

s’ajoute un avantage économique ; en effet,<br />

grâce au GNC, nous faisons des économies<br />

considérables à la pompe », précise Andrew<br />

Kerr. Un aspect non négligeable lorsqu’on sait<br />

que chaque collaborateur du service externe<br />

parcourt quelque 30 000 kilomètres par an.<br />

Depuis cette année, Coca-Cola HBC Schweiz<br />

roule également au gaz naturel. 180 véhicules<br />

des marques Audi, Skoda et VW Véhicules<br />

utilitaires remplacent la flotte diesel utilisée<br />

jusqu’alors, en guise de voitures de fonction<br />

pour le service externe et les managers. Seuls<br />

les collaborateurs du service externe dépendant<br />

des motorisations 4x4 ou ceux qui n’ont<br />

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FLOTTES DE VÉHICULES<br />

pas de station de ravitaillement en gaz à proximité<br />

peuvent continuer à circuler dans un véhicule<br />

diesel. Les réservoirs à gaz des modèles<br />

GNC se trouvent près de l’essieu arrière, ne<br />

laissant pas de place à la technologie des 4x4,<br />

aussi les véhicules au gaz naturel disponibles<br />

en Suisse sont-ils tous des versions traction.<br />

Et comme les 150 stations-service à gaz du<br />

pays sont reliées au réseau gazier, il reste des<br />

zones blanches sur la carte du ravitaillement<br />

en GNC, notamment dans de larges zones des<br />

Grisons, dans le Haut-Valais et dans la région<br />

du Gothard.<br />

Avec ses 180 unités, Coca-Cola est le plus<br />

gros gestionnaire de flottes de véhicules à gaz<br />

de toute la Suisse. « Avec le basculement de<br />

la flotte vers le gaz naturel comprimé, nous<br />

pouvons à nouveau réduire significativement<br />

notre empreinte carbone », affirme Patrick<br />

Wittweiler, responsable du développement<br />

durable au sein de la filiale suisse du célèbre<br />

fabricant de soda américain. L’entreprise fait<br />

depuis plusieurs années d’importants efforts<br />

dans le domaine de la durabilité. Ainsi, les<br />

émissions de CO 2<br />

des cinq dernières années<br />

ont baissé malgré une hausse de <strong>11</strong> % du segment<br />

des boissons.<br />

« Cette collaboration avec Coca-Cola est une<br />

avancée majeure pour notre mission », estime<br />

Pascal Lenzin, coordinateur national pour<br />

la mobilité au gaz naturel et au biogaz. Il espère<br />

que « le GNC et surtout le biogaz deviendront<br />

un élément décisif de la transition énergétique<br />

dans le secteur des transports ». Pour<br />

le moment, le GNC disponible dans les stations<br />

suisses contient en moyenne 22,4 % de<br />

Carburant Essence Diesel Gaz naturel<br />

Moteur 1.5 TSI 130 PS, DSG 1.6 TDI <strong>11</strong>5 PS, DSG 1.5 TGI, 130 PS, DSG<br />

Prix de vente 33 010 35 760 36 900<br />

Primes VW −750 −1500 −1500<br />

Primes gaz naturel 0 0 −2500<br />

Frais de carburant 7791 6560 5148<br />

Taxe routière 832 166.40 166.40<br />

biogaz. Sous l’angle de la pertinence pour le climat,<br />

cette part n’est toutefois que de 10 %. Cela<br />

doit changer en 2020. Ce taux devra s’élever à<br />

20 %. Par conséquent, pratiquement tous les véhicules<br />

à gaz qui seront proposés en Suisse seront<br />

en dessous de l’objectif de 95 grammes de<br />

CO 2<br />

par kilomètre.<br />

Pour les garagistes, le GNC est une alternative<br />

très intéressante. Contrairement aux véhicules<br />

entièrement électriques, les véhicules au GNC<br />

sont alimentés par un moteur conventionnel,<br />

ce qui implique pour le garagiste des travaux<br />

d’entretien et de maintenance.<br />

La composante écologique du gaz naturel et du<br />

biogaz donne une image positive vers l’extérieur<br />

et, après les premiers doutes, satisfait également<br />

les collaborateurs en interne. Reste que<br />

les gestionnaires de flottes ne se basent pas sur<br />

ces éléments immatériels, mais doivent tenir<br />

des calculs strictement rationnels. L’idée maîtresse<br />

est le TCO. Sur ce point également, le<br />

GNC séduit : Volkswagen, par exemple, a déterminé<br />

le TCO d’une Golf immatriculée dans le<br />

canton de Zurich, qui a parcouru 100 000 kilomètres<br />

en quatre ans. Résultat : sur toute la durée<br />

d’utilisation, le modèle au GNC est moins<br />

couteux que les versions diesel ou essence. <<br />

Assurance 2928 2932 2784<br />

Entretien 1800 1800 2000<br />

Côut total de possession (TCO) 45 6<strong>11</strong> 45 718 42 998<br />

Plus d’informations sur:<br />

cng-mobility.ch<br />

Calcul TCO : exemple de la VW Golf.<br />

Moniteurs de conduite avec GNC<br />

Les moniteurs de conduite réduisent eux aussi leur<br />

empreinte carbone grâce aux véhicules au GNC. C’est<br />

le cas de Mathias Sterchi, moniteur de conduite à<br />

Thoune. Depuis plus de 17 ans, il fait rouler ses élèves<br />

au gaz naturel dans le respect de l’environnement,<br />

dans l’Oberland bernois. « Au début, c’était une aventure,<br />

car il y avait peu de stations de ravitaillement en<br />

gaz, et l’offre en véhicules était limitée. »<br />

Depuis 2018, il circule à 100 % au biogaz, c’est-à-dire<br />

avec un bilan carbone neutre. Sterchi donne ses<br />

cours de conduite sur une Skoda Octavia G-Tec avec<br />

boîte de vitesse manuelle et sur une Seat Leon avec<br />

boîte automatique. Il utilise les véhicules et l’argument<br />

du biogaz également à des fins de marketing, comme<br />

le prouve un coup d’œil sur son site Internet : « Si<br />

je peux faire quelque chose pour l’environnement,<br />

alors je le fais. » Il explique qu’il voulait aussi un peu<br />

« nager à contre-courant de la frénésie électrique ».<br />

La Seat au GNC est intéressante sur le plan écologique<br />

et économique, estime à son tour William<br />

Marino, moniteur de conduite à Kaltbrunn (SG).<br />

L’entretien est bien moins cher que pour un véhicule<br />

à essence, le type de voiture qu’il conduisait<br />

jusqu’au printemps 2018. « Avec les prix actuels de<br />

l’essence, les coûts en carburant me revenaient<br />

à 40 francs par jour. Désormais, je circule pour<br />

entre 20 et 25 francs par jour. » Il le fait en outre<br />

avec meilleure conscience.<br />

Sur la route avec un bilan carbone neutre : le moniteur<br />

de conduite Mathias Sterchi remplit au biogaz le réservoir<br />

de sa Skoda Octavia G-Tec.<br />

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Série<br />

« La vie est faite de<br />

changements »<br />

Dario Cologna a remporté quatre titres olympiques, il est champion du monde, il a remporté la Coupe du monde à quatre<br />

reprises et est l’un des meilleurs fondeurs de tous les temps. Le Grisonnais de 33 ans exerce la fonction d’« ambassadeur UPSA<br />

de l’efficacité et des performances exceptionnelles ». Dans une série d’articles en quatre parties, il explique la recette pour se<br />

hisser au sommet et comment il réussit à garder son niveau dans sa vie de sportif. Aujourd’hui : l’ouverture au changement.<br />

44<br />

<strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


FORMATION<br />

« Les apprentis et les jeunes professionnels se trouvent au beau milieu<br />

d’un processus de changement. Je suis régulièrement invité aux<br />

examens de fin d’apprentissage par différentes sections de l’UPSA. J’accepte<br />

avec plaisir de m’y rendre, je parle de mon activité professionnelle<br />

et j’essaye d’inspirer et d’encourager les jeunes. La vie est faite de<br />

changements. Cela s’applique aussi bien aux métiers automobiles qu’à<br />

mon « emploi » de sportif professionnel : depuis ma première Coupe du<br />

monde, en 2006, beaucoup de choses ont changé. Certes, la discipline<br />

s’appelle toujours « ski de fond », mais au cours de ma carrière, j’ai eu<br />

bon nombre d’entraîneurs qui m’ont apporté de nouvelles impulsions.<br />

La technique et le matériel ont changé, et par conséquent aussi le sport.<br />

Ne pas évoluer, c’est se condamner à être dépassé tôt ou tard.<br />

Alors on observe les meilleurs, on regarde ce qu’ils font à l’entraînement<br />

et en compétition, et on essaye d’adapter cela à ses propres capacités.<br />

On a besoin d’un plan et d’une philosophie sur lesquels s’appuyer, mais<br />

il faut aussi regarder à gauche et à droite. La volonté de s’améliorer<br />

sans cesse est le moteur de cette évolution. Il s’agit de trouver quels<br />

changements sont les plus adaptés pour soi-même : a-t-on besoin de<br />

mesures radicales comme de changer d’entraîneur ? Ou d’ajustements<br />

ponctuels dans la structuration de l’entraînement ou la technique ? Les<br />

changements sont toujours source d’insécurité. L’important est de ne<br />

pas les considérer comme une menace, mais comme une opportunité.<br />

Mais en fin de compte, seuls le travail et l’investissement mènent au<br />

succès : nous, les sportifs de pointe, nous devons nous entraîner dur et<br />

beaucoup. Et un apprenti doit beaucoup apprendre et s’exercer s’il veut<br />

avoir du succès dans son métier.<br />

Il ne faut jamais penser que lorsqu’on atteint un objectif, les choses s’arrêtent.<br />

Ce n’est le cas ni pour les jeunes diplômés, ni pour les sportifs :<br />

il y a toujours un autre objectif à atteindre. Pour moi, c’est la prochaine<br />

course de Coupe du monde, le prochain championnat du monde ou<br />

les Jeux Olympiques de 2022 à Pékin, qui seront probablement mes<br />

derniers. Pour les jeunes diplômés, c’est l’expérience pratique ou la formation<br />

continue, car à l’heure actuelle, pour avoir du succès sur le long<br />

terme, il ne faut jamais cesser d’apprendre. »<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong>45


FORMATION<br />

Safety Bag<br />

Plus de sécurité, le tout<br />

dans un sac à dos<br />

Plus performant et plus moderne : la solution par branche de la branche de l’automobile et des deux-roues (SAD) a renouvelé<br />

le Safety Bag et l’a pourvu de produits de meilleure qualité. Compact, il contient l’équipement de protection individuelle (EPI)<br />

prévu par la loi, que l’employeur doit payer intégralement. André Bissegger<br />

MIDLAND.CH<br />

Le sac à dos pratique permet de ranger des lunettes<br />

de protection, des chaussures de sécurité,<br />

des bouchons anti-bruit et des gants de protection.<br />

Le Safety Bag connaît un franc succès.<br />

« Ses ventes ont déjà dépassé le millier d’exemplaires.<br />

Nous l’avons amélioré pour qu’il soit à la<br />

pointe de la technique », déclare Karl Baumann,<br />

directeur de la SAD et responsable de la sécurité<br />

au travail et de l’environnement à l’UPSA.<br />

Aujourd'hui, les produits du sac ont été améliorés<br />

: « Nous l’avons pourvu de produits de meilleure<br />

qualité. »<br />

Conformément à la loi suisse sur l’assurance-accidents<br />

(LAA) et à l’ordonnance sur la prévention<br />

des accidents (OPA), les employeurs sont<br />

tenus de fournir l’EPI nécessaire à leurs collaborateurs<br />

et de le prendre en charge intégralement.<br />

« C’est aussi une raison pour laquelle<br />

nous voulions améliorer le Safety Bag », affirme<br />

M. Baumann. « Avec le nouveau sac à dos, les<br />

entreprises peuvent montrer que la sécurité leur<br />

tient à cœur. » L’EPI doit être utilisé lorsque des<br />

mesures techniques ou organisationnelles ne<br />

sont pas suffisantes pour prévenir un risque.<br />

Mais ce ne sont pas seulement les employeurs<br />

qui ont des obligations : les collaborateurs<br />

doivent utiliser l’EPI mise à leur disposition<br />

conformément au règlement, dans l’entreprise<br />

et lors de formations. La loi le prescrit également.<br />

« Par exemple, les apprentis doivent<br />

même être munis de leur EPI pendant les cours<br />

interentreprises (CI) », souligne le directeur de<br />

la SAD. « Dans le cas contraire, ils sont renvoyés<br />

chez eux. » <<br />

Plus d’informations sur :<br />

safetyweb.ch<br />

La sécurité, un cadeau de Noël<br />

pour les collaborateurs<br />

Disponible dès à présent, le nouveau Safety<br />

Bag peut faire office de cadeau de Noël<br />

pour les collaborateurs. Grâce aux sponsors<br />

Elf, 3M et ESA, il peut être proposé<br />

à des prix attractifs : sans les chaussures<br />

de sécurité, les membres SAD l’obtiennent<br />

pour 39 francs et les nonmembres<br />

pour 59 francs.<br />

Le prix passe respectivement<br />

à 121 et 169 francs<br />

si les chaussures sont<br />

incluses (prix hors TVA).<br />

46<br />

<strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


SPONSORED CONTENT<br />

Installations de lavage ESA pour VU<br />

Des solutions grandioses<br />

ESA distribue en exclusivité depuis 40 ans les installations de lavage du leader mondial WashTec, dont des installations<br />

pour laver des camions et des bus.<br />

pd. Constructions robustes, capacités de lavage<br />

élevées, résultats de nettoyage fiables et<br />

excellent rapport coût/efficacité : s’appuyant<br />

sur des solutions innovantes, les installations<br />

de lavage de camions et de bus WashTec répondent<br />

aux exigences des transporteurs et<br />

des exploitants de bus. La configuration adaptée<br />

pour chaque finalité s’obtient grâce à une<br />

multitude de possibilités d’équipement. La<br />

MaxiWash Vario est la machine la plus prisée.<br />

Elle peut être ajustée individuellement en fonction<br />

du site et des souhaits du client. Différentes<br />

apparences, des équipements de brosses<br />

divers, six variantes de hauteur et bien d’autres<br />

éléments sont disponibles. Les programmes<br />

de lavage ne laissent eux non plus rien à désirer<br />

: des options telles que le contournement<br />

de rétroviseurs et la compatibilité avec des camions-bennes<br />

permettent autant d’individualité<br />

qu’il y a de types de VU. Des composants<br />

solides nécessitant peu d’entretien garantissent<br />

une longue durée de vie.<br />

WashTec propose en outre un portique de lavage<br />

dédié pour laver et entretenir les camionnettes.<br />

Le SoftCare Pro Classic XL 320 a été<br />

spécialement développé pour ce type de véhicules.<br />

Il offre notamment une hauteur de<br />

lavage utile de 3,2 m, une largeur d’accès généreuse<br />

et il reconnaît les camionnettes. Il<br />

convient aussi pour laver des voitures, grâce à<br />

ses équipements complets.<br />

Les spécialistes de la vente et de la technique<br />

d’ESA s’appuient sur un grand savoir-faire et<br />

connaissent les besoins des exploitants d’installations<br />

de lavage. Pour de gros projets, ESA<br />

dispose de son propre cabinet d’architecte.<br />

Tous les appareils périphériques adaptés tels<br />

que des systèmes de commande et de paiement,<br />

des aspirateurs et des pré-pulvérisateurs<br />

font également partie de l’offre, tout comme les<br />

produits chimiques de nettoyage SONAX. De<br />

nombreuses installations de référence peuvent<br />

être visitées sur demande. <<br />

Plus d’informations sur :<br />

esa.ch<br />

Votre manifestation<br />

fait encore<br />

plus bouger les<br />

choses au centre<br />

de compétences<br />

pour l’automobile<br />

et le transport !<br />

Vous trouverez chez nous les conditions<br />

cadres idéales pour réussir vos formations,<br />

réunions et événements <strong>–</strong> juste à la sortie<br />

d’autoroute de Wankdorf.<br />

Contact : téléphone 031 307 15 70,<br />

info@mobilcity.ch, www.mobilcity.ch<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong>47


FORMATION<br />

Autef à Montréal<br />

Un voyage vers l’été indien<br />

qui en valait la peine<br />

Au mois de septembre, les partenaires Autef Bernward Limacher et Markus Roth ont pris l’avion pour Montréal en compagnie<br />

de douze personnes. Le but du voyage : tirer des enseignements du marché nord-américain de l’après-vente.<br />

B. Limacher et M. Roth ont raconté leur voyage d’études sur un blog sur upsa-agvs.ch. Résumé. Sandro Compagno<br />

Les participants au voyage Autef du mois de septembre posent devant l’EMEMM à Montréal.<br />

À peine rentrés, c’est Markus Roth qui résume<br />

leur principale prise de conscience : « Nous<br />

n’avons pas à reprendre tout ce que nous avons<br />

vu au Canada, mais nous pouvons intégrer<br />

chez nous quelques éléments, afin de gagner<br />

de l’argent. » Ce qui a le plus enchanté les deux<br />

organisateurs et les participants sont les domaines<br />

de la haute tension et du « Passthru ».<br />

Markus Roth remarque que « les Nord-Américains<br />

ont cinq ans d’avance sur nous dans la<br />

formation sur le diagnostic et la réparation de<br />

composants haute tension ». Cela tient notamment<br />

au fait que chez eux, les véhicules de fabrication<br />

japonaise et coréenne, avec leur technologie<br />

hybride, sont très répandus. Même le<br />

gouvernement canadien fait la promotion des<br />

véhicules hybrides et électriques. Rien qu’à<br />

Montréal, on compte près de 200 mécatroniciens<br />

d’automobiles qui assurent l’entretien et<br />

les réparations de la flotte croissante de véhicules<br />

haute tension de la ville, selon Markus<br />

Roth. Tous vont suivre à partir de janvier 2020<br />

un cours sur ce thème à l’École des Métiers de<br />

l’Équipement Motorisé de Montréal (EMEMM).<br />

La délégation suisse a pu voir de près et constater<br />

que la qualité de la formation initiale et<br />

continue au Canada est très élevée. Markus<br />

Roth : « Les enseignants sont très fiers de leur<br />

métier, en plus d’être passionnés. Ils transmettent<br />

à leurs élèves leur passion pour l’automobile,<br />

que ce soit pour les véhicules de<br />

collection ou les électriques dernier cri. » D’ailleurs,<br />

dans cette école parfaitement équipée, les<br />

élèves profitent d’une infrastructure idéale. Ils<br />

peuvent à tout moment tester et mettre en pratique<br />

les aspects théoriques qu’ils ont vus pendant<br />

les heures de cours, en utilisant les nombreux<br />

modèles mis à leur disposition.<br />

Les participants ont tout de suite pu mettre en pratique la théorie.<br />

Pour Marco Wey, de Buchs (LU), et Adrian Müller,<br />

d’Obermumpf (AG), la voie qu’a prise l’école<br />

de Montréal est la bonne : « On s’est rendu<br />

compte qu’un garage indépendant doit avoir de<br />

grandes connaissances pour pouvoir maîtriser<br />

la technologie hybride et l’électrotechnique »,<br />

48<br />

<strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


FORMATION<br />

Les professeurs de l’EMEMM sont fiers de leur métier, en plus d’être passionnés.<br />

confient les deux partenaires Autofit. « Il ne suffit pas de savoir lire la<br />

mémoire des erreurs », résume Markus Roth. « Un technicien haute tension<br />

doit bien connaître les techniques de mesure et savoir lire des schémas<br />

électriques. Un diagnostic mal établi peut coûter beaucoup d’argent. »<br />

Autre sujet et non des moindres : le « Passthru ». Là encore, les Nord-Américains<br />

semblent avoir une petite longueur d’avance sur leurs collègues<br />

européens. Markus Roth explique que cela serait dû, d’une part, à la large<br />

gamme de modèles présents sur le vieux continent, alors que « le marché<br />

nord-américain est composé à plus de 90 % de modèles Chevrolet,<br />

Ford et GMC, plus quelques constructeurs japonais et coréens. Les garagistes<br />

indépendants se concentrent donc généralement sur une ou<br />

deux marques. » Le deuxième avantage du marché outre-Atlantique serait<br />

l’étendue des régions linguistiques : trois langues réparties sur un<br />

immense territoire (anglais, français et même espagnol au sud des États-<br />

Unis), ce qui simplifie la communication des informations par rapport<br />

à l’Europe et ses nombreuses langues. Mais Bernward Limacher pense<br />

que « ce n’est pas moins complexe chez eux et les sources d’information<br />

seraient disponibles dans les mêmes conditions chez nous. Pourquoi<br />

n’avons-nous pas réussi, nous aussi, à gagner de l’argent ? »<br />

M. Roth et B. Limacher ont remarqué autre chose de très intéressant à<br />

l’école de Montréal : ce sont les professeurs qui rédigent tous les supports<br />

pédagogiques. Markus Roth explique : « Ils ne disposent pas seulement<br />

d’un énorme savoir-faire, très approfondi. Ils connaissent aussi les problématiques<br />

du terrain, sans compter qu’ils savent rédiger de façon à être<br />

compris par les spécialistes. C’est un tour de force, parce qu’après tout,<br />

nous sommes mécaniciens, pas poètes ! »<br />

Les participants à cette expédition au Canada ont été conquis par ce qu’ils<br />

ont découvert dans le contenu des cours de l’EMEMM, mais également<br />

par le pays et l’accueil que leur ont réservé les habitants. Citons l’exemple<br />

de cet homme qui chargeait la batterie de sa Honda à une borne publique<br />

et qui, pendant ce temps-là, en a profité pour discuter avec eux et leur<br />

donner plein d’informations sur sa voiture électrique. Il s’avère que c’était<br />

un politicien en campagne électorale pour un mandat de député au Québec.<br />

Quelques-uns des participants ont profité du voyage pour faire une<br />

virée à New York ou à Québec, tandis que d’autres ont prolongé celui-ci<br />

de quelques jours pour profiter du fameux été indien. <<br />

FIGAS <strong>–</strong> Votre professionnel de la branche<br />

professionnel <strong>–</strong> discret <strong>–</strong> personnel<br />

FIGAS<br />

Fiduciaire de la Branche<br />

• Tenue de comptabilités<br />

• Conseil lors de la clôture des comptes<br />

• Révisions ordinaires et restreintes<br />

• Etablissement et vérification de décomptes TVA<br />

• Conseil fiscal et établissement de déclarations<br />

fiscales<br />

• Assistance en cas de fondation, réorganisation,<br />

assainissement et liquidation d‘entreprises<br />

• Conseil d‘entreprises et conseil financier<br />

• Prestations d‘encaissement<br />

• Comptabilité des salaires<br />

FIGAS Fiduciaire de la branche automobile suisse SA<br />

Mühlestrasse 20 | 3173 Oberwangen<br />

Téléphone +41 31 980 40 50 | www.figas.ch<br />

Une entreprise du groupe OBT<br />

Plus d’informations sur :<br />

autef.ch<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong>49


FORMATION<br />

UPSA Business Academy<br />

NOVEMBER<br />

Finanzielle Führung in Garagenbetrieben<br />

Kennen Sie die Finanzzahlen in Ihrem Unternehmen<br />

und wissen Sie, wie Sie diese<br />

beurteilen müssen? Dieser Kurs richtet sich<br />

an Inhaber, Geschäftsführer und Finanzverantwortliche<br />

von Garagenbetrieben, welche<br />

ihre Kompetenz in Finanz- und Controlling-<br />

Fragen auffrischen oder vertiefen wollen. Sie<br />

lernen wichtige Finanzentscheide im Betrieb zu<br />

beurteilen, vorzubereiten und durchzuführen.<br />

> > 5. November <strong>2019</strong>, Bern<br />

> > 6. November <strong>2019</strong>, St. Gallen<br />

Occasionsmanagement<br />

Die Teilnehmer lernen, wie sie ihre<br />

Occasionsfahrzeuge richtig bewirtschaften.<br />

Dazu gehören unter anderem<br />

die Präsentation, der Eintauschprozess<br />

und die dynamische Preisstrategie.<br />

> > 29. Januar 2020, Bern<br />

Séminaire de gestion des occasions<br />

Les participants apprennent comment<br />

bien gérer leurs véhicules d’occasion. La<br />

présentation, le processus de reprise et la<br />

stratégie dynamique de prix en font partie.<br />

> > 5 février à Paudex<br />

Das Google Basics Training für den<br />

Autohandel<br />

Der Google Basics Einsteigerkurs gibt<br />

einen Einblick in die wichtigsten Werkzeuge<br />

und Massnahmen für eine verbesserte<br />

Sichtbarkeit in Google. Sie lernen,<br />

wie Sie Ihr Unternehmen dort optimal<br />

präsentieren und mögliche Marketingangebote<br />

wie Google Adwords selbst<br />

steuern können.<br />

> > <strong>11</strong>. November <strong>2019</strong>, Bern<br />

> > 10. Februar 2020, St. Gallen<br />

> > 27. April 2020, Horw<br />

> > 7. September 2020, Winterthur<br />

Elektro-Instruktion für Hochvolt-Systeme<br />

in Elektro- und Hybridfahrzeugen<br />

> > 17. und 18. Dezember <strong>2019</strong>, St. Gallen<br />

> > 9. und <strong>11</strong>. Januar 2020, BBZ Goldau<br />

> > 21. und 22. Januar 2020, Bildungszentrum<br />

Bern<br />

> > 26. und 27. März 2020, STF Winterthur<br />

Weitere Ausbildungspartner unter:<br />

www.agvs-upsa.ch/de/berufsbildung/<br />

hochvolt-zertifizierung<br />

Direction financière de garages - ce qu’il<br />

faut savoir<br />

Connaissez-vous les indices financiers de<br />

votre entreprise et savez-vous comment<br />

vous devez les évaluer ? Ce cours<br />

s’adresse aux propriétaires, directeurs<br />

et responsables financiers de garages<br />

souhaitant rafraîchir ou approfondir leur<br />

compétence sur les questions de controlling<br />

et financières. Ils apprennent à évaluer,<br />

préparer et réaliser les décisions financières<br />

importantes dans l’entreprise.<br />

> > 19 novembre <strong>2019</strong> à Paudex<br />

AGVS DIDAKTIKMODULE<br />

Der Besuch dieser Weiterbildung ist für alle<br />

Berufsbildner der technischen Grundbildungen<br />

in den Betrieben, die über keinen tertiären Abschluss<br />

verfügen, bis Ende 2020 obligatorisch.<br />

«Lernende selektieren»<br />

> > 10. Dezember <strong>2019</strong>, St. Gallen<br />

> > 17. Dezember <strong>2019</strong>, Horw<br />

> > 9. Januar 2020, Goldau<br />

> > 15. Januar 2020, Horw<br />

> > 21. Januar 2020, Winterthur<br />

> > 29. Januar 2020, Bern<br />

50<br />

<strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


FORMATION<br />

«Die Instrumente der BiVo 2018 kompetent<br />

einsetzen»<br />

> > 4. Dezember <strong>2019</strong>, Horw<br />

> > 10. Dezember <strong>2019</strong>, Goldau<br />

> > 12. Dezember <strong>2019</strong>, Bern<br />

«Junge Erwachsene führen<br />

und Krisen überwinden»<br />

> > 27. November <strong>2019</strong>, Bern<br />

> > <strong>11</strong>. Februar 2020, Goldau<br />

Weitere Daten und Orte jeweils online.<br />

JANUAR 2020<br />

Meine Wirkung als Führungsverantwortliche/r<br />

Von den Grundregeln der Kommunikation<br />

über Ihre Rolle als Führungsperson. Wie<br />

gehen Sie mit aktuellen Herausforderungen<br />

um? Aktuelle Führungssituationen werden<br />

im Seminar besprochen und Sie erhalten so<br />

die Gelegenheit, gemeinsam Lösungen zu<br />

erarbeiten.<br />

> > 9. Januar 2020, Bern<br />

Basisseminar für Automobil-<br />

Verkaufsberater<br />

Während 10 Tagen werden die jungen oder<br />

angehenden Automobil-Verkaufsberater/<br />

innen im Detail mit den eigentlichen Verkaufsbelangen<br />

(Verkaufspsychologie,<br />

Kommunikation, Verkaufsmethodik) auf<br />

ihre tägliche Arbeit vorbereitet.<br />

> > 13. <strong>–</strong> 24. Januar 2020, Bern<br />

MODULES DIDACTIQUES DE L’UPSA<br />

Les formateurs professionnels doivent être<br />

toujours à jour ce que prouve la nouvelle<br />

ordonnance de formation récemment<br />

entrée en vigueur. La participation à cette<br />

formation continue est obligatoire pour<br />

tous les formateurs professionnels des<br />

formations initiales techniques dans les<br />

entreprises ne disposant pas d’un diplôme<br />

tertiaire et ce jusqu’en 2020. Les formateurs<br />

professionnels peuvent librement choisir<br />

le module d’une journée qu’ils souhaitent<br />

suivre :<br />

«Utiliser avec compétence les<br />

instruments des nouvelles ordonnances<br />

de formation» ou «Sélectionner les<br />

personnes en formation»<br />

Prévu pour février 2020, veuillez consulter<br />

notre site web pour les prochains cours.<br />

DEZEMBER <strong>2019</strong><br />

Facebook, Xing, Twitter und WhatsApp im<br />

Autoverkauf<br />

Der Workshop zeigt neuartige Möglichkeiten<br />

auf, wie Sie die verschiedenen Plattformen<br />

für sich selber einsetzen können, um noch<br />

erfolgreicher zu verkaufen. Dieser Workshop<br />

ist speziell für die Automobilbranche<br />

konzipiert.<br />

Dialog <strong>–</strong> das neue Mitarbeitergespräch<br />

Praxisorientierter Kurs für langjährige und<br />

neue Führungsverantwortliche, die ihre<br />

Mitarbeitergespräche effizienter und erfolgreicher<br />

gestalten wollen und bereit sind,<br />

sich intensiv mit der wirksamen Mitarbeiterentwicklung<br />

auseinanderzusetzen.<br />

> > 29. Januar 2020, St. Gallen<br />

> > 4. Februar 2020, Horw<br />

Grundlagen Flottenverkauf<br />

Fahrzeugflotten in Unternehmen zu bewirtschaften,<br />

erfordert von den Verantwortlichen<br />

umfassende Kenntnisse und<br />

Fähigkeiten. Lernen Sie in diesem Kurs den<br />

Flottenmarkt und dessen Bewirtschaftungsformen<br />

kennen!<br />

> > 28. Januar 2020, Bern<br />

Formation turbo pour vendeur auto 2020<br />

La communication avec l’autre, la conquête<br />

et la fidélisation de la clintèle ainsi que la<br />

technique de vente constituent l’essentiel<br />

de cette formation intensive. Il s’agit d’une<br />

formation moderne, vivante, animée par des<br />

intervenants qui sont tous professionnels<br />

de leur branche.<br />

> > 20 <strong>–</strong> 31 janvier 2020 à Paudex<br />

JULI 2020<br />

Facebook, Xing, Twitter et WhatsApp<br />

dans la vente automobile<br />

Les réseaux sociaux sont un canal<br />

d'information important pour les clients mais<br />

ils peuvent aussi être utilisés de manière très<br />

ciblée par les vendeurs comme support de<br />

vente, comme outil de suivi de la relation avec<br />

les clients et pour le savoir-faire sectoriel.<br />

L’atelier montre de nouvelles possibilités pour<br />

utiliser ces différentes plateformes afin<br />

de vendre encore plus efficacement.<br />

> > 6 juillet 2020, Yverdon<br />

Diese und weitere interessante Themen<br />

finden Sie online in der Business Academy.<br />

Retrouvez ces thèmes, et bien d’autres,<br />

dans la Business Academy en ligne.<br />

Die Kurse sind in der Kurssprache ausgeschrieben.<br />

Les cours sont proposés dans la langue<br />

correspondante. D’autres cours seront proposés<br />

ultérieurement. Mise à jour sur upsa-agvs.ch.<br />

Lehrgang DAB+<br />

In Zusammenarbeit mit der Schweizer-<br />

Radiobranche, DAB+-Experten der SRG<br />

sowie DAB+-Fahrzeug-Spezialisten<br />

wurde ein DAB+-Lehrgang mit AGVS-<br />

Kompetenzausweis entwickelt.<br />

> > 12. Dezember <strong>2019</strong>, Bern<br />

> > 15. Januar 2020, St. Gallen<br />

> > 30. Januar 2020, Horw<br />

upsa-agvs.ch, rubrique : Formation ><br />

UPSA Business Academy<br />

> > 5. Dezember <strong>2019</strong>, Horw<br />

> > 28. Januar 2020, Bern<br />

> > 6. April 2020, St. Gallen<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong>51


FORMATION<br />

Formation initiale et continue dans la branche<br />

automobile : événements régionaux à venir<br />

AARGAU<br />

Automobildiagnostiker<br />

Informationsabend:<br />

Dienstag, 19. November <strong>2019</strong>, 18 Uhr<br />

Dienstag, 21. Januar 2020, 18 Uhr<br />

Start Lehrgang:<br />

Mittwoch, 9. September 2020<br />

Ort : Weiterbildungszentrum, Lenzburg<br />

> > wbzlenzburg.ch<br />

Betriebswirt im Automobilgewerbe<br />

Ort: Handelsschule KV Aarau<br />

> > hkvaarau.ch<br />

Werkstattkoordinator/in im<br />

Automobilgewerbe<br />

Nächster Studienbeginn:<br />

Freitag, 14. August 2020<br />

Ort: GIBB<br />

> > gibb.ch<br />

Kundendienstberater im<br />

Automobilgewerbe<br />

Nächster Studienbeginn:<br />

Freitag, 14. August 2020<br />

Ort: GIBB<br />

> > gibb.ch<br />

Bahnhofpark 2a, Sargans.<br />

Donnerstag, 21. November <strong>2019</strong>,<br />

Gürtelstrasse 48, Chur.<br />

Jeweils ab 19 Uhr<br />

Start Lehrgang: August 2020<br />

ibW Höhere Fachschule Südostschweiz, Chur<br />

> > ibw.ch<br />

HORW<br />

Automobildiagnostiker/in und<br />

Automobil-Werkstattkoordinator<br />

Ort: AGVS Ausbildungszentrum, Horw<br />

> > agvs-zs.ch<br />

BERN<br />

Automobil-Verkaufsberater/in<br />

Ort: Mobilcity, Bern<br />

> > agvs-upsa.ch<br />

Automobildiagnostiker/in BP<br />

Nächster Studienbeginn:<br />

Mittwoch, 12. August 2020<br />

Ort: GIBB<br />

> > gibb.ch<br />

Betriebswirt/in im Automobilgewerbe HFP<br />

Nächster Studienbeginn:<br />

Im August 2021<br />

Ort: GIBB<br />

> > gibb.ch<br />

Höhere Berufsbildung im Automobilgewerbe<br />

HFP, BP und Zertifikat<br />

Informationsanlässe mit Dozierenden und<br />

Vertretern des AGVS<br />

Daten:<br />

Dienstag, 3. März 2020, 19 bis 20.30 Uhr<br />

Ort: AGVS Berner Oberland,<br />

Stationsstrasse 6, Mülenen<br />

Dienstag, 10. März 2020, 19 bis 20.30 Uhr<br />

Ort: GIBB<br />

Anmeldung: regula.saegesser@gibb.ch<br />

CHUR / ZIEGELBRÜCKE<br />

Automobildiagnostiker/in<br />

Informationsabende:<br />

Donnerstag, 14. November <strong>2019</strong>,<br />

ST. GALLEN<br />

Automobildiagnostiker/in<br />

Neu mit Einführungstagen<br />

Informationsabend: 22. Januar 2020, 19 Uhr<br />

Start Lehrgang: August 2020<br />

Ort: AGVS Ausbildungszentrum, St. Gallen<br />

> > agvs-abz.ch<br />

THURGAU<br />

Automobildiagnostiker/in<br />

Ort : Gewerbliches Bildungszentrum,<br />

Weinfelden<br />

> > gbw.ch<br />

52<br />

<strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


FORMATION<br />

WINTERTHUR<br />

Kundendienstberater im Automobilgewerbe<br />

Start Lehrgang: Januar 2020<br />

Ort: STFW<br />

> > stfw.ch/akb<br />

Automobil-Verkaufsberater<br />

Ort: STFW<br />

> > stfw.ch/aavb<br />

Betriebswirt im Automobilgewerbe<br />

Ort: STFW<br />

> > stfw.ch/abwa<br />

Automobildiagnostiker<br />

Automobil-Werkstattkoordinator<br />

Ort: STFW<br />

> > stfw.ch/ad und stfw.ch/adwo<br />

ZÜRICH<br />

Betriebswirt im Automobilgewerbe<br />

berufsbegleitend, jeweils freitags<br />

Ort: TBZ<br />

> > tbz.ch<br />

Automobil-Werkstattkoordinator/in BP<br />

und mit Zertifikat AGVS<br />

berufsbegleitend,<br />

jeweils am Donnerstagabend<br />

Ort: TBZ, Zürich<br />

> > tbz.ch<br />

PAUDEX<br />

Brevet fédéral de conseiller de vente en<br />

automobile<br />

Lieu : Centre Patronal de Paudex<br />

> > romandieformation.ch<br />

Diplôme fédéral de gestionnaire<br />

d’entreprise de la branche automobile<br />

Lieu : Centre Patronal de Paudex<br />

> > romandieformation.ch<br />

Coordinateur d’atelier automobile<br />

Lieu : Centre Patronal de Paudex<br />

> > romandieformation.ch<br />

SION<br />

Diagnosticien d’automobiles<br />

Lieu : École Professionnelle Technique et<br />

des Métiers (EPTM), Sion<br />

> > formationcontinuevalais.ch<br />

Coordinateur d’atelier automobile<br />

Lieu : EPTM, Sion<br />

> > formationcontinuevalais.ch<br />

GENÈVE<br />

Diagnosticien d’automobiles<br />

Prochaine session : novembre <strong>2019</strong> ou<br />

janvier 2020<br />

Lieu : Centre de formation UPSA Genève<br />

> > formation-upsa-ge.ch/web/<br />

formations-4-2/<br />

YVERDON<br />

Diagnosticien d’automobiles<br />

Prochaine session : janvier 2020<br />

Jour du cours, le jeudi<br />

Lieu : Centre de formation UPSA-VAUD,<br />

Yverdon-les-Bains<br />

> > formation.upsa-vd.ch<br />

Les sections nous informent<br />

Pour une publication dans <strong>AUTOINSIDE</strong>,<br />

envoyez-nous vos informations sur les événements<br />

et formations à venir dans<br />

la branche automobile à l’adresse<br />

myfuture@agvs-upsa.ch. Vous trouverez les<br />

informations relatives à toutes les<br />

formations continues sur agvs-upsa.ch/fr/formation/formation-professionnelle-superieure<br />

Protégez vos apprentis et vous-même avec un Safety Bag!<br />

Le nouveau<br />

Safety Bag<br />

est arrivé !<br />

Le contenu du Safety Bag peut différer de l’image.<br />

Le set sécurité / Safety Bag comprend l’équipement de protection individuelle (EPI) qui est prescrit par la loi comme<br />

une paire de lunettes de sécurité, chaussures de sécurité, bouchons d’oreilles de sécurité et gants de sécurité.<br />

Fourni dans un sac à dos pour tout transporter pratiquement. Vous pouvez commander le Safety Bag avec ou sans<br />

chaussures de sécurité.<br />

Vous trouverez au verso des informations complémentaires ainsi qu’un formulaire de commande.<br />

be safe!<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong>53


ASSOCIATION & SECTIONS<br />

Journée des garagistes suisses 2020<br />

« Nous voulons garantir la<br />

mobilité individuelle »<br />

La mobilité individuelle va devenir plus chère, les constructeurs vont communiquer de plus en plus directement avec<br />

les clients, la taille des entreprises sera également décisive : Michael Jost, responsable stratégie produit du groupe<br />

et Chief Strategy Officer chez Volkswagen, interviendra à la prochaine Journée des garagistes suisses. Il a une vision<br />

claire de l’évolution qui se fait jour. Reinhard Kronenberg<br />

Monsieur Jost, quel est le défi majeur pour Volkswagen<br />

à l’heure actuelle ?<br />

Michael Jost : Le passage de notre flotte au numérique et à l’électrique.<br />

La voiture devient un système intelligent, une sorte de tablette sur<br />

quatre roues. À l’avenir, la différenciation va se faire sur les logiciels<br />

et non plus vraiment sur les systèmes de transmission. Aucun<br />

autre constructeur n’a pris un virage aussi résolu que nous vers<br />

l’électrique. Nous investirons quelque 30 milliards d’euros au<br />

cours des cinq prochaines années, et d’ici 2028, nous aurons<br />

plus de 70 véhicules entièrement électriques sur le marché. Ce<br />

qui nous permet de contribuer amplement à la protection<br />

du climat. Parallèlement, nous voulons garantir la mobilité<br />

individuelle. Car elle représente la liberté.<br />

Les constructeurs se transforment parfois rapidement en<br />

prestataires de la mobilité. Comment le groupe VW compte-t-il<br />

gagner de l’argent demain ? Et les concessionnaires ?<br />

Les études prévoient qu’en 2030, 40 % des recettes globales du secteur<br />

de la mobilité proviendront des prestations de service et des offres numériques.<br />

Avec des partenaires de coopération stratégiques comme Microsoft,<br />

nous sommes en train de créer le plus gros écosystème automobile<br />

du monde. L’idée de base est de proposer nous-mêmes à la clientèle<br />

tous les services relatifs à la voiture, directement et à long<br />

terme. Le client pourra être accompagné 24 heures<br />

sur 24 grâce à son identifiant personnel. De<br />

nouvelles prestations voient le jour, rendues<br />

possibles par la connectivité : rechargement<br />

et décomptes pour les véhicules<br />

électriques, gestion de flottes<br />

et autopartage, applications de commerce<br />

en ligne, etc. Cela veut dire<br />

que nous autres constructeurs allons<br />

communiquer de plus en<br />

plus directement avec les clients.<br />

Toutes ces réflexions s’articulent<br />

cependant toujours autour de la<br />

voiture, et autour du fait que la<br />

voiture appartient à un propriétaire,<br />

qui l’a achetée chez<br />

nous ou chez un concessionnaire.<br />

Le contact personnel<br />

Michael Jost.<br />

reste essentiel.<br />

54<br />

<strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


ASSOCIATION & SECTIONS<br />

John Krafcik, CEO de Waymo, la filiale de Google qui construit des<br />

voitures autonomes, se montre peu compréhensif à l’égard des<br />

constructeurs, qui craignent de se voir rabaisser au rang de simples<br />

ferblantiers par les entreprises high-tech comme Google. Pour lui,<br />

c’est ce que vous êtes. Que vous inspirent ces déclarations ?<br />

Lorsque d’autres sociétés expriment leurs idées avec excès, je réagis avec<br />

fair-play. Au fond, il s’agit d’un constat important : le marché global de la<br />

mobilité se réinvente. Nous n’avons plus seulement nos concurrents historiques,<br />

mais de nouveaux acteurs arrivent. On observe cependant à quels<br />

défis ceux-ci sont confrontés : il est facile de fabriquer des petites séries.<br />

Mais construire une voiture pour le marché de masse n’est pas si simple<br />

que certains le croient. La taille de notre groupe nous donne une force indéniable,<br />

car nous pouvons adapter rapidement les nouvelles technologies.<br />

Certes, on dit souvent : « No one is too big to fail », mais pour l’avenir de la<br />

branche automobile, c’est bel et bien la taille qui compte.<br />

Qu’avez-vous pensé lorsque vous avez vu que l’IAA était<br />

pour la première fois perturbé par des manifestants, parfois<br />

massivement ?<br />

Chez Volkswagen, nous avons pu entamer le dialogue, j’ai trouvé cela<br />

positif. Herbert Diess, le président du directoire, a rencontré à plusieurs<br />

reprises la porte-parole du groupe d’action « Sand im Getriebe » pour<br />

des débats publics. Pour aborder le débat, il faut un objectif clair, et<br />

nous l’avons : la voiture doit devenir plus propre et plus sûre. Nous y<br />

travaillons. Mais lorsque certains prétendent éliminer la voiture, ils ne<br />

pensent pas au climat, ni à la sécurité routière. Ils refusent le droit à la<br />

propriété et à la liberté individuelle de chacun. Là-dessus, nous ne nous<br />

mettrons pas d’accord.<br />

VW a été le premier constructeur à annoncer un bilan carbone<br />

entièrement neutre pour 2050. Comment comptez-vous faire ?<br />

Nous voulons miser sur la décarbonisation de la production et de l’approvisionnement,<br />

et nous orienter vers le tout électrique. En vue d’une neutralité<br />

carbone globale d’ici 2050, le groupe Volkswagen a posé des jalons<br />

dans tous les domaines, qui devraient être atteints dans les prochaines<br />

années. Les mesures suivent trois principes : réduction durable et effective<br />

du CO 2<br />

, transition de l’approvisionnement énergétique vers les énergies<br />

renouvelables, et compensation des émissions inévitables qui perdurent.<br />

Les voitures électriques sont aujourd’hui plus chères que les<br />

modèles similaires à moteur diesel ou essence. Vous dites que<br />

d’ici deux à trois ans, ce sera l’inverse. Pourquoi ?<br />

Avec l’ID.3, nous avons dévoilé le premier modèle de la nouvelle famille<br />

ID entièrement électrique. Toutes nos voitures électriques sont<br />

construites à partir de la plate-forme modulaire MEB dédiée à l’électrique.<br />

Nous sommes ainsi en mesure d’offrir une multitude de variantes à des<br />

prix très intéressants. Si l’on considère qu’une voiture électrique occasionne<br />

bien moins de frais courants qu’un moteur à combustion (carburant,<br />

entretien, etc.), le calcul est vite fait et beaucoup de consommateurs<br />

voient déjà midi à leur porte. En outre, il ne faut pas oublier que les moteurs<br />

conventionnels vont devenir bien plus chers en raison des nouvelles<br />

normes d’émissions. Dans quelques années, avec l’introduction de l’Euro7,<br />

nous devrons équiper les véhicules à moteur à combustion de nouveaux<br />

matériaux, qui couteront 2000 à 3000 euros de plus. En termes de<br />

prix d’achat, les voitures électriques devraient alors se situer au moins au<br />

niveau des modèles conventionnels. Dans l’ensemble, les mesures pour<br />

préserver les valeurs limites à l’avenir vont rendre la mobilité individuelle<br />

plus couteuse, c’est une certitude.<br />

En sommes-nous au point charnière<br />

de l’électromobilité, c’est-à-dire le<br />

moment où l’expansion s’accélère ?<br />

Ce point charnière est facile à déterminer.<br />

Il est atteint dès lors que l’électromobilité<br />

ne présente plus d’inconvénient en<br />

termes d’utilisation, tout en étant économiquement<br />

intéressante. Avec l’ID.3<br />

et les autres modèles ID, nous fournissons<br />

des voitures à ce moment charnière.<br />

Ce dont nous avons besoin maintenant,<br />

c’est d’une extension massive des infrastructures<br />

de rechargement.<br />

Journée des<br />

garagistes suisses 2020<br />

Clients, Climat,<br />

Compétences<br />

En Allemagne, les relations entre constructeurs et concessionnaires<br />

sont actuellement très tendues. C’est valable également pour VW<br />

comme pour Audi. Les concessionnaires se sentent de plus en plus<br />

négligés, voire méprisés. Que se passe-t-il ?<br />

Je ne partage pas ce point de vue. Il est vrai que les constructeurs<br />

comme les concessionnaires doivent s’adapter rapidement à un marché<br />

en mutation. Avec nos concessionnaires, nous avons élaboré un nouveau<br />

modèle de distribution qui sera lancé au printemps 2020. 99 % de<br />

nos partenaires de service et concessionnaires individuels ont décidé<br />

de suivre cette voie à nos côtés. Nous n’avons eu pratiquement aucune<br />

divergence, malgré des changements drastiques. D’après mes informations,<br />

les désaccords n’ont eu lieu que chez d’autres constructeurs. Nous<br />

avons défini de bonnes solutions qui renforcent notre principal canal<br />

de vente. Nous lançons par exemple de nouveaux formats de distribution<br />

avec nos concessionnaires, comme les city showrooms, les pop-up<br />

stores ou les plates-formes en ligne. Avec ces outils, un concessionnaire<br />

peut enrichir ses méthodes de fonctionnement classiques. Nous le fortifions<br />

également dans sa responsabilité d’entrepreneur en allégeant<br />

considérablement les standards. Nous demandons moins comment une<br />

prestation sera réalisée mais davantage à ce qu’elle soit réalisée. <<br />

Inscrivez-vous maintenant à la Journée des<br />

garagistes suisses<br />

Michael Jost sera présent à la Journée des garagistes suisses en<br />

tant qu’intervenant, le 14 janvier 2020 au Kursaal de Berne. De plus<br />

amples informations sur les autres intervenants et sur le programme,<br />

ainsi que sur les modalités d’inscription, figurent sur : upsa-agvs.ch/<br />

colloque2020.<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong>


ASSOCIATION & SECTIONS<br />

Nouveau membre UPSA<br />

Un rêve de jeunesse<br />

devient réalité<br />

Il y a quatre ans, Roman Gämperle, 28 ans, a créé Alpine Garage GmbH à partir de rien. Il y a peu, le garage a rejoint les membres<br />

de l’UPSA. Portrait d’une jeune entreprise qui mise sur la formation, la proximité avec la clientèle et la collaboration. Carla Stampfli<br />

Le Garage a rejoint les rangs de l’UPSA (de g. à dr.) : Carmen Isenring, Markus Gämperle, Roman Gämperle, Armin Kläger et David Dux.<br />

L’affaire d’un seul homme lancée en janvier<br />

2016 est désormais devenue une entreprise employant<br />

cinq collaborateurs, dont un apprenti<br />

: il s’agit d’Alpine Garage GmbH, à Bütschwil.<br />

Le garage a rejoint les rangs des membres de<br />

l’UPSA en septembre. Un facteur décisif pour<br />

son adhésion a notamment été la vaste palette<br />

de formations initiales et continues de l’association.<br />

Nous y reviendrons plus tard.<br />

Roman Gämperle, 28 ans, est le fondateur d’Alpine<br />

Garage. Le diagnosticien d’automobiles savait<br />

déjà lors de son apprentissage qu’il désirait<br />

devenir indépendant. « J’ai toujours voulu travailler<br />

à la fois à l’atelier et en première ligne.<br />

Cela me fait plaisir d’expliquer l’origine des problèmes<br />

aux clients, pourquoi et comment des<br />

pièces doivent être remplacées ou encore comment<br />

se compose une facture. » Afin d’être bien<br />

armé pour assumer son poste de direction, Roman<br />

a décidé, sitôt son entreprise fondée, de<br />

suivre le cursus de gestionnaire d’entreprise diplômé<br />

dans la branche automobile de l’UPSA.<br />

« La formation continue m’a permis de progresser<br />

sur le plan professionnel, mais elle m’a aussi<br />

renforcé sur le plan personnel. »<br />

Avec la création de son garage, Roman a réalisé<br />

un rêve de jeunesse : avoir un travail où l’on peut<br />

« mettre les mains dans le cambouis » tout en<br />

étant en contact avec la clientèle. « Chaque jour<br />

apporte de nouveaux défis. Ce qui me plaît<br />

dans le fait d’être indépendant, c’est la diversité.<br />

C’est très stimulant. » Il ne pourrait toutefois<br />

venir à bout de toutes les tâches sans son<br />

équipe. Afin de transmettre cette philosophie<br />

vers l’extérieur, c’est sciemment qu’il a choisi le<br />

nom symbolique d’« Alpine Garage » plutôt que<br />

d’opter pour son nom.<br />

Afin de subsister sur le marché en tant que<br />

PME, il est essentiel pour Alpine Garage d’anticiper.<br />

« Nous sommes implantés dans une région<br />

rurale. Ici, les clients apprécient de pouvoir<br />

prendre rendez-vous directement chez<br />

nous, poser des questions ou encore jeter un<br />

œil dans l’atelier », déclare Roman Gämperle.<br />

Bien que le contact avec la clientèle soit le mot<br />

d’ordre de l’entreprise, cette dernière s’est numérisée<br />

dans certains domaines. « Il est ainsi<br />

possible de satisfaire aux différents besoins. »<br />

L’entreprise anticipe également en matière<br />

d’électromobilité. À l’heure actuelle, les services<br />

sont principalement réalisés sur des moteurs<br />

à combustion, l’électromobilité n’étant pas encore<br />

très répandue dans la région. « Comme<br />

nous sommes conscients que l’électrification<br />

subit une forte croissance, nous avons déjà suivi<br />

des cours correspondants auprès de l’UPSA<br />

et acquis le savoir-faire nécessaire. »<br />

La formation est un élément central pour Roman<br />

Gämperle, car elle permet à un garage<br />

de faire face aux changements. À cet égard, le<br />

chef d’entreprise salue les efforts déployés par<br />

l’UPSA afin d’offrir des formations initiales et<br />

continues de qualité. « Je trouve épatant que<br />

l’association des garagistes suisses s’investisse<br />

autant en ce sens. C’est aussi l’une des raisons<br />

de notre adhésion. » Il vante également<br />

l’échange avec les conseillers du service clientèle<br />

de l’UPSA et espère profiter d’autres prestations<br />

de l’association à l’avenir également.<br />

En ce qui concerne l’avenir d’Alpine Garage, Roman<br />

Gämperle s’est fixé pour objectif de développer<br />

les capacités de l’entreprise. « Nous<br />

voulons croître, mais dans une mesure modérée<br />

et raisonnable. » Il souhaite aussi que les<br />

garagistes suisses échangent davantage. « À<br />

l’heure actuelle, nous travaillons à la mise en<br />

place d’un réseau dans notre région permettant<br />

d’exploiter les synergies », confie-t-il. « Je<br />

suis convaincu que, si nous nous serrons les<br />

coudes, nous pourrons relever de manière<br />

durable les défis auxquels notre branche est<br />

confrontée. » <<br />

56<br />

<strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


ASSOCIATION & SECTIONS<br />

Se rendre à l’étranger avec un numéro U ?<br />

Du nouveau pour les plaques<br />

professionnelles<br />

Alors que les Italiens et les Allemands peuvent venir en Suisse munis de leurs plaques provisoires, la réciproque n’est par<br />

vraie pour les garagistes suisses dont la voiture est équipée d’un numéro U. L’Office fédéral des routes (OFROU) négocie<br />

avec l’Italie et l’Allemagne. Sandro Compagno<br />

L’affaire est agaçante et elle peut s’avérer coûteuse,<br />

très coûteuse même, comme le montre<br />

l’exemple d’un garagiste zurichois qui a été rendu<br />

public en novembre 2018. Muni de plaques<br />

provisoires, le garagiste est allé dans le sud de<br />

l’Allemagne où la police l’a arrêté. Il a dû s’acquitter<br />

d’une amende de 1300 euros !<br />

D’après la Convention de Vienne de 1968, les<br />

permis de circulation et les plaques minéralogiques<br />

doivent en effet remplir certains critères<br />

au franchissement d’une frontière. Le numéro<br />

du châssis doit par exemple figurer sur le document.<br />

Comme les permis de circulation collectifs<br />

suisses peuvent être utilisés pour divers<br />

véhicules, y compris pour des véhicules qui ne<br />

sont pas immatriculés, ils ne satisfont pas aux<br />

exigences de la convention. L’État limitrophe<br />

est donc libre de reconnaître ou non les permis<br />

de circulation ainsi que les plaques minéralogiques<br />

correspondantes.<br />

L’OFROU négocie avec l’Italie et avec l’Allemagne pour que les garagistes suisses puissent circuler dans ces pays<br />

avec les plaques U.<br />

La Suisse autorise la circulation de véhicules<br />

étrangers s’ils sont autorisés à circuler dans le<br />

pays d’immatriculation et s’ils sont munis d’un<br />

permis de circulation national et de plaques<br />

d’immatriculation valables. Cette règle s’applique<br />

en particulier également aux plaques<br />

provisoires allemandes et italiennes telles que<br />

la « rote Kennzeichen » (plaque rouge) et la « targa<br />

di prova » (plaque de test). Pour éliminer ce<br />

déséquilibre, l’OFROU négocie avec l’Italie et<br />

avec l’Allemagne.<br />

Dans le cas de l’Italie, l’OFROU cherche à régler<br />

le problème d’ici au 1 er janvier 2021 en signant<br />

un accord bilatéral qui devrait permettre aux<br />

automobilistes suisses de circuler sur le territoire<br />

italien avec des plaques professionnelles.<br />

Les travaux portant sur l’accord sont déjà largement<br />

avancés et les derniers détails devraient<br />

être clarifiés au cours du premier semestre 2020.<br />

Par l’intermédiaire de l’ambassade de Suisse à<br />

Rome, l’OFROU est en contact avec le ministère<br />

italien des infrastructures et des transports<br />

(MIT) et fait tout son possible pour aboutir à<br />

une mise en œuvre rapide des règles élaborées<br />

entre les deux pays.<br />

Les négociations avec notre voisin septentrional<br />

sont moins avancées. Suite à des clarifications<br />

initiales avec le ministère fédéral<br />

des transports et des infrastructures numériques<br />

(BMVI), diverses questions sont actuellement<br />

à l’étude au sein du gouvernement allemand.<br />

Là encore, l’OFROU souhaite que les<br />

véhicules dotés de plaques professionnelles<br />

suisses puissent circuler librement sur le territoire<br />

allemand. <<br />

Tout pour garder sa beauté<br />

intérieure.<br />

Chemuwa Autozubehör AG<br />

info@chemuwa.ch, Tél. 055 256 10 10<br />

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ASSOCIATION & SECTIONS<br />

Sortie des membres de la section UPSA Zurich<br />

Visite au cœur du réseau<br />

routier zurichois<br />

945 000 véhicules à moteur sont immatriculés à Zurich. Leur sécurité sur les 218 kilomètres d’autoroute<br />

et 23 kilomètres de tunnels que compte le canton est assurée par la centrale de circulation de Letten, à<br />

Zurich. Les membres de la section UPSA Zurich ont eu le plaisir de pouvoir assister à une visite guidée au<br />

cœur du réseau routier zurichois. Sandro Compagno<br />

À la centrale de circulation de la police cantonale de Zurich, à Letten, on surveille et on coordonne le trafic sur toutes les autoroutes du canton.<br />

Le décor rappelle le roman « 1984 » de George<br />

Orwell : une pièce sombre comportant huit<br />

places de travail dotées de sept moniteurs<br />

chacune. À l’arrière, une paroi de 5 mètres de<br />

haut couverte de moniteurs et coiffée d’un<br />

écran géant montrant la carte du canton de<br />

Zurich. Sur l’écran s’affiche le réseau autoroutier<br />

du canton. Et c’est cela, la grande différence<br />

avec le « Big Brother » de l’anti-utopie<br />

d’Orwell : la surveillance ne s’exerce ici qu’en<br />

faveur de la sécurité routière.<br />

365 jours par an, 7 jours par semaine et<br />

24 heures par jour, les fonctionnaires de la<br />

centrale de circulation de Letten veillent à ce<br />

que le million ou presque de véhicules à moteur<br />

aujourd’hui immatriculés dans le canton<br />

de Zurich arrivent à destination en toute sécurité.<br />

« Tout est coordonné d’ici », explique<br />

Meinrad Kuhn, suppléant du chef de service,<br />

à la cinquantaine de membres de la section<br />

UPSA Zurich qui ont accepté l’invitation du<br />

président Christian Müller et du secrétaire<br />

Diego De Pedrini. C’est en 1980 que ce bâtiment<br />

arrondi en briques, presque affectueusement<br />

nommé « Ringli », a été inauguré. La<br />

centrale de circulation de la police cantonale<br />

de Zurich se trouve juste en face du tunnel<br />

de Milchbuck, qui relie le nord de la ville au<br />

centre-ville et à la gare principale.<br />

Les tunnels représentent un défi en matière<br />

de sécurité routière. « Lorsque la circulation<br />

s’accumule au Gubrist et qu’un embouteillage<br />

se crée, entre 2000 et 2500 personnes sont<br />

dans le tunnel », explique Meinrad Kuhn. Il<br />

suffit qu’un véhicule en panne se mette à brûler,<br />

et la situation devient très dangereuse.<br />

Les normes de sécurité sont élevées : dès que<br />

quelqu’un appuie sur le bouton de la borne<br />

d’appel d’urgence au Gubrist, la vitesse est<br />

limitée en quelques fractions de seconde.<br />

L’éclairage du tunnel monte au maximum, et<br />

les clignotants jaunes se mettent en marche.<br />

Au Gubrist, toutes les bornes d’appel d’urgence<br />

sont équipées d’une caméra. Meinrad<br />

Kuhn invite les membres de l’UPSA à utiliser<br />

ces bornes en cas d’accident ou de panne,<br />

et non leur propre téléphone portable, par<br />

exemple. « Cela nous permet de savoir exactement<br />

où vous êtes et sur quelle voie. »<br />

Il dit encore que même les accidents qui<br />

semblent se produire par hasard et de manière<br />

imprévisible répondent souvent à des<br />

schémas : « Les jours de pleine lune sont critiques,<br />

tout comme les fins de mois, quand les<br />

salaires sont arrivés sur les comptes. » <<br />

Les membres de la section UPSA Zurich dans la galerie<br />

de sauvetage du tunnel de Milchbuck. Ce tunnel avait<br />

d’abord été prévu dans le cadre du projet (abandonné)<br />

Ypsilon mais il a tout de même été construit plus tard.<br />

58<br />

<strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


ASSOCIATION & SECTIONS<br />

Étape décisive pour 210 jeunes professionnels<br />

> En juillet s’est tenue la cérémonie de fin d’apprentissage <strong>2019</strong> de la section vaudoise de l’UPSA.<br />

Quelques-uns des 30 lauréats parmi les 210 jeunes professionnels aux côtés de représentants de l’UPSA et d’invités.<br />

Cette année, 210 apprentis ont achevé leur apprentissage<br />

avec CFC. La cérémonie s’est déroulée<br />

au SwissTech Convention Center à l’EPFL<br />

dans une ambiance festive. Sur la liste des<br />

quelque 900 invités figuraient les familles, les<br />

proches et les formateurs des jeunes diplômés.<br />

Nicolas Leuba, président de la section vaudoise<br />

de l’UPSA, a ouvert la cérémonie en félicitant<br />

les nouveaux professionnels, leurs<br />

proches et leurs formateurs. Il a en outre exprimé<br />

le souhait de voir les métiers automobiles<br />

se féminiser davantage : cette année,<br />

seuls 25 diplômes sur 210 ont été décernés à<br />

des femmes. C’est pourquoi la formation de<br />

conductrice de véhicules lourds, dont le pourcentage<br />

de femmes a atteint plus de 20 %, ainsi<br />

que le président de l’ASTAG, Jean-Pierre Giobellina,<br />

ont fait l’objet de nombreux éloges de<br />

Roger Dubler<br />

(1936 <strong>–</strong> <strong>2019</strong>)<br />

Nous pleurons<br />

aujourd’hui Roger<br />

Dubler, un membre<br />

très actif de<br />

l’Union Vaudoise<br />

des Garagistes<br />

(UPSA Vaud) et membre<br />

fondateur de l’AGDN (Association des<br />

Garagistes de Nyon et environs) dont il a<br />

été le secrétaire pendant de nombreuses<br />

années. Au caractère bien trempé, connu<br />

loin à la ronde, Roger a exploité son garage<br />

en représentant diverses marques mais au<br />

fil des ans « victime » comme tant d’autres<br />

de la conjoncture et du remaniement de<br />

la distribution des marques, il avait dû se<br />

résoudre à exploiter son garage sous la<br />

bannière Stop+Go. À sa famille, j’adresse<br />

mes plus sincères condoléances et je lui<br />

souhaite la réussite dans l’exploitation du<br />

Centre Auto Dubler.<br />

Pierre Jenni, président d’honneur de la<br />

Section UPSA Vaud<br />

sa part. M. Leuba a de plus souligné que les<br />

divers métiers de la branche offrent en général<br />

de bonnes perspectives d’avenir et une certaine<br />

garantie de l’emploi pour les 210 jeunes<br />

professionnels. En guise de conclusion, il<br />

a rappelé que les championnats des métiers<br />

SwissSkills et WorldSkills sont d’excellents<br />

moteurs et cartes de visite de la profession et<br />

que l’UPSA apporte avec joie son soutien aux<br />

participants intéressés.<br />

Plusieurs intervenants de renom ont félicité les<br />

nouveaux professionnels des branches de l’automobile<br />

et des transports et leur ont souhaité<br />

la bienvenue dans la vie d’adulte indépendant.<br />

Les diplômés ont été encouragés à mettre leurs<br />

compétences à profit et à se développer professionnellement<br />

par le biais de formations continues,<br />

qui, dans un monde en rapide évolution,<br />

sont si précieuses et indispensables. Parmi les<br />

intervenants figuraient Lionel Eperon, directeur<br />

général de l’enseignement postobligatoire,<br />

qui a assisté à la cérémonie à la demande de<br />

Cesla Amarelle, conseillère d’État et cheffe du<br />

département de la formation, de la jeunesse et<br />

de la culture (DFJC) ; Olivier Français, conseiller<br />

aux États du canton de Vaud ; Carlo Carrieri,<br />

représentant d’Unia, ainsi que Christian Maeder,<br />

syndic d’Écublens.<br />

Cette année, quatre diplômés se sont vu décerner<br />

un prix pour avoir obtenu la meilleure<br />

moyenne (5,5) : Yves Perey, conducteur de véhicules<br />

lourds chez Coop à Aclens ; Florian Grandet,<br />

mécanicien en maintenance d’automobiles<br />

avec orientation voitures de tourisme au Garage<br />

du Vallon à St.-Cierges ; John Merier, employé<br />

de commerce profil B chez Emil Frey à<br />

Nyon et Coralie Milici, employée de commerce<br />

Profil E au Garage de Nyon A & S Chevalley à<br />

Nyon.<br />

Vingt-six autres diplômés ont également été<br />

distingués et ont reçu des prix offerts par les<br />

partenaires de la section vaudoise de l’UPSA.<br />

Deux invités d’honneur ont aussi pris la parole<br />

et ont partagé leurs expériences avec le public :<br />

Eric Jordan, responsable du Rallye du Chablais<br />

et partenaire de la section vaudoise de l’UPSA,<br />

ainsi que Joël Rappaz, pilote de course émérite<br />

qui a décroché la deuxième place au Rallye 2018.<br />

Nicolas Leuba a également parlé de l’avancée<br />

d’un projet important en faveur duquel le comité<br />

est engagé depuis 2015 : le nouveau centre<br />

de formation à Y-Parc à Yverdon-les-Bains. Le<br />

complexe, auquel de nombreux acteurs ont<br />

participé, a été attribué à un cabinet d’architectes<br />

de la région. Le centre, estimé à 25 millions<br />

de francs, sera partagé avec deux autres<br />

associations (GIM-CH et 2roues Suisse, section<br />

romande) et formera la « Maison de la mécanique<br />

». Les travaux débuteront en 2020 et<br />

l’emménagement est prévu pour 2022. <<br />

86 e assemblée générale à<br />

Payerne<br />

Près de 100 personnes ont participé à cet<br />

événement, qui s’est tenu au Musée de<br />

l’aviation militaire de Payerne fin juin. Après<br />

deux mandats de trois ans, le président<br />

Nicolas Leuba a de nouveau été réélu haut la<br />

main pour un nouveau mandat, d’une durée<br />

de trois ans également. Il a annoncé qu’il<br />

est encore et toujours motivé et a promis<br />

de soutenir le projet « nouveau centre de<br />

formation » jusqu’à la fin. Le comité a également<br />

été réélu. Seul changement : Fernando<br />

Traversa remplacera pour trois ans Michel<br />

Santus, qui a dû déplacer ses priorités à la<br />

direction de son entreprise. Monsieur Traversa<br />

est directeur du Garage de la Riviera<br />

(succursale du groupe Leuba à La Tour-de-<br />

Peilz) et dispose de nombreuses expériences<br />

dans le secteur automobile, qu’il souhaite<br />

partager avec la direction de la section.<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong>59


ASSOCIATION & SECTIONS<br />

Championnats des métiers des deux Bâle<br />

L’envie d’en faire plus<br />

grâce à la victoire<br />

Vera Häner a été la première jeune femme désignée meilleure de sa discipline lors des championnats des métiers <strong>2019</strong> de<br />

la section des deux Bâle de l’UPSA. Âgée de 18 ans et en 4 e année d’apprentissage de mécatronicienne d’automobiles chez<br />

P. Schweizer AG à Liestal, elle s’est imposée face à 15 concurrents. Dans une interview, elle raconte non seulement comment<br />

elle a gardé la tête froide lors des épreuves, mais révèle aussi ses projets pour les SwissSkills 2020. Carla Stampfli<br />

Vera Häner a prouvé ses connaissances sur huit épreuves.<br />

2 jours, 8 épreuves, 9 experts : voilà ce qui<br />

attendait les 16 participants des championnats<br />

des métiers <strong>2019</strong> de mécatroniciens<br />

d’automobiles de la section des deux Bâle de<br />

l’UPSA à la mi-septembre. Vera Häner de Sissach<br />

(BL) faisait partie des jeunes professionnels<br />

qui ont participé à la compétition à l’occasion<br />

des journées des exposants du salon<br />

Auto/Mobil Basel. Comme elle l’explique dans<br />

une interview accordée à <strong>AUTOINSIDE</strong>, elle ne<br />

s’attendait pas à maîtriser les exercices comprenant<br />

également un examen oral et écrit au<br />

point de finir première de sa discipline.<br />

Vera Häner, comment avez-vous vécu les<br />

journées de compétition ?<br />

De manière assez détendue (rires). Je n’avais<br />

pas d’idée préconçue sur la manière dont j’allais<br />

me débrouiller face aux autres. Je ne me<br />

suis donc pas mis la pression. J’ai laissé la<br />

compétition venir à moi et j’ai fait un exercice<br />

après l’autre. J’ai juste été un peu stressée lors<br />

de la première épreuve pratique, mais ma nervosité<br />

s’est ensuite estompée. Cela était aussi<br />

dû au fait que nous discutions dans le groupe<br />

et que nous nous expliquions les uns les autres<br />

les différents exercices.<br />

Quel exercice a été le plus éprouvant ?<br />

L’examen écrit ! Les questions étaient d’un<br />

niveau très élevé. Je n’étais sûre de moi pour<br />

aucune d’elles, pas même sur les questions à<br />

choix multiple. Sans compter que je n’avais pas<br />

beaucoup de temps, ce qui a rendu le tout encore<br />

plus difficile. Les experts nous ont confirmé<br />

que l’examen des connaissances professionnelles<br />

n’était pas facile. L’examen oral<br />

n’était pas non plus évident. Bien que la partie<br />

théorique de la compétition m’ait demandé<br />

des efforts, je suis contente. Je sais maintenant<br />

ce qui nous attend à l’examen de fin<br />

d’apprentissage l’année prochaine, ce que les<br />

experts nous demanderont et comment. Les<br />

championnats des métiers ont été un super<br />

exercice.<br />

Vous attendiez-vous à gagner ?<br />

Pas vraiment. Ce n’est qu’à la fin de la première<br />

journée de compétition que j’ai saisi<br />

que je pourrais finir bien classée. J’ai en effet<br />

constaté que mon score intermédiaire me pla-<br />

60<br />

<strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


ASSOCIATION & SECTIONS<br />

Vera Häner avec le formateur professionnel et directeur de P. Schweizer AG David Schweizer (à g.), et à dr. sa mère et Peter Schweizer, membre de la direction de P. Schweizer AG.<br />

çait en tête de classement. C’était cool et ça<br />

m’a motivée à tout donner.<br />

Dans quelle mesure votre formateur professionnel<br />

et patron de garage David Schweizer,<br />

a-t-il contribué à la médaille d’or ?<br />

Beaucoup ! David n’a eu de cesse de me motiver<br />

en amont en me disant « Tu sais le faire<br />

et tu gagneras » et il m’a aidée à me préparer.<br />

Parlez-nous de cette préparation.<br />

Nous avons approfondi des sujets sur lesquels<br />

j’avais un peu de mal, par exemple les<br />

batteries. Ce qui est amusant, c’est qu’on<br />

m’ait à peine sollicitée dans ce domaine<br />

lors des championnats des métiers. Dans le<br />

cadre des cours spécialisés approfondis du<br />

programme d’encouragement Junior Car Crack<br />

(JCC), nous nous sommes aussi penchés sur<br />

d’autres points.<br />

Vous êtes la première femme à remporter<br />

les championnats des métiers de mécatronicien<br />

d’automobiles de la section des deux<br />

Bâle. Qu’est-ce que cela signifie pour vous ?<br />

C’est vraiment cool. Mais je crois en fait que le<br />

sexe n’a aucune importance. Les compétences<br />

et l’intelligence ne sont pas liées au fait qu’on<br />

soit un homme ou une femme.<br />

Les championnats des métiers suisses<br />

auront lieu à Berne en septembre 2020.<br />

Visez-vous les SwissSkills, voire les WorldSkills<br />

un an plus tard ?<br />

Je m’inscrirai aux qualifications, c’est sûr ! Ce<br />

serait sympa de participer aux SwissSkills<br />

(rires). Mais pour l’instant, je me concentre sur<br />

l’examen de fin d’apprentissage de l’année prochaine.<br />

Je verrai ensuite.<br />

Qu’appréciez-vous dans votre formation ?<br />

Travailler sur des véhicules. J’aime tout simplement<br />

les voitures. Je voulais aller au gymnase,<br />

mais j’ai opté pour un apprentissage<br />

dans la branche automobile avant de sauter le<br />

pas. La formation m’a plu d’emblée.<br />

Où vous voyez-vous dans dix ans ?<br />

Quelque part dans la branche automobile. <<br />

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<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong>61


TECHNIQUE & ENVIRONNEMENT<br />

Le CheckEnergieAuto est prolongé<br />

500 allers-retours<br />

jusqu’à la Lune<br />

Le CheckEnergieAuto, une prestation des garagistes suisses en collaboration avec l’Office fédéral de l’énergie, est<br />

prolongé de deux ans. Le CEA a permis jusqu’à présent d’économiser plus de 60 000 tonnes de CO 2<br />

.<br />

Le champion de ski de fond Dario Cologna a été l’ambassadeur du CEA pendant de nombreuses années. Il est désormais ambassadeur de l’UPSA pour l’efficacité et les<br />

prestations d’excellence.<br />

sco. Le CheckEnergieAuto dure 20 minutes<br />

chez un garagiste de l’UPSA. La pression des<br />

pneus est notamment contrôlée et éventuellement<br />

augmentée ; l’échappement, le système<br />

de carburant, la climatisation et les consommables<br />

électriques sont également vérifiés.<br />

Les poids inutiles et les porte-bagages superflus<br />

augmentent eux aussi la consommation<br />

de carburant. Toutes ces pistes d’économies<br />

figurent sur le certificat CEA personnel remis<br />

en fin de contrôle au conducteur.<br />

Le groupe Ruckstuhl est un prestataire CEA<br />

de la première heure, avec six sites à Zurich<br />

et dans sa périphérie. Depuis 2013, l’entreprise<br />

a réalisé près de 4000 CheckEnergieAuto.<br />

Kurt Giger, responsable des ventes et du<br />

service à la clientèle, était déjà là lors des balbutiements<br />

de cette mesure : « Les clients<br />

peuvent réellement tirer profit du CEA. L’entretien<br />

individuel après le contrôle est dans<br />

ce cadre très important. » À titre d’exemple, il<br />

explique l’importance d’une pression correcte<br />

des pneus en comparant au vélo que l’on ressort<br />

de sa cave au printemps : « Pendant l’hiver,<br />

les pneus ont perdu de l’air. Pour avancer,<br />

il faut alors pédaler en forçant plus que<br />

d’habitude. Dès que l’on a gonflé les pneus, on<br />

avance presque sans effort. Cet exemple fait<br />

toujours tilt. » Le CheckEnergieAuto aide les<br />

conducteurs à rouler plus efficacement et en<br />

préservant l’environnement. Cela permet non<br />

seulement de réduire le CO 2<br />

, mais également<br />

d’alléger les dépenses, grâce à une consommation<br />

moindre. L’économie moyenne réalisée<br />

représente 200 litres de carburant par<br />

an, soit 350 francs. Depuis le début du CEA<br />

en 2013, les quelque <strong>11</strong>00 garagistes certifiés<br />

ont réalisé plus de 50 000 contrôles et<br />

ont permis à leurs clients d’économiser en<br />

tout 60 000 tonnes de CO 2<br />

. Cela correspond à<br />

500 allers-retours sur la Lune ou 10 000 fois<br />

le tour du monde.<br />

Le CEA est soutenu par SuisseEnergie, le programme<br />

national pour l’efficacité énergétique<br />

de l’Office fédéral de l’énergie (OFEN). La collaboration<br />

avec l’UPSA a également été prolongée<br />

de deux ans. « Nous sommes ravis d’avoir<br />

à nos côtés SuisseEnergie comme partenaire<br />

pour cette prestation pertinente et durable »,<br />

déclare Markus Peter, responsable Technique<br />

et Environnement au sein de l’UPSA. Le fondeur<br />

Dario Cologna est lui aussi toujours là. Le<br />

champion olympique maintes fois titré, champion<br />

du monde et vainqueur de la coupe du<br />

monde, a été pendant de nombreuses années<br />

l’ambassadeur de l’association suisse des garagistes.<br />

Son rôle a depuis été élargi : le sportif<br />

suisse de l’année 2013 est l’ambassadeur officiel<br />

UPSA de l’efficacité et des performances<br />

exceptionnelles. Avec cette fonction, il s’engage<br />

pour un comportement de mobilité durable<br />

et est actif également dans le domaine<br />

de la formation professionnelle. <<br />

62<br />

<strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


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TECHNIQUE & ENVIRONNEMENT<br />

La mobilité en question<br />

Redevenir<br />

objectif<br />

Au Swiss Science Center Technorama, les deux scientifiques Silvio Borner<br />

et Markus O. Häring ont expliqué pourquoi, dans le cadre des débats<br />

actuels passionnés sur le climat, l’alarmisme est tout autant préjudiciable<br />

que la banalisation.<br />

Expert en géothermie et membre du comité du réseau Carnot-Cournot (CCN), Markus O. Häring, s’est positionné contre les scénarios catastrophistes actuels de réchauffement<br />

climatique lors de sa conférence dans le cadre de la série de discussions « Mobilität im Gespräch » de Hutter Dynamics.<br />

jas. Norme Minergie, panneaux de ventilation<br />

mobiles, pompe à chaleur air-eau et installation<br />

photovoltaïque permettant d’économiser<br />

60 tonnes d’émissions de CO 2<br />

par an : Markus<br />

Hutter, président du conseil d’administration de<br />

Hutter Dynamics, a donné un signal clair pour<br />

plus de durabilité lors de la construction de l’une<br />

de ses exploitations. Cet ancien conseiller national<br />

ne s’engage pas seulement en faveur de<br />

l’environnement au sein de son entreprise, mais<br />

aussi en participant à la série de discussions dédiées<br />

à la question de la mobilité, « Mobilität im<br />

Gespräch ». Lors du dernier débat qui s’est tenu<br />

en présence de près de 150 participants dans le<br />

Foyer du Swiss Science Center Technorama à<br />

Winterthour, les deux scientifiques Silvio Borner<br />

et Markus O. Häring ont démontré qu’il est<br />

très important d’ôter la dimension émotionnelle<br />

aux débats actuels très passionnés sur le climat<br />

pour revenir à plus d’objectivité.<br />

« Le changement climatique est un fait, comme<br />

l’augmentation des températures. C’est un défi<br />

pour nous tous et pas seulement pour la petite<br />

Suisse », a expliqué en préambule Markus<br />

Hutter, président du conseil d’administration<br />

d’ESA. « Les objectifs ambitieux à atteindre nécessitent<br />

des conditions-cadres flexibles. Car<br />

s’il n’est pas important pour la planète que les<br />

baisses de CO 2<br />

soient réalisées en Suisse ou<br />

ailleurs, il en va autrement pour l’économie ! »<br />

Pour ce garagiste engagé, un débat objectif sur<br />

le changement climatique et un refus de l’hystérie<br />

climatique sont décisifs pour chercher des<br />

solutions internationales judicieuses et en tirer<br />

les conséquences requises. « Il ne sert à rien<br />

d’appeler les autres à agir en s’énervant. Il faut<br />

soi-même être actif », a ajouté Markus Hutter.<br />

Il est également temps d’agir selon Silvio Borner,<br />

qui a commencé par présenter le rôle de<br />

la science au sein de la société, tout en mettant<br />

en garde contre le fait que la science était<br />

parfois utilisée abusivement. Cet éminent professeur<br />

d’économie politique a ainsi expliqué :<br />

« Tout scientifique tente d’expliquer des phénomènes<br />

et des évolutions réels ainsi que d’appliquer<br />

les connaissances acquises, c’est-à-dire<br />

de les utiliser pour le bien et le développement<br />

de l’être humain. » Selon lui, il est important<br />

d’informer la population le plus objectivement<br />

et clairement possible au sujet de la situation<br />

réelle ainsi que de présenter ouvertement les<br />

liens de cause à effet et l’importance des différents<br />

risques en termes de technologie et de<br />

civilisation. L’homme de 78 ans a ajouté : « Un<br />

avenir vert est possible, peut-être même nécessaire.<br />

Mais il ne créera sûrement pas des situations<br />

idylliques. » Fait intéressant, il avait déjà<br />

publié un texte sur le même sujet il y a près<br />

de 30 ans avec comme titre « Quel avenir voulons-nous<br />

? ». Et S. Borner de conclure : « En fait,<br />

nous l’avons toujours su, mais nous n’avons<br />

réussi à empêcher ni une détérioration de la<br />

moralisation, ni la politisation de la science. »<br />

Pour le professeur d’économie politique, il est<br />

par ailleurs clair qu’en termes de politique climatique,<br />

la Suisse doit renoncer à faire cavalier<br />

seul avec des interdictions ou des dépenses qui<br />

n’apportent rien sur le plan global, tout en représentant<br />

des charges locales importantes. Il<br />

estime aussi qu’une décarbonisation durable à<br />

long terme n’est possible que dans un contexte<br />

global, sans alarmisme, ni conclusions hâtives.<br />

Cet avis est partagé par Markus O. Häring.<br />

Ce géologue et expert en géothermie a démontré<br />

que la concentration de CO 2<br />

avait bel<br />

64<br />

<strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


TECHNIQUE & ENVIRONNEMENT<br />

Demande énergétique mondiale<br />

1.5°C / 100 ans<br />

Suisse 0.1%<br />

Août, <strong>2019</strong> :<br />

+0.38 deg. C<br />

Source : BP Energy Outlook 2035; Jan. 2014<br />

Le besoin en énergie augmentera surtout en Chine et<br />

en Inde jusqu’en 2035, mais il restera presque le même<br />

en Europe.<br />

Les séries de données sur les températures enregistrées indiquent qu’il y a bel et bien un réchauffement climatique,<br />

mais que celui-ci ne s’accélère pas.<br />

et bien connu une augmentation sans précédent<br />

depuis 1950 et que celle-ci ne pouvait pas<br />

être expliquée par des causes naturelles. Mais<br />

contrairement à ce que l’on a toujours supposé,<br />

l’augmentation temporaire de la température<br />

n’est en aucun cas sans précédent. Des carottes<br />

de glace permettent de mesurer précisément la<br />

concentration de CO 2<br />

et les températures des<br />

400 000 dernières années. L’augmentation de<br />

CO 2<br />

se produit ainsi toujours environ 800 ans<br />

plus tard. « La grande différence aujourd’hui :<br />

l’augmentation du CO 2<br />

précède celle des températures<br />

», a expliqué le membre du comité du réseau<br />

Carnot-Cournot. « Un autre aspect décisif<br />

dans ce débat sur le climat : le CO 2<br />

n’est pas un<br />

polluant ! Il n’y a en effet pas de vie sans CO 2<br />

. »<br />

Réduire les émissions à zéro durant les 30 prochaines<br />

années serait par conséquent une exigence<br />

considérable. Le scientifique a fait remarquer<br />

que l’abandon du charbon serait peut-être<br />

encore réalisable en Suisse. Il serait cependant<br />

irréaliste de vouloir remplacer les autres sources<br />

d’énergie fossile telles que le pétrole, le gaz naturel<br />

et le nucléaire par des énergies renouvelables<br />

jusqu’en 2050. « Les carburants fossiles<br />

sont non seulement nécessaires pour la circulation,<br />

mais aussi pour la production d’acier, de<br />

ciment et d’asphalte », a constaté le géologue.<br />

« La décarbonisation devrait se dérouler plus<br />

rapidement que l’industrialisation. Pour cela, il<br />

faudrait bien plus que des manifestations pour<br />

le climat. Des percées scientifiques exceptionnelles<br />

seraient en effet nécessaires ! »<br />

Mais Markus O. Häring estime que ceci est<br />

peu probable, tout comme la volonté des plus<br />

grands émetteurs de CO 2<br />

(notamment la Chine,<br />

les États-Unis et l’Inde) de s’engager à réduire<br />

leurs émissions de CO 2<br />

. Le scientifique demande<br />

donc de reprendre de la distance dans<br />

les débats sur le climat et de revenir à l’objectivité<br />

et observe enfin : « Notre contribution ne<br />

doit pas être de l’ordre du renoncement, mais<br />

de l’innovation. » <<br />

Le professeur d’économie politique Silvio Borner explique un état de fait, pendant que son hôte Markus Hutter, président du conseil d’administration de Hutter Dynamics et président<br />

du conseil d’administration d’ESA, écoute attentivement.<br />

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<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong>65


SALON DE L’AUTO<br />

Salon de l’auto<br />

Les secrets autour d’ESA<br />

partiellement dévoilés<br />

Nouvel emplacement et nouveau concept : ESA sera présente au GIMS l’année prochaine et s’installera dans la halle 1.<br />

On ignore encore sous quelle forme. André Bissegger<br />

Markus Hutter, président d’ESA, avait certes<br />

déclaré en mai dernier, en marge de l’assemblée<br />

générale d’ESA, que l’organisation serait<br />

de nouveau présente pendant toute la durée<br />

du salon. De nombreuses questions restaient<br />

néanmoins en suspens. Tandis que le GIMS<br />

(Geneva International Motor Show) annonçait<br />

début juillet l’abandon définitif de la halle 7,<br />

la branche attendait avec impatience la réaction<br />

d’ESA.<br />

Celle-ci a été diffusée mi-octobre. Selon un<br />

communiqué, ESA a décidé d’être présente au<br />

GIMS 2020, du 5 au 15 mars, sur un nouvel<br />

emplacement de la halle 1, et avec un nouveau<br />

concept de stand. « Nous avons reçu une offre<br />

pour la halle 1 », explique Matthias Krummen,<br />

responsable Management Services et Communication<br />

d’ESA. Ainsi, l’organisation des achats<br />

ne pourra pas regretter l’absence de la clientèle<br />

de passage.<br />

Malgré cette affirmation, de nombreuses zones<br />

d’ombre subsistent. ESA n’a pas dévoilé à quoi<br />

ressemblera le nouveau concept de stand. « Le<br />

concept est en cours d’élaboration », a répondu<br />

Matthias Krummen. « Nous ne pouvons<br />

rien dire pour l’instant. » On ne sait pas non<br />

plus si le nouveau stand, installé parmi les plus<br />

grands constructeurs automobiles du monde,<br />

sera plus spacieux ou plus petit que celui tenu<br />

jusqu’alors dans la halle 7. On ignore encore<br />

son emplacement exact, si la « piazza » tant appréciée<br />

sera maintenue, et ce qu’ESA compte<br />

exposer.<br />

Le communiqué de presse indique cependant<br />

qu’ESA se réjouit d’incarner le rendez-vous incontournable<br />

de la branche au GIMS 2020,<br />

dans la halle 1. Les représentants des garages<br />

et des carrosseries pourront découvrir les nouveautés<br />

et innovations de la large gamme de<br />

l’organisation d’achats ainsi que passer un moment<br />

convivial dans un cadre agréable.<br />

Jusqu’à présent, ESA et sa célèbre piazza faisaient<br />

presque partie des meubles de la halle 7,<br />

et l’organisation profitait de cette occasion pour<br />

saluer à Genève ses 7000 coopérateurs. Dès le<br />

début, ESA a indiqué sans ambiguïté qu’elle tenait<br />

à une présence de deux semaines au salon.<br />

Sur une durée plus courte, il serait impossible<br />

d’accueillir tous les copropriétaires dans<br />

le cadre habituel.<br />

Ces dernières années, la halle 7 a été le lieu de<br />

rendez-vous des fournisseurs nationaux et des<br />

garagistes. Selon le GIMS, leur volonté d’exposer<br />

à Genève est cependant moins marquée.<br />

Un groupe de travail créé en 2018 et composé<br />

de tous les représentants de la branche et du<br />

GIMS a donc imaginé le concept d’un salon de<br />

courte durée. En vain : l’objectif de 70 exposants<br />

inscrits avant le 1 er juillet n’a pas été atteint.<br />

Désormais, la halle 7 accueillera une longue<br />

piste d’essai intérieure dédiée aux véhicules<br />

électriques, baptisée « GIMS-Discovery ».<br />

« Avec GIMS-Discovery, nous proposerons une<br />

expérience unique de l’électromobilité. Découvrir<br />

les voitures et les essayer : tout se trouvera<br />

sous le même toit », a annoncé Olivier Rihs, directeur<br />

général du GIMS, l’air réjoui. <<br />

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<strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong><br />

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Visite de l’usine Osram<br />

Osram transforme<br />

la nuit en jour<br />

Osram produit plus de 220 millions de lampes automobiles chaque année à Herbrechtingen, en Allemagne. L’entreprise fait<br />

ainsi partie des principaux fabricants de systèmes d’éclairage dans le monde. André Bissegger<br />

68<br />

<strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE<br />

Chaque voiture compte environ 200 lampes,<br />

de l’éclairage de la boîte à gants aux feux arrière<br />

en passant par les phares antibrouillard.<br />

Mais les systèmes de vision nocturne ou d’assistance<br />

de voie ont aussi besoin de lumière :<br />

des LED infrarouges permettent d’éclairer des<br />

obstacles ou la zone devant le véhicule. Osram<br />

figure parmi les leaders mondiaux de la fabrication<br />

de systèmes d’éclairage. L’entreprise se<br />

distingue par sa forte capacité d’innovation et<br />

par sa technologie. Elle travaille tant dans les<br />

équipements d’origine que dans la deuxième<br />

monte. Osram dispose de plus de 17 800 brevets<br />

et demandes de brevets.<br />

L’ancienne filiale de Siemens, présente dans<br />

120 pays, a été fondée à Berlin en 1918 et emploie<br />

plus de 27 000 personnes. L’usine de<br />

Herbrechtingen ne fabrique que des produits automobiles<br />

et emploie à elle seule environ 830<br />

personnes, dont 700 en production. Elle fonctionne<br />

en trois, quatre ou cinq équipes sept<br />

jours sur sept. La précision et la rapidité des<br />

robots, qui fabriquent de manière entièrement<br />

automatisée des produits finis à partir de<br />

pièces individuelles parfois minuscules et qui<br />

les emballent en vue de leur expédition, sont<br />

impressionnantes. Les machines s’engrènent<br />

telles des roues dentées et se coordonnent à<br />

la perfection.<br />

L’implantation d’une usine Osram dans la<br />

ville de 13 000 habitants située entre Ulm et<br />

Aalen est surtout le fruit du hasard, comme<br />

l’explique son directeur, Harald Mannbeiss, à<br />

l’occasion d’une visite. En 1945, en plein milieu<br />

des troubles liés à la guerre, Osram décide de<br />

déménager ses machines de Berlin. Le train<br />

de marchandises reste coincé à Herbrechtingen.<br />

Les machines sont laissées à l’abandon<br />

dans des halles vacantes juste à côté des voies<br />

ferrées. Osram y démarre son activité par des<br />

lampes pour casques de mineurs. La première<br />

lampe automobile suit en 1952.<br />

Les simples ampoules d’autrefois sont devenues<br />

de nos jours des projecteurs laser qui<br />

éclairent encore mieux la route, des lumières de<br />

surface OLED (diodes électroluminescentes organiques),<br />

des OLED flexibles, des projecteurs<br />

de virage LED ou des sources de lumière LED<br />

normalisées XLS (lampes de signalisation<br />

LED échangeables) pour des applications de signalisation<br />

lumineuse. Déjà utilisés par Toyota<br />

par exemple, les produits XLS devraient<br />

métamorphoser les lampes de signalisation.<br />

Avantage pour vous : la solution standardisée<br />

peut être remplacée en cas de défaut, si<br />

bien que les coûts de réparation baissent. Les<br />

produits XLS affichent aussi une durée de vie<br />

accrue. Le blanc et le jaune sont déjà disponibles.<br />

Le rouge devrait suivre dès 2020.<br />

Malgré ces nombreuses optimisations, « beaucoup<br />

de voitures sont encore munies de<br />

lampes classiques », souligne M. Mannbeiss.<br />

Osram prête là aussi son concours et favorise<br />

diverses modalités de rééquipement. Le localisateur<br />

de lampes automobiles sur son site<br />

Internet présente les produits compatibles.<br />

Pratique pour les garagistes, le remplacement<br />

s’effectue avec une installation Plug and Play.<br />

Il suffit d’extraire l’ancienne lampe et de poser<br />

la nouvelle sans modifier le câblage.<br />

Suite en page 70<br />

Le patron du laboratoire, Sascha Zelt, explique l’essai à l’eau salée, au cours duquel les produits sont pulvérisés pendant des jours, et montre comment les phares<br />

évoluent pendant l’essai d’impacts de pierres.<br />

Projecteur de travail et projecteur auxiliaire au cours d’un essai : le tunnel photométrique de 25 mètres permet notamment d’étudier la portée, la distribution et les<br />

couleurs de la lumière.<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong>69


COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE<br />

Les nouveaux produits sont testés sous toutes<br />

les coutures dans un laboratoire de simulation<br />

environnementale équipé de 86 stations de<br />

mesure. Il est actuellement en cours d’agrandissement<br />

(+ 1000 m 2 ) et devrait accueillir à<br />

l’avenir 140 bancs d’essai pour devenir l’un des<br />

laboratoires les plus modernes de toute l’Allemagne.<br />

L’excellente réputation du laboratoire<br />

accrédité précède Osram : même des clients<br />

externes y font tester leurs produits. Ils proviennent<br />

surtout du secteur de l’automobile,<br />

mais aussi de l’aéronautique ou de la technologie<br />

médicale, comme l’explique Sascha Zelt, en<br />

charge du laboratoire environnemental.<br />

Le comportement du produit peut y être représenté<br />

dans des processus de vieillissement<br />

artificiels. En quelques heures, jours ou semaines,<br />

les essais révèlent le comportement<br />

des produits à ciel ouvert, qu’ils soient utilisés<br />

dans le désert, en montagne, en ville ou au<br />

bord de la mer. « Ici, nous sommes en mesure<br />

de répliquer l’intégralité du climat mondial »,<br />

estime M. Zelt.<br />

Les effets de l’eau de mer et des rayons du soleil<br />

font notamment l’objet d’essais. Il existe<br />

également des tests de protection contre la<br />

poussière, les éclaboussures, les impacts de<br />

pierres, mais aussi des contrôles d’étanchéité,<br />

de traction, de compression et de flexion. Des<br />

essais de chocs thermiques permettent de simuler<br />

des sollicitations avec des variations<br />

de température extrêmes. Celles-ci peuvent<br />

même être associées à des vibrations. À titre<br />

d’exemple, des enregistrements à grande vitesse<br />

rendent des processus de fabrication rapides<br />

tels que l’allumage d’échantillons visi-<br />

La salle blanche de l’usine Osram de Herbrechtingen où sont produites les LED.<br />

bles à l’œil nu. Des essais d’échappement de<br />

gaz montrent comment se comportent des<br />

produits utilisant des matériaux à base de<br />

liaisons organiques tels que des plastiques et<br />

des adhésifs. Des projecteurs sont notamment<br />

testés dans le tunnel photométrique. Il s’agit<br />

d’étudier la distribution, la portée, la couleur<br />

de la lumière, etc. Même le comportement<br />

des produits dans leur emballage fait l’objet<br />

Partie de poker autour du rachat d’Osram<br />

Les repreneurs potentiels d’Osram se livrent<br />

bataille depuis des mois. Il y a parmi eux AMS,<br />

le fabricant autrichien de puces et de capteurs,<br />

et les investisseurs financiers américains Bain<br />

Capital et Advent International. Même si AMS<br />

avait les meilleures cartes, les représentants<br />

syndicaux d’Osram et une partie de sa direction<br />

avaient étonnamment une préférence initiale<br />

pour l’offre des Américains.<br />

Pour finir, il a manqué à AMS <strong>11</strong> % des actions<br />

d’Osram pour atteindre son objectif de 62,5 %. Le<br />

d’essais, par exemple dans le cadre d’essais de<br />

chute ou de simulations de secousses sur des<br />

chariots élévateurs. Cette approche permet de<br />

trouver l’emballage adapté à chaque produit.<br />

En bref, Osram simule les sollicitations massives<br />

exercées sur tout le cycle de vie d’un projecteur,<br />

du moment de sa fabrication jusqu’à la<br />

fin de sa vie. <<br />

fabricant autrichien a retiré son offre de rachat.<br />

Il ne veut toutefois pas lâcher l’affaire et dispose<br />

de plusieurs options pour parvenir à ses fins.<br />

Si la vente a lieu, on pourra faire le parallèle avec<br />

l’histoire de David et Goliath : AMS est nettement<br />

plus petite qu’Osram. Un chiffre d’affaires de<br />

1,4 milliard d’euros avec 9000 collaborateurs<br />

pour la première, alors que la deuxième affiche<br />

un chiffre d’affaires de 4,1 milliards d’euros et<br />

emploie 26 000 collaborateurs. Les Autrichiens<br />

entrevoient cependant des synergies et ambitionnent<br />

de créer un champion européen.<br />

personnelle, durable, conforme à la loi<br />

l’élimination<br />

intelligente<br />

Huiles usagées, liquide de freins,<br />

filtres à huile, batteries, parechocs,<br />

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automobiles, nous vous facilitons la<br />

vie en ce qui concerne la récupération<br />

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COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE<br />

Série « L’atelier de demain », 4 e partie<br />

Des pièces de rechange<br />

issues du cloud<br />

La bonne pièce de rechange, au bon endroit et au bon moment. C’est le b.a.-ba d’un atelier. Les solutions IT peuvent ici<br />

aussi rendre de précieux services. Sandro Compagno<br />

La numérisation est plus qu’un simple concept.<br />

Les processus numériques façonnent l’atelier de<br />

demain. Une équipe de projet de l’Université de<br />

Saint-Gall a examiné et analysé les étapes de<br />

processus, de l’accueil du client à l’exécution de<br />

la commande et a cherché des solutions pour<br />

accroître l’efficacité du service après-vente. La<br />

4 e partie de notre série se penche sur les solutions<br />

dans le domaine des pièces de rechange.<br />

Des solutions logicielles complètes aident à intégrer<br />

toutes les étapes de processus. Les auteurs<br />

du travail de projet citent « Stieger Software<br />

» comme exemple de telles solutions<br />

entièrement intégrées. La solution logicielle a<br />

été conçue pour des garages de tout genre et<br />

de toute taille. Grâce à plus de 850 interfaces,<br />

elle reproduit non seulement les processus internes,<br />

mais elle est également en mesure d’accorder<br />

un accès direct aux partenaires externes<br />

tels que les importateurs, les constructeurs, les<br />

analystes automobiles ainsi que les fournisseurs<br />

de pièces détachées et d’accessoires. Le<br />

grand avantage de ces solutions logicielles est<br />

qu’elles proposent un système homogène sans<br />

ruptures de médias, de la planification d’atelier<br />

à la comptabilité salariale.<br />

Le Robotic Process Automation (RPA) peut être<br />

utilisé pour différentes étapes de processus. Il<br />

s’agit d’un outil destiné à automatiser et à accélérer<br />

les processus répétitifs. Les processus sont<br />

ainsi plus rapides et donc moins coûteux. Dans<br />

le domaine des pièces de rechange, les outils<br />

RPA peuvent être utilisés pour rechercher des<br />

pièces dans des bases de données.<br />

Ces services à distance créent un écosystème<br />

entre le propriétaire du véhicule, le garagiste et<br />

d’autres prestataires tels que les assurances ou<br />

les exploitants de stations-service. Autosense,<br />

une joint venture de Swisscom et Amag, est en<br />

train d’établir une solution de cloud sur le marché<br />

automobile suisse. Les clients peuvent partager<br />

les données de leur véhicule avec le garage.<br />

Si un composant du véhicule signale une<br />

erreur, celle-ci apparaît en temps réel sur l’appareil<br />

mobile. L’utilisateur peut contacter son<br />

garage via l’appli et prendre directement rendez-vous.<br />

Pour l’atelier, cela signifie que le processus<br />

de réparation peut commencer avant<br />

même l’arrivée du véhicule, en se procurant par<br />

exemple les bonnes pièces de rechange.<br />

La quatrième contribution des étudiants se<br />

penche également sur la commande concrète<br />

de pièces de rechange : grâce à un code QR, les<br />

ateliers peuvent identifier de manière simple et<br />

rapide les véhicules qui leur sont confiés. Dans<br />

la boutique en ligne du concessionnaire, le véhicule<br />

est mis en lien au moyen de son numéro<br />

de châssis. Ainsi, les pièces de rechange nécessaires<br />

peuvent être rapidement trouvées, tout<br />

comme des informations produits, les carnets<br />

d’entretien ou les documents de service, qui<br />

peuvent être affichés sur la tablette. Cette technologie<br />

est déjà utilisée dans le domaine des véhicules<br />

utilitaires. « Une solution similaire est<br />

tout à fait envisageable dans le domaine des<br />

voitures de tourisme », selon les auteurs du travail<br />

de projet.<br />

Ces quatre technologies numériques ont un<br />

point commun selon les étudiants de l’Université<br />

de Saint-Gall : leurs coûts de mise en œuvre<br />

ne sont pas trop élevés et le gain de temps potentiel<br />

est appréciable. <<br />

Série : l’atelier de demain<br />

Fixer un rendez-vous, réparer un véhicule,<br />

envoyer une facture, etc. : les processus en<br />

place dans les ateliers suivent plus ou moins<br />

le même modèle. Les nouvelles technologies<br />

permettent cependant de simplifier et d’accélérer<br />

ces processus. Dans le cadre d’un projet<br />

d’étude de l’Université de Saint-Gall (HSG),<br />

Fabienne Rudolf, Michèle Odermatt, Pascal<br />

Inauen et Sophie Stopp se sont penchés sur<br />

les processus mis en œuvre dans les ateliers<br />

automobiles ainsi que sur les technologies<br />

numériques et ont élaboré des propositions<br />

très concrètes pour l’atelier de demain.<br />

L’UPSA y était dirigée par le service représentation<br />

de la branche, et la HSG par le professeur<br />

d’informatique de gestion Andrea Back.<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> commente les résultats de<br />

cette étude dans une série de six épisodes.<br />

Prochain épisode<br />

AI 12/19 : Réparation<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong>71


COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE<br />

Prévisions conjoncturelles de BAK Economics<br />

De grands défis troublent<br />

les perspectives<br />

Le marché suisse des voitures neuves se trouve dans une phase de saturation. En <strong>2019</strong>, la barre des 300 000 nouvelles<br />

immatriculations devrait encore être franchie. Pour les années à venir en revanche, les économistes de BAK Economics<br />

tablent sur un net recul. BAK Economics<br />

72<br />

<strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE<br />

Les effets de rattrapage en raison des retards de livraison dus au passage<br />

de la mesure de consommation à la nouvelle procédure WLTP et<br />

en raison des valeurs limites de CO 2<br />

plus sévères à partir de 2020 ont<br />

contribué à ce que plus de 300 000 voitures neuves soient écoulées<br />

cette année. Du côté des importateurs, la valeur limite de CO 2<br />

plus<br />

stricte à partir de 2020 a accru l’incitation à immatriculer cette année<br />

encore des véhicules aux émissions de CO 2<br />

élevées.<br />

Selon BAK Economics, les perspectives pour le marché des voitures<br />

neuves en 2020 restent modestes dans l’ensemble. Du côté de la demande,<br />

le marché des voitures neuves se trouve dans une phase de<br />

saturation et aucune impulsion positive ne peut être attendue de la<br />

part de l’environnement économique non plus. Au niveau de l’offre,<br />

les conditions-cadres de régulation sont source de tension. Pour l’année<br />

2020, BAK pronostique un léger recul des immatriculations de<br />

3,1 % à 297 000 voitures neuves.<br />

Immatriculations de voitures de tourisme neuves, 2010 <strong>–</strong> 2025<br />

350<br />

300<br />

250<br />

200<br />

150<br />

100<br />

50<br />

2 9 4<br />

3 1 9<br />

3 2 8<br />

3 0 8<br />

3 0 2<br />

3 2 4<br />

0<br />

2010 20<strong>11</strong> 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 <strong>2019</strong> 2020 MI<br />

2021-<br />

En milliers d’unités.<br />

2025<br />

Source : auto-suisse, BAK Economics<br />

De nouveaux défis vont apparaître sur le marché des voitures neuves<br />

à moyen terme. Il faut donc compter sur des mesures de régulation<br />

supplémentaires en ce qui concerne les valeurs limites de CO 2<br />

et la<br />

tarification du CO 2<br />

. L’incertitude qui règne quant au meilleur choix<br />

de motorisation pourrait en outre freiner le désir d’achat ou repousser<br />

la décision d’achat. Certains pays comme la Norvège ou la Chine<br />

prévoient l’interdiction complète des moteurs à combustion entre<br />

2025 et 2030 déjà. D’autres pays indiquent une telle interdiction<br />

entre 2040 et 2050.<br />

L’évolution démographique attendue est également liée aux faibles<br />

élans de croissance pour le marché des voitures neuves. Toutefois, le<br />

parc de véhicules toujours croissant, qui compte actuellement environ<br />

500 000 véhicules ayant entre 13 et 16 ans, maintient le potentiel<br />

de demande relativement haut. Au total, BAK prédit des ventes<br />

moyennes de 296 000 véhicules entre 2021 et 2025.<br />

3 1 7<br />

3 1 4<br />

3 0 0<br />

3 0 6<br />

2 9 7<br />

2 9 6<br />

Sur le marché de l’occasion, le nombre de changements de propriétaire<br />

au cours de l’année <strong>2019</strong> est, avec 2,4 %, en dessous du niveau<br />

de l’exercice précédent. Le recul observé depuis 2017 se poursuit<br />

donc. Cette évolution du marché en recul a notamment conduit à<br />

ce que le niveau de changements de propriétaire est relativement<br />

bas. Ainsi, le potentiel de croissance pour 2020 augmente nettement.<br />

D’autres facteurs entrent toutefois en ligne de compte. Si, en raison<br />

d’une réglementation plus stricte en matière de CO 2<br />

, l’importation<br />

de véhicules émettant de fortes émissions est avancée au quatrième<br />

trimestre <strong>2019</strong>, il faudra alors compter sur une nette augmentation<br />

de l’offre sur le marché de l’occasion. Cela devrait avoir des répercussions<br />

favorables sur le marché de l’occasion. Un autre facteur réside<br />

dans l’évolution des prix : les prix des voitures neuves s’avèrent cette<br />

année déjà plus dynamiques que ceux des voitures d’occasion. Cela<br />

va accroître l’attractivité des voitures d’occasion, ce qui a également<br />

des répercussions positives sur la demande. Pour 2020, BAK table sur<br />

une augmentation de 1,1 % à 844 000 changements de propriétaire.<br />

À moyen terme, la durée de vie plus longue des véhicules et le fait<br />

que le parc automobile continue de s’étoffer ont des effets particulièrement<br />

favorables. BAK table sur une moyenne de 855 000 changements<br />

de mains annuels entre 2021 et 2025.<br />

Les perspectives du secteur de l’après-vente restent inchangées. Le<br />

parc automobile va continuer de s’étoffer à moyen terme, et ce, même<br />

si la dynamique est un peu plus faible. L’âge moyen croissant des<br />

véhicules indique en outre qu’au cours des prochaines années, ni l’intensité<br />

des services ni le potentiel de demande pour des travaux d’entretien<br />

ou de réparation ne subiront de pertes majeures. L’expansion<br />

du parc de véhicules électriques n’y changera rien dans un premier<br />

temps. Avec 0,4 % de l’ensemble du parc de véhicules, ce segment<br />

n’est pas assez important. <<br />

Chiffres d’affaires des ateliers, 2009 <strong>–</strong> 2024<br />

20'000<br />

18'000<br />

16'000<br />

14'000<br />

12'000<br />

10'000<br />

8'000<br />

6'000<br />

4'000<br />

2'000<br />

1 6 '4 9 3<br />

1 6 '0 3 9<br />

1 6 '8 4 6<br />

1 7 '0 2 2<br />

1 6 '9 5 1<br />

1 6 '4 6 4<br />

0<br />

2010 20<strong>11</strong> 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 <strong>2019</strong> 2020 MI<br />

2021-<br />

2025<br />

En mio de CHF.<br />

Source : AFC, BAK Economics<br />

1 6 '6 6 8<br />

1 6 '9 8 6<br />

1 7 '2 6 6<br />

1 7 '4 8 0<br />

1 7 '6 0 6<br />

1 8 '2 3 0<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong>73


COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE<br />

Nico Gehrig du Schloss Garage<br />

de Winterthour reçoit le trophée<br />

du meilleur vendeur de voitures<br />

d’occasion, encadré par Mario<br />

d’Incau, responsable des ventes<br />

Eurotax et présentatrice Sarah<br />

Andrina Schütz.<br />

Rencontre interprofessionnelle Eurotax/CG Car Garantie<br />

Réseautage<br />

sous haute tension<br />

27 septembre <strong>2019</strong> upsa-agvs.ch <strong>–</strong> Pour la première fois, la rencontre interprofessionnelle d’Eurotax et CG<br />

Car Garantie a eu lieu au Trafo à Baden. L’ancien laboratoire haute tension de Brown Boveri était le choix<br />

idéal, car la soirée s’est révélée à la fois captivante et électrisante. Sandro Compagno<br />

Organisateur des traditionnels Eurotax- Awards,<br />

Eurotax a complété les catégories existantes<br />

« City », « Business » et « SUV » avec une nouvelle<br />

catégorie « Plug’n’Drive ». Celle-ci mesure<br />

les valeurs résiduelles des véhicules électriques<br />

à batterie et des hybrides rechargeables. Le<br />

premier lauréat est l’hybride rechargeable GLC<br />

Mercedes-Benz.<br />

Cette année, le prix du meilleur revendeur<br />

d’occasion a été décerné au Schloss-Garage à<br />

Winterthour, qui s’est imposé devant Bymycar<br />

Acacias SA à Bussigny et le vainqueur de l’année<br />

dernière Amag Audi Center, de Lucerne.<br />

« Nous devons notre succès à notre équipe »,<br />

affirme le responsable des ventes Nico Gehrig.<br />

« Bien entendu, nous cherchons toujours à optimiser<br />

et éventuellement automatiser les processus<br />

en place dans les ateliers. » L’investissement<br />

en ressources humaines et informatiques<br />

devient un atout concurrentiel.<br />

La liste des candidats compte uniquement des<br />

revendeurs d’occasion qui écoulent un minimum<br />

de 100 véhicules par an. La gestion de<br />

parcs automobiles, les principaux facteurs générant<br />

du chiffre d’affaires ainsi que la combinaison<br />

pondérée du nombre d’annonces et de<br />

la rotation des stocks sont également pris en<br />

compte dans l’évaluation. Enfin, les véhicules<br />

d’occasion évalués doivent respecter certains<br />

critères spécifiques comme l’âge, le prix et le<br />

kilométrage du véhicule ainsi que les jours de<br />

parution de l’annonce.<br />

La délégation de M&G Automobile de Kloten<br />

(2 e place il y a un an) et celle d’Auto Petri de<br />

Bachenbülach ont pris connaissance du résultat<br />

avec bonne humeur et une certaine sérénité.<br />

Quelque 250 décisionnaires des domaines<br />

de l’importation, de l’après-vente, du garage et<br />

de la carrosserie ont répondu à l’invitation à<br />

Baden. L’événement s’est entièrement déroulé<br />

sous le signe du réseautage entre collègues issus<br />

des différents secteurs de la branche : Felix<br />

Wyss (président de Carrossier Suisse), Pierre-<br />

Alain Regali (directeur d’Autoscout24), André<br />

Frey (directeur de Figas), Sandro Francescutto<br />

(responsable des concepts de garage chez<br />

Bosch Car Service), Enzo Santarsiero (CEO<br />

d’André Koch SA), Kurt Giger (chef des ventes<br />

et responsable du service clientèle du groupe<br />

Ruckstuhl), Reto Wandfluh (CEO de Yokohama<br />

Suisse) ou Markus Brunner (Country<br />

Manager d’Apollo Vredestein), pour n’en citer<br />

que quelques-uns, se sont réunis à Baden<br />

pour échanger leurs expériences et entretenir<br />

leurs relations. D’ailleurs, Markus Brunner<br />

avait le chemin le plus court puisque le siège de<br />

Vredestein Suisse se trouve très exactement à<br />

un kilomètre du Trafo. Le vice-président Jean<br />

Daniel Senn est venu de Neuchâtel pour le<br />

compte de l’UPSA et s’est montré enchanté par<br />

l’événement et les lieux.<br />

74<br />

<strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE<br />

Le secteur automobile est en mouvement et<br />

les acteurs de la branche doivent suivre cette<br />

évolution pour réussir. « L’innovation est dans<br />

l’ADN d’Eurotax », affirme Martin Novak, Managing<br />

Director d’Eurotax Suisse et Autriche.<br />

Entraîné par la numérisation, Eurotax a plus<br />

que doublé son volume d’investissement dans<br />

les produits et services durables. Selon Martin<br />

Novak, il faut sans cesse réinventer son activité<br />

et les processus en place et remettre en<br />

question les produits et services existants. Il<br />

tire toutefois une conclusion positive de cette<br />

dynamique : « Je pense que nos clients suisses<br />

connaîtront un avenir radieux. Quiconque fait<br />

preuve d’innovation et est prêt à investir sera<br />

en mesure de saisir les opportunités qui se présentent.<br />

»<br />

Karin Kirchner, directrice de la Communication<br />

chez Renault Suisse SA, était submergée<br />

de joie. Elle s’est vu remettre le premier prix<br />

dans deux catégories pour Dacia, filiale de Renault.<br />

La Dacia Sandero a reçu la distinction<br />

de voiture d’occasion à la valeur la plus stable<br />

dans la catégorie « City », à l’instar du Dacia<br />

Duster dans la catégorie « SUV ». La catégorie<br />

« Business » était également dominée par<br />

un modèle d’Europe de l’Est. La Skoda Octavia<br />

a remporté le titre pour la quatrième fois<br />

consécutive. Tous les véhicules qui se sont vendus<br />

au moins 200 fois au cours des six derniers<br />

mois (au moins 30 fois dans la catégorie<br />

« Plug’n’Drive ») ont été inclus dans le classement<br />

final. Enfin, les modèles d’occasion âgés<br />

de trois ans présentant la perte de valeur la<br />

moins élevée selon l’analyse d’Eurotax ont été<br />

récompensés.<br />

Qu’ils soient fans de tennis, vainqueurs ou réseauteurs : la réunion de l’industrie a offert quelque chose pour tout le monde.<br />

Les invités d’honneur étaient Stefan Bürer et<br />

Heinz Günthardt. Le duo de commentateurs<br />

inséparables de la télévision suisse a séduit<br />

les quelque 300 convives par ses histoires et<br />

anecdotes autour du tennis. Le duo a dressé<br />

un tableau à la fois drôle et éloquent, racontant<br />

d’abord la première victoire de tournoi de<br />

Heinz Günthardt remportée en 1978 à Springfield<br />

(Massachusetts) alors qu’il s’était retrouvé<br />

sur le court central uniquement parce que plusieurs<br />

joueurs étaient absents en raison d’une<br />

tempête de neige, puis en relatant la finale légendaire<br />

de 1999 à Roland Garros lors de laquelle<br />

Steffi Graf, qu’il entraînait à l’époque, domina<br />

la meilleure joueuse mondiale Martina<br />

Hingis, jusqu’au présent avec Roger Federer. <<br />

NOVEAU<br />

DAS 3000<br />

Le nouveau dispositif de calibration et d’ajustement universel<br />

commandé par ordinateur pour systèmes d'assistance à la conduite<br />

Récapitulatif des avantages:<br />

Calibration rapide et efficace grâce à une méthode de<br />

positionnement assistée par caméra sans banc de contrôle<br />

de géométrie<br />

Nouveauté<strong>–</strong> Le Multi-Board permet de calibrer tant les<br />

caméras que les radars avec un unique panneau<br />

bosch-werkstattwelt.ch


POLITIQUE & DROIT<br />

Loi sur la protection des données<br />

Un bond vers le XXIe siècle... et<br />

un risque de faux pas !<br />

La loi fédérale sur la protection des données est en vigueur depuis 1993. Sa révision totale vise à adapter la protection des<br />

données à l’ère de l’Internet. Le Conseil national a approuvé le projet lors de sa session d’automne et c’est maintenant au tour<br />

du Conseil des États de se pencher sur la proposition. Cette révision touche également la branche automobile. Sandro Compagno<br />

Économiquement supportable<br />

et applicable pour la branche<br />

L’UPSA s’engage en faveur d’une LPD qui<br />

soit compatible avec l’économie et puisse<br />

être mise en œuvre par la branche. Olivia<br />

Solari, juriste auprès de l’UPSA, prend<br />

position.<br />

Lors de la session d’hiver du 2 au 20 décembre, le Conseil des États se penchera sur la protection des données.<br />

Il est incontestable que quelque chose doit<br />

être fait. La loi sur la protection des données<br />

(LPD) remonte à l’époque de l’avant Internet<br />

et ne satisfait plus aux exigences actuelles. À<br />

la suite de la révision de la législation relative<br />

à la protection des données dans l’UE et de<br />

la révision de la Convention sur la protection<br />

des données par le Conseil de l’Europe, la<br />

Suisse se voit obligée de réviser elle aussi<br />

sa loi sur la protection des données. Elle entend<br />

se rapprocher ainsi des exigences de<br />

l’UE et ratifier la Convention révisée sur la<br />

protection des données afin que l’UE continue<br />

de reconnaître notre pays comme un<br />

État tiers doté d’un niveau de protection des<br />

données adéquat.<br />

Depuis la fin mai 2018, une nouvelle loi sur la<br />

protection des données est en vigueur dans<br />

l’UE : le Règlement général sur la protection<br />

des données (RGPD). C’est dans ce contexte<br />

que s’inscrit la révision actuelle de la LPD<br />

en Suisse, qui se déroule en deux étapes : les<br />

amendements nécessaires dans le cadre de<br />

l’accord de Schengen ont été mis en œuvre<br />

en mars <strong>2019</strong>. Ils concernent la protection<br />

des données personnelles en matière de droit<br />

pénal. Le Parlement est en train de délibérer<br />

au sujet de la deuxième partie de la révision<br />

totale de la LPD, la plus importante.<br />

Le projet de réforme est complexe. Pas moins<br />

de 90 lois fédérales doivent être modifiées. Le<br />

Conseil national a adopté la LPD lors de sa<br />

session d’automne. Il a néanmoins fallu sept<br />

heures de débats avant d’y arriver. Des oppositions<br />

ont à la fois été formulées par l’UDC<br />

et par le camp rouge-vert. L’UDC s’offusque<br />

du fait que les entreprises soient moins bien<br />

protégées qu’auparavant. La gauche estime,<br />

elle, que la nouvelle loi ne va pas assez loin.<br />

Le Conseil national a refusé presque toutes<br />

les demandes en faveur d’une plus grande<br />

protection des données. Le camp rouge-vert<br />

menace par ailleurs de torpiller le projet dans<br />

sa totalité et certains acteurs pensent déjà au<br />

référendum.<br />

Le Conseil des États examinera le projet durant<br />

sa session d’hiver. Par conséquent, l’entrée<br />

en vigueur de la LPD entièrement révisée<br />

n’est pas attendue avant le milieu, voire la fin,<br />

de l’année 2021. <<br />

Plus d’infos sur : upsa-agvs.ch/representation/loi-federale-sur-la-protection-des-donnees-lpd<br />

Madame Solari, pourquoi est-il nécessaire<br />

de soumettre la LPD à une révision totale ?<br />

Olivia Solari : Nous parlons ici de la<br />

Convention 108 (k108) du Conseil de<br />

l’Europe pour la protection des personnes<br />

à l’égard du traitement automatisé des<br />

données à caractère personnel. Le Conseil<br />

fédéral estime que l’absence de ratification<br />

de cette convention aurait des conséquences<br />

négatives considérables sur le<br />

flux transfrontalier de données pour la<br />

Suisse. En révisant la LPD, la Suisse se rapproche<br />

des règles de l’UE. Cette approche<br />

est nécessaire pour que les entreprises<br />

suisses puissent continuer à échanger<br />

librement des données avec les pays de<br />

l’UE à l’avenir.<br />

Concrètement, qu’est-ce qui change avec la<br />

nouvelle loi ? De quoi le garagiste doit-il tenir<br />

compte dans son travail quotidien ?<br />

La LPD entièrement révisée aurait dû entrer en<br />

vigueur en 2018 à l’origine. À la suite de longues<br />

discussions au sein des commissions, l’entrée<br />

en vigueur pourrait bien être reportée à 2021 ou<br />

à 2022. Cela signifie que nos membres devront<br />

bientôt se poser plus de questions lorsqu’ils<br />

traiteront des données : ai-je le droit<br />

d’utiliser ces données et de les transmettre<br />

à un tiers, et est-ce que je sais ce que celui-ci<br />

en fera ? La version actuelle de la LPD prévoit<br />

déjà une protection complète des données<br />

personnelles. Ce qui changera fortement, ce<br />

sont les amendes en cas d’infraction.<br />

Le projet prévoit des amendes d’un montant<br />

maximum de 250 000 francs. Le garagiste<br />

doit-il se préparer à être impliqué dans des<br />

litiges compromettant son existence ?<br />

Le projet conserve en réalité le système<br />

très critiqué de sanctions pénales assorties<br />

d’amendes pouvant atteindre 250 000 francs.<br />

Ces sanctions pénales signifient qu’en cas<br />

de violation de la LPD, seule la responsabilité<br />

juridique des personnes physiques, et<br />

notamment des cadres d’une entreprise, peut<br />

être engagée. Une amende de 250 000 francs<br />

pourrait donc en effet menacer l’existence<br />

même d’un garage.<br />

76<br />

<strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


POLITIQUE & DROIT<br />

Élections fédérales <strong>2019</strong><br />

Le résultat des élections<br />

affaiblit les garagistes UPSA<br />

Le résultat des élections est décevant pour l’UPSA. Le déferlement de la « vague verte » et l’éviction de deux figures des<br />

partis qui défendent l’industrie ont surpris l’association des garagistes. Le président central Urs Wernli espère maintenant<br />

que la politique climatique se fera avec discernement.<br />

abi. Les pertes de l’UDC se chiffrent à 3,8 %,<br />

celles du PLR à 1,3 % et celle du PDC à 0,3 %.<br />

Dans le même temps, les Verts et le PVL affichent<br />

une hausse respective de 6,1 % et 3,2 %.<br />

« Je suis déçu », avoue le président central de<br />

l’UPSA Urs Wernli. « Je ne m’attendais pas du<br />

tout à une telle percée des Verts. Pour moi, c’est<br />

surprenant. » Il avait également pensé que le<br />

PLR conserverait sa part d’électeurs et que l’UDC<br />

n’afficherait qu’une légère baisse. Comme dans<br />

certains cantons, les Verts ont gagné des sièges<br />

au détriment du PS, les partis bourgeois restent<br />

dominants au Conseil national.<br />

Les représentants de l’Union suisse des arts et<br />

métiers sont malheureusement aussi dans le<br />

camp des perdants de la journée électorale : ni le<br />

président de l’USAM, Jean-François Rime (UDC,<br />

Fribourg), ni son directeur, Hans-Ulrich Bigler<br />

(PLR, Zurich), n’ont été réélus. « Cela affaiblit la<br />

position des artisans que sont les garagistes »,<br />

affirme avec insistance U. Wernli.<br />

De manière générale, U. Wernli redoute que lors<br />

de la prochaine législature, les thèmes relatifs au<br />

CO 2<br />

occupent encore plus le devant de la scène.<br />

« Les Verts feront tout pour profiter de l’élan autour<br />

du climat », explique-t-il. Il ajoute qu’une<br />

réduction encore plus forte des émissions de<br />

CO 2<br />

sera exigée encore plus rapidement et que<br />

la Suisse se rangera entièrement derrière les limites<br />

européennes.<br />

C’est pourquoi U. Wernli réclame un certain discernement<br />

en matière de politique climatique.<br />

« Ce qui importe à nos yeux, c’est que les anciennes<br />

décisions soient maintenues », souligne<br />

le président central. « Il ne faut pas reléguer au<br />

second plan le développement de l’infrastructure<br />

et la Suisse doit conserver sa force d’innovation.<br />

» Il s’oppose également au versement de<br />

subventions inutiles qui sont finalement à la<br />

charge des citoyennes et citoyens. « Cela saigne<br />

la classe moyenne, et donc aussi les garagistes. »<br />

Les espoirs d’U. Wernli reposent maintenant<br />

sur le PDC, qui n’a perdu que peu d’électeurs.<br />

« Le PDC gagnera en importance à l’avenir. En<br />

tant que parti du centre, il pourra avoir un effet<br />

correctif », affirme-t-il.<br />

L’UPSA a soutenu quelques candidates et candidats<br />

qui se présentaient pour la première fois ou<br />

pour être réélus. Tandis que la plupart des anciens<br />

ont retrouvé leur siège, seul Benjamin Giezendanner<br />

(UDC, Argovie) a réussi, parmi les nouveaux,<br />

à se faire élire au Parlement. « Ils sont nombreux<br />

à avoir obtenu un bon résultat, mais ont échoué<br />

en raison des circonstances ou de la situation initiale<br />

», précise U. Wernli. Ainsi par exemple, Jacqueline<br />

Hofer et René Truninger (tous les deux<br />

UDC) n’ont pas réussi à être élus dans le canton<br />

de Zurich malgré près de 102 000 voix.<br />

En ce qui concerne les élections au Conseil des<br />

États par contre, l’UPSA a des raisons d’espérer :<br />

Thierry Burkart (PLR, Argovie) a par exemple<br />

manqué la majorité absolue de justesse. Pour<br />

Daniela Schneeberger (PLR, Bâle-Campagne)<br />

en revanche, cela pourrait être serré. À l’issue<br />

du premier tour, elle devance de justesse les<br />

représentants des Verts et du PS. L’éviction<br />

de Jean-François Rime et de Hans-Ulrich Bigler<br />

pourrait toutefois donner une impulsion décisive<br />

à la vice-présidente de l’Union suisse des<br />

arts et métiers. <<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong>77


SPONSORED CONTENT<br />

École de gestion de PME du SIU<br />

« Les enseignants du SIU<br />

m’impressionnent »<br />

Tom Witschi a suivi une formation de mécatronicien d’automobiles et travaille au service clientèle de Moos-Garage AG<br />

à Monsmier (BE). Depuis près d’un an, il suit le cursus de spécialiste en gestion de PME avec brevet fédéral à l’Institut<br />

suisse pour la formation des cadres d’entreprise (SIU). Il nous raconte comment se passe sa formation continue et ce qu’il<br />

apprécie particulièrement au SIU.<br />

pd. Monsieur Witschi, pourquoi avez-vous<br />

décidé d’entreprendre une formation<br />

continue au SIU ?<br />

J’ai suivi une formation de mécatronicien d’automobiles<br />

et je travaille pour l’entreprise familiale,<br />

chez Moos-Garage AG. Actuellement,<br />

ce sont mon père et mon oncle qui la dirigent<br />

ensemble. L’avenir du garage n’est pas certain,<br />

mais mon frère et moi voulons être prêts à reprendre<br />

le flambeau si cela devait arriver un<br />

jour. Des amis qui venaient de terminer leur<br />

cursus au SIU me l’ont recommandé, et je ne regrette<br />

pas mon choix.<br />

Qu’est-ce qui vous a le plus marqué lors<br />

de votre formation continue ?<br />

Les enseignants du SIU m’impressionnent. On<br />

sent qu’ils ont de l’expérience dans la pratique<br />

et savent de quoi ils parlent. Ils nous transmettent<br />

leur savoir-faire en nous donnant des<br />

exemples pratiques, et leurs cours sont à la fois<br />

passionnants et instructifs.<br />

Qu’est-ce qui vous plaît le plus ?<br />

À part les professeurs, j’apprécie beaucoup<br />

la diversité de la classe. Nous avons tous des<br />

âges différents et provenons de divers secteurs.<br />

Nous bénéficions donc mutuellement<br />

de nos expériences variées. Si on rencontre<br />

un problème avec son entreprise, on reçoit des<br />

conseils utiles de la part de la classe.<br />

Pouvez-vous mettre en pratique ce que<br />

vous avez appris ?<br />

Oui, dans certains domaines. Mais, par<br />

exemple, comme je ne suis pas responsable<br />

de la comptabilité, je ne peux pas employer<br />

ces connaissances dans mon quotidien professionnel.<br />

C’est tout de même très intéressant de<br />

traiter ce sujet et d’acquérir des connaissances<br />

globales en gestion d’entreprise.<br />

Quels sont les bénéfices pour vous ?<br />

Grâce à cette formation, j’occupe désormais<br />

Tom Witschi suit le cursus de spécialiste en gestion de PME avec brevet fédéral au SIU.<br />

un poste à responsabilités dans notre entreprise<br />

familiale. Je dirige le service clientèle,<br />

et mes connaissances en marketing m’aident<br />

beaucoup dans ce domaine. Ça me plaît énormément.<br />

Quel est votre plus grand défi ?<br />

Une grande partie de la formation continue<br />

se fait de manière individuelle, ce qui empiète<br />

sur une partie de mon temps libre. Je dois<br />

donc renoncer à diverses activités ou parfois<br />

leur consacrer moins de temps. C’est n’est pas<br />

toujours évident pour moi.<br />

En dehors des cours, combien de temps<br />

consacrez-vous par semaine aux études ?<br />

Cela dépend des thèmes, mais la plupart me<br />

demandent entre 3 et 5 heures de travail en<br />

plus de la journée de cours.<br />

Vous inscririez-vous à nouveau ?<br />

Oui, absolument. J’apprécie beaucoup le fait<br />

qu’au SIU, les cours se déroulent sur une journée<br />

entière, et non tous les soirs comme c’est<br />

le cas dans d’autres écoles. Cela me convient<br />

très bien.<br />

Recommanderiez-vous le SIU et cette<br />

formation continue ?<br />

Oui, tout à fait. Elle est très enrichissante et<br />

permet d’acquérir des connaissances tant sur<br />

le plan professionnel que personnel. Elle nous<br />

permet également d’appréhender la vie avec<br />

un esprit plus ouvert. <<br />

École de gestion de PME du SIU<br />

Nous sommes le centre de compétence de<br />

l’union suisse des arts et métiers pour la<br />

formation professionnelle et continue des collaborateurs<br />

et des cadres, dans le commerce<br />

de détail et des arts et métiers. Nos cours sont<br />

dispensés dans les trois régions linguistiques<br />

de Suisse. Veuillez trouver ci-après notre partenaire<br />

dans votre région:<br />

IFCAM Institut Suisse pour la formation des<br />

cadres d’entreprise, www.romandieformation.ch,<br />

0848 888 123.<br />

78<br />

<strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


GARAGES<br />

Stieger Software AG<br />

stieger.academy<br />

> Le nouveau programme de formation 2020 offre de nouvelles chances<br />

pd. Le progrès technologique<br />

ouvre de nouvelles perspectives<br />

tout en posant de<br />

nouveaux défis. Pour ceux<br />

qui veulent rester informés des<br />

nouveautés, l’apprentissage<br />

permanent et une formation<br />

continue ciblée sont essentiels.<br />

Cela permet de saisir au mieux<br />

les chances et les opportunités<br />

qui se présentent.<br />

Grâce à ses formations, la Stieger<br />

Academy souhaite accompagner<br />

efficacement tous les participants.<br />

Dans le nouveau programme<br />

de cours, les participants<br />

trouveront des thèmes et des<br />

contenus ciblés, qui leur permettront<br />

d’acquérir les compétences<br />

les plus récentes, particulièrement<br />

utiles et pertinentes pour le<br />

travail quotidien avec les outils<br />

numériques de Stieger Software.<br />

Voici trois exemples de cours.<br />

Appliquer efficacement les<br />

nouveautés<br />

Les formateurs expérimentés<br />

présentent aux participants<br />

les toutes dernières innovations<br />

et fonctionnalités des<br />

solutions DMS, constamment<br />

développées par Stieger. Les<br />

participants pourront parfaitement<br />

mettre en pratique<br />

ces nouvelles connaissances<br />

dans leur entreprise. Le cours<br />

est proposé séparément pour<br />

les utilisateurs de xDrive et<br />

d’Europlus.<br />

Europlus Vente de voitures<br />

La facturation des véhicules<br />

est effectuée dans le DMS<br />

Europlus. Bien entendu, une<br />

facturation impeccable est la<br />

base d’une bonne comptabilisation<br />

et d’analyses pertinentes.<br />

Le formateur transmet tout ce<br />

qu’il faut savoir, y compris les<br />

trucs et astuces, pour établir<br />

les factures correctement. Les<br />

collaborateurs régulièrement<br />

chargés de cette tâche en<br />

tireront profit.<br />

xDrive Traitement des<br />

commandes<br />

Ce module de commandes<br />

s’adapte de multiples manières<br />

aux besoins de chaque entreprise.<br />

Pendant la formation, on<br />

découvre en détail les différents<br />

paramètres et options.<br />

L’outil s’adresse aux utilisateurs<br />

de la réception, de la direction<br />

de l’atelier et de l’administration.<br />

<<br />

Kursprogramm 2020<br />

Le nouveau programme de formation de la<br />

Stieger Academy offre des opportunités et<br />

des perspectives.<br />

1 I<br />

36<br />

Robert Bosch SA<br />

bosch.ch<br />

> DAS 3000 : la solution globale pour le réglage et la calibration efficaces des radars et caméras frontaux<br />

les constructeurs courants. Les avantages d’un coup d’œil :<br />

Le système est commandé via<br />

un PC d’atelier doté du logiciel • Nouveauté : le multi-board<br />

Bosch Esitronic 2.0 en ligne permet de calibrer les caméras<br />

connecté aux appareils de<br />

et les radars avec un seul<br />

diagnostic Bosch. Cette solution panneau. Calibration rapide<br />

globale, flexible et performante, et efficace grâce à une<br />

permet aux ateliers un accès<br />

méthode de positionnement<br />

rapide aux différents processus assistée par caméra, sans<br />

de diagnostic pour la calibration banc de mesures des axes.<br />

des systèmes d’assistance de Exactitude optimale des mesures<br />

Le DAS 3000 de Bosch représente la toute nouvelle génération des dispositifs de chaque constructeur.<br />

selon les plus hautes<br />

réglage et de calibration universels et assistés par ordinateur pour les systèmes<br />

d’assistance à la conduite.<br />

exigences des OEM.<br />

pd. Les fourgons et les voitures<br />

de tourisme modernes sont toujours<br />

plus équipés de systèmes<br />

d’assistance à la conduite, qui<br />

détectent les situations critiques<br />

à l’aide de caméras et de capteurs<br />

radars, préviennent l’automobiliste<br />

et interviennent en cas<br />

de danger. De ce fait, les ateliers<br />

sont de plus en plus amenés à<br />

recalibrer ces systèmes après<br />

une réparation ou une révision.<br />

Avec le DAS 3000, Bosch lance<br />

la nouvelle génération des<br />

dispositifs de réglage et de calibration<br />

universels et assistés<br />

par ordinateur pour les systèmes<br />

d’assistance à la conduite.<br />

Grâce à différents panneaux<br />

de calibration, le DAS 3000<br />

convient aux véhicules de tous<br />

Des caméras intégrées et des<br />

processus logiciels guidés mesurent<br />

la distance au véhicule,<br />

et le positionnement par rapport<br />

à l’axe de direction s’effectue<br />

ainsi de manière entièrement numérique.<br />

Cela garantit un positionnement<br />

du DAS 3000 rapide<br />

et précis devant le véhicule tout<br />

en augmentant considérablement<br />

l’efficacité des processus<br />

de l’atelier.<br />

• Multi-marques compatibles<br />

avec des panneaux de<br />

calibration radars spécifiques<br />

au véhicule : couverture du<br />

groupe Volkswagen, de BMW,<br />

Mini, Nissan, Fiat, Suzuki.<br />

• Tout au même endroit grâce<br />

à un coffret de rangement<br />

intégré (accessoire en<br />

option). <<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong>79


GARAGES<br />

André Koch SA<br />

andrekoch.ch / standox.de/standothek<br />

> Nouveau guide Standothek « Classic Cars »<br />

pd. Le marché des voitures de<br />

collection est en croissance.<br />

Pourtant, préserver la valeur de<br />

ces véhicules classiques souvent<br />

uniques prend beaucoup<br />

de temps et nécessite un grand<br />

savoir-faire technique. Il en<br />

découle un marché intéressant<br />

pour les ateliers de carrosserie,<br />

qui veulent faire de la réparation<br />

et de la restauration de ces voitures<br />

un débouché supplémentaire.<br />

Une raison suffisante pour<br />

Standox de revoir et de rééditer<br />

le guide Standothek éprouvé<br />

« Classic Cars ».<br />

La nouvelle Standothek informe<br />

sous un angle professionnel de<br />

ce qui différencie les réparations<br />

de peinture effectuées<br />

sur des véhicules classiques et<br />

des voitures neuves et donne<br />

aux ateliers de carrosserie des<br />

conseils sur la manière dont ils<br />

peuvent s’approprier ce modèle<br />

commercial. Elle aide plus particulièrement<br />

à estimer toutes les<br />

étapes du travail de réparation,<br />

à protéger la tôle historique<br />

contre la corrosion, à trouver<br />

la bonne nuance de couleur, à<br />

mélanger de façon écologique la<br />

peinture adéquate et à donner<br />

à la nouvelle surface son éclat<br />

unique. Le savoir-faire de Standox<br />

dans ce domaine représente<br />

même le standard de la peinture<br />

de qualité des voitures de collection<br />

pour le Mercedes-Benz<br />

Classic Center de Fellbach,<br />

près de Stuttgart, le premier<br />

interlocuteur dans le monde<br />

des propriétaires de véhicules<br />

Mercedes-Benz classiques. En<br />

plus de conseils pratiques utiles,<br />

le guide propose une digression<br />

captivante sur l’histoire de la<br />

peinture automobile et les couleurs<br />

à la mode au fil du temps.<br />

Il est possible de se procurer<br />

le guide Standothek « Classic<br />

Cars » par l’intermédiaire<br />

d’André Koch SA, collaborateur<br />

du service externe. De plus, il<br />

peut être téléchargé sur le site<br />

Internet de Standox :<br />

www.standox.de/standothek. <<br />

Le savoir-faire de Standox en matière de véhicules classiques représente même le<br />

standard de la peinture de qualité des voitures anciennes pour le Mercedes-Benz<br />

Classic Center de Fellbach, près de Stuttgart, le premier interlocuteur dans le monde<br />

des propriétaires Mercedes-Benz de collection.<br />

Carvalue<br />

carvalue.ch<br />

> MSS Holding AG et Audatex démarrent une coopération dans l’évaluation automobile<br />

pd. Carvalue est un système<br />

d’évaluation inédit pour les<br />

véhicules d’occasion. Le système<br />

peut, par simple pression de<br />

bouton, en l’espace de quelques<br />

secondes, analyser pratiquement<br />

tout le marché suisse de l’occasion<br />

tout en évaluant séparément<br />

les prix des particuliers et des<br />

concessionnaires. L’avantage de<br />

Carvalue réside surtout dans sa<br />

précision beaucoup plus grande<br />

grâce à une analyse efficace<br />

du marché, couplée au gain de<br />

temps. Le système a déjà fait ses<br />

preuves sur le marché autrichien.<br />

Audatex intègre Carvalue à<br />

sa série de produits « Qapter<br />

Claims » et, dans un premier<br />

temps, elle propose exclusivement<br />

le système à ses clients<br />

actuels (ateliers) qui ne disposent<br />

encore d’aucune licence<br />

pour l’évaluation de véhicules.<br />

La société MSS-Holding AG<br />

détient des droits de vente<br />

exclusifs de Carvalue pour le<br />

marché suisse et est fière de<br />

pouvoir démarrer avec succès<br />

sa coopération avec Audatex en<br />

Suisse. <<br />

Après une phase intensive de<br />

développement, il est maintenant<br />

possible, grâce à Carvalue,<br />

de montrer rapidement sur le<br />

marché suisse le prix auquel un<br />

modèle de véhicule actuel est<br />

effectivement négocié (ou a été<br />

négocié antérieurement).<br />

Le nouveau système d’évaluation Carvalue est utile pour le marché de l’occasion.<br />

80<br />

<strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


GARAGES<br />

WD-40 Company Ltd.<br />

wd40.de<br />

> Plus d’efficacité pour les véhicules : WD-40 offre des solutions<br />

pd. Pour les voitures et les véhicules<br />

utilitaires, il est important<br />

que les composants soient<br />

entretenus et fonctionnent<br />

avec le moins d’usure possible.<br />

Une panne peut coûter cher et<br />

occasionner des désagréments.<br />

La société WD-40 Company<br />

Ltd. offre toute une palette de<br />

solutions préventives, avec sa<br />

nouveauté WD-40 Flexible et sa<br />

gamme complémentaire WD-40<br />

Specialist.<br />

Le portefeuille de produits multi-fonctions<br />

de WD-40 s’enrichit<br />

d’un nouveau produit sous forme<br />

d’un aérosol de 400 ml, prévu<br />

pour un usage professionnel.<br />

Une nouveauté dans la gamme<br />

WD-40 Flexible : le tube de<br />

vaporisation pliable fabriqué en<br />

métal extrêmement déformable,<br />

mais résistant à l’usure et à la<br />

chaleur. Il peut être utilisé sans<br />

problème dans le secteur de<br />

l’automobile et des véhicules<br />

utilitaires. Le tube vaporisateur<br />

innovant peut être plié si besoin,<br />

et peut ainsi atteindre des zones<br />

du moteur difficiles d’accès.<br />

Après le pliage, il conserve la<br />

forme souhaitée et peut donc<br />

s’utiliser d’une seule main.<br />

Grâce à cette application extrêmement<br />

précise, on évite les<br />

vaporisations trop abondantes<br />

et l’utilisation superflue des<br />

produits. Cette précision rend<br />

inutile le démontage au préalable<br />

des pièces du véhicule.<br />

La gamme de produits WD-<br />

40 Specialist contient les<br />

principaux produits spéciaux<br />

techniques et chimiques et<br />

répond ainsi sur mesure aux<br />

besoins des utilisateurs dans<br />

le secteur de l’automobile et<br />

des véhicules utilitaires. Ces<br />

produits séduisent dans leur domaine<br />

d’utilisation grâce à leurs<br />

caractéristiques spécifiques,<br />

comme la compatibilité des<br />

matières, la lubrification à sec<br />

ou la résistance à la pression et<br />

Le WD-40 Flexible avec son tube de vaporisation pliable.<br />

à la température. Ils sont utilisés<br />

dans tous les cas où une solution<br />

rapide est recherchée, lorsque<br />

les outils conventionnels seuls<br />

échouent souvent. <<br />

Motiondata Vector Schweiz GmbH<br />

motiondata-vector.ch<br />

> Motiondata DMS : vers un avenir commun couronné de succès<br />

pd. Le groupe Motiondata Vector,<br />

un fournisseur de solutions<br />

logicielles complètes, améliore<br />

les processus de travail des<br />

garages avec son système de<br />

gestion des documents (DMS).<br />

Les outils et modules sont<br />

adaptés individuellement à<br />

chaque client et garantissent un<br />

logiciel qui contribue à maîtriser<br />

les coûts et permet de garder<br />

une longueur d’avance. Comme<br />

Motiondata DMS est optimisé en<br />

permanence, le garage est toujours<br />

à la page et concurrentiel.<br />

En plus des systèmes DMS, le<br />

groupe Motiondata Vector offre<br />

le « Sales Manager », qui est à<br />

la fois une CRM classique et un<br />

outil moderne de prospection de<br />

la clientèle soutenant l’ensemble<br />

des processus de vente<br />

et marketing. Sans oublier les<br />

autres applications et solutions<br />

web, qui contribuent à améliorer<br />

la satisfaction de la clientèle,<br />

comme l’application mobile<br />

qui paraîtra sur le marché d’ici<br />

peu. Elle permet notamment de<br />

prendre rendez-vous pour un<br />

service et une course d’essai.<br />

L’offre et les services sont<br />

accessibles en ligne 24h/24 et 7<br />

jours sur 7.<br />

Dans le portefeuille web, le<br />

pack Internet et l’Online Service<br />

Booking (OSB), qui sera bientôt<br />

disponible, complètent judicieusement<br />

le DMS et le « Sales<br />

Manager ». Le pack Internet<br />

comporte, par exemple, une<br />

page d’accueil optimisée pour<br />

l’ensemble des terminaux mobiles.<br />

L’OSB offre au client final<br />

une possibilité confortable de<br />

prendre rendez-vous à l’atelier<br />

sur Internet, à n’importe quel<br />

moment.<br />

L’interface utilisateur intuitive<br />

et moderne est un autre atout<br />

du système Motiondata DMS.<br />

Ce dernier est non seulement<br />

modulaire, mais aussi compatible<br />

avec le cloud et peut<br />

inclure plusieurs filiales.<br />

Les services informatiques du<br />

groupe Motiondata Vector sont<br />

une base sûre et fiable pour<br />

toutes les applications. À côté<br />

des solutions d’infrastructure<br />

classiques, Motiondata propose<br />

toute une série de produits dans<br />

le domaine de la sécurité. <<br />

Motiondata optimise<br />

les procédures quotidiennes.<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong>81


SONDAGE DU MOIS<br />

MONTERIEZ-VOUS<br />

DANS UNE VOITURE<br />

AUTONOME?<br />

La conduite autonome suscite un vif intérêt dans le<br />

monde entier. Une étude en ligne représentative<br />

rassemblant 21 000 personnes met en évidence<br />

certaines réserves. Les membres de l’UPSA se<br />

montrent courageux à ce sujet : 31 % des sondés<br />

monteraient tout de suite dans une voiture<br />

autonome et 46 % attendraient que la technologie<br />

soit au point. 23 % sont par contre critiques et<br />

avouent être aujourd’hui déjà des passagers peu<br />

commodes.<br />

(État au 17 octobre <strong>2019</strong>)<br />

31 %<br />

Oui, sans hésitation<br />

46 %<br />

Oui, dès que la<br />

technique sera<br />

au point<br />

23 %<br />

Non, je ne suis<br />

déjà pas à l’aise<br />

en voiture<br />

APERÇU DE L’ÉDITION 12 D’<strong>AUTOINSIDE</strong> <strong>–</strong> DÉCEMBRE <strong>2019</strong><br />

Le prochain numéro paraîtra le 3 décembre <strong>2019</strong> et abordera les thèmes suivants :<br />

L’huile, or noir des garagistes<br />

Tout sur les huiles et les lubrifiants : de leur trajet<br />

jusqu’en Suisse à la fidélisation des clients et la<br />

compétence de conseil des garagistes, en passant<br />

par la transformation des matières premières.<br />

Rétrospective du salon<br />

transport-CH à Bernexpo<br />

Témoignages et impressions : <strong>AUTOINSIDE</strong><br />

propose un résumé de ce qui attendait les<br />

visiteurs du salon transport-CH à Berne.<br />

Les pénalités et leurs conséquences<br />

pour les garagistes et automobilistes<br />

Qu’impliquent les nouvelles valeurs cibles de CO 2<br />

pour les importateurs ? Et qu’est-ce qui attend les<br />

garagistes ? Les réponses dans <strong>AUTOINSIDE</strong>.<br />

Éditeur<br />

Union professionelle suisse de<br />

l’automobile (UPSA)<br />

upsa-agvs.ch<br />

Éditions<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong><br />

Wölflistrasse 5, Case postale 64<br />

CH-3000 Berne 22<br />

Téléphone : +41 (0)31 307 15 15<br />

verlag@agvs-upsa.ch, autoinside.ch<br />

Administration et gestion des abonnements<br />

Abonnement annuel<br />

CHF <strong>11</strong>0.<strong>–</strong> (TVA incluse)<br />

Numéro à l’unité<br />

CHF <strong>11</strong>.<strong>–</strong> (TVA incluse)<br />

Contact : Anina Zimmerli<br />

Téléphone : +41 (0)31 307 15 43<br />

anina.zimmerli@agvs-upsa.ch, agvs-upsa.ch<br />

S’abonner maintenant !<br />

agvs-upsa.ch/fr/abo<br />

Le magazine spécialisé au plus fort tirage de la branche automobile suisse<br />

92 e année, <strong>11</strong> numéros en allemand et en français.<br />

Tirage septembre <strong>2019</strong> certifié REMP : 12 760 exemplaires dont 9664 en allemand et 3096 en français.<br />

Rédaction<br />

Supports médiatiques de l’UPSA<br />

Flurstrasse 50, CH-8048 Zurich<br />

Téléphone : +41 (0) 43 499 19 81<br />

newsdesk@agvs-upsa.ch<br />

Rédaction : Sandro Compagno (sco, responsable<br />

Gestion du contenu), Reinhard Kronenberg<br />

(kro, responsable Journalisme), Jürg<br />

A. Stettler (jas, rédacteur responsable<br />

mobilité), André Bissegger (abi, rédacteur<br />

mobilité), Carla Stampfli (cst, rédacteur<br />

mobilité), Sascha Rhyner (srh, rédacteur mobilité),<br />

Jean-Philippe Pressl-Wenger (jppw,<br />

correspondant Suisse romande), Andreas<br />

Senger (se, domaine technique), Bruno Sinzig<br />

(si, domaine spécial Formation), Raoul Studer<br />

(rst, domaine spécial Politique)<br />

Conception : Robert Knopf, Christoph Pfister,<br />

Fatma Bindal<br />

Commercialisation<br />

Supports médiatiques de l’UPSA<br />

Flurstrasse 50, CH-8048 Zurich<br />

Contact : Erich Schlup, Key Account Manager<br />

Téléphone : +41 (0) 43 499 19 83<br />

Portable : +41 (0) 79 256 29 23<br />

vermarktung@agvs-upsa.ch<br />

Responsabilité générale<br />

Rédaction et commercialisation<br />

Georg Gasser<br />

Supports médiatiques de l’UPSA<br />

Flurstrasse 50, CH-8048 Zurich<br />

Téléphone : +41 (0)43 499 19 99<br />

ggasser@agvs-upsa.ch<br />

Impression / envoi<br />

Galledia Print AG<br />

Burgauerstrasse 50, CH-9230 Flawil<br />

galledia.ch<br />

Contact : Michael Rottmeier<br />

Téléphone : +41 (0)58 344 97 44<br />

michael.rottmeier@galledia.ch<br />

Réimpression ou reproduction d’articles,<br />

même partielle, uniquement avec l’accord<br />

des médias de l’UPSA. Nous déclinons toute<br />

responsabilité pour les manuscrits et les<br />

photos envoyés spontanément. L’administrateur<br />

des pages auxquelles renvoient les liens<br />

est seul responsable de leur contenu.<br />

82<br />

<strong>Novembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


10. Schweizer Nutzfahrzeugsalon<br />

10 e Salon suisse du véhicule utilitaire<br />

& Aftermarket


Systèmes de diagnostic.<br />

Pour les meilleurs garages.<br />

Gagner du temps lors du dépistage et de la réparation<br />

de défaillances, c’est gagner de l’argent.<br />

Derendinger est toujours là<br />

Une communication précise et différenciée entre un<br />

appareil de commande et l’appareil de diagnostic est importante,<br />

car elle permet de repérer et de remplacer les<br />

pièces défectueuses dans les plus brefs délais. Heureusement,<br />

les spécialistes de TechPool avec leurs connaissances<br />

très étendues de systèmes et d’appareils sont là<br />

pour vous dépanner. TechPool vous soutient pour tous<br />

vos travaux d’entretien, de réparation et d’actualisation<br />

et vous conseille aussi pour l’achat d’appareils de diagnostic.<br />

Une infrastructure de diagnostic adaptée à vos<br />

besoins vous aide à organiser votre travail de façon<br />

efficiente et rentable.<br />

Hotline technique<br />

La hotline est le centre d’écoute pour toutes les questions<br />

concernant la mécanique, les systèmes électriques<br />

ou l’électronique. En composant le 0848 771 771,<br />

vous obtenez rapidement et en toute simplicité toutes<br />

les informations dont vous avez besoin pour votre<br />

travail. Des diagnostics de panne par téléphone sont<br />

également possibles, ainsi que l’achat d’informations<br />

techniques comme des schémas ou des manuels de<br />

réparation. Vous pouvez également nous contacter par<br />

e-mail: techpool@derendinger.ch.<br />

Hotline technique<br />

Téléphone 0848 771 771<br />

<strong>–</strong> Assistance technique sur véhicules<br />

<strong>–</strong> Assistance pour appareils de<br />

diagnostic (sans réparations)<br />

Equipment Assistance<br />

Téléphone 0848 661 661<br />

Assistance de premier niveau pour<br />

équipements d’atelier (disposition)<br />

www.derendinger.ch

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