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EDITORIAL – ROTARY SUISSE LIECHTENSTEIN – NOVEMBER <strong>2022</strong> KURZ VOR DER KATASTROPHE Als am 26. Oktober 1962 um 9.42 Uhr Washingtoner Zeit ein Brief in den Postkasten der US-amerikanischen Botschaft in Moskau plumpste, hing der Weltfrieden am seidenen Faden: Mit der Kubakrise hatte der Kalte Krieg eine neue Dimension erreicht. Die Supermächte auf beiden Seiten hielten die Hände am Abzug; das nukleare Wettrüsten steuerte seinem vorläufigen Höhepunkt zu; die Nerven auf beiden Seiten waren zum Zerreissen gespannt. Eine Haaresbreite von der atomaren Katastrophe entfernt, hielt die Welt den Atem an. Obschon sich die Experten in der US-Botschaft mit Hochdruck ans Werk machten, sollten fast zwölf Stunden verstreichen, ehe der Inhalt des Briefes – entschlüsselt und übersetzt – dem US-Aussenministerium vorlag. So erfuhr man dort erst nach 21 Uhr, dass die Sowjetunion eine politische Lösung nicht ausschloss … Mit den Lehren der Kubakrise im Hin- terkopf, nahmen die Vereinigten Staaten und die Sowjetunion am 30. August 1963 den «Heissen Draht» in Betrieb. Noch einmal, lautete das einhellige Credo, wollte man nicht riskieren, dass Missverständnisse oder Übersetzungsprobleme den Weltfrieden gefährdeten. Welche weitreichenden Folgen die Kommunikation zwischen Staaten haben kann, ist nicht erst seit der Kubakrise bekannt. Seitdem an den Ufern von Euphrat und Tigris die ersten Stadtstaaten Formen annahmen, übt man sich in der Kunst der Verhandlung. Durch Absprachen den Frieden sichern, die wirtschaftliche wie kulturelle Entwicklung ankurbeln und Konflikte lösen, wenn nicht gar verhindern, ist dabei der Antrieb. Von der jeweiligen Herrscherfamilie mit der notwendigen Legitimation ausgestattet, wurden die Diplomaten zunächst nur für spezifische Verhandlungszwecke entsendet. Sobald die Sache erledigt war, AU BORD DE LA CATASTROPHE kehrte man schnellstmöglich in die Heimat zurück. Die ersten, die dauerhaft in der Fremde für die eigenen Interessen warben, waren die päpstlichen Gesandten («apocrisiarii») am Hofe des byzantinischen Kaisers in Konstantinopel. Der Grundstein für die moderne Diplomatie, wie wir sie kennen, wurde in der frühen Renaissance von den norditalienischen Stadtstaaten gelegt. Mailand unter Francesco Sforza spielte dabei eine entscheidende Rolle. Letzterer gründete nicht nur die ersten Botschaften in anderen norditalienischen Städten, sondern brachte vieles auf den Weg, was heute zum diplomatischen Standard gehört. Die Nachfolger von Sforzas diplomatischen Vorreitern sind in Zeiten wie unserer gefragter denn je. Doch überlassen wir es nicht den Experten, für Frieden und Sicherheit zu sorgen. Jeder von uns kann im Kleinen seinen Beitrag leisten. Verena Maria Amersbach Chefredaktorin Lorsque le 26 octobre 1962, à 9.42, heure de Washington, une lettre est arrivée dans la boîte aux lettres de l’ambassade des États-Unis à Moscou, la paix mondiale ne tenait plus qu’à un fil : avec la crise de Cuba, la guerre froide avait pris une nouvelle dimension. Les superpuissances des deux côtés avaient le doigt sur la gâchette ; la course aux armements nucléaires se dirigeait vers son point culminant provisoire ; les nerfs étaient à vis dans les deux camps. À un cheveu de la catastrophe nucléaire, le monde retenait son souffle. Bien que les experts de l’ambassade américaine se soient mis à l’ouvrage, il s’est écoulé près de douze heures avant que le contenu de la lettre, décrypté et traduit, ne parvienne pas au Département d’État américain. Ainsi, ce n'est qu’après 21 heures qu’on y a appris que l’Union soviétique n’excluait pas une solution politique … Tirant les leçons de la crise de Cuba, les États-Unis et l’Union soviétique ont mis en service le « téléphone rouge » le 30 août 1963. Une fois de plus, le credo unanime était de ne pas risquer que des malentendus ou des problèmes de traduction mettent en péril la paix mondiale. Avant la crise de Cuba déjà, les conséquences de la communication entre les États étaient déjà connues. Depuis que les premières cités-États ont pris forme sur les rives de l’Euphrate et du Tigre, on s’exerce à l’art de la négociation. Assurer la paix par la concertation, stimuler le développement économique et culturel et résoudre, voire prévenir les conflits, tel est le moteur de cette démarche. Dotés de la légitimité nécessaire par la famille régnante respective, les diplomates n’étaient initialement envoyés qu’à des fins spécifiques de négociation. Dès que l’affaire était réglée, ils rentraient au plus vite au pays. Les premiers à promouvoir durablement leurs intérêts à l’étranger furent les envoyés pontificaux (« apocrisiarii ») à la cour de l’empereur byzantin à Constantinople. Les bases de la diplomatie moderne, telle que nous la connaissons, ont été posées au début de La Renaissance par les cités-États du nord de l’Italie. Milan, sous la domination de Francesco Sforza, a joué un rôle décisif. Ce dernier n’a pas seulement fondé les premières ambassades dans d’autres villes au nord de l’Italie, mais a également mis en place de nombreuses pratiques qui font aujourd’hui partie des normes diplomatiques. Les successeurs des chefs de file de la diplomatie de Sforza sont plus demandés que jamais dans des périodes telles que la nôtre. Mais, ne laissons pas aux experts le soin d’assurer la paix et la sécurité. Chacun d’entre nous peut apporter sa petite contribution. Verena Maria Amersbach Rédactrice en chef