Mireille Falardeau et Michel Loranger Le choix de stratégies ... - CSSE
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LE CHOIX DE STRATÉGIES D’APPRENTISSAGE 321<br />
scent prend plus <strong>de</strong> distances par rapport à ses parents <strong>et</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong> d’autres<br />
personnes <strong>de</strong>vant <strong>de</strong>s difficultés. Cependant, la compétence <strong>de</strong>s pairs augmente<br />
aussi selon le contenu. <strong>Le</strong>s parents ne s’avèrent plus les seuls compétents <strong>et</strong> les<br />
pairs sont sollicités dans <strong>de</strong>s proportions plus importantes.<br />
<strong>Le</strong>s élèves <strong>de</strong> tout âge considèrent donc que les relations sociales constituent<br />
un moyen fort efficace <strong>de</strong> fonctionner dans plusieurs contextes scolaires. Il serait<br />
dès lors très important que les intervenants ai<strong>de</strong>nt les élèves à définir <strong>et</strong> à utiliser<br />
leur réseau <strong>de</strong> support social. De plus, les personnes sollicitées par l’enfant lors<br />
d’un manque <strong>de</strong> compréhension ou lors <strong>de</strong> la solution d’un problème scolaire<br />
n’ont pas toujours la compétence <strong>et</strong> la formation pour l’ai<strong>de</strong>r adéquatement. La<br />
formation <strong>de</strong>s parents <strong>et</strong> <strong>de</strong>s pairs à un tutorat plus efficace pour l’enfant <strong>de</strong>vient<br />
alors une priorité pour le milieu scolaire.<br />
CONCLUSION<br />
Il est vrai que les résultats qui ressortent <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te étu<strong>de</strong> ne concernent que <strong>de</strong>s<br />
verbalisations, qu’il s’agit <strong>de</strong> connaissances qu’a l’élève <strong>et</strong> que rien n’assure,<br />
comme le mentionne Brown <strong>et</strong> Campione (1981), que c’est ce qu’il fait réellement<br />
lorsque la situation se présente. Cependant, elle tend à démontrer que<br />
l’élève prend une part active dans son apprentissage, qu’il a développé plusieurs<br />
<strong>stratégies</strong> qu’il considère efficaces selon le contexte dans lequel il se r<strong>et</strong>rouve.<br />
<strong>Le</strong> milieu scolaire <strong>de</strong>vrait accor<strong>de</strong>r une plus gran<strong>de</strong> place à l’aspect métacognitif,<br />
c’est-à-dire à la prise en charge par l’élève <strong>de</strong> ses propres comportements<br />
cognitifs, soit par discussion <strong>de</strong> groupe ou par un entraînement direct. Ces interventions<br />
<strong>de</strong>vraient favoriser par la suite une meilleure intégration <strong>de</strong>s apprentissages<br />
<strong>et</strong> acquis scolaires, tout en démontrant à l’élève qu’il a du contrôle sur<br />
ce qui lui arrive en classe, ce qui susceptible d’augmenter sa motivation.<br />
RÉFÉRENCES<br />
Bandura, A. (1977). Self-efficacy: Toward a unifying theory of behavioral change. Psychological<br />
Review, 84, 191–215.<br />
Brown, A. L., & Campione, J. C. (1981). <strong>Le</strong>arning to learn: On training stu<strong>de</strong>nts to learn from texts.<br />
Educational Researcher, 10, 14–21.<br />
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m<strong>et</strong>acognition and reading comprehension. Journal of Educational Psychology, 80, 131–142.<br />
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inquiry. American Psychologist, 34, 906–911.<br />
Flavell, J. H. (1985). Cognitive <strong>de</strong>velopment. Englewood Cliffs, NJ: Prentice-Hall.<br />
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Perspectives on the <strong>de</strong>velopment of memory and cognition (pp. 3–33). Hillsdale, NJ: Erlbaum.<br />
Garner, R. (1987). M<strong>et</strong>acognition and reading comprehension. Norwood, NJ: Ablex.<br />
Jones, B. F., & Hall, , J. W. (1983). School applications of the mnemonic keyword m<strong>et</strong>hod as a study<br />
strategy by eight gra<strong>de</strong>rs. Journal of Educational Psychology, 74, 230–237.