ET COCHINCHINE

LIBRE I, CHAPITRE 111. 119
quaient que I'ennemi venait h peine de s'k1oigner.- ILes
seuls canons que Yon trouva Chient en bob cerc1i.s
de fcr.
Le colonel s'empressa de retourner au amp pour insfruin?
Ic general dc Xiontauban de cet incident. - I1
ktait alors dcux heures du matin.
LUlrJ:'JI. - En sernblahle abandon, sans la moi~~d~~e
fcnbli~c dc dbi'ense, Ctait Ctrange t.1 s'accordait pcu avec
les rapports journalicrs des cspions sur la volonlk bien
arlBhk des Chinois d'opposcr la plus vive rksistznce i
'nolre marche; la prCscnce surtout de ws canons inof-
Pcnsifs plac& aux cmbmsnres, pour similler des canons
vbitablcs, faisait supposer un plan combinC: I'avance.
Lc genCral de Yontauban, quc lcrj guerres d'Afrique
awilirnf I1;tbil116 sux r~~scs et aux ernbbchcs pelpCtuelles
dcs:ir3bcs, craignit awe raison quece di.pat-l pl-tcipili. nc
cadtbl quelque pit!ge, ct fit aussitht purler l'ordreau commandant
du gCnie 1)uponct dc se rendre avcc une cornpagnie
dc sapcurs su point indiquh par lc colond Dupin
ct #examiner avec le plus grand soin si le furl ne
scrait pas mink. - Lcs rcchercbes TIC tarultrenl pas, en
effet, b i.trt: couronnPcs de sncds, et les sapeurs decou- -
vrirent six emplacemcots dc mincs. Sous chacun ~'CUX,
It% Chinois avaierrt plaid six bombes du plus rort calibre ;
ces hombes, arm&cs leur parlie supkrieul-c dc dcux
batteries A pierre, comme cdles de nos anciens fusils,
6taient au ras du sol sous un planchcr recouvert de
tern qui, basculant au moindre mutact, fahit jouer