ET COCHINCHINE

Lc meme jour, nne reconnaissance kile sur une chausde
qui partait de Sin-ho, m'avait appris I'cxistenee, &
enFiron 5 kilomi?tres en aval, d'un'camp retranch8 considbable,
situi autour du village de Tang-kou, ei difendu
Il'une facan shrieuse tant par des obstacles naturels que
par des forces Sinfanterie et d'artillerie.
Ce camp. qui s'appugait au P~L-ho, n'itait accessible
pour nous que par deux dCbouch4s : Pun d'eux dtait cette
ehaussb suivic le in, et dont les deux &t&, noy4s par
des Iaguaes, ne permeltaient aucun dhpluiernent d'ar~illeric
ou d'infanterie ; l'autre d6bouchC, qui fut adopt4 par
lc gindral en chef anglais et par moi pour notre ligne
principde et commune d'opiralions, &lait la rive gauche
meme du Pei-bo.l;e tcrrain &kit coup4 par dc nornlrcux
canaux pr&en~ant h notre marche des difficult6s qqui furent
vaineues, gr;tce au concours toujonrs zdle et intdligent
du g$nie, de l'artillerie ei des pontonniers.
il dmenait ainsi possible de sc rappmher assea des
retranchements pour JCvclopper ies batteries dcs deux
armCes. ouvrir un feu &race, dCtruire en grande partie
les d2fcnses de l'ennemi el lancer ensuite dcs colonnes
d'assaut qui, soutenues par le gros de nos forces, devaienl
en lever les ouwagcs.
Tel fut le plan adoptc, el, le 14 au 111ati0, lctl deux aimCes
sYCbranlaient dans I'ordre ssuivant :
L'armde anglaise, appuyant sa droitc au Pei-ho, desccndait
parallklement au fleuve, tandis que la dcux brigades
Jamin et Cullineau, en mlolines serrees k demi-distance
dc dhploiernent, marc-haienl h sa gauche et 3 la m&me
hauteur. l'ou~e la lignc d'infanterie Qlait pr6cddCe par
I'artillerie, qui avait dans mite juurnb a entrer la prcmihe
cn ac~ion; celle-ci Ctait elle-mCme eouverlc et ap-
PUT&, surtout h gauche, par une avantsarde d'infanterie
einsi composke : une eompagnie de gCnie, 200 bommes
des marina de dfibarquernent, deux compagnies de chasseurs
h pied.
Le ierrain que noun avioas h pamurir hit moina