ET COCHINCHINE

l'entse du palis, qni Chit ferrnh par une petite porle t~%
dide et par des barrihres 5 droite et k gauche; on pdm-
Jait que les Tartars dlaient dans les cours et daas les jardins
derrifire ces pries.
J'envoyai de suite denx compagnies d'infanterie de marine
pour fouiller I'entr6e du palais et le bois en arriere,
ainsi que mon oficier d'ordonnance, le lieutenant de vaisseau
de Pina.
Cet officier, entendant du bmit dans l'intdrieur, fit somrner
dbu~rir les pmtcs, et vojran t que persome ne rcpondsit,
il fit apporter une Bchelle et escalada lemur, suivi par
M. Vivenon, enseigme de vaisseau. A peine Qaient-ils sur
1s cr&k qu'ils reeonnurent les Tartares armks de piques,
de fikches et de fusils, qui paraissaient vouloir defendre la
prte.
A I'aspect des officiers, ccs hommes se retirhent, et
El. de Pina franchit le mur afin d'ouvrir la portc h Ia
troupe.
En ce women1 les Tartares revinreni sur M. de Pina, ei
une lutte s'engagea entre lui et les homrnes qui scmuraieat.
I1 soutint bravemcnt celte attaque, tira quelques coups dr:
revolver, et fu t hIess8 1 la main gauche et au poignel droit.
IRS soldats Il'infanterie de marinc vinrent 5 son secours et
L alui de leur oficier, I. Vivenon, qui avait rq-u line
balle dans le c6G, et lcs Tartai-es, aprh une rdsistance
inutile, prirent la fuik En dbordre, laissant derrihrc eux
trois des Ieurs LuCs, et emmensnt plusieurs blessCs.
Le bruit de la fusillade m'qant attid, je 6s vcnir Ie g&
nCral Collineau avee sa brigade, et je 6s occuper forteinent
la premiere cour du phis, ne ~oulanr pas p!ndtrer plus
avaiit pendant la nuit dans u11 lieu inconnu; 7 ou 800
Tarlares qui se trouvaient derrihre les palais suocessifs
abou~issant aux bois auraient pu tenter d'inquii~er nos
hommes. La nuit se passa sans QvGnements, et le lendemain,
de grand matin, je me rendis au palais, ae~ompagnd
des g6draux Jarnin et Collineau, de mon chef d'6hbmajor
et du brigadier anglais Battle, avee lequel Btait le major
I1 95