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Forgeabilité des aciers inoxydables austéno-ferritiques

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tel-00672279, version 1 - 21 Feb 2012<br />

230 Résumé étendu<br />

W f = W p<br />

Energie totale (J)<br />

Plastic deformation<br />

Energie nécessaire pour déformer<br />

plastiquement notre matériau (J)<br />

Crack propagation<br />

+ W e<br />

Fig 7. Principe du concept de travail essential de rupture<br />

Energie nécessaire pour faire germer,<br />

croitre, et coalescer les cavités(J)<br />

Ce qui nous intéresse, c’est de déterminer la contribution « endommagement » afin de quantifier la<br />

résistance à la propagation de fissures. Cette contribution porte le nom de travail essentiel de rupture.<br />

Le travail essentiel de rupture fournit un critère énergétique qui quantifie la résistance au déchirement<br />

ductile. Les détails concernant la détermination du travail essentiel de rupture sont donnés dans le<br />

manuscrit (p45-47). Si cette méthode a été largement utilisée à température ambiante pour déterminer<br />

la ténacité de tôles minces métalliques ou de films polymères, de nombreuses adaptations, également<br />

décrites dans ce manuscrit (p49-50), ont été nécessaires pour pouvoir appliquer cette technique à<br />

haute température.<br />

Application du concept de travail essentiel de rupture aux matériaux bruts de coulée<br />

Le concept de travail essentiel de rupture a été d’abord appliqué à haute température aux <strong>aciers</strong><br />

D1 et D2, en prélevant <strong>des</strong> éprouvettes pré-entaillées directement dans les brames brutes de solidifi-<br />

cation. Les résultats ont montré que cette méthode est un outil discriminant pour caractériser la résis-<br />

tance au déchirement ductile à haute température <strong>des</strong> <strong>aciers</strong> <strong>inoxydables</strong> <strong>austéno</strong>-<strong>ferritiques</strong>. Les<br />

essais menés à 1050°C ont montré que l’acier D1 était deux fois plus résistant à la propagation de<br />

fissure à haute température que l’acier D2 (le travail essentiel de rupture de l’acier D1 étant deux fois<br />

plus grand que celui de l’acier D2). A 1200°C, la nuance D1 reste plus ductile que la nuance D2 mais<br />

la différence au niveau <strong>des</strong> travaux essentiels de rupture n’est pas significative. Des observations<br />

fractographiques ont également été réalisées pour compléter l’étude. Des observations microgra-<br />

phiques effectuées proche <strong>des</strong> surfaces de rupture <strong>des</strong> éprouvettes pré-entaillées et proche <strong>des</strong> rives<br />

ont révélé que les cavités germaient systématiquement au niveau <strong>des</strong> interfaces δ/γ et que les fis-<br />

sures ne se propageaient jamais dans la phase austénitique, voir Fig 8.

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