The family of Burnett of Leys, with collateral - Electric Scotland

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THE FAMILY OF BURNETT OF LEYS.
leading men in England. He went thence to Paris a few months before
the war of the Spanish Succession broke out. The recognition by
Louis XIV. of the Pretender, on James II.'s death, had caused a great
ferment in England, and was the immediate cause of Anne's declaration
of war against France in May, 1702. At the instance of some of the
adherents of the Court of St. Germains, to whom he had become
obnoxious from his relations with the Electress, Burnett was suddenly
arrested on some frivolous pretext whilst copying a monumental inscription,
and hurried off to the Bastille, where he remained for a year and a
half. Accidents at length made his situation known to the Electress,
and through the powerful advocacy of her niece, the Duchess of Orleans,
he was restored to liberty about the close of 1703.
On his release from the Bastille, Thomas Burnett went to Geneva,
where he received letters of congratulation from his powerful patronesses
in reply to his thanks for their exertions on his behalf. The Electress
writes :
" A Hannover i6 th de Fevrier 1704.
" La nouvelle que vous m 'ave"s mandee, Monsieur, touchant votre
elargissement de la Bastille, aussi bien que votre heureuse arrivee a
Geneve, m 'a ete dautant plus agreeable que je suis ravie de vous savoir
a 1'abri de ceux qui vous ont traite avec tant d'injustice. Je vous suis
cependant fort obligee des sentiments obligeans que vous me temoignes
a ce sujet, et en meme temps fort aise d'avoir eu moyen de marquer a
quel point je m'interesse pour vous. Vous ne deves pas non plus douter
que je m'embrasse encore volontiers les occasions qui se presenteront de
vous donner des preuves de mon estime.
" Votre tres-affectione
The Queen
of Prussia writes :
"SOPHIE ELECTRISE."
" A Hannover ce i6e de Fevrier 1704.
"
Les remercimens que vous me faites, Monsieur, surpassent de
beaucoup le plasir que j'ai pu vous fairc en contribuant par mes offices
a votre elargissement, et cela d'autant plus que c'est aux bontes de
Madame que vous devez principalement attribuer votre liberte. Je ne
laisse cependant pas de me rejouir avec vous de vous savoir si heureusement
sorti de ce labyrinthe, et me reserve de vous en feliciter de bouche,
quand je vous verrai l'et prochain a Lutzebourg, ou je vous. invite
d'avance. Au reste, vous dcves etre persuade que je prcndrai toujours
part a ce qui poura vous regarder, et que j'aurai unc joyc particuliere de
vous obliger dans les occasions qui s'en presenteront.
"SOPHIE CHARLOTTE."