Caracas, 3 de octubre de 2003 - Offnews.info

75mais une déception par rapport aux grandes attentes de changement suscitéespar l'élection d'Evo Morales ". " Il croit que gouverner c'est voyager et fairedes discours, poursuit M. Doria Medina. Entre-temps, le taux d'exécution dubudget ne dépasse pas les 20 %, faute de capacité de gestion. Les annoncesn'ont pas de suite, les ministres et les parlementaires n'ont pas de projet. "M. Morales ne rate pas une occasion de réaffirmer ses affinités avec FidelCastro et avec M. Chavez. A l'Assemblée générale des Nations unies, lesoutien de la Bolivie à la candidature du Venezuela à un poste nonpermanent au Conseil de sécurité ne fait pas de doute. Les deux pays ontsigné un accord de défense qui préoccupe le Pérou voisin mais apparemmentpas le Chili, qui n'entretient pas de relations diplomatiques avec La Paz. LeSénat bolivien, contrôlé par l'opposition, pourrait d'ailleurs ne pas ratifier cetaccord.L'influence vénézuélienne commence à gêner l'entourage présidentiel luimême.Le décret de nationalisation des hydrocarbures, daté du 1er mai, a étéprécédé de deux voyages à Caracas de l'équipe chargée du dossier. Unproche de M. Chavez a proposé ses services à M. Morales en matière demédias et de communication.Le nationalisme bolivien s'accommode mal de cette ingérence "désintéressée ". Le 7 octobre, l'ambassadeur du Venezuela à La Paz, JulioMontes, auparavant en poste à La Havane, a déclaré que les Vénézuéliensétaient prêts à " verser leur sang " pour M. Morales. M. Montes a été appeléà plus de circonspection par le chef de la diplomatie bolivienne, DavidChoquehuanca.Conseil de sécurité : Washington préfère le Guatemala au Venezuelad'Hugo ChavezL'Afrique du Sud, l'Indonésie, l'Italie et la Belgique ont été élues membresdu Conseil de sécurité de l'ONU. La bataille continue pour le siège sudaméricain