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capacités de survie en milieu hostile. Tends les bras, ajouta-t-il.
— Tu es un vrai dur, alors ? demanda-t-elle en haussant un sourcil ironique.
— Un vrai de vrai, oui, répondit-il avec un demi-sourire.
Nicole tendit la main, la posa sur son sexe qu’elle pressa doucement à travers le jean
mouillé.
— Pas si dur que cela, le taquina-t-elle.
Sam se figea, sa respiration se fit sifflante, comme si elle lui avait fait mal. Elle sentit
l’impressionnante colonne de chair palpiter sous sa main, s’allonger et enfler davantage. Un
gémissement franchit les lèvres de Sam quand son sexe s’avisa de faire un petit bond.
Il semblait à deux doigts de l’orgasme et Nicole faillit s’esclaffer.
C’était absolument délicieux.
Si délicieux qu’elle en oubliait tous ses problèmes.
Sentir que ce grand guerrier l’autorisait à user de son corps à sa guise, s’offrait totalement
à elle, était si troublant que Nicole eut l’impression de vivre un instant magique, hors du
temps.
Sam s’agenouilla pour achever de l’essuyer et elle dut se retenir à son épaule pour garder
l’équilibre. Le contact de sa peau nue faisait naître en elle des sensations merveilleuses. Ce
grand corps solide dégageait une chaleur incroyable.
Elle le regarda se redresser lentement, l’une de ses grandes mains remontant le long de
son corps. Sam était la virilité incarnée et pourtant chacun de ses gestes était élégant. Il
s’était relevé avec l’aisance d’un athlète accompli, d’un homme dont le corps ne le trahirait
jamais.
Nicole sentit la lente caresse de son regard brûlant sur son corps nu aussi nettement
qu’elle venait de sentir la caresse de sa main. Elle ne ressentait plus la moindre douleur
physique. C’était incroyable. Le désir que cet homme lui inspirait lui faisait plus de bien
qu’une journée au spa.
Elle noua les bras autour de son cou dans l’espoir de recevoir l’un de ces baisers
envoûtants dont il avait le secret, mais laissa échapper un cri de surprise comme il la
soulevait dans ses bras.
— Sam ! Qu’est-ce que tu…
Elle s’interrompit. Elle savait très bien ce qu’il faisait. Il l’emmenait dans sa chambre. Très
bien. Parfait. C’était là qu’elle avait envie d’être. Sur le grand lit de Sam. Avec lui.
Il allait la déposer sur le matelas, s’étendrait sur elle, lui écarterait les jambes et…
Nicole fronça les sourcils. Il faudrait d’abord qu’il retire ce jean.
Sam la déposa en effet sur le lit, se redressa et la contempla. Elle sourit, lui tendit les
bras en frémissant d’impatience, s’attendant qu’il vienne sur elle.
Mais il se contentait de demeurer immobile, à la regarder. Qu’est-ce qu’il attendait donc ?
Il se déplaça soudain jusqu’à l’extrémité du lit, lui saisit les chevilles et la fit glisser sur le
matelas jusqu’à ce que ses jambes pendent au bord. Alors il s’agenouilla.
Il voulait des préliminaires ? Nicole n’avait jamais été aussi excitée. Enfin, sauf la veille,
bien sûr. Elle n’avait pas besoin de préliminaires. Elle n’en aurait sans doute plus jamais
besoin. La présence de Sam suffisait à lui inspirer les pensées les plus troublantes et les plus
licencieuses qui soient.
Nicole s’apprêtait à le lui dire quand elle sentit sa bouche entrer en contact avec les replis
les plus sensibles de sa chair intime, et le seul son qui franchit ses lèvres fut un soupir