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d’extase.
Il l’embrassait là comme s’il s’agissait de sa bouche. Comme si sa vie en dépendait. Nicole
avait l’impression de sentir les caresses de ses lèvres et de sa langue se propager à travers
tout son corps. Il se mit à la mordiller délicatement et elle tressaillit violemment, le plaisir
qu’elle avait ressenti était si intense qu’il était à la limite de la douleur.
Elle étendit les bras au-dessus de sa tête et se cambra, tout son être concentré sur les
délicieuses sensations qui se déployaient au niveau de son entrejambe humide. Sam écarta
les pétales de son sexe des pouces pour l’embrasser plus profondément, et elle frémit de
bonheur. Le spectacle de sa tête sombre entre ses cuisses pâles était fabuleusement
érotique.
D’un geste empreint de douceur, il lui fit plier la jambe pour changer l’angle d’accès à son
sexe, et lorsqu’il donna un long et voluptueux coup de langue dans sa fente, sa cuisse se mit
à trembler irrépressiblement.
Le cœur de Nicole battait follement. Il avait fallu à peine quelques minutes pour qu’elle
soit au bord de l’orgasme. À l’exception des délicieux petits bruits mouillés que produisait
Sam, le silence dans la grande chambre était total. La mer elle-même semblait s’être tue.
Nicole n’entendait plus le bruit des vagues, mais peut-être que le sang qui lui rugissait aux
oreilles l’en empêchait.
Sam cessa ses caresses à l’instant où le long frisson annonçant l’imminence de la chute
dans la plus aveuglante des extases la secouait. Sa bouche s’était écartée d’elle, mais son
regard demeurait rivé sur son sexe. Son visage s’était empourpré, ses lèvres étaient
humides, et le désir lui crispait les traits.
— Tu es belle partout, dit-il d’une voix enrouée.
Son index glissa sur sa chair intime, ne faisant qu’ajouter à son excitation.
— Ici aussi. Toute rose et gonflée… Et là, ajouta-t-il en effleurant sa toison du plat de la
main avant de la laisser reposer sur son ventre. Tu es comme Blanche Neige. D’ivoire et
d’ébène. C’est incroyable.
Il lui releva davantage la jambe, lui cala le pied au creux de sa paume.
— Tu es belle jusqu’au bout de tes adorables orteils, continua-t-il avant de lui mordiller
délicatement le pied.
À sa grande stupéfaction, son vagin se contracta. Elle savait, pour l’avoir lu, que les pieds
étaient une zone puissamment érogène, mais elle n’y avait jamais cru. Or ce qu’elle venait
de ressentir était purement sexuel.
Un coup de langue lascif le long de la voûte plantaire fit palpiter son vagin en même
temps que son ventre se crispait.
Sam s’en aperçut, évidemment. Il était incroyablement observateur. Leurs regards se
croisèrent, puis il reporta le sien sur son entrejambe.
Contrairement à la plupart des hommes en pareille circonstance, Sam n’arborait pas de
petit sourire triomphal sous prétexte qu’il avait réussi à l’exciter si intensément qu’elle
tremblait comme une feuille. Au contraire, sa bouche s’était pincée et ses yeux, qui s’étaient
étrécis, fixaient l’endroit qu’il caressait à présent. Le bout de son doigt se promenait avec une
délicieuse lenteur à l’orée de son sexe, et elle commença à se tortiller. Elle le voulait
dedans…
Une décharge électrique courut le long de son échine lorsqu’il inséra enfin le doigt en elle,
et ses muscles intimes se mirent à palpiter. Ses cuisses écartées tremblaient. À la vitesse de