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son lit, après qu’elle eut passé quarante-huit heures au chevet de son père à l’hôpital.
L’ambassadeur sortirait le lendemain, avaient assuré les médecins.
Dans la voiture qui l’emmenait chez Sam, Nicole s’était endormie d’un bloc. Sam l’avait
portée jusqu’à son appartement, l’avait déshabillée et l’avait mise au lit après lui avoir enfilé
l’un de ses T-shirts.
Il avait passé la nuit à côté du lit à la regarder dormir. Au petit jour, il s’était déshabillé et
s’était glissé avec précaution entre les draps. Elle dormait sur le flanc, et il s’était lové contre
elle. Plus il la touchait, plus il était heureux. Le contact de sa chair tiède était indispensable à
sa santé mentale.
Il avait failli la perdre à tout jamais dans cet entrepôt abandonné.
Il préférait ne pas y penser. Jusqu’à la fin de ses jours, il la reverrait bondir pour
intercepter la balle destinée à son père. Et ce salaud qui l’avait tirée par les cheveux… S’il
avait le malheur de fermer les yeux quand il y pensait malgré tout, il voyait ce qui se serait
produit si Mike et lui étaient arrivés une seconde plus tard.
Seigneur ! Sa main s’était contractée convulsivement et c’était à ce moment-là qu’elle
s’était tournée vers lui et lui avait souri.
— Je t’ai réveillée, désolé, murmura-t-il.
Elle se retourna complètement jusqu’à ce qu’ils se retrouvent face à face, ses seins
plaqués contre son torse, son ventre contre le sien et ses jambes se mêlant aux siennes. Il
sursauta quand elle entra en contact avec son érection.
Les yeux clos, Nicole laissa échapper un doux soupir et se frotta contre lui. Elle passa le
bras autour de son torse, laissant pendre sa main dans son dos, et enfouit le visage au creux
de son cou. Quand Sam sentit sa langue s’immiscer sur sa peau, il oublia toutes ses bonnes
résolutions – lui laisser le temps de récupérer, ne pas la brusquer, ne rien exiger d’elle…
Une minute plus tard, le T-shirt qu’il lui avait enfilé la veille volait à travers la chambre,
Sam roulait sur elle et la pénétrait, ravi de retrouver sa petite vulve chaude et moite qui
l’enserrait si étroitement.
Il ferma les yeux de désespoir. Il avait recommencé.
— Pardon, souffla-t-il en se redressant sur les coudes. J’ai encore oublié les préliminaires.
Nicole tendit le visage vers lui et l’embrassa.
— J’étais en train de rêver de toi, murmura-t-elle. C’était un rêve érotique. Très érotique.
Elle souleva les hanches pour l’inciter à entrer plus profondément en elle. Elle était
délicieusement humide.
— Je pense que ça peut faire office de préliminaires, ajouta-t-elle.
— Ah, oui ? répondit Sam intrigué.
Il se retira et revint lentement en elle.
— Raconte-moi un peu ça.
— On était dans ton lit et tu m’enlevais ma chemise de nuit… En fait, tu me l’arrachais. Et
ce n’était pas une chemise de nuit, mais un T-shirt à toi.
Sam la fit taire d’un baiser et la sentit sourire sous ses lèvres. Il allait et venait aussi
lentement en elle que les vagues de l’océan quand elles viennent lécher le rivage. Le sourire
de Nicole avait disparu et ses baisers s’étaient faits pressants.
Elle replia les jambes, souleva le bassin et trouva le moyen de s’empaler davantage
encore sur son sexe.
Une décharge électrique courut le long de la colonne vertébrale de Sam. Comme il était