64 REGIMENT D'INFANTERIE DE LIGNE - Ancestramil
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Le chef de brigade CHARLOT fut cité à l’ordre du jour de l’armée de Naples, pour le talent<br />
avec lequel il avait dirigé ces diverses opérations ; le même ordre du jour félicitait, en général,<br />
tous les officiers, sous-officiers et soldats de la <strong>64</strong> e , de leur brillante conduite.<br />
Pendant ce temps, SCHÉRER, dans le nord de l’Italie, luttait vainement contre des forces<br />
supérieures. Le 6 avril, il écrivait au Directoire pour lui demander que MACDONALD vint le<br />
rejoindre.<br />
Celui-ci, après avoir réuni toutes ses troupes au camp de Caserta, près de Capoue, sous<br />
prétexte de rétablir la discipline et de faciliter l’instruction, s’achemina vers le nord (mai<br />
1799) laissant derrière lui 5.000 malades et des garnisons dans les places d’Ancône, Capoue,<br />
Gaète, dans les forts St Ange (Rome) et St Elme (Naples).<br />
En vain MACDONALD écrivit au ministre de la guerre que les Anglais croisaient en vue de<br />
Naples, et que les garnisons de St Elme, Capoue et Gaète pouvaient être considérées comme<br />
perdues et sacrifiées. Le Directoire ne voulut pas renoncer à sa conquête.<br />
La prévision de MACDONALD ne fut que trop réalisée, ces malheureux détachements<br />
succombèrent l’un après l’autre. La <strong>64</strong> e demi-brigade, restée à Capoue, après s’être<br />
vaillamment défendue, n’eut que la consolation de sortir de la ville avec armes et bagages,<br />
tambours battants, drapeaux déployés. (28 juillet 1799).<br />
Prisonnière de guerre et embarquée à bord de navires anglais, elle fut échangée vers la fin<br />
d’août et envoyée dans les départements de l’ouest.<br />
SEJOUR EN FRANCE<br />
(1799 – 1803)<br />
Au mois d’octobre 1799, la <strong>64</strong> e demi-brigade, réorganisée, faisait partie de la division<br />
CHABOT (armée d’Angleterre)<br />
Cantonnée à Angers et dans les environs, elle y resta jusqu’au mois d’avril 1800. Elle tint<br />
ensuite garnison à Versailles, et fit partie, mais sur le papier seulement, d’abord de l’armée de<br />
réserve de 2 e ligne, que le premier Consul réunissait à Dijon, puis de l’armée d’observation du<br />
midi, réunie à Florence, et commandée par MURAT.<br />
Le bataillon d’élite seul fit cette campagne ; il renta en France à la fin de 1801 et les<br />
compagnies qui le formaient, rejoignirent à Paris, leurs bataillons respectifs.<br />
Le 28 août 1803, le chef de brigade CHARLOT fut nommé général et remplacé dans le<br />
commandement de la <strong>64</strong> e par le chef de brigade NÉRIN ; les deux premiers bataillons étaient<br />
alors à Dieppe, et le 3 e à Rocroi.<br />
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CHAPITRE IV<br />
Séjour en France (suite). – La <strong>64</strong> e demi-brigade de bataille devient le <strong>64</strong> e régiment<br />
d’infanterie (22 septembre 1803). – Camp de Boulogne (1803 – 1805). – Troisième coalition,<br />
campagne de 1805. – Combat de Michelsberg (14 octobre), Prise d’Ulm (16 octobre). –<br />
Marche sur Vienne (octobre – novembre). – Bataille d’Austerlitz (2 décembre). – Traité de<br />
Presbourg (12 janvier 1806). – Le <strong>64</strong> e est cantonné dans la principauté d’Anspach (février -<br />
octobre 1806)<br />
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SEJOUR EN FRANCE (SUITE). – <strong>64</strong> E <strong>REGIMENT</strong> D’INFANTERIE<br />
« Un arrêté des consuls du 1 er vendémiaire an XII (22 septembre 1803) supprime la<br />
dénomination de demi-brigade et rétablit celle de régiment. Le même jour, un autre arrêté<br />
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