64 REGIMENT D'INFANTERIE DE LIGNE - Ancestramil
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Gabriel HESSY (1685 – 1689), Félix PLATTER (1689 – 1690), de FREY (1690), blessé à<br />
mort la même année à Steinkerque, Jost BRENDLÉ (1692 – 1701).<br />
GUERRE CONTRE LA LIGUE D’AUGSBOURG<br />
(1687 – 1697)<br />
En 1689, à l’armée de Flandre, commandée par le maréchal d’HUNNIERES, le premier<br />
bataillon se trouva au sanglant combat de Walcourt, où les Français, battus, perdirent 2.000<br />
hommes ; le lieutenant de FREY, depuis lieutenant colonel, y fut blessé.<br />
En 1690, le maréchal de LUXEMBOURG reçut le commandement de l’armée de Flandre et<br />
prit une éclatante revanche.<br />
STUPPA se conduisit vaillamment le 1 er juillet à la bataille de Fleurus, livrée contre le prince<br />
de WAL<strong>DE</strong>CK qui commandait l’armée des Cercles.<br />
WAL<strong>DE</strong>CK perdit 6.000 hommes, 8 à 10.000 prisonniers, ses drapeaux (qui servirent à<br />
tapisser Notre-Dame) et ses canons.<br />
Les Français eurent à peine 3.000 hommes hors de combat ; le régiment de STUPPA eut<br />
quatre officiers blessés.<br />
Il termina cette campagne à Staden et prit ses quartiers d’hiver à Courtrai.<br />
Il sortit de cette place en janvier 1691 pour aller lever des contributions dans le pays de Waës,<br />
et, au mois de mars, il se rendit au siège de Mons, où il prit poste à Nimy.<br />
Après la prise de Mons, il alla achever la campagne d’Ypres et prit ses quartiers d’hiver à<br />
Courtrai.<br />
Ce fut cette année qu’on y forma pour la première fois des compagnies provisoires de<br />
grenadiers qui furent composées des meilleurs soldats de toutes les compagnies.<br />
Le régiment fut momentanément réduit à trois bataillons (2.400 hommes).<br />
STUPPA sortit de Courtrai en mai 1692 et fut appelé au siège de Namur.<br />
La ville capitula après avoir vigoureusement résisté pendant trente deux jours ; le régiment y<br />
entra pour participer, du côté de la ville, à l’attaque des châteaux et notamment à celle du fort<br />
Guillaume ; une de ses compagnies était à l’attaque de la Casotte le 13 juin.<br />
Dans la nuit du 17 au 18 juin, l’ennemi ayant fait une sortie sur les tranchées de gauche, le<br />
long de la Sambre, lesquelles ne communiquaient pas encore avec les autres, les travailleurs<br />
furent obligés de se retirer, ainsi que les grenadiers du régiment qui les soutenaient.<br />
Mr de CREIL marcha aussitôt avec un bataillon de STUPPA, et les grenadiers que le feu de<br />
l’ennemi avait fait plier.<br />
Il repoussa les assiégés jusqu’à la contrescarpe.<br />
Le lieutenant colonel FREY, qui commandait le bataillon, fut blessé à mort ; un capitaine de<br />
grenadiers et huit soldats furent tués, vingt autres furent blessés.<br />
Le régiment perdit encore le major SPRECKER au dernier assaut, lequel fut livré avec une<br />
telle ardeur que le roi donna un louis d’or à chaque grenadier. (Histoire militaire des Suisses au<br />
service de la France, par le baron de ZURLAUBEN)<br />
A la bataille de Steinkerque, le 3 août, STUPPA eut affaire aux Gardes Danoises, contre<br />
lesquelles il soutint un feu terrible qui dura plus d’une heure, sans qu’aucune des deux troupes<br />
se montrât ébranlée. Enfin, STUPPA, soutenu par les Gardes Suisses, mit l’épée à la main et<br />
enfonça les Danois.<br />
De tous les officiers du régiment, il ne revint de cette charge que trois capitaines sans<br />
blessures.<br />
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