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64 REGIMENT D'INFANTERIE DE LIGNE - Ancestramil

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Le général SUCHET, arrivant sur ces entrefaites avec le <strong>64</strong> e , fit rétablir le pont, et, ayant<br />

réuni, le <strong>64</strong> e , le 88 e et la cavalerie légère, poussa jusqu’à Ostroleka dont il ne put cependant<br />

chasser les Russes. Il fit repasser l’Omulew.<br />

<strong>DE</strong>FENSE <strong>DE</strong> LA REDOUTE <strong>DE</strong> BIALLOBOREGI<br />

(12 mai 1807)<br />

Pendant ce temps, le capitaine LORRAIN, des grenadiers du <strong>64</strong> e , enfermé avec sa compagnie<br />

dans la redoute de Bialloboregi, était aussi attaqué par des forces très supérieures, et quoique<br />

cerné de toutes parts, opposait aux Russes une résistance invincible.<br />

Les assaillants perdant beaucoup de monde et ne pouvant enlever la redoute de vive force,<br />

cessèrent leur feu sans changer de position.<br />

Outré d’éprouver une résistance aussi opiniâtre de la part d’une poignée d’hommes, et,<br />

s’apercevant que le nombre des siens diminuait, le général russe prit le parti d’envoyer un<br />

officier supérieur pour sommer les Français de se rendre, les menaçant de les faire passer tous<br />

à la baïonnette<br />

« Ton général nous prend-il pour des lâches, répondit le capitaine LORRAIN à cet officier,<br />

et croit-il nous épouvanter par ses menaces ? Va lui dire que les grenadiers français n’ont<br />

jamais redouté les baïonnettes russes »<br />

Cette réponse fut aussitôt portée au général qui, encore plus furieux qu’auparavant, fit de<br />

nouvelles tentatives, mais toujours en vain.<br />

Sur la fin du jour, le <strong>64</strong> e régiment vint reprendre position sur la ligne ; l’ennemi fut alors forcé<br />

de se retirer, laissant dans les fossés de la redoute, et sur le terrain environnant, un grand<br />

nombre de tués et de blessés.<br />

Le général SUCHET ayant eu connaissance de la valeur qu’avait déployée le capitaine<br />

LORRAIN, demanda, et obtint pour lui la croix d’officier de la Légion d’honneur (Le capitaine<br />

LORRAIN est cité au 74 e bulletin de la Grande Armée).<br />

Plusieurs sous-officiers et grenadiers furent également décorés.<br />

Après cette journée du 12, le <strong>64</strong> e revint à Zawady et au camp de Borki, au confluent de<br />

l’Omulew, en face d’Ostroleka.<br />

Dans la nuit du 25 au 26, des Cosaques passèrent l’Omulew à la nage et vinrent cacher un<br />

obus à la place où un poste d’observation, pendant le jour, faisait son feu. Ce stratagème nous<br />

blessa 6 hommes.<br />

Le 2 juin, le 17 e régiment d’infanterie légère vint relever, au camp de Borki, le <strong>64</strong> e qui alla<br />

prendre position près de Rosan, sur la Narew.<br />

COMBAT <strong>DE</strong> BORKI<br />

(10 juin 1807)<br />

Le 10, le général CLAPARE<strong>DE</strong>, surpris au camp de Borki par des forces supérieures, fut<br />

obligé de battre en retraite sur Dobrolenka, il y trouva posté le général GIRARD avec le <strong>64</strong> e<br />

et le 88 e .<br />

On fit reconnaître la position de l’ennemi, et le 13 au matin, le 17e léger et le 10 e de hussards,<br />

avec un bataillon du <strong>64</strong> e , se portèrent sur Nakly, conduits par le général SUCHET, tandis que<br />

le général GIRARD, avec le 2 e bataillon du <strong>64</strong> e , le 88 e et son artillerie de position, occupait la<br />

grande route de Dobrolenka.<br />

La première colonne enleva au pas de cours le camp, dont le 17 e s’était laissé déloger, on<br />

détruisit de suite les ouvrages des Russes, et on s’y installa.<br />

Nous perdîmes dans cette affaire, 32 hommes dont 4 tués et 28 blessés.<br />

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