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64 REGIMENT D'INFANTERIE DE LIGNE - Ancestramil

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Le 2 mars (8 e sortie), 200 hommes débouchent de la place, se précipitent sur nos batteries,<br />

enclouent les pièces ; deux compagnies du <strong>64</strong> e se jettent sur eux, leur tue 10 hommes et les<br />

refoulent jusque dans le chemin couvert qu’ils franchissent en sautant par-dessus les<br />

palissades.<br />

Le gouverneur MENACHO qui, du rempart, suivait les mouvements, fut tué ; la défense se<br />

ressentit vivement de cette perte, et le 10 mars, après 38 jours de tranchée, au moment où<br />

9.000 Français, réunis, allaient donner l’assaut, le nouveau gouverneur YMAS, demanda à<br />

capituler.<br />

9.000 hommes, dont 512 officiers, défilèrent avec les honneurs de la guerre.<br />

La prise de Badajoz fut suivie de celle d’Albuquerque (15 mars) et de Campo-Mayor (21<br />

mars).<br />

Il était trop tard pour donner la main à MASSÉNA qui, depuis le 5 mars avait été forcé<br />

d’abandonner le Portugal.<br />

Les Anglo-portugais vinrent alors, au nombre de 70.000 hommes, menacer MORTIER, qui<br />

dut rétrograder sur Badajoz.<br />

BATAILLE <strong>DE</strong> LA ALBUFERA<br />

(16 mai 1811)<br />

Dès le 14 mars, le <strong>64</strong> e était parti pour Séville avec le duc de DALMATIE ; il y resta jusqu’au<br />

9 mai. SOULT ayant résolu de secourir le général LATOUR-MAUBOURG assiégé dans<br />

Badajoz, forma deux colonnes de toutes les troupes qu’il put réunir et vint le 16 mai à la<br />

Albufera (à 3 lieues au sud de Badajoz) livrer bataille aux 35.000 hommes de BARESFORD<br />

et BLAKE réunis.<br />

Notre armée bien inférieure en nombre, fit des prodiges : 1.000 prisonniers, 6 drapeaux et 6<br />

pièces tombèrent d’abord en notre pouvoir.<br />

Ce succès malheureusement ne continua pas, et, après des pertes considérables, des deux<br />

côtés, la victoire demeura indécise.<br />

Le lendemain, les deux armées restèrent à s’observer, ni l’une ni l’autre ne voulant se<br />

compromettre par un mouvement offensif.<br />

Le 18, l’armée française se mit en retraite sur Llerena, effectuant son mouvement avec calme<br />

et lenteur, sans perte d’hommes ni d’équipages.<br />

Le 5 e corps séjourna à Llerena dont les approvisionnements insuffisants furent bientôt<br />

épuisés ; on chercha partout le grain enfoui dans les silos jusqu’à ce que la moisson puisse se<br />

faire.<br />

Le 12 juin, SOULT reprit l’offensive en Estrémadure, le 5 e corps arriva le 16 à 8 lieues de<br />

Badajoz. Les Anglais, qui avaient réuni sous cette place 65.000 hommes, se hâtèrent d’en<br />

lever le siège. Au mois de juillet, la première division revint à Séville.<br />

TROISIEME CAMPAGNE EN ESTREMADURE<br />

(mars – juillet 1812)<br />

Vers cette époque, le maréchal MORTIER, rappelé à Paris, remit le commandement du 5 e<br />

corps au général comte DROUET d’ERLON.<br />

Le 1 er octobre, le 4 e bataillon du <strong>64</strong> e , commandant GUEZ, reçut l’ordre de rentrer en France ;<br />

il alla rejoindre, à Besançon, le dépôt du régiment.<br />

Le 16 novembre, le général en chef apprit qu’un parti ennemi occupait Mérida.<br />

Il envoya le colonel <strong>DE</strong>MBOUSKI avec le <strong>64</strong> e et le 2 e régiment de hussards. Les ennemis ne<br />

cherchèrent pas à résister et évacuèrent la place pendant la nuit.<br />

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