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64 REGIMENT D'INFANTERIE DE LIGNE - Ancestramil

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MARCHE SUR VIENNE<br />

(octobre – novembre 1805)<br />

Cette seconde campagne que l’Empereur annonçait à son armée, était déjà commencée depuis<br />

trois jours.<br />

Ulm avait capitulé le 16 octobre, et déjà le 18, SUCHET se rendait à Gunzsbourg, y<br />

réunissait l’artillerie, l’ambulance et les bagages du 5 e corps, rétablissait le 19, le pont de<br />

Dillingen, entrait à Munich le 23, à Landshut le 25, à Braunau le 30.<br />

On organisa en route la compagnie de voltigeurs, créée dans chaque bataillon, par décret<br />

impérial du 25 octobre 1805.<br />

Cette compagnie fut placée la 3 e dans l’ordre de bataille, et remplaça la 2 e de fusiliers, qui fut<br />

dissoute.<br />

Continuant sa marche sur Vienne, et appuyant l’avant-garde commandée par MURAT, le<br />

corps de LANNES était à Ems le 5 novembre ; le 6, SUCHET bivouaquait à Oedt, suivant de<br />

tout près les Russes qui, battus à Amstetten, faisaient leur retraite, ne laissant derrière eux, ni<br />

pain, ni viande.<br />

Le 9, La division était établie sur les hauteurs en arrière de la ville de St Palten, observant la<br />

route de Krems ; le 10, elle bivouaquait en arrière d’Hieldorf ; le 13, à cinq heures du soir,<br />

elle franchissait les ponts de Vienne, surpris, quelques instants auparavant grâce à l’audace de<br />

LANNES et de MURAT.<br />

Le <strong>64</strong> e fut désigné pour garder les ponts, un bataillon rentra à la division le 20 novembre,<br />

l’autre resta provisoirement à Vienne et, rejoignit quelques jours plus tard à Obernitz.<br />

Le 30, le régiment était au bivouac de Krichin, attendant la grande bataille que le génie de<br />

NAPOLÉON préparait.<br />

BATAILLE D’AUSTERLITZ<br />

(2 décembre 1805)<br />

Le 2 décembre, SUCHET, qui appuyait sa gauche au Santon, avait devant lui le corps du<br />

prince BAGRATION, qui s’était porté en avant de la poste de Posoritz, et les 82 escadrons<br />

russes et autrichiens du prince de LICHSTENSTEIN ; il était soutenu à sa droite, par la<br />

division CAFARELLI qui avait remplacé, dans le corps de LANNES, la division GAZAN.<br />

LANNES avait formé ses deux divisions sur deux lignes : la première formée de bataillons<br />

déployés, la deuxième, de bataillons en colonne, placés derrière les intervalles.<br />

Chargée plusieurs fois par les Uhlans du grand duc CONSTANTIN, notre infanterie résiste,<br />

sans même se former en carré.<br />

En vain, les Uhlans, reçus par un feu meurtrier et presque à bout portant, pénétrèrent dans les<br />

intervalles des bataillons, mais pas un de nos soldats ne quitta son rang.<br />

Vers 2 heures de l’après midi, au moment où le centre de l’armée française (SOULT) arrivait<br />

sur le plateau de Pratzen, BAGRATION, avec un corps russe, voulut s’emparer du Santon ; il<br />

fut repoussé par la seule division SUCHET.<br />

Mais les Russes reculent en masse compacte ; d’HAUTPOUL les charge avec ses cuirassiers,<br />

ils résistent sans se rompre.<br />

Le général SUCHET, porte alors ses bataillons, tous à la fois, au pas de charge sur cette<br />

masse qui ne peut supporter un si rude choc.<br />

Ce n’est plus qu’un champ de carnage, l’artillerie est enlevée, près de 2.000 Russes sont faits<br />

prisonniers, le reste, mis en fuite, se jette dans la vallée de Kowalowitz.<br />

BAGRATION serré de près par sa gauche, faillit être pris. Il céda le champ de bataille et<br />

rallia ses troupes sur les hauteurs de Rausnitz.<br />

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