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64 REGIMENT D'INFANTERIE DE LIGNE - Ancestramil

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Tous les officiers devaient porter, en fonctions, un hausse-col de cuivre, argenté, uni, sans<br />

armoiries, chiffres ni devises ; ce hausse-col se plaçait sous la cravate, joignant le col.<br />

Armement, équipement. – L’armement était le même dans tous les régiments d’infanterie ;<br />

les colonels, lieutenants-colonels et capitaines étaient armés d’un esponton, long de 7 pieds ½<br />

à 8 pieds (env. 2,50 m) ; les lieutenants et autres officiers subalternes, les sergents de<br />

grenadiers, d’un fusil (avec la baïonnette à douille à partir de 1702) avec la baïonnette et la<br />

giberne (sac à cartouches) ; les sergents, d’une hallebarde longue de 6 pieds ½ (env. 2,10 m) y<br />

compris le fer.<br />

Les caporaux, anspessades et soldats portaient un fusil long de 3 pieds 8 pouces (env.1,17 m)<br />

depuis la lumière du bassinet jusqu’à l’extrémité du canon, et du calibre de 20 balles à la livre<br />

( aujourd’hui 0, 500 Kg) ; chaque fusil devait avoir sa baïonnette à douille ajustée et chaque<br />

soldat une cartouche (giberne), contenant vingt coups à tirer, avec un fourniment boite à poudre<br />

fine pour amorcer) porté par un cordon en bandoulière, de la gauche à la droite.<br />

Il y avait dans chaque compagnie, sans excepter les compagnies de grenadiers, un nombre<br />

d’outils, dont les deux tiers étaient propres à remuer la terre, les autres, étaient des outils<br />

tranchants ; ces outils étaient portés par un pareil nombre de soldats, qui avaient une<br />

augmentation de solde.<br />

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<strong>REGIMENT</strong> <strong>DE</strong> BRENDLÉ<br />

(17 janvier 1701)<br />

Nommé BRENDLÉ en 1701, le régiment se rendit cette année dans les Pays-Bas espagnols.<br />

GUERRE <strong>DE</strong> LA SUCCESSION D’Espagne<br />

Il travailla aux lignes que BOUFFLERS fit construire depuis Anvers jusqu’aux remparts<br />

d’Huy sur la Meuse, et eut ses quartiers d’hiver à Ruremonde. Il se trouve en 1702 à la<br />

canonnade de Peer et au siège de Traerbach, après lequel il alla tenir garnison à Bruges.<br />

Ce fut là, pendant l’hiver 1703 à 1704, que les piques furent supprimées.<br />

Les piquiers, qui, jusqu’alors avaient conservé le costume national, furent armés de fusils et<br />

habillés de rouge comme les autres soldats.<br />

En 1704, le régiment fut dirigé sur Tirlemont et fit partie du camp de Neershespen commandé<br />

par Mr d’ARTAGNAN.<br />

Ce corps, composé de cinq régiments suisses, fut réuni, au mois de mai, à l’armée du marquis<br />

de BEDMAR, campé à Saint-Trond.<br />

En 1705, BRENDLÉ servit au siège d’Huy ; il fut ensuite détaché à l’armée de Flandre ; les<br />

1 er et 3 e bataillons furent jetés dans Mons, et le 2 e dans Ath ; 200 hommes furent détachés de<br />

Mons pour garder Termonde.<br />

Ces 200 hommes, ainsi que le bataillon qui était à Ath, furent bientôt faits prisonniers de<br />

guerre par les alliés ; mais une grande partie des soldats parvint à s’échapper, et le 2 e bataillon<br />

fut réorganisé à Landrais, la même année.<br />

Le capitaine JOLING et le lieutenant HUSY avaient été tués à la défense de Ath.<br />

En 1707, le régiment fut détaché à l’armée de Flandre pour aller au secours de Toulon,<br />

assiégé par les impériaux ; mais le prince EUGENE et Victor AMÉDÉE, après de vains<br />

efforts, durent battre en retraite et perdirent, avant de repasser le Var, la moitié de leur armée.<br />

BRENDLÉ n’alla que jusqu’à Montélimar, et on l’envoya terminer la campagne à<br />

Lauterbourg.<br />

En 1708, il était de retour en Flandre. Il se trouva à la bataille d’Oudenaarde, où il fut peu<br />

engagé, demeura au camp de Meldert, pendant le siège de Lille et prit ses quartiers à Mons.<br />

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