27.06.2013 Views

64 REGIMENT D'INFANTERIE DE LIGNE - Ancestramil

64 REGIMENT D'INFANTERIE DE LIGNE - Ancestramil

64 REGIMENT D'INFANTERIE DE LIGNE - Ancestramil

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

Le 15 avril, BALLESTEROS reparut à Zalamea-la-Réal, sur le Rio Tinto : il fut de nouveau<br />

mis en déroute et perdit 300 hommes tués ou blessés et 200 prisonniers.<br />

Vers la même époque, le colonel VIGENT vint prendre le commandement du <strong>64</strong> e en<br />

remplacement du colonel PESCHERIE, nommé baron de l’empire et général de brigade.<br />

Dans la nuit du 22 au 23 juin, un bataillon du <strong>64</strong> e , détaché à Los Santos, fut attaqué par 1.800<br />

hommes de la division MENDIZABAL, il eut le temps de se former, et, malgré les ténèbres,<br />

parvint à repousser les Espagnols.<br />

OPERATIONS EN ESTREMADURE<br />

(juillet – octobre 1810)<br />

COMBAT <strong>DE</strong> BIENVENIDA<br />

(11 août 1810)<br />

Au mois de juillet, pendant que MASSÉNA prépare son entrée au Portugal, par les sièges de<br />

Ciudad Rodrigo et de Almeida, les généraux LA ROMANA et BALLESTEROS tentent,<br />

avec 10.000 hommes d’infanterie et 900 chevaux, une incursion contre le 5 e corps, resté seul<br />

en Andalousie. MORTIER marche à leur rencontre et, le 11 août, les trouve postés…-dantes<br />

rendaient souvent infranchissables, mais qui, le lendemain, n’offraient plus à nos soldats<br />

altérés la moindre goutte d’eau ? Victorieux, mais à bout de forces, nos hommes rentraient au<br />

camp par un effort suprême de volonté ; manquant d’une alimentation suffisante, ils ne<br />

tardaient pas à tomber malades et allaient encombrer les hôpitaux.<br />

<strong>DE</strong>UXIEME CAMPAGNE EN ESTREMADURE<br />

(janvier – juillet 1811)<br />

Vers le milieu d’octobre, le 5 e corps, considérablement affaibli, dut rentrer à Séville ; il y resta<br />

jusqu’à la fin de l’année, et, le 2 janvier 1811, prit, par ordre, la route de Badajoz, emmenant à<br />

grand peine avec lui un bien faible matériel de siège (6 pièces de 24, 10 pièces de 12, 6 pièces<br />

de 8 et 12 mortiers), avec lequel il devait accomplir l’une des plus téméraires et des plus<br />

brillantes entreprises de cette guerre.<br />

La saison quoique très avancée, promettait de favoriser nos opérations, mais à peine était-on<br />

en route qu’une pluie violente mêlée de grêle, forma des torrents et détruisit les chemins.<br />

La marche des convois devint très difficile : plus de 300 chariots attelés de bœufs furent<br />

abandonnés par leurs conducteurs ; une grande partie des vivres et des munitions se perdit. Le<br />

3 et le 4, la pluie continua sans interruption.<br />

L’avant-garde trouva MENDIZABAL posté à Usagre avec 6.000 hommes et le força de se<br />

replier, pendant que MORTIER envoyait une brigade contre BALLESTEROS qui, avec<br />

5.000 hommes, occupait les défilés de Monastorio. Après deux heures de combat,<br />

BALLESTEROS s’enfuit dans la direction de Fregenal.<br />

Le 4 on coucha à Fuente-de-Cantos, le 5 à los Santos et à Zafra ; le 6, le 5 e corps occupa<br />

Merida et s’empara du pont de la Guadiana.<br />

Il avait fait 30 lieues en 5 jours, malgré la difficulté du temps et des chemins, et livré deux<br />

combats.<br />

SIEGE D’OLIVENÇA<br />

(11 – 23 janvier 1811)<br />

Le 11 janvier, la 1 re division du 5 e corps, avec un régiment de cavalerie, se porta devant<br />

Olivença, défendue par une garnison de 4.000 hommes.<br />

42

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!