Un ange ne vaut pas un radis - Je me livre ... Eric Vincent

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Un ange ne vaut pas un radis
toilettes d'un cinéma. A vrai dire, il l'avait prise, tout court ! Le type l'avait menottée à la
réserve d'eau de la chasse et lui avait enfilé un énorme gourdin dans le petit orifice serré
tandis que sa matraque s'était enfoncée dans son vagin surexcité. Son goût pour les liens de
toutes sortes remontait à cette époque.
L'inconnu venait de passer la porte des toilettes, côté hommes. Jane empêcha que le loquet
soit abaissé en n'hésitant pas à bloquer la fermeture à l'aide de son pied.
- Mais… Que faites-vous ? Protesta l'inconnu.
- Ce que j'ai envie depuis longtemps, rétorqua Jane.
- Quoi ? Fit-il, faisant mine de ne pas comprendre ses intentions malhonnêtes.
En guise de réponse, elle le repoussa contre la cloison des toilettes et se colla à lui. Dans cette
posture, il était à même d'interpréter ses faits et gestes à leur juste valeur. Elle s'empara de ses
lèvres rapidement, cherchant la menteuse qu'elle maniait à merveille dans les prétoires.
L'homme, contrairement à son attente, n'était pas très réceptif. Mais dans le feu de l'action,
Jane chassa ce sentiment de refus de son esprit et se laissa emporter par le feu rougeoyant de
sa passion. Elle abandonna les lèvres et elle fit sauter les boutons de sa chemise pour se jeter
sur sa poitrine. Son excitation atteignit des sommets lorsqu'elle découvrit sa peau bronzée
exempte de la moindre pilosité. Elle plaqua sa bouche sur son téton et l'aspira goulûment,
cherchant de la main droite un renflement monstrueux entre les jambes de l'inconnu. Elle
stoppa brusquement ses succions tandis que l'homme tentait de la repousser. Elle sentait un
truc gênant depuis sa rencontre avec le bel inconnu, comme si son sixième sens s'alarmait
pour la prévenir. Elle découvrit enfin quoi en appliquant la paume entière de sa main droite
entre les jambes de l'hidalgo. Rien. Pas la moindre érection. Mais alors vraiment rien du tout !
Ce mec n'avait pas plus d'attribut qu'une femme ! Pourtant, son allure, sa poitrine, sa carrure,
il n'avait rien de féminin.
L'inconnu profita de la stupéfaction de Jane pour se carapater en douce, les pans de chemise
pendouillant sur les côtés du pantalon. L'avocate demeura interdite durant de longues
secondes, visionnant mille et une fois la scène de la découverte dans son esprit, cherchant
une explication logique à l'attitude de cet homme. Si jamais il en était un…
"Mais… Qu'est-ce qu'il lui a pris ? C'est la première fois qu'un mec met les voiles devant
moi ! Un mec… Il… Il n'avait rien entre les jambes ! Ou il l'a planquée quelque part entre ses
fesses et son ventre ou son père s'appelle Max Minus et sa mère Lilli Putienne ! Ce n'est pas
une femme, il a une glotte. Il ne peut pas être une femme… Il faut que je sache !" Imagina
Jane.
Elle sortit des toilettes et grimpa les marches raides de l'escalier étroit d'un pas décidé. Une
fois parvenue au rez-de-chaussée, elle jeta un coup d'œil dans la salle. L'inconnu s'était assis à
sa place, reprenant son repas là où il l'avait laissé. Voyant que Jane fonçait droit vers lui,
l'homme plongea la main dans la poche intérieure de sa veste posée sur le dossier de sa chaise
et retira son portefeuille. L'avocate se planta devant lui et lui lança :