Religion 121 et 122 - Eglise de Jésus-Christ des Saints des ...

aussi éternellement vrais que soient les principes de la
religion imposée» (David o. Mckay, Secrets of a Happy
Life, p.76).
(33-25) La défense de la liberté et de la loyauté à son
pays natal justifient l'entrée en guerre
«fi y a cependant deux conditions qui peuvent justifier
qu'un homme vraiment chrétien entre en guerre,
y entre, et non la commence: (1) une tentative faite par
d'autres de dominer et de priver autrui de son libre
arbitre et (2) la loyauté à son pays. fi y a peut-être une
troisième, à savoir la défense d'une nation faible qui
est injustement écrasée par une nation forte et sans
merci.
«Bien entendu la plus importante de ces raisons est
la défense de la liberté de l'homme. Priver un être
humain intelligent de son libre arbitre, c'est commettre
le plus grand de tous les crimes. Sans liberté de
pensée, sans liberté de choix, sans liberté d'action à
l'intérieur de limites légales, l'homme ne peut pas
progresser. Tout au long des siècles les âmes évoluées
ont aspiré à une société où règne la liberté et la justice.
Les hommes l'ont cherchée, se sont battus pour elle,
sont morts pour elle. Les hommes libres d'autrefois la
chérissaient, les esclaves aspiraient à l'avoir, la
Grande Charte la réclama, la Constitution des Etats­
Unis la proclama.
«Une deuxième obligation qui nous pousse à participer
à la guerre est la loyauté au gouvernement. La
plus grande responsabilité de l'Etat est de protéger et
de préserver les biens et les droits de ses citoyens; et si
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l'Etat est tenu de protéger ses citoyens de l'illégalité à
l'intérieur de ses frontières, il est tout aussi obligé de
les protéger contre les empiètements illégaux de l'extérieur,
que les agresseurs soient des personnes ou des
Etats. Le devoir de l'Etat est de se protéger contre la
traîtrise, et le seul moyen efficace dont il dispose pour
le faire dans l'état actuel du monde, c'est par la force
armée» (Mckay, Secrets of a Happy Life, pp. 76-77).
(33-26) Quand nous sommes appelés au service
militaire par notre pays, ôter une vie humaine
pendant la guerre nt est pas un meurtre
«Mais les membres de l'Eglise sont citoyens ou
sujets de souverainetés sur lesquelles l'Eglise n'a
aucun contrôle ...
« ••• Par conséquent, lorsque la loi constitutionnelle,
obéissant à ces principes, appelle les hommes de
l'Eglise dans les forces armées du pays auquel ils doivent
leur fidélité, leur devoir civique primordial exige
qu'ils répondent à cet appel. Si, en écoutant cet appel
et en obéissant à ceux qui les commandent, ils ôtent la
vie à ceux qui se battent contre eux, cela ne fait pas
d'eux des meurtriers ni ne les assujettit au châtiment
que Dieu a prescrit pour ceux qui tuent, au-delà du
principe qui va être mentionné ci-après. Car ce serait
un Dieu cruel que celui qui punirait ses
enfants. comme ayant péché contre la morale pour des
actes qu'ils ont accomplis en tant qu'instruments innocents
d'un souverain à qui il leur a dit d'obéir et à la
volonté duquel ils sont impuissants à résister» cr. Reuben
Oark Jr, dans CR, avril 1942, pp. 94-95).