Religion 121 et 122 - Eglise de Jésus-Christ des Saints des ...

2 Néphi2, 9
Le sacrifice expiatoire
de Jésus-Christ
Introduction
Jésus-Christ a expié les péchés de tous les
hommes!
De tous les hommes? Qui! De toutes les femmes
et de tous les enfants? Qui! De la terre elle-même
et de tout ce qui s'y rattache? Qui! De toutes les
races et de toutes les nations? Qui! De ceux qui
meurent sans avoir jamais entendu son nom?
Qui! De tous ceux qui participent à la chute
d'Adam? Oui! .
(Voir 2 Néphi 2:7.)
n s'est offert en rançon pour tous les mortels. Et
lorsque le fardeau écrasant de la justice éternelle
est tombé, exigeant le paiement extrême de tous
les péchés de tous les hpmmes et aussi de la transgression
d'Adam, il s'est trouvé seul et a payé le
prix. Son sacrifice a été infini et éternel. Nous lui
appartenons vraIment. n nous a rachetés de son
sang.
Avant de continuer
1. Lisez la section Notes et commentaire cidessous
tandis que vous lisez et étudiez soigneusement
2 Néphi 2,9. .
2. Lisez la section Points à méditer suivant les
directives de votre instructeur (les étudiants
qui font l'étude individuelle doivent lire toute
cette section).
NOTES ET COMMENTAIRE
SUR 2 NEPHI 2,9
(8-1) 2 Néphi 2:1,2. Les fardeaux et les difficultés
du monde mortel nous apportent certaines
de nos plus grandes bénédictions
Souvent l'attitude des hommes et des femmes est
telle que quand surviennent les épreuves ou les difficultés,
leur première pensée est soit de maudire Dieu,
soit de se mettre à genoux pour prier que Dieu leur ôte
leur difficulté. Léhi avait compris que c'est quand
nous subissons les flammes de l'adversité et de l'affliction
que nous progressons et nous raffinons le plus. n
eut la sagesse de dire à son fils Jacob que ses épreuves
et ses afflictions augmenteraient sa fermeté et qu'il
sortirait grandi et amélioré de cette expérience. Le président
Spencer W. Kimball a dit au sujet de ce principe:
«Nous savions avant de nattre que nous venions sur
la terre obtenir un corps et de l'expérience et que nous
aurions des joies et des peines, l'aisance et la douleur,
le confort et les vicissitudes, la santé et la maladie, le
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succès et la déception, et nous savions aussi qu'après
une certaine durée de vie nous mourrions. Nous
avons accepté toutes ces éventualités avec joie, vivement
désireux d'accepter à la fois ce qui était favorable
et ce qui était défavorable. Nous avons accepté avec
empressement l'occasion de venir sur la terre, même
si ce n'était que pour un jour ou pour un an. Nous
nous souciions sans doute moins de savoir si nous
allions mourir de maladie, d'accident ou de sénilité.
Nous étions disposés à prendre la vie telle qu'elle
viendrait et telle que nous pourrions l'organiser et la
contrôler, et sans murmurer, sans nous plaindre, sans
exigences déraisonnables» (Faith Precedes the Miracles,
p.106).
Marion G. Romney a enseigné ce principe comme
suit:
«Si nous pouvons supporter nos afflictions avec
compréhension, foi et courage ... nous serons fortifiés
et consolés de nombreuses façons. Nous nous verrons
épargner le tourment qui accompagne l'idée erronée
que toute souffrance est le châtiment de la transgression
.. .
(( ... 1'ai vu le remords et le désespoir dans la vie
d'hommes qui, à l'heure de l'épreuve, ont maudit
Dieu et sont spirituellement morts. Et j'ai vu des gens
se dégager de fardeaux apparemment insupportables
pour s'élever à des sommets sublimes» (CR, octobre
1969, pp. 59,60).
(8-2) 2 Néphi 2:3-7. Les hommes sont rachetés
par la justice de leur Rédempteur
Le message de Léhi concerne ici la rédemption, le
moyen par lequel le sauveur Jésus-Christ a apporté le
salut à l'homme. Remarquez que Léhi dit que «le salut
est gratuit» (verset 4). Dans quel sens ceci est-il vrai?
«Nous croyons que par les souffrances, la mort et
l'expiation de Jésus-Christ, toute l'humanité, sans
exception, doit être complètement et entièrement sauvée,
autant le corps que l'esprit, de la malédiction et
du bannissement sans fin auxquels elle a été consignée
par la transgression d'Adam; et que ce salut et cette
rédemption universels de toute la famille humaine de
la pénalité sans fin pour le péché originel, sont effectués
sans condition aucune de sa part; c'est-à-dire que
les hommes n'ont pas à croire ou àse repentir, ou à
être baptisés ou.à faire. n'importe quelle autre chose
afin d'être rachetés de cette pénalité; car, qu'ils croient
ou ne croient pas, qu'ils se repentent ou restent impénitents,
qu'ils soient baptisés ou non, qu'ils gardent
les commandements ou les enfreignent, qu'ils soient
justes ou mauvais, cela ne fait aucune différence au
point de vue de leur rédemption, autant de l'âme que
du corps, de la pénalité pour la transgression d'Adam.
L'homme le plus juste qui ait jamais vécu sur la terre
et la plus grande canaille de toute la famille humaine
furent placés tous deux sous la même malédiction sans
transgression ou action de leur part, et tous deux
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