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Roger Picon : histoire d'Antoine Martinez
Le général de CASTELNAU ne se borne plus à son ordre d’offensive sur sa gauche :
l’armée se portera à l’attaque sur tout le front.
La gauche en direction d’ARRACOURT – EINVILLE,
le centre en direction des hauteurs de LUNEVILLE/VITRIMONT/LEOMONT/
FRESCATI,
le 15è et le 16è CA en direction de la MORTAGNE, face à l’Est.
Le 25 au matin, de RAON-L’ETAPE à la forêt des CHARMES, les colonnes ennemies
abordent de front la 1è armée. A la suite de durs combats la situation est compromise mais
l’ennemi vient d’être attaqué brusquement en flanc et en queue. Sous ces coups inattendus,
l’ennemi hésite. Il défend son flanc menacé mais sa marche en avant se ralentit. C’est à ce
moment que le général de CASTELNAU, sûr de sa victoire, presse l’attaque. Il donne l’ordre
au 16è CA de continuer à pousser sans tenir compte de la fatigue des hommes et de les
galvaniser.
Vers 18 heures le 15è, le 143è, le 230è, le 333è, le 134è RI donnent l’assaut aux positions de
ROZELIEURES. Le village est pris, l’ennemi est non seulement arrêté mais refoulé.
Le 26 à l’aube, les deux armées reprennent l’offensive. Le 16è CA occupe
REMENOVILLE, MORIVILLER et progresse dans le bois qui le sépare de la MORTAGNE.
Mais sur la rive droite de celle-ci, la 1è armée ne peut dépasser ROVILLE-AUX-CHÊNES.
Mais les troupes sont épuisées. Les pertes en hommes et en cadres empêchent d’infliger à
l’ennemi un complet désastre. Désormais il va être réduit à une stricte défensive. Les
allemands vont organiser une défense savante et tenace, s’appuyant sur des puissantes
organisations défensives : tranchées à contre pentes, réseaux de fils de fer, flanquement
d’innombrables mitrailleuses qui déroutent notre inexpérience et dont il faudra apprendre les
pièges pour le reste de la guerre.
Le 28.08, les 3è, 111è, 122è, 141è RI (16è armée) avancent mais échouent à
GERBEVILLER (333è RI)
http://www.mekerra.fr
le site des anciens du lycée Leclerc de Sidi-bel-Abbès et de la plaine de la Mekerra
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