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Histoire d'Antoine Martinez - Accueil

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Roger Picon : histoire <strong>d'Antoine</strong> <strong>Martinez</strong><br />

Le 15.10, le général JOFFRE souhaite reprendre l’offensive en direction du MOYEN<br />

ESCAUT. Les troupes alliées parviennent jusqu’à YPRES sans pouvoir dépasser la ville. De<br />

leur côté, les allemands qui ont suivi et répondu à la montée en puissance des alliés<br />

choisissent pour direction stratégique CALAIS. Arrivés les premiers, ils prennent l’initiative.<br />

A cet effet ils lancent une offensive sur deux axes.<br />

- Vers le Nord (20 divisions) visant à repousser l’armée belge au-delà de l’YSER,<br />

- Vers l’Est (10 divisions, des bavarois revenus du front de Lorraine) visant à disjoindre les<br />

Anglais et les Français dans la région d’ARRAS.<br />

Le 15.10, la 4è armée allemande presse les Belges le long de la côte sur l’YSER et les<br />

repousse sur la voie ferrée DIXMUDE – NIEUPORT. L’inondation de la région, commencée<br />

le 26.10 permet aux troupes belges et aux fusiliers marins français ainsi qu’à la 42è DI, après<br />

12 jours de combat, d’arrêter la progression allemande.<br />

C’est à ce moment que se produit la bataille de la BASSEE appelée également 1 ère bataille<br />

d’YPRES. Après une période d’avance en direction d’YPRES, les Alliés sont obligés de<br />

s’arrêter autour de la ville et forment ce qu’on a appelé le « saillant d’YPRES ». La 6è armée<br />

allemande attaque la position de toutes parts avec des offensives de puissance croissante, dès<br />

le 26.10 puis les 6, 11 et 12.11. A aucun moment les belligérants n’arrivent à une supériorité<br />

numérique décisive. Peu à peu les allemands relâchent la pression sur le saillant et vers le<br />

17.11, s’arrête la course à la mer.<br />

Le front se stabilise alors sur 700 Km sans avancées notables de part et d’autres, jusqu’en<br />

1918.<br />

Voyons maintenant du point vue qui nous occupe, quelle est la physionomie des combats<br />

autour d’YPRES. On l’aura compris, devant la tournure que prenait la bataille, toutes les<br />

forces disponibles ont été jetées dans la tourmente. Une partie de la 2è armée qui se déployait<br />

vers la SOMME devait se trouver placée en réserve. Le 15è RI devait être dans cette situation<br />

(voir séjour à JOUAIGNE du 18 au 21.10, puis du 24 au 28.10 à LETTISET L’ABBENE). Il<br />

quitte son cantonnement le 29 et c’est le 2 Novembre qu’il est jeté dan la mêlée.<br />

Le 27.10, après que l’inondation eut arrêté l’avance allemande, la Division RAWLINSON<br />

est obligée de rendre le terrain conquis. La progression alliée se trouve arrêtée. Les troupes<br />

britanniques fléchissent gravement. La concentration germanique est opérée et YPRES, qui<br />

ouvre la route de CALAIS, devra supporter les plus graves assauts.<br />

Le 29.10. 8 corps d’armée se jettent à l’assaut. YPRES, que nos troupes sont obligées de<br />

traverser, devient le but d’un infernal bombardement. Une division du 32è CA qui vient<br />

d’arriver en automobile fait une belle contenance et parvient même à avancer.<br />

Le 30.10. Le 1 er CA anglais est obligé de céder et de laisser aux allemands le village de<br />

KLEINZILLEBEKE, et, plus grave, celui d’HOLLEBECKE qui permet aux allemands de se<br />

rapprocher d’YPRES. Prévenu à temps DUBOIS envoie 3 bataillons de zouaves reprendre le<br />

village.<br />

http://www.mekerra.fr<br />

le site des anciens du lycée Leclerc de Sidi-bel-Abbès et de la plaine de la Mekerra<br />

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