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Voici un croquis qui résume tout ce qui s’est passé dans ce secteur mouvementé du front. Je
pense, bien que ce ne soit pas très clair, que les dates de gauche concernent l’offensive de
1917, tandis que les dates de droite concernent celle de 1918.
Je reviens encore, avant d’en finir avec cette présence sur cette portion du front de notre
oncle, sur l’histoire avec un grand H qui marque ce lieu. Elle commence avec la victoire de
JULES CESAR qui en 57 avant J.C. y battit les belges pendant la guerre des Gaules. Elle
continue avec la victoire de NAPOLEON 1 er remportée pendant la campagne de France en
1814 à CRAONNE sur les prussiens et les russes au prix de la mort de 5400 « marie-louise ».
Elle se termine enfin (provisoirement) par la résistance offerte pendant 20 jours à l’avance
allemande à partir du 16 Mai 1940.
IV – La bataille de FLANDRE : du 31 Octobre au 6 Novembre 1914
Ainsi que le montre la carte du chapitre précédent, pendant que le front se stabilisait sur le
CHEMIN DES DAMES vers la mi-septembre, la bataille faisait rage vers le Nord selon un
axe Sud-Nord. Jusque vers la mi-novembre, aura lieu ce qu’on a appelé la course à la mer.
Chaque camp cherchant à déborder l’autre par le Nord, les combats se sont rapprochés de la
mer du Nord.
En effet, les états-majors des deux camps s’aperçoivent que la seule issue est d’essayer de
déborder l’adversaire par le Nord-Ouest, entre l’OISE et la MER DU NORD. Les 5è et 6è
armées françaises et les 1è et 2è armées allemandes fixées face à face, il est nécessaire de
former de nouvelles unités. Du côté allemand, 18 CA et 4 Corps de cavalerie constituent 3
armées. Du côté allié, 3 armées affluent vers ce nouveau théâtre : la 2è, 10è et 8è auxquelles
s’adjoignent les Britanniques et le reste de l’armée belge repliée sur une ligne NIEUPORT –
DIXMUDE.
Première phase : Du 25.09 au 4.10,
la 2 ème armée du général de CASTELNAU qui était en Lorraine est alors retirée et envoyée
au Nord de l’OISE grâce à une manœuvre de rocade fondée sur le réseau ferré. Les allemands,
de leur côté ramènent la 7è armée retirée d’ALSACE. Lorsque la 2è armée atteint la SOMME,
elle s’étire dangereusement aussi le commandement en chef envoie-t-il le général
MAUD’HUY pour constituer la 10è armée au nord de la SOMME.
Deuxième phase : Du 4.10 au 15.10,
Roger Picon : histoire d'Antoine Martinez
Lorsque la 10è armée atteint l’ANCRE, le 4.10, les Belges sont en grande difficulté.
ANVERS menace de tomber. Le 9, la place tombe mais l’armée belge, aidée par les
Britanniques et 6000 fusiliers marins français (Amiral RONAR’CH) se replie dans la
direction d’OSTENDE – NIEUPORT – DIXMUDE.
Par ailleurs et pour raccourcir les relations avec l’Angleterre, le général FRENCH demande
de faire transporter les troupes britanniques dans la région de LILLE. Les 2è et 3è CA anglais,
inclus dans le dispositif français sur l’AISNE, sont déployés dans la région de la BASSEE et
celle d’HAZEBROUCK. Ce dispositif multinational est placé sous le commandement du
général FOCH.
Troisième phase : Du 15.10à la fin Décembre 1914
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le site des anciens du lycée Leclerc de Sidi-bel-Abbès et de la plaine de la Mekerra
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