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Roger Picon : histoire d'Antoine Martinez
La victoire dans ce secteur du front n’ayant pas été au bout de l’effort fourni, l’histoire n’a
pas retenu ce nom. Et pourtant…La résistance offerte sur cette partie de la ligne de feu a
certainement participé à la stabilisation des positions, après que les allemands eurent percé
nos lignes et avancé jusqu’à ST-MIHIEL.
Il convient ici de dire ce qu’a été cette bataille. Elle fait partie intégrante de la grande
bataille qui a vu les allemands rejetés sur l’AISNE après que JOFFRE et GALLIENI, entre le
6 et le 12 Septembre, ne les aient battus sur la MARNE.
Après la défaite de CHARLEROI, les armées françaises ont reculé, en ordre certes, mais ont
constamment reculé sans qu’il ait semblé possible d’arrêter le rouleau compresseur des
armées allemandes. Je ne reviendrai pas sur l’erreur grossière commise par les allemands qui
avaient infléchi leur marche en avant, comme cela avait été le cas sur le front de LORRAINE
que nous venons d’analyser. Le plan initial (plan Schlieffen) prévoyait d’investir le pays par
un vaste mouvement tournant autour de PARIS. Mais les troupes allemandes avaient opéré
un mouvement anticipé, en s’orientant vers le Sud-Est, en avant de la capitale visant à
encercler plus rapidement les troupes françaises qui faisaient face à l’Allemagne.
En constatant cela, le Général GALLIENI avait saisi l’opportunité de les attaquer sur leurs
arrières ; Comme en LORRAINE, l’armée allemande offrait son flanc à une attaque
meurtrière. C’était le commencement de la bataille de la Marne.
Sur cette carte voici la manœuvre envisagée par l’Etat Major allemand.
http://www.mekerra.fr
le site des anciens du lycée Leclerc de Sidi-bel-Abbès et de la plaine de la Mekerra
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