You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
Vendredi, 24 septembre 2010<br />
Roger Picon : histoire <strong>d'Antoine</strong> <strong>Martinez</strong><br />
Le lendemain 24 septembre, nous voilà, toujours pilotés par Marcel, sur la route de la<br />
Belgique. Finies des autoroutes à six voies. A nous les petites routes de campagne ! A un<br />
moment donné, nous comprenons que nous sommes en Belgique. Tout y est fléché en langue<br />
flamande, mais ça ne fait rien, nous arrivons tout droit, ce qui est une façon de parler car la<br />
route tournicote pas mal, au village de WYTSCHAETE dont le nom a été modifié et qui<br />
s’écrit maintenant WIJTSCHATE ( prononcez Wiskate).<br />
Première constatation avant même d’entrer dans le village : le terrain est loin d’être plat !<br />
Visiblement, nous ne sommes pas dans le plat-pays que chantait Brel ! Oh, ce n’est pas<br />
l’Himalaya, mais c’est bosselé un peu partout et, au loin, le mont Kemmel, (Je vais y revenir)<br />
avec ses 156 mètres d’altitude fait figure respectable dans cette région de la Flandre<br />
occidentale. On comprend à quel point, la possession de la moindre élévation de terrain a dû<br />
être importante pour les unes et les autres des armées qui étaient engagées sur ce terrain,<br />
somme toute pas facile à défendre, ou à gagner !<br />
Je me permets d’interrompre la narration de nos pérégrinations pour clore, ici, dans ces<br />
dernières lignes, le déroulement des opérations militaires, telles que j’ai pu les compléter par<br />
d’autres sources (143è RI) et par nos observations personnelles.<br />
Carte du secteur tenu par les 15è et 143è régiments d’infanterie<br />
http://www.mekerra.fr<br />
le site des anciens du lycée Leclerc de Sidi-bel-Abbès et de la plaine de la Mekerra<br />
85