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Histoire d'Antoine Martinez - Accueil

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Roger Picon : histoire <strong>d'Antoine</strong> <strong>Martinez</strong><br />

devait épouser notre mère ! Je prie ceux que cette histoire intéresse de se reporter à mes<br />

chroniques !<br />

Nous le savons par son carnet militaire, notre père est arrivé sur le front entre le 18 et le 22<br />

Juillet 1918. Il arrivait au cœur de la bataille qui avait débuté le 18 juillet, le jour même où<br />

avait lieu la première offensive des alliés qui répondait, comme un écho, au dernier effort<br />

infructueux des allemands. C’était l’offensive victorieuse, celle qui devait, sans un moment de<br />

repos, mener à l’armistice du 11 Novembre 1918.<br />

Je prends un peu les devants en signalant que j’ai réussi à suivre la trace du 6 ème Régiment<br />

de Tirailleurs Algériens, auquel avait appartenu notre père Juan PICON. Nous avons toujours<br />

manqué de données sur son parcours car il a toujours été plutôt discret sur cette partie de son<br />

aventure militaire. Son carnet militaire est bien peu bavard si ce n’est sa participation à un<br />

combat dont je n’ai pas réussi à déterminer l’endroit exact ! Les pérégrinations de son Unité<br />

n’ont pas fait l’objet d’un Journal de Marche particulier, à moins que celui-ci n’ait pas été<br />

archivé. Mais, servi par la chance, j’ai découvert, en prenant le temps de lire un forum de gens<br />

qui s’intéressaient à cette Unité, que ce Régiment faisait partie de la 52 ème Division<br />

d’Infanterie et que celle-ci a combattu de juillet à Novembre 1918 sur un axe Ouest-Est, de<br />

SOISSONS à la frontière belge en passant par NOYON, au sud de ST-QUENTIN et de<br />

LAON, jusqu’à HIRSON. Ce trajet recouvre la région, de l’OISE, de l’AISNE et l’amorce des<br />

ARDENNES. On peut dire sans se tromper que leurs pas se sont croisés au Sud de<br />

COMPIEGNE, lorsqu’ANTONIO se dirigeait vers cette ville avant de s’embarquer vers la<br />

Belgique et que JUAN, se dirigeait vers la route de SOISSONS à CHATEAU-THIERRY pour<br />

participer à la contre-offensive victorieuse !<br />

Un autre point commun les rapproche : ils n’ont pas connu l’enfer des tranchées.<br />

Rêvons un peu, Si Antonio n’était pas mort, peut-être auraient-ils pu se lier d’amitié sur le<br />

front? Peut-être en saurions-nous davantage sur son parcours métropolitain. En effet, il y a là<br />

comme un manque. Si nous ne manquons pas d’anecdotes concernant son incorporation à<br />

l’armée d’Orient, il est toujours resté très discret sur cette aventure car je suppose qu’il en eu<br />

pour son compte d’émotions et de frousse intense, ce qui le rend très humain à mes yeux !<br />

J’espère avoir été aussi complet que possible. Je demande à ceux qui pensent que j’ai laissé<br />

percer une pointe de sensiblerie de bien vouloir me pardonner. Je n’ai pas fait œuvre<br />

d’historien, mais de mémorialiste, ce qui est bien différent !<br />

Pour terminer, j’invite tous ceux qui auront été intéressés par mon histoire, de réserver le<br />

même accueil au dossier que j’« instruis» en ce moment et qui portera sur Juan PICON, ce qui<br />

est le moins, pour un fils à l’égard de son père !<br />

http://www.mekerra.fr<br />

le site des anciens du lycée Leclerc de Sidi-bel-Abbès et de la plaine de la Mekerra<br />

78<br />

Cabestany, 13 Septembre 2010

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