02.07.2013 Views

Caractéristiques cliniques et facteurs de risques des ... - SIST

Caractéristiques cliniques et facteurs de risques des ... - SIST

Caractéristiques cliniques et facteurs de risques des ... - SIST

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

Les PMN sont <strong>de</strong>s cellules du système phagocytaire, qui circulent dans<br />

les vaisseaux jusqu’à ce qu’ils rencontrent <strong>de</strong>s signaux chimiotactiques<br />

appropriés. Leur rôle principal est <strong>de</strong> ralentir l’infection <strong>et</strong> <strong>de</strong> la contenir,<br />

jusqu’à ce que les phagocytes mononucléés <strong>et</strong> les effecteurs <strong>de</strong> l’immunité<br />

spécifique soient mobilisés pour l’éradiquer.<br />

Un p<strong>et</strong>it nombre <strong>de</strong> PMN traverse en permanence l’épithélium <strong>de</strong><br />

jonction, même dans une gencive cliniquement saine, <strong>et</strong> leur nombre augmente<br />

en cas d’accumulation bactérienne dans le sillon gingival. Ils jouent un rôle<br />

crucial dans le contrôle <strong>de</strong> la dissémination <strong>de</strong>s bactéries en s’interposant entre<br />

le biofilm <strong>et</strong> l’épithélium jonctionnel ou l’épithélium <strong>de</strong> poche.<br />

La plaque bactérienne constitue le premier facteur étiologique <strong>de</strong>s parodontites<br />

d’apparition précoce ou parodontites agressives (ARMITAGE (10) , 1999) dont la<br />

présence <strong>de</strong> A. actinomyc<strong>et</strong>emcomitans <strong>et</strong> <strong>de</strong> P. gingivalis constitue la cause<br />

infectieuse (GRANDEMENGE <strong>et</strong> al. (49) , 1998 ; LAMSTER <strong>et</strong> al. (82) , 1998). La<br />

<strong>de</strong>struction tissulaire observée dans ces formes <strong>cliniques</strong> n’est cependant pas en<br />

rapport avec la qualité <strong>et</strong> la quantité du biofilm, suggérant une susceptibilité <strong>de</strong><br />

l’hôte. La présence <strong>de</strong> ces bactéries pathogènes n’est donc pas suffisante pour<br />

expliquer la pathogénie <strong>de</strong>s parodontites agressives.<br />

En eff<strong>et</strong>, l’hôte doit être susceptible d’un point <strong>de</strong> vue systémique <strong>et</strong> local<br />

<strong>et</strong> l’environnement local doit contenir <strong>de</strong>s bactéries capables d’initier une<br />

infection ou au moins qui n’inhibent pas l’action <strong>de</strong>s espèces pathogènes<br />

(HAFFAJEE <strong>et</strong> SOCRANSKY (55) , 1994). Le cycle infectieux décrit par SLOTS<br />

<strong>et</strong> TAUBMAN (1992) ne s’enclenchera alors que si les quatre conditions <strong>de</strong><br />

SOCRANSKY sont réunies au même moment, la <strong>de</strong>rnière étant l’existence <strong>de</strong><br />

défaillances innées ou acquises du système <strong>de</strong> défense immunitaire <strong>de</strong> l’hôte<br />

(CHARON <strong>et</strong> al. (20) , 1998).<br />

40

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!