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M.I.L VIGILANCE - MIL la droite civique gaulliste et patriote

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UN DESERTEUR DE L'ARMEE AMERICAINE<br />

DEMANDE L'ASILE POLITIQUE A L'ALLEMAGNE<br />

Andrew Shepherd se cache depuis deux ans dans une ferme, quelque part en<br />

Allemagne. Andrew Shepherd n'est pas un immigré c<strong>la</strong>ndestin, non. Andrew est<br />

un déserteur de l'Américaine. En avril 2007, c<strong>et</strong> ex­G.I. stationné en Allemagne,<br />

a quitté son régiment pour trouver refuge, grâce à une association pacifiste,<br />

dans un endroit tenu secr<strong>et</strong>. Trois mois auparavant, il avait reçu l'ordre de<br />

rejoindre l'Irak avec son bataillon de soutien aérien, stationné à Nuremberg. Par<br />

ce fait, Andrew Shepherd est devenu un AWOL, "Absent without Leave", un<br />

absent sans autorisation. En <strong>la</strong>ngage c<strong>la</strong>ir, un déserteur ! Et Andrew Shepherd<br />

est passible, aux Etats­Unis, de <strong>la</strong> peine de mort. L'ex G.I. vient de déposer une<br />

demande d'asile politique. Grâce à c<strong>et</strong>te demande, le déserteur ne pourra pas<br />

être extradé vers les Etats­Unis. Car le soldat Shepherd est protégé maintenant<br />

par <strong>la</strong> Convention de Genève. Et c<strong>et</strong>te demande d'asile par un déserteur de<br />

l'armée américaine est une première en Europe.<br />

Dernières Nouvelles d’Alsace du 6 décembre 2008<br />

A PROPOS DES SOLDATS MUSULMANS<br />

Au risque d'assommer le lecteur du récit de mes longues campagnes je voudrais<br />

raconter trois histoires vécues.<br />

1°) capitaine au moment de l'opération DAGUET j'ai eu (début 1991) un cas,<br />

un caporal­chef bien noté qui s'est découvert une grosse fatigue pour ne pas<br />

partir en Irak <strong>et</strong> qui a invoqué le prétexte religieux en pensant que ça lui perm<strong>et</strong>trait<br />

d'éviter le non­renouvellement de son contrat. Le phénomène n'est pas<br />

nouveau.<br />

2°) OMLT au premier semestre 2008 j'ai eu une proportion non négligeable de<br />

cadres <strong>et</strong> soldats musulmans (plus visibles qu'ailleurs car très popu<strong>la</strong>ires parmi<br />

les soldats de l'ANA). Ils étaient volontaires pour servir en Afghanistan comme<br />

tous les OMLT <strong>et</strong> se sont comportés comme des soldats français, y compris au<br />

feu. Il ne faudrait pas se créer une phobie.<br />

3°)au Kosovo j'ai sanctionné un militaire avec un nom à consonance nord<br />

africaine qui avait commis une erreur grave de comportement. Ce militaire a<br />

reçu sa sanction sans essayer de jouer <strong>la</strong> carte <strong>et</strong>hnico­minoritaire. En revanche,<br />

des officiers français du meilleur monde m'ont conseillé de <strong>la</strong>isser tomber<br />

par crainte d'une jacquerie des musulmans du détachement, fantasme grotesque<br />

qui n'était bien évidemment fondé sur rien.<br />

Conclusion : restons sereins. Il y aura toujours des lâches qui essaieront d'éviter<br />

les missions à risque sous des prétextes honorables, <strong>et</strong> des imbéciles qui se<br />

créeront des peurs primales. L'important est que le commandement continue à<br />

rendre les premiers à <strong>la</strong> vie civile <strong>et</strong> à cantonner les autres à ces tâches subalternes<br />

qu'on doit faire exécuter par des hommes depuis qu'il n'y a plus de<br />

mul<strong>et</strong>s dans nos armées.<br />

Source Interne du 14 janvier 2009<br />

LES NOUVEAUX DESERTEURS AMERICAINS<br />

Le flot est régulier. Depuis l’invasion de l’Irak, en 2003, 300 soldats américains<br />

auraient déserté vers le Canada anglophone, à Toronto <strong>et</strong> à Vancouver, après<br />

avoir servi en Irak ou en Afghanistan, ou avant d’y être envoyés. Une fraction<br />

des 8 000 soldats qui, selon le Pentagone, auraient quitté leur poste depuis le<br />

début de l’invasion de l’Irak, en 2003, <strong>et</strong> dont <strong>la</strong> plus grande partie vit c<strong>la</strong>ndestinement<br />

aux États­Unis. Si le Code de justice militaire américain prévoit, en<br />

théorie, <strong>la</strong> peine de mort pour les déserteurs en temps de guerre, en réalité,<br />

ces jeunes soldats risquent cinq ans de prison aux États­Unis.<br />

L’Humanité du 18 janvier 2007<br />

LES DESERTIONS DANS L'ARMEE AMERICAINE<br />

EN HAUSSE DE 80% DEPUIS 2003<br />

Le taux de désertion dans les rangs de l'armée américaine est en hausse de<br />

80% depuis l'invasion de l'Irak en 2003, soit le niveau le plus élevé depuis<br />

1980. Les chiffres, qui restent très inférieurs à ceux recensés durant <strong>la</strong> guerre<br />

du Vi<strong>et</strong>nam, période où <strong>la</strong> conscription était encore en vigueur, montrent une<br />

hausse régulière au cours des quatre dernières années <strong>et</strong> un bond de 42%<br />

depuis l'an dernier. Selon l'armée, environ neuf soldats sur 1.000 ont déserté<br />

au cours de l'année fiscale 2007, qui a pris fin le 30 septembre, soit au total<br />

4.698, contre près de sept pour 1.000 l'année précédente (3.301). C<strong>et</strong>te augmentation<br />

survient alors que l'armée de terre supporte l'essentiel de l'effort de<br />

guerre, nombre de ses hommes effectuant des missions longues <strong>et</strong> répétées<br />

en Irak <strong>et</strong> en Afghanistan. Des efforts ont été engagés pour augmenter les<br />

effectifs de l'armée de terre du corps des Marines afin de perm<strong>et</strong>tre aux GI de<br />

bénéficier d'une coupure plus longue entre deux déploiements. Malgré <strong>la</strong><br />

hausse du nombre de désertions, une étude des statistiques du Pentagone<br />

montre que l'armée fait peu d'efforts pour tenter de r<strong>et</strong>rouver ceux qui font<br />

défection <strong>et</strong> poursuit rarement en justice ceux qui se font prendre. Certains sont<br />

autorisés à r<strong>et</strong>ourner simplement dans leurs unités alors que d'autres sont<br />

renvoyés.<br />

International Herald Tribune du 16 novembre 2007<br />

UNE AVOCATE EN GARDE A VUE A L’ANTITERRORISME<br />

Alice B., 31 ans, <strong>et</strong> Kevin L., 27 se sont fait interpeller alors qu’ils tentaient<br />

d’incendier deux véhicules, garés dans le XIX e arrondissement de Paris, juste<br />

en face d’un ancien poste de police. Une patrouille du quartier les a surpris<br />

alors qu’ils étaient en train de m<strong>et</strong>tre le feu à des papiers coincés dans les<br />

jantes de ces voitures. Rapidement, les policiers se rendent compte que les<br />

deux incendiaires agissent sous l’emprise de l’alcool. Ce n’est pourtant pas <strong>la</strong><br />

raison pour <strong>la</strong>quelle ils se r<strong>et</strong>rouvent rapidement conduits à <strong>la</strong> brigade criminelle,<br />

qui saisit sa section antiterroriste. Renseignements pris, Alice B. <strong>et</strong> Kevin<br />

L. sont présentés, par différents rapports des renseignements généraux,<br />

comme des militants de <strong>la</strong> mouvance anarcho­autonomes. Elle, avocate inscrite<br />

au barreau de Paris, aurait, selon les RG, participé en 2003 à <strong>la</strong> mobilisation<br />

aux abords de <strong>la</strong> maison d’arrêt de <strong>la</strong> Santé puis, en 2004, au pa<strong>la</strong>is de<br />

justice de Versailles (Yvelines) en soutien à Sébastien Schifres, militant libertaire<br />

condamné pour des violences en réunion à l’université de Nanterre<br />

(Hauts­de­Seine). Par ailleurs, <strong>et</strong> c’est ce qui a particulièrement intrigué les<br />

enquêteurs, son numéro de portable apparaît dans le répertoire téléphonique<br />

de Julien Coupat, le principal mis en cause dans les sabotages de <strong>la</strong> SNCF. «<br />

Ce<strong>la</strong> dit, en tant qu’avocate, elle a déjà été amenée à défendre des autonomes<br />

», nuance une source proche du dossier. Un soutien qu’elle revendique, <strong>et</strong> pas<br />

uniquement d’un point de vue professionnel, en participant à des réunions de<br />

soutien au groupe de Tarnac. Tout comme Kevin L. qui, par ailleurs, a longtemps<br />

demeuré dans un squat du XIII e arrondissement. « Tout ce<strong>la</strong> n’en fait<br />

pas pour autant des terroristes », souligne très prudemment une source judiciaire.<br />

Le Parisien du 16 janvier 2009<br />

LES TELEPHONES PORTABLES EMETTENT<br />

TOUJOURS EN DETENTION<br />

En 2005, pas moins de 530 portables avaient été découverts dans les prisons<br />

de <strong>la</strong> région Centre­Ile­de­France. Depuis, les chiffres officiels font défaut mais<br />

le phénomène persiste. D’autant que le brouil<strong>la</strong>ge intégral des prisons a été<br />

abandonné depuis longtemps car beaucoup trop cher. Seuls les quartiers<br />

d’isolement <strong>et</strong> disciplinaires sont équipés, alors que paradoxalement, les téléphones<br />

sont plus courant en détention normale, car les détenus y sont moins<br />

fouillés. Aujourd’hui, les réseaux de trafiquants animés depuis les cellules sont<br />

légion. Nombre d’enquêtes comportent d’ailleurs des interceptions téléphoniques<br />

avec des suspects en détention. « Ce sont souvent des jeunes qui essayent<br />

de ne pas perdre contact avec leur réseau, en particulier dans les<br />

affaires de stupéfiants », rapporte Jean­Philippe Thomas, secrétaire adjoint au<br />

bureau régional de l’Ufap (Union fédérale autonome pénitentiaire). Comment<br />

entrent­ils ? Les saisies varient selon les établissements. « A Meaux, il n’y a<br />

pas de sécurisation extérieure. A Nanterre (Hauts­de­Seine) ou Bois­d’Arcy<br />

(Yvelines), il y en a moins depuis que des aménagements ont été faits, avec<br />

des g<strong>la</strong>cis pour protéger les promenades. » De 175 en 2004, les saisies sont<br />

tombées à 47 en 2008 à Bois­d’Arcy. Depuis des travaux contre les « projections<br />

» au­dessus les murs, dans des balles de tennis ou des chauss<strong>et</strong>tes<br />

rembourrées, ont été réalisés. Dans l’Oise, ces travaux de sécurisation pour<br />

éviter les fameux « missiles », ces colis envoyés par­dessus les murs, ont été<br />

menés à Beauvais, Liancourt <strong>et</strong> Compiègne. A Compiègne, des fil<strong>et</strong>s de protection<br />

viennent d’être installés au­dessus des cours de promenade de <strong>la</strong><br />

maison d’arrêt qui est en plein centre­ville, comme à Beauvais. A Liancourt, des<br />

fil<strong>et</strong>s ont également été posés. Certains jours, les gardiens comptabilisaient<br />

une cinquantaine de « colis » envoyés par des complices aux détenus.<br />

Le Parisien du 19 janvier 2009<br />

LA POSTE ASSIGNE SUD­PTT DEVANT LA JUSTICE<br />

La Poste poursuit le syndicat Sud­PTT des Hauts­de­Seine <strong>et</strong> huit postiers pour<br />

"usage abusif du droit de grève". L'assignation mentionne aussi "l'entrave à <strong>la</strong><br />

liberté de travail". C<strong>et</strong>te décision fait suite au mouvement de grève <strong>la</strong>ncée par<br />

une partie des postiers de Boulogne­Bil<strong>la</strong>ncourt, à l'appel de Sud­PTT, de <strong>la</strong><br />

CGT <strong>et</strong> de <strong>la</strong> CFTC <strong>et</strong> qui a conduit à l'occupation des locaux du centre de tri<br />

du courrier de Nanterre. "Le dialogue social implique un respect mutuel, un<br />

respect des règles du code du travail <strong>et</strong> du droit de grève. En revanche, quand<br />

ces règles sont transgressées, des actions doivent être engagées pour contribuer<br />

à un r<strong>et</strong>our rapide à des échanges constructifs", a affirmé <strong>la</strong> direction du<br />

courrier des Hauts­de­Seine dans un communiqué.<br />

AFP du 2 février 2009<br />

<strong>MIL</strong>­<strong>VIGILANCE</strong> N° 6/2009<br />

Mouvement Initiative <strong>et</strong> Liberté, 75 rue L. Rouquier 92300 Levallois<br />

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