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M.I.L VIGILANCE - MIL la droite civique gaulliste et patriote

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somme fantôme de 400 000 € . « Il y a eu un problème de manque de compétence,<br />

adm<strong>et</strong> le maire. Sur nos difficultés économiques, 900 000 € relèvent<br />

d’une insuffisance de gestion. » « Nous avons pris conscience de <strong>la</strong> gravité de<br />

<strong>la</strong> situation en mai, mais chaque mois de nouvelles dépenses s’ajoutent. »<br />

Lundi, c’était le prestataire chauffagiste qui annonçait une augmentation de ses<br />

tarifs, avec un surcoût pour <strong>la</strong> ville de 200 000 € . L’heure est donc aux mesures<br />

draconiennes. Des investissements en baisse, <strong>la</strong> vente d’un quart du parc<br />

automobile municipal, moins de vacataires, pas d’ouverture c<strong>et</strong>te année du<br />

centre de vacances d’Yzeure, dans l’Allier… « Nous allons renégocier tous nos<br />

contrats, quitte à modifier le cahier des charges. Sur l’éc<strong>la</strong>irage public, en<br />

r<strong>et</strong>irant un quart d’heure matin <strong>et</strong> soir, on peut dégager plusieurs milliers<br />

d’euros. » Mais à quelque chose malheur est bon : « Il y a une dynamique qui<br />

se crée où chacun, des directeurs généraux à <strong>la</strong> base des sa<strong>la</strong>riés, prend<br />

conscience des réalités. De ces difficultés, nous devons apprendre à réduire le<br />

train de vie général de <strong>la</strong> commune. » C<strong>et</strong> automne, Bagnol<strong>et</strong> a tout de même<br />

dépensé 170 000 € pour ses Assises de <strong>la</strong> ville.<br />

Le Parisien du 10 décembre 2008<br />

UN DIRECTEUR D'ECOLE AMPUTE DE SON SALAIRE<br />

POUR RESISTANCE AUX REFORMES<br />

Le directeur d'une école maternelle de l'Hérault, entré en résistance en raison<br />

des réformes engagées dans l'Education nationale, va voir son traitement de<br />

décembre ponctionné pour "manquement aux obligations de service", a­t­on<br />

appris auprès de l'intéressé. L'inspectrice de circonscription s'est rendue à<br />

l'école maternelle de Saint­Jean­de­Védas. Elle lui a remis un document l'informant<br />

que compte tenu du fait qu'il n'avait pas mis en œ uvre l'Aide Personnalisée<br />

dans son école depuis le 1er décembre, soit l'équivalent de 5 jours, son<br />

traitement de décembre serait amputé d'autant. Ce qui équivaut à un r<strong>et</strong>rait de<br />

5/30e de son sa<strong>la</strong>ire pour "manquement aux obligations de service". "Mais je<br />

n'ai pas l'intention de m<strong>et</strong>tre un terme à mon action", a déc<strong>la</strong>ré Bastien Cazals,<br />

qui risque ainsi de perdre une grande partie de son sa<strong>la</strong>ire de décembre.<br />

"J'espère que je serai rejoint", a­t­il ajouté. Dans une l<strong>et</strong>tre à Nico<strong>la</strong>s Sarkozy,<br />

Bastien Cazals dénonçait récemment les réformes mises en œ uvre par le<br />

ministre de l'Education nationale, Xavier Darcos, estimant qu'elles ne perm<strong>et</strong>traient<br />

pas notamment de réduire le nombre d'élèves en difficulté. Dans c<strong>et</strong>te<br />

missive, il annonçait son entrée en résistance <strong>et</strong> son intention de ne pas appliquer<br />

les nouveaux programmes <strong>et</strong> de ne pas effectuer l'aide personnalisée, ce<br />

qu'il a mis en œ uvre.<br />

Le NouvelObs.com du 10 décembre 2008<br />

AFFRONTEMENTS A BREST<br />

ENTRE FORCES DE L’ORDRE ET LYCEENS<br />

Un groupe de deux à trois cents lycéens ont de nouveau défilé dans les rues de<br />

Brest <strong>et</strong> ont tenté de pénétrer dans un groupe sco<strong>la</strong>ire avant de se confronter<br />

aux gendarmes mobiles qui ont <strong>la</strong>ncé des grenades <strong>la</strong>crymogènes en réponse<br />

à des j<strong>et</strong>s de pierre. Le groupe s’est ensuite dirigé vers un autre établissement<br />

en dégradant plusieurs voitures sur leur passage. C’est le troisième jour consécutif<br />

que <strong>la</strong> ville de Brest est le théâtre de violences <strong>et</strong> de dégradations de <strong>la</strong><br />

part de jeunes qui circulent dans <strong>la</strong> ville sans mot d’ordre ou slogan particuliers.<br />

Le proviseur du lycée de l’Iroise a été frappé en vou<strong>la</strong>nt protéger des élèves<br />

alors que 150 à 200 jeunes tentaient de pénétrer dans son établissement.<br />

Plusieurs vitrines de magasins ont volé en éc<strong>la</strong>ts <strong>et</strong> des abribus du centre­ville<br />

ont été brisés. Quatre jeunes dont un majeur ont été interpellés. Le lycée Anne­<br />

Marie Javouhey a également été pris pour cible <strong>et</strong> une vingtaine de vitres ont<br />

été brisées par des j<strong>et</strong>s de pierres. “On essaie de comprendre, mais j’ignore<br />

pourquoi ils manifestent, témoigne Paul Merdy, directeur du lycée Javouhey. Il<br />

y a dans ce groupe des lycéens mais aussi des jeunes plus âgés, d’une vingtaine<br />

d’années. Ils semblent complètement inorganisés, ils se dép<strong>la</strong>cent dans <strong>la</strong><br />

ville <strong>et</strong> ils cassent, sans aucun slogan. C’était déjà un peu <strong>la</strong> même chose il y a<br />

un an lors des manifestations contre le bac professionnel en trois ans”. Il semble<br />

toutefois que c<strong>et</strong>te fois, <strong>la</strong> détermination des “casseurs” soit montée d’un<br />

cran. “C’est comme si on était arrivé directement au niveau de violences atteint<br />

progressivement il y a un an, remarque Jean­Yves Guenganp, proviseur du<br />

Lycée de l’Iroise. Les tabous ont sautés. On s’attaque aux établissements pour<br />

casser, on cherche l’affrontement direct aux forces de l’ordre <strong>et</strong> on n’hésite pas<br />

à frapper les personnes qui tentent de s’interposer. On a à faire à des comportements<br />

de guéril<strong>la</strong> urbaine”. Selon le proviseur, parmi ce groupe de 200 jeunes<br />

très mobiles qui se dép<strong>la</strong>cent depuis trois jours d’un lycée à un autre à Brest<br />

animés par “<strong>la</strong> même volonté de casser”, il y aurait un noyau dur de 25 personnes<br />

“très déterminées”. Depuis plusieurs jours, les lycéens sont également<br />

bombardés de textos <strong>et</strong> de courriels qui les invitent à rejoindre ce groupe ou qui<br />

font courrir de fausses rumeurs sur <strong>la</strong> ferm<strong>et</strong>ure de tel ou tel établissement. “Il y<br />

a deux courants, souligne Jean­Yves Guengant, avec d’un côté ce groupe de<br />

casseurs qui se contente de hurler <strong>et</strong> se dép<strong>la</strong>ce très vite, <strong>et</strong> de l’autre des<br />

lycéens qui réfléchissent, sont structurés <strong>et</strong> cherchent à manifester pacifiquement”.<br />

Libération Rennes du 10 décembre 2008<br />

DES CONFRONTATIONS SOCIALES TRES VIOLENTES ?<br />

"Toutes les conditions sont en train de se réunir pour des confrontations sociales<br />

très violentes" <strong>et</strong> le rôle de l'opposition "c'est de montrer aux gens qu'il y a<br />

une autre politique qui est possible", pas "de prendre nos bask<strong>et</strong>s <strong>et</strong> d'être de<br />

toutes les manifs", a­t­il déc<strong>la</strong>ré.<br />

Julien Dray, député PS de l’Essonne ­ Le NouvelObs.com du 11 décembre<br />

2008<br />

LES GENDARMES A L’ECOLE<br />

La descente des gendarmes à l’école des Métiers d’Auch a profondément<br />

choqué l’opinion publique. Il faut dire que <strong>la</strong> manière dont les faits nous ont été<br />

rapportés avait de quoi heurter. Or, il existe une autre version qui circule actuellement<br />

sur Intern<strong>et</strong>, celle d’un gendarme. Évidemment, si l’on compare…<br />

Au hasard, voici par exemple le récit d’un prof cité par La dépêche : « (… ) Le<br />

chien est <strong>la</strong>ncé à travers <strong>la</strong> c<strong>la</strong>sse. Il mord le sac d’un jeune à qui l’on demande<br />

de sortir… Je veux intervenir, on m’impose le silence. Une trentaine d’élèves<br />

suspects sont envoyés dans une salle pour compléter <strong>la</strong> fouille. Certains sont<br />

obligés de se déchausser <strong>et</strong> d’enlever leurs chauss<strong>et</strong>tes, l’un d’eux se r<strong>et</strong>rouve<br />

en caleçon. Parmi les jeunes, il y a des mineurs. Dans une c<strong>la</strong>sse de BTS, le<br />

chien fait voler un sac, l’élève en ressort un ordinateur endommagé, on lui dit<br />

en riant qu’il peut toujours porter p<strong>la</strong>inte. Ailleurs, on aligne les élèves devant le<br />

tableau. Aux dires des jeunes <strong>et</strong> du prof, le maître­chien <strong>la</strong>nce : “Si vous bougez,<br />

il vous bouffe une artère <strong>et</strong> vous vous r<strong>et</strong>rouvez à l’hosto”. Je me dis qu’en<br />

50 ans, je n’ai jamais vu ça. Ce qui m’a frappé… c’est l’attitude des gendarmes<br />

: impolis, désagréables… sortant d’une c<strong>la</strong>sse de BTS froid­climatisation en<br />

disant : « Salut les filles ! » alors que, bien sûr il n’y a que des garçons, les<br />

félicitant d’avoir bien “caché leur came <strong>et</strong> abusé leur chien”. C’est en France,<br />

dans une école, en 2008. »<br />

Et voici <strong>la</strong> version du gendarme. Il s’agit du major Jeannyck Tribout, qui dirigeait<br />

l’opération antidrogue effectuée dans c<strong>et</strong>te école ­ à <strong>la</strong> demande du<br />

directeur de l’établissement <strong>et</strong> sur réquisition du procureur de <strong>la</strong> République. «<br />

Lorsque nous entrons dans <strong>la</strong> c<strong>la</strong>sse de ce professeur, nous sommes 4 gendarmes<br />

<strong>et</strong> un chien de recherche STUP. Nous avons été précédé du directeur<br />

de l’établissement qui rentre le premier <strong>et</strong> explique le but de <strong>la</strong> visite. Lorsque<br />

nous rentrons, nous disons bonjour (nous attendons toujours <strong>la</strong> réponse du<br />

professeur). Nous indiquons aux étudiants comment nous allons opérer <strong>et</strong> leur<br />

demandons de ne faire aucun geste brusque, ne pas regarder le chien dans les<br />

yeux <strong>et</strong> de le <strong>la</strong>isser travailler. À ce moment­là ce professeur ouvre <strong>la</strong> fenêtre <strong>et</strong><br />

déc<strong>la</strong>re “En 50 ans de carrière je n’ai jamais vu ça, nous sommes dans un état<br />

policier” (… ) Pendant toute <strong>la</strong> durée du contrôle, le professeur tourne le dos à<br />

<strong>la</strong> c<strong>la</strong>sse, regarde par <strong>la</strong> fenêtre, il ne verra rien de c<strong>et</strong>te intervention proprement<br />

dite <strong>et</strong> il n’adressera à aucun moment <strong>la</strong> parole à qui que ce soit… même<br />

pas pour soi­disant défendre ses élèves. Le chien n’a agressé personne (… )<br />

Aucune personne ne s’est r<strong>et</strong>rouvée en caleçon. Lorsque les gendarmes ont<br />

quitté <strong>la</strong> c<strong>la</strong>sse l’un d’eux a effectivement dit “au revoir messieurs dames” car<br />

dans les c<strong>la</strong>sses précédentes il y avait des femmes, dans celle­ci il n’y en avait<br />

pas, mais il n’a jamais été dit “salut les filles”. Ce que le professeur oubli de<br />

dire, c’est que lorsque nous avons quitté sa c<strong>la</strong>sse, il a dit aux élèves : “Ouvrez<br />

vite les fenêtres çà pue”… Cà c’est pédagogique ! »<br />

Voilà ! Au moment où j’écris ces lignes, on n’a pas confirmation de l’authenticité<br />

de c<strong>et</strong>te déc<strong>la</strong>ration. Toutefois, le major Jeannyck Tribout existe bel <strong>et</strong> bien. Et<br />

si quelqu’un a utilisé son nom à son insu, je suppose qu’on ne va pas tarder à<br />

le savoir. En attendant, il m’a semblé intéressant de m<strong>et</strong>tre en parallèle les<br />

deux versions des faits. C’est une belle leçon de scepticisme.<br />

Le Monde du 12 décembre 2008<br />

«L'UMP PEINE A EXISTER»<br />

L'UMP peine à exister à côté du président de <strong>la</strong> République. Or quelles que<br />

soient les qualités du président, on a besoin d'un parti fort. Et en termes de<br />

débats, d'idées, le compte n'y est pas. C'est <strong>la</strong> tâche du prochain patron de<br />

l'UMP.<br />

François Gou<strong>la</strong>rd, Député UMP du Morbihan, ancien ministre de l'Enseignement<br />

supérieur <strong>et</strong> de <strong>la</strong> Recherche ­ Le Parisien du 3 décembre 2008<br />

PAS DE HAINE<br />

"Je n'ai de haine envers personne <strong>et</strong> je ne veux pendre personne à un croc de<br />

boucher."<br />

Dominique de Villepin, évoquant l'affaire Clearstream <strong>et</strong> Nico<strong>la</strong>s Sarkozy ­ Le<br />

Parisien du 1er décembre 2008<br />

<strong>MIL</strong>­<strong>VIGILANCE</strong> N° 3/2009<br />

Mouvement Initiative <strong>et</strong> Liberté, 75 rue L. Rouquier 92300 Levallois<br />

Imprimerie spéciale

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