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M.I.L VIGILANCE - MIL la droite civique gaulliste et patriote

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du club aura d'ailleurs pour thème "liberté, égalité, diversité ?" <strong>et</strong> pour invité<br />

principal Yazid Sabeg, auteur du tout récent "Manifeste pour l'égalité réelle".<br />

"La question +qu'est­ce que c'est être Français+ est sans doute celle qui correspondra<br />

le plus aux défis que devront relever les responsables politiques<br />

dans les 10 prochaines années", affirme M. Copé qui, à 44 ans, ne cache pas<br />

ses ambitions élyséennes à l'horizon... 2017. Autant d'initiatives qui, cumulées<br />

à <strong>la</strong> "coproduction légis<strong>la</strong>tive" entre le gouvernement <strong>et</strong> le Parlement qu'il<br />

promeut à tour de bras, agacent au plus haut point Nico<strong>la</strong>s Sarkozy, avec<br />

lequel les re<strong>la</strong>tions sont en dents de scie, mais aussi ­ c'est plus récent ­ François<br />

Fillon. Le locataire de Matignon n'aurait pas digéré que le patron des<br />

députés UMP soit élevé par certains au rang de "vice­Premier ministre" au<br />

lendemain de <strong>la</strong> réforme des institutions, censée renforcer les pouvoirs du<br />

Parlement. Ce qui n'empêche pas le maire de Meaux de continuer à tailler sa<br />

route, sans rien r<strong>et</strong>rancher à ses ambitions.<br />

AFP du 5 décembre 2008<br />

PCF : LES OPPOSANTS DENONCENT<br />

LES "METHODES DE PURGE"<br />

Une semaine avant le congrès national du PCF, les opposants ne veulent pas<br />

se <strong>la</strong>isser faire. Après avoir été éliminés par <strong>la</strong> "commission de transparence"<br />

qui prépare <strong>la</strong> composition de <strong>la</strong> future direction, les refondateurs ont tenu à<br />

raconter comment <strong>la</strong> "purge" s'est déroulée. La direction a d'abord annoncé sa<br />

volonté de réduire d'une centaine le nombre de membres du conseil national<br />

(sur 254). Il fal<strong>la</strong>it donc que chaque fédération s'applique c<strong>et</strong>te cure de minceur.<br />

Et certaines plus que d'autres. Ainsi, les fédérations où les opposants comptaient<br />

des élus au conseil national ont vu leur nombre de représentants diminuer<br />

de moitié. "Quand il faut éliminer des candidatures pour des raisons<br />

politiques, les quotas sont minis", raconte un proche de M. Gayssot. Ensuite, <strong>la</strong><br />

direction a insisté pour que les secrétaires de section se présentent systématiquement<br />

face à ces opposants : ils ont <strong>la</strong> légitimité auprès des troupes <strong>et</strong><br />

peuvent faire passer les consignes. Et surtout on blinde <strong>la</strong> salle avec des<br />

militants fidèles. Les arguments pour écarter un "mauvais candidat" peuvent<br />

varier : ils sont déjà élus "à l'extérieur du parti" ; ils sont sortants <strong>et</strong> doivent<br />

"céder <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ce" ; ils n'ont pas assez soutenu le parti voire ont "exprimé des<br />

désaccords avec <strong>la</strong> ligne".<br />

Quand <strong>la</strong> fédération n'est pas "sûre", l'affaire est suivie p<strong>la</strong>ce du Colonel­Fabien.<br />

C'est ainsi que tous les candidats critiques de Seine­Saint­Denis ont vu<br />

leur sort réglé directement par le responsable de <strong>la</strong> vie interne du parti. Avant<br />

même que se tienne le congrès fédéral.<br />

"Depuis vingt ans, les sensibilités s'étaient imposées puis avaient été promues<br />

au nom de <strong>la</strong> diversité. Aujourd'hui elles sont devenues insupportables pour <strong>la</strong><br />

direction <strong>et</strong>, comme au pire des années staliniennes, on les élimine", explique<br />

Gilles Alfonsi, membre des refondateurs, lui aussi "viré".<br />

Le Monde du 5 décembre 2008<br />

EXTERNALISATION<br />

C’est <strong>la</strong> société On<strong>et</strong> qui a été r<strong>et</strong>enue par le ministère de <strong>la</strong> Défense pour<br />

assurer <strong>la</strong> sécurité de "l’îlot Saint­Germain", qui héberge notamment le cabin<strong>et</strong><br />

d'Hervé Morin <strong>et</strong> l'Etat­major des Armées, ainsi que quelques unités sensibles,<br />

comme <strong>la</strong> direction du renseignement militaire (DRM) <strong>et</strong> le centre de p<strong>la</strong>nification<br />

<strong>et</strong> de conduite des opérations (CPCO), centre nerveux de l'armée française.<br />

C'est le ministre Hervé Morin lui­même qui, à peine arrivé, s'était étonné<br />

d'être protégé par plusieurs escadrons de gendarmes mobiles. Il a donc décidé<br />

d'externaliser c<strong>et</strong>te tâche. Celle­ci s'inscrit, de toute façon, dans une évolution<br />

des gardes statiques des ministères, qu'on surnomme affectueusement les<br />

p<strong>la</strong>ntes vertes. Le site de Ba<strong>la</strong>rd, qui doit héberger à terme le fameux Pentagone<br />

à <strong>la</strong> Française, sera lui aussi protégé par une société de sécurité, dans<br />

quelques semaines.<br />

Challenges du 5 décembre 2008.<br />

AUBRY À LA BARRE, ROYAL À QUAI, LE PS EN RADE<br />

Décidément le temps n'est pas à <strong>la</strong> poésie en ce moment au parti socialiste !<br />

Contrairement à Alfred de Muss<strong>et</strong> qui pensait qu'«une porte doit être ouverte ou<br />

fermée», les partisans de Martine Aubry <strong>et</strong> ceux de Ségolène Royal ont plutôt<br />

décidé de jouer «Les portes c<strong>la</strong>quent», <strong>la</strong> comédie plus grinçante <strong>et</strong> autrement<br />

contemporaine m<strong>et</strong>tant en scène une famille qui n'a de cesse de se chamailler<br />

pour des futilités <strong>et</strong> dans <strong>la</strong>quelle chacun veut griller <strong>la</strong> politesse à l'autre... Ainsi<br />

<strong>la</strong> bataille de dames continue in<strong>la</strong>ssablement au PS.<br />

La Charente Libre du 8 décembre 2008<br />

L'AGRESSION DES SKINHEADS N'AVAIT JAMAIS EXISTE<br />

Le 21 juin 2006, le jeune Mohamed avait, soi­disant, été aspergé d'essence par<br />

quatre jeunes nazillons. L'affaire avait suscité une vive émotion <strong>et</strong> failli embraser<br />

les quartiers. Au bout de deux ans d'enquête, <strong>la</strong> brigade criminelle vient<br />

d'établir, qu'en fait, il s'était brûlé lui­même, en incendiant une voiture avec trois<br />

copains !<br />

« Ils m'ont demandé une cigar<strong>et</strong>te ; comme je n'en avais pas, ils ont proféré<br />

des insultes <strong>et</strong> ils m'ont brûlé ! » Il y a deux ans <strong>et</strong> demi, lorsque Mohamed<br />

Benshilia, 17 ans, racontait sa mésaventure, le visage tuméfié, les cheveux<br />

bûclés <strong>et</strong> les bras spectacu<strong>la</strong>irement bandés, l'émotion à Charleville­Mézières<br />

était à son comble.<br />

A peine sorti de l'hôpital, il décrivait en eff<strong>et</strong>, à l'envi, l'agression dont il avait été<br />

victime. Il y avait été assailli, disait­il, par quatre skinheads, avec un pittbull, qui<br />

l'avaient aspergé d'un liquide inf<strong>la</strong>mmable <strong>et</strong> il n'avait dû son salut qu'à <strong>la</strong> fuite,<br />

courant à perdre haleine jusqu'aux urgences du centre hospitalier. « Je tiens le<br />

choc moralement, grâce au soutien de ma famille, mais le mal est gravé dans<br />

ma tête à vie » ajoutait­il, bouleversant dans sa détresse. Une telle violence,<br />

aux relents manifestement racistes, exercée contre un jeune maghrébin des<br />

quartiers ; c<strong>et</strong>te affaire survenant dans une ville socialiste, alors que Sarkozy<br />

était ministre de l'Intérieur, on avait alors été à deux doigts de l'embrasement.<br />

Et tous les services de police avaient séance tenante été mobilisés, le procureur<br />

général, le procureur, le préf<strong>et</strong>, <strong>la</strong> direction de <strong>la</strong> sécurité publique, suivant,<br />

heure par heure, les progrès de l'enquête <strong>et</strong> exigeant au plus vite un résultat.<br />

Malheureusement, les jours passèrent, sans que soit r<strong>et</strong>rouvée <strong>la</strong> piste des<br />

fameux skinheads, tandis que Mohamed, s'étant remis peu à peu de ses brûlures,<br />

reprenait ses cours en BEP. Les jours, puis les semaines, puis les mois. Et<br />

<strong>la</strong> fièvre, évidemment, r<strong>et</strong>omba…<br />

Or, ce n'est pas parce qu'une affaire cesse d'être médiatisée, qu'elle est pour<br />

autant dé<strong>la</strong>issée par les enquêteurs à qui elle a été confiée. Et c'est ce qui s'est<br />

passé pour ce dossier puisque, grâce à l'opiniâtr<strong>et</strong>é des limiers de <strong>la</strong> brigade<br />

criminelle de <strong>la</strong> sûr<strong>et</strong>é urbaine, il vient d'être établi que <strong>la</strong> fameuse agression<br />

n'a jamais existé ! Il s'agissait d'un « bidonnage » total, destiné à dissimuler une<br />

bêtise de jeunes du quartier qui, le soir en question, avaient mis le feu à une<br />

voiture, un r<strong>et</strong>our de f<strong>la</strong>mmes imprévu ayant surpris le jeune Mohamed. Un<br />

prénommé Gokhan ayant emprunté, sans le lui dire, <strong>la</strong> 405 de son père pour<br />

faire un rodéo dans le quartier, il avait « p<strong>la</strong>nté » <strong>la</strong> voiture. N'osant confesser<br />

l'accident, de peur de prendre une raclée, il avait alors ourdi un scénario, celui<br />

de déposer p<strong>la</strong>inte pour vol, puis d'aller incendier le véhicule dans un coin ; ce<br />

qui fut fait avec <strong>la</strong> complicité de trois copains, Toufik, Hakim <strong>et</strong>, donc Mohamed.<br />

Les choses ayant mal tourné, lorsque ce dernier fut brûlé, les trois autres, qui<br />

étaient venus avec une seconde voiture, le déposèrent à l'hôpital <strong>et</strong> chacun,<br />

depuis, évita soigneusement de reparler de c<strong>et</strong>te affaire, se gardant bien d'infirmer<br />

<strong>la</strong> version de l'agression… inventée le lendemain par leur ami. Mais,<br />

c'était compter sans <strong>la</strong> ténacité des enquêteurs qui, au fil des semaines,<br />

avaient noté plusieurs détails qui les avaient fait tiquer. D'abord il y avait le<br />

temps prétendument mis par Mohamed, brûlé, pour aller jusqu'au centre hospitalier.<br />

Ensuite, il y eut son désintérêt <strong>et</strong> celui de sa famille pour les progrès de<br />

l'enquête. Enfin, plus probant encore, les résultats des analyses scientifiques<br />

re<strong>la</strong>tives au carburant employé par les skinheads, révélèrent qu'il s'agissait<br />

d'essence automobile ; or on ne pouvait guère les imaginer se ba<strong>la</strong>dant un<br />

jerrican à <strong>la</strong> main… Tous ces détails, ajoutés à quelques « renseignements »<br />

remontés des quartiers par des informateurs <strong>et</strong> patiemment recoupés, ont ainsi<br />

fini, ces jours derniers, par aboutir à <strong>la</strong> convocation de Gokhan, Toufik <strong>et</strong> Hakim<br />

au commissariat « pour affaire les concernant ». Et ces trois jeunes, devenus<br />

adultes, qui n'en sont pas encore revenus d'avoir été identifiés, ont alors tout<br />

raconté, ou plus exactement tout confirmé, de ce que les policiers avaient déjà<br />

reconstitué. Il ne manque plus, pour l'heure, que le principal « héros » de c<strong>et</strong>te<br />

histoire, à savoir Mohamed. Les policiers ont établi qu'il a quitté, sans le leur<br />

dire, Charleville­Mézières, avec sa famille, pour s'installer à Bergerac en Dordogne.<br />

Mais il ne perd rien pour attendre, c<strong>et</strong>te ville étant en « zone police ». Et<br />

les policiers ne vont donc pas tarder à aller lui expliquer ce qu'il en coûte de<br />

faire de fausses déc<strong>la</strong>rations <strong>et</strong> de manquer m<strong>et</strong>tre toute une ville à feu <strong>et</strong> à<br />

sang…<br />

L’Union du 16 octobre 2008<br />

BESANCENOT : « NICOLAS SARKOZY VEUT<br />

CRIMINALISER LE MOUVEMENT SOCIAL »<br />

Nico<strong>la</strong>s Sarkozy a une volonté : taper fort sur tous ceux qui contestent. Le DAL<br />

(Droit au logement) a été condamné à 12 000 € d’amende. Le gouvernement<br />

veut faire des exemples car il a peur de l’extension des conflits, de <strong>la</strong> jonction<br />

entre grévistes. Partout dans les entreprises du privé, où on se bat, il y a des<br />

mises à pied, des licenciements. Nico<strong>la</strong>s Sarkozy essaie de criminaliser le<br />

mouvement social.<br />

Le Parisien du 18 janvier 2009<br />

C’EST CLAIR ?<br />

« Il n'y a pas de barrière infranchissable entre ces trois composantes que sont<br />

<strong>la</strong> gauche de gouvernement, les mouvements sociaux qui luttent sur le terrain,<br />

<strong>et</strong> ce qu'on appelle en France l'extrême gauche. »<br />

Ségolène Royal – Le Journal du Dimanche du 1er février 2009<br />

<strong>MIL</strong>­<strong>VIGILANCE</strong> N° 2/2009<br />

Mouvement Initiative <strong>et</strong> Liberté, 75 rue L. Rouquier 92300 Levallois<br />

Imprimerie spéciale

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