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M.I.L VIGILANCE - MIL la droite civique gaulliste et patriote

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"LA CRISE APPELLE L'UNITE NATIONALE"<br />

Nous affrontons une crise mondiale, d’une ampleur inédite, déclenchée par<br />

l’éc<strong>la</strong>tement d’une bulle spécu<strong>la</strong>tive. C’est <strong>la</strong> fin d’un modèle de développement<br />

économique fondé sur l’abondance de l’énergie <strong>et</strong> du crédit. Les Français s’inquiètent<br />

pour leur emploi, surtout ceux qui travaillent dans des secteurs exposés<br />

à <strong>la</strong> crise. C’est pourquoi le gouvernement a pris des mesures spécifiques<br />

en faveur de l’automobile <strong>et</strong> de <strong>la</strong> construction: l’objectif est de tout faire pour<br />

maintenir l’activité – donc l’emploi – dans ces secteurs. À c<strong>et</strong>te inquiétude<br />

s’ajoute une protestation sociale. Un certain nombre de personnalités politiques<br />

réc<strong>la</strong>ment une re<strong>la</strong>nce par <strong>la</strong> consommation. C’est un faux débat : les pouvoirs<br />

publics ont choisi d’aider les entreprises parce que l’emploi, c’est le pouvoir<br />

d’achat. C’est toute <strong>la</strong> logique du p<strong>la</strong>n de re<strong>la</strong>nce fondé sur l’aide à<br />

l’investissement. Ce<strong>la</strong> n’empêche pas le gouvernement d’aider les ménages les<br />

plus modestes.<br />

Si nous n’avions rien fait pour les établissements bancaires, le risque était que<br />

les épargnants perdent leurs économies ! Sur les 360 milliards d’euros consacrés<br />

au p<strong>la</strong>n de sauv<strong>et</strong>age des banques, 320 milliards sont des garanties de<br />

prêts interbancaires, <strong>et</strong> 40 milliards servent à renforcer les fonds propres des<br />

banques, quand ce<strong>la</strong> est nécessaire. Il s’agissait d’éviter l’effondrement du<br />

système bancaire. L’objectif était avant tout de perm<strong>et</strong>tre aux banques de<br />

continuer à prêter aux entreprises mais aussi aux particuliers. C’est <strong>la</strong> meilleure<br />

façon de soutenir l’activité <strong>et</strong> l’emploi. Rappelons qu’il ne s’agit pas d’un cadeau<br />

mais d’un prêt fait aux banques. L’État emprunte sur les marchés <strong>et</strong> prête aux<br />

banques en se faisant rémunérer. Ce qui devrait lui rapporter 1,4 milliard<br />

d’euros en 2009, comme l’a dit le chef de l’État le 5 février. L’émergence d’une<br />

gauche radicalisée conduit l’opposition parlementaire à durcir le débat, ce qui<br />

se sent d’ailleurs à l’Assemble nationale. Je le regr<strong>et</strong>te. Dans les circonstances<br />

présentes, l’unité nationale devrait l’emporter, car c’est l’intérêt de <strong>la</strong> France.<br />

D’autres pays ont su <strong>la</strong> faire, c’est pour eux un atout face à c<strong>et</strong>te crise d’une<br />

indéniable gravité. Je le regr<strong>et</strong>te d’autant plus qu’à l’évidence, <strong>la</strong> crise n’est pas<br />

finie, que <strong>la</strong> compétition pourtant continue <strong>et</strong> que <strong>la</strong> situation justifierait un é<strong>la</strong>n<br />

national. (… )<br />

Le président de <strong>la</strong> République s’implique directement dans <strong>la</strong> mise en oeuvre<br />

des réformes. Il est constamment sur le terrain, constamment en action. Il a,<br />

avec <strong>la</strong> majorité, des rapports beaucoup plus directs que ses prédécesseurs.<br />

Pour autant, le chef de <strong>la</strong> majorité reste le premier ministre. Je le constate<br />

chaque fois qu’il intervient dans l’hémicycle : son autorité est incontestable.<br />

Non. Nos institutions ont une souplesse qui leur perm<strong>et</strong> de s’adapter à des<br />

pratiques différentes, selon <strong>la</strong> personnalité du chef de l’État. Nous ne sommes<br />

pas en train d’en changer, même si, <strong>et</strong> c’est son objectif, <strong>la</strong> révision constitutionnelle<br />

renforce le rôle du Parlement.<br />

Bernard Accoyer, président de l’Assemblée nationale – Valeurs actuelles du 12<br />

février 2009<br />

LA MALEDICTION DE L'IMPOT<br />

"Ça commence toujours pareil, on dit qu’il faut augmenter les impôts pour les<br />

riches <strong>et</strong> puis ça finit toujours par tomber sur les c<strong>la</strong>sses moyennes." Quand il<br />

dit ce<strong>la</strong>, le chef de l’État parle d’or, l’histoire pathétique de l’ISF lui donne<br />

parfaitement raison. Inventé au nom d’une croisade contre les grandes fortunes<br />

(IGF, 1981), puis transformé en "impôt de solidarité sur <strong>la</strong> fortune" par Michel<br />

Rocard, c<strong>et</strong> impôt frappe aujourd’hui un plus grand nombre de p<strong>et</strong>its propriétaires<br />

immobiliers que de grandes fortunes majoritairement investies dans des<br />

biens professionnels. Politisé <strong>et</strong> plus souvent considéré comme un instrument<br />

de justice sociale que comme une question budgétaire, l’impôt donne régulièrement<br />

lieu en France à des débats irrationnels. Une situation dont Nico<strong>la</strong>s<br />

Sarkozy aimerait bien sortir <strong>et</strong> qu’il tente de dénoncer en rappe<strong>la</strong>nt c<strong>et</strong>te évidence<br />

: "S’il suffisait d’augmenter les impôts pour qu’il y ait de <strong>la</strong> justice sociale,<br />

depuis des années qu’on augmente les impôts gauche <strong>et</strong> <strong>droite</strong> confondues, on<br />

devrait être le pays le plus juste au monde !"<br />

Profession Politique du 18 mars 2009<br />

RETOUR DE LA FRANCE DANS LE COMMANDEMENT<br />

DE L’OTAN : LES AVIS DIVERGENT<br />

Berlin qui rit, Londres qui pleure. La réintégration de <strong>la</strong> France dans le commandement<br />

militaire de l’Otan va faire basculer l’équilibre des forces. Du côté<br />

de Berlin, l’heure est au sou<strong>la</strong>gement de voir que le couple franco­allemand va<br />

pouvoir désormais peser sur les décisions prises par le Comité des p<strong>la</strong>ns de<br />

défense de l’Alliance (DPC), dont Paris avait c<strong>la</strong>qué <strong>la</strong> porte en 1966. Auparavant,<br />

Berlin, isolé au sein de l’Alliance, cédait souvent à <strong>la</strong> pression américaine<br />

quand un suj<strong>et</strong> controversé, comme <strong>la</strong> guerre en Irak, opposait l’Union européenne<br />

<strong>et</strong> les Etats­Unis. Il en était de même pour l’Espagne, qui adoptait<br />

traditionnellement une attitude favorable à l’Union au sein de l’Otan. Autre<br />

vol<strong>et</strong>, les diplomates allemands sont satisfaits que les compromis, autrefois<br />

négociés seuls, ne deviennent plus des sources de tension au sein de couple<br />

franco­allemand.<br />

La Grande­Br<strong>et</strong>agne, en revanche, ne voit pas ce r<strong>et</strong>our d’un très bon oeil. Elle<br />

craint de perdre sa position d’interlocuteur privilégié des Etats­Unis au sein de<br />

l’Union européenne. Par ailleurs, Londres soupçonne Paris de chercher à<br />

renforcer <strong>la</strong> politique européenne de sécurité <strong>et</strong> de défense (PESD) au détriment<br />

du partenariat transat<strong>la</strong>ntique. Une perspective prise au sérieux par les<br />

Européens les plus at<strong>la</strong>ntistes, comme le Danemark, qui est le seul membre<br />

des Vingt­Sept à ne pas participer à <strong>la</strong> PESD.<br />

Quand aux nouveaux entrants dans l’Union, en particulier <strong>la</strong> République tchèque<br />

<strong>et</strong> <strong>la</strong> Pologne, ils craignent que l’at<strong>la</strong>ntisme de <strong>la</strong> France ne survive pas à<br />

<strong>la</strong> présidence de Nico<strong>la</strong>s Sarkozy. Et que son successeur ne prenne à l’avenir<br />

<strong>la</strong> tête de coalitions de pays opposés aux initiatives américaines. En ligne de<br />

mire, l’utilisation d’un droit de v<strong>et</strong>o sur les opérations militaires de l’Alliance.<br />

La L<strong>et</strong>tre de l’Expansion du 16 mars 2009<br />

UNE AMENDE INFLIGEE AUX INSTITUTEURS DESOBEISSANTS<br />

Ce ne sont pas des menaces, ni des sanctions disciplinaires. Mais une « r<strong>et</strong>enue<br />

sur traitement pour service non fait », précise Edouard Rossel<strong>et</strong>,<br />

l’inspecteur du premier degré qui a envoyé <strong>la</strong> semaine dernière une l<strong>et</strong>tre<br />

personnalisée à 68 enseignants parisiens. Trois autres missives sont parties<br />

c<strong>et</strong>te semaine. Ce qui est leur est reproché ? La non­application des « deux<br />

heures hebdomadaires d’aide personnalisée » instaurées par Xavier Darcos<br />

dans le but d’aider les élèves les plus en difficulté. « C<strong>et</strong>te réforme doit être<br />

appliquée depuis octobre dernier, mais certains organisent des cours en c<strong>la</strong>sse<br />

entière, poursuit l’inspecteur, ou tiennent des réunions pendant ces heures. Ce<br />

n’est pas ce qui leur est demandé. » Une partie de leur sa<strong>la</strong>ire devrait donc être<br />

r<strong>et</strong>enue… sauf si les instituteurs changent d’avis.<br />

Le Parisien du 13 mars 2009<br />

UNIVERSITES : DES SIGNES DE RADICALISATION<br />

Le graffiti s'étale sur <strong>la</strong> façade de <strong>la</strong> faculté de droit. "Aristote, on sait où t'habites".<br />

Celui qui est ainsi ouvertement menacé n'est pas le philosophe grec, mais<br />

un étudiant en licence de droit à l'université de Nantes, Aristote Toussaint. Le<br />

jeune homme, qui ne nie pas son appartenance à l'UMP, a toujours c<strong>la</strong>mé son<br />

opposition au blocage de l'université depuis six semaines. Visiblement, ce<strong>la</strong> ne<br />

p<strong>la</strong>ît pas à tout le monde. C'est en tout cas un signe spectacu<strong>la</strong>ire de radicalisation<br />

sur le campus nantais. L'université, forte de 34 000 étudiants, est l'une<br />

des plus mobilisées contre les réformes de l'enseignement supérieur. Des<br />

cours ont été interrompus depuis le début du mouvement, comme en droit.<br />

Aujourd'hui, les signes de crispation se multiplient. "Depuis quinze jours, constate<br />

le doyen, Gilles Dumont, les risques de troubles viennent des bloqueurs<br />

comme des anti­bloqueurs." Lui qui, dès les premières journées de grève, avait<br />

décidé d'arrêter les cours car les étudiants mobilisés "menaçaient de tout<br />

saccager", a pris <strong>la</strong> décision inverse lundi 9 mars : "Il y avaient des battes de<br />

base­ball qui traînaient, <strong>et</strong> (les antibloqueurs) menaçaient d'aller faire le ménage",<br />

explique­t­il. La reprise a été décidée dans <strong>la</strong> confusion générale. Le<br />

vote à bull<strong>et</strong>in secr<strong>et</strong> a été empêché par les bloqueurs, emmenés par SUD­<br />

Etudiant, l'UNEF <strong>et</strong> d'autres organisations de gauche. Brouhaha, bouscu<strong>la</strong>des,<br />

évacuation, le doyen finit par proposer un vote à main levée. "Sur les 1 500<br />

étudiants présents, il y a eu 15 voix contre, raconte­t­il. (… ) Mais le bâtiment<br />

n'est occupé, nuits comprises, que depuis trois jours, autre signe de radicalisation.<br />

Le hall est tapissé de banderoles qui réc<strong>la</strong>ment "Blocage <strong>et</strong> sabotage" ou<br />

proc<strong>la</strong>ment : "Enfants du capitalisme, c'est à nous de le détruire". (… ) Les<br />

dégradations, Yves Lecointe, les redoute. "Ça a un coût", rappelle le président<br />

de l'université. En 2007, lors du mouvement contre <strong>la</strong> loi sur l'autonomie des<br />

universités, elles ont représenté "l'équivalent de trois postes d'enseignantchercheur,<br />

soit 150 000 euros". En termes d'image, c'est aussi l'université qui<br />

"paie l'addition, car ce<strong>la</strong> décrédibilise notre travail", ajoute­t­il. Sans parler des<br />

étudiants "les plus fragiles" qui ne peuvent se perm<strong>et</strong>tre de perdre une année.<br />

Le Monde du 14 mars 2009<br />

"JE N'AI PAS ETE ELU POUR AUGMENTER LES IMPOTS, MOI"<br />

"Je n'ai pas été élu pour augmenter les impôts, moi. Si on veut augmenter les<br />

impôts dans notre pays, il y a tellement de candidats pour les augmenter, vous<br />

aurez l'embarras du choix aux prochaines élections ! Moi, j'ai été élu pour<br />

réconcilier <strong>la</strong> France avec l'entreprise <strong>et</strong> avec l'usine", a <strong>la</strong>ncé Nico<strong>la</strong>s Sarkozy,<br />

en référence au débat dans sa majorité sur un éventuel aménagement du<br />

"bouclier fiscal"<br />

"S'il y en a que ça démange d'augmenter les impôts, ils oublient qu'on est dans<br />

une compétition. Mon but, c'est de faire venir en France, faire investir en<br />

France des gens qui ont de l'argent dans nos usines <strong>et</strong> dans nos entreprises,<br />

ce n'est pas de les faire partir", a poursuivi le président qui s'exprimait devant<br />

les ouvriers de l'usine Alstom d’Ornans (Doubs). "Je ne veux pas enrichir<br />

Monaco, moi. Je ne veux pas enrichir <strong>la</strong> Suisse, je ne veux pas enrichir l'Autriche.<br />

Je veux que les gens viennent dépenser leur argent en France <strong>et</strong> investir<br />

en France".<br />

AFP du 17 mars 2009<br />

<strong>MIL</strong>­<strong>VIGILANCE</strong> N° 10/2009<br />

Mouvement Initiative <strong>et</strong> Liberté, 75 rue L. Rouquier 92300 Levallois<br />

Imprimerie spéciale

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