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M.I.L VIGILANCE - MIL la droite civique gaulliste et patriote

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BEAUCOUP DE GENS IGNORENT<br />

LE TRAVAIL DE L'EGLISE EN AFRIQUE<br />

En Afrique de l'Ouest, le sida menace <strong>la</strong> vie de millions d'hommes <strong>et</strong> de femmes.<br />

Son impact sur <strong>la</strong> société est considérable. Le chef de l'Etat doit être à<br />

l'avant­garde. Le Burkina a développé un cadre stratégique c<strong>la</strong>ssique avec les<br />

éléments clés de <strong>la</strong> lutte contre le sida : <strong>la</strong> prévention, le suivi épidémiologique,<br />

<strong>et</strong> <strong>la</strong> prise en charge des ma<strong>la</strong>des. Nous commençons à enregistrer des résultats<br />

­ le taux de prévalence est passé de 7% en 1997 à 4% en 2003. [...] Face<br />

aux organismes internationaux, il faut savoir résister. On peut nous conseiller,<br />

mais pas faire à notre p<strong>la</strong>ce. [...] Les Européens n'éprouvent pas le danger du<br />

sida de <strong>la</strong> même manière que nous. Pour les Burkinabés, le danger est immédiat.<br />

La pandémie est une réalité visible, elle frappe votre famille, vos amis les<br />

plus proches. En Europe, vous avez peut­être le loisir de faire des thèses pour<br />

ou contre <strong>la</strong> morale. Au Burkina, nous n'avons pas le temps. [...] Il y a souvent<br />

un gouffre entre ce que disent les médias <strong>et</strong> ce qui se passe sur le terrain. En<br />

Afrique, nous vivons avec le sida au quotidien. Le débat sur le préservatif, tel<br />

que vous le présentez, ne nous concerne pas. Les Français aiment <strong>la</strong> polémique,<br />

c'est leur côté gaulois ! Certains critiquent <strong>la</strong> position de l'Eglise en prétendant<br />

défendre les Africains. Soit. Mais <strong>la</strong> plupart n'ont jamais mis les pieds<br />

chez nous ! Je leur conseille de venir faire un séjour au Burkina. Chez nous,<br />

l'imam, le prêtre <strong>et</strong> le chef coutumier travaillent de concert : tous ont l'ambition<br />

d'affronter le même mal. Se focaliser sur le préservatif, c'est passer à côté du<br />

problème du sida. [...] Beaucoup de gens ignorent le travail de l'Eglise en<br />

Afrique. En France, l'intelligentsia ne comprend pas c<strong>et</strong>te proximité avec les<br />

responsables catholiques. Chez nous, l'Eglise est d'abord synonyme d'écoles<br />

<strong>et</strong> de dispensaires. Le débat sur le sida n'est pas théorique, il est pratique.<br />

L'Eglise apporte sa contribution. Si l'abstinence est un moyen de prévention,<br />

nous n'allons pas nous en priver ! [...] L'Eglise n'a pas le monopole de l'abstinence<br />

! En tant que chef de l'Etat, j'ai pris des engagements dans ce sens<br />

depuis 2002 dans le cadre de <strong>la</strong> campagne "C'est ma vie". L'objectif était de<br />

m<strong>et</strong>tre les gens devant leurs responsabilités. Parmi les engagements proposés,<br />

certains faisaient directement appel à l'abstinence : "J'ai décidé de m'abstenir<br />

de tout rapport sexuel quand mon mari (ma femme) est absent(e)", <strong>et</strong> "J'ai<br />

décidé de m'abstenir de toute re<strong>la</strong>tion sexuelle jusqu'au mariage"."<br />

B<strong>la</strong>ise Compaoré, président du Burkina Faso le 19 mars 2009<br />

LA POLICE A DIT OUI, LES POLICIERS NON<br />

En Norvège, <strong>la</strong> direction de <strong>la</strong> police vient d’autoriser le port du hijab pour les<br />

policières afin de pouvoir recruter plus <strong>la</strong>rgement. Mais le syndicat de policiers<br />

est critique : il estime que l’uniforme de policier se doit de demeurer neutre,<br />

dénué de tout symbole religieux. Le Parti du progrès, parti d’opposition de<br />

<strong>droite</strong> parle d’ “is<strong>la</strong>misation” de <strong>la</strong> Norvège. »<br />

Le Monde du 07 février 2009<br />

PARTI SOCIALISTE : FRONDE CONTRE<br />

LA CONSTITUTION DES LISTES EUROPEENNES<br />

Une pétition appe<strong>la</strong>nt les adhérents du PS à "rej<strong>et</strong>er" <strong>la</strong> constitution de listes<br />

européennes fondées "sur l'unique appréciation de dirigeants nationaux" a été<br />

<strong>la</strong>ncée à l'initiative de Gérard Collomb, maire de Lyon, <strong>et</strong> de grands élus. Le<br />

texte dénonce "l'absence de concertation réelle avec les territoires", "un choix<br />

des candidats sans analyse du bi<strong>la</strong>n réel" <strong>et</strong> "un effarant mépris de toute considération<br />

européenne". Parmi les premiers signataires, figurent les présidents<br />

des conseils régionaux de Bourgogne, de Br<strong>et</strong>agne, de Rhône­Alpes <strong>et</strong> du<br />

Limousin.<br />

Le Monde du 6 mars 2009<br />

QUAND LES PATRONS DES SERVICES DE RENSEIGNEMENT<br />

PARLENT DE LEURS MISSIONS<br />

L’exercice est suffisamment rare pour être noté : les trois principaux dirigeants<br />

des services de renseignement français, à savoir les préf<strong>et</strong>s Bernard Squarcini<br />

( DCRI ) <strong>et</strong> Erard Corbin de Mangoux (DGSE), ainsi que le général Benoît Puga<br />

( DRM ) livrent leurs réflexions sur <strong>la</strong> manière dont ils envisagent leurs rôles<br />

respectifs à l’heure de <strong>la</strong> réforme du renseignement français. Sollicités par <strong>la</strong><br />

revue Les Cahiers de Mars, éditée par l’association des anciens <strong>et</strong> amis des<br />

écoles supérieures de guerre <strong>et</strong> du Collège interarmées de défense, ils ont<br />

chacun écrit un texte, de même que le coordonnateur national du renseignement,<br />

Bernard Bajol<strong>et</strong>. Tous s’expriment autour du thème de l’heure : <strong>la</strong> proximité<br />

<strong>et</strong> <strong>la</strong> continuité des enjeux relevant de <strong>la</strong> sécurité extérieure <strong>et</strong> de <strong>la</strong> sécurité<br />

intérieure.<br />

La prime de <strong>la</strong> rar<strong>et</strong>é dans l’expression publique revenant au directeur de <strong>la</strong><br />

DGSE, on notera que celui­ci évoque moins <strong>la</strong> nature de ses missions (le<br />

contraire eût constitué un événement !) que les moyens de les remplir. Chargé<br />

par <strong>la</strong> République d’entr<strong>et</strong>enir <strong>et</strong> de développer un très lourd outil de recueil<br />

technique (interceptions électromagnétiques <strong>et</strong> cryptanalyse notamment), le<br />

patron de <strong>la</strong> DGSE est c<strong>la</strong>ir : "Pour silencieuse qu’elle soit, c<strong>et</strong>te compétition<br />

cruciale requiert des investissements considérables, sollicite des équipements<br />

en renouvellement constant <strong>et</strong> monopolise des compétences de très haut<br />

niveau, à <strong>la</strong> fois rares <strong>et</strong> disputées." M. Corbin de Mangoux donne sans détail<br />

quelques indications sur les zones géographiques que son service arpente<br />

actuellement : Afghanistan, Irak, Proche­Orient, Sahel, corne d’Afrique, Grands<br />

Lacs, Balkans, Caucase. Autant de zones qui recouvrent le nouvel "arc stratégique"<br />

français évoqué par le Livre b<strong>la</strong>nc sur <strong>la</strong> défense <strong>et</strong> <strong>la</strong> sécurité nationale.<br />

Évoquant l’"ultime défi, celui de <strong>la</strong> concurrence entre renseignement <strong>et</strong> information",<br />

le préf<strong>et</strong> raconte un "<strong>la</strong>beur patient <strong>et</strong> scrupuleux de collecte <strong>et</strong> de<br />

recoupement, habité par l’inquiétude de l’inexactitude ou pire, de <strong>la</strong> désinformation".<br />

Plus à l’aise dans c<strong>et</strong> exercice en raison de son expérience, Bernard Squarcini<br />

ose se rapprocher du concr<strong>et</strong>, évoquant assez précisément l’action commune<br />

avec les services dépendant du ministère de <strong>la</strong> Défense (DRM, DPSD <strong>et</strong><br />

DGSE). Il parle des djihadistes européens rentrant d’Irak, soit directement, soit<br />

après une étape auprès de l’AQMI (Al­Qaïda au Maghreb is<strong>la</strong>mique), c<strong>et</strong>te<br />

organisation représentant, à ses yeux, une menace grandissante "sur <strong>la</strong> France<br />

notamment". Il soulève aussi <strong>la</strong> question des "terroristes maison", pour s’en<br />

inquiéter vivement : "La reproduction du terrorisme en Europe même, via<br />

Intern<strong>et</strong> ou par symbiose de jeunes déracinés avec des personnages liés à des<br />

organisations terroristes, est un phénomène de plus en plus inquiétant." Il<br />

appelle de ses voeux <strong>la</strong> création d’une "académie du renseignement" : "Les<br />

échanges, <strong>la</strong> mobilité, <strong>la</strong> connaissance des uns <strong>et</strong> des autres favoriseront le<br />

fonctionnement en réseau <strong>et</strong> démultiplieront l’efficacité des actions."<br />

Pour le général Benoît Puga, patron de <strong>la</strong> direction du renseignement militaire,<br />

l’un des enjeux réside dans <strong>la</strong> définition d’un cadre juridique adapté, pour mieux<br />

protéger le système <strong>et</strong> les hommes qui le servent. On note qu’il réc<strong>la</strong>me,<br />

comme Bernard Squarcini, une meilleure mobilité des experts "dans un triple<br />

but de renforcement de l’expertise, de fidélisation <strong>et</strong> d’échange d’expérience".<br />

Quant au coordonnateur Bernard Bajol<strong>et</strong>, il reprend les objectifs que le chef de<br />

l’État a soulignés dans sa l<strong>et</strong>tre de mission. Il estime que sa fonction consiste à<br />

"réconcilier <strong>la</strong> nation avec <strong>la</strong> notion de renseignement", tout en procédant à<br />

l’"assainissement du renseignement qui, débarrassé des dérives du passé, doit<br />

être au service des citoyens <strong>et</strong> s’inscrire dans une démarche d’État de droit".<br />

Le Point.fr du 3 mars 2009<br />

ALLEMAGNE : LA CYBERCRIMINALITE "CATASTROPHIQUE"<br />

SELON LES AUTORITES<br />

La cybercriminalité en Allemagne, qu’il s’agisse d’envoi de courriers électroniques<br />

indésirables (spams) ou de piratage d’ordinateurs à distance, a pris une<br />

dimension "catastrophique", ont fait savoir les autorités. "La situation est sérieuse,<br />

elle est encore plus catastrophique que nous ne le redoutions", a dit<br />

Hartmut Isselhorst, l’un des dirigeants de l’Office allemand pour <strong>la</strong> sécurité<br />

informatique. L’organisme a présenté son rapport annuel à l’occasion du grand<br />

salon hi tech Cebit de Hanovre. L’Office a constaté une augmentation importante<br />

du nombre des "spams", <strong>et</strong> assure être confronté moins à des "pirates"<br />

isolés qu’à des organisations relevant du crime organisé. Il est question de<br />

"gains se chiffrant en milliards d’euros", selon le rapport. Il a aussi appelé à <strong>la</strong><br />

plus grande prudence concernant les réseaux de sociabilité par intern<strong>et</strong> du type<br />

"Facebook", via lesquels des criminels peuvent accéder facilement à des<br />

informations privées.<br />

Selon un sondage réalisé par <strong>la</strong> Fédération allemande des hautes technologies<br />

Bitkom, 19% des internautes allemands n’ont pas installé de programme antivirus<br />

sur leurs ordinateurs, <strong>et</strong> 54% se passent de pare­feu (firewall) perm<strong>et</strong>tant<br />

de filtrer les échanges de données sur intern<strong>et</strong>.<br />

La question de <strong>la</strong> sécurité informatique <strong>et</strong> de <strong>la</strong> protection des données privées<br />

face au développement des nouvelles technologies est d’actualité en Allemagne,<br />

après plusieurs scandales d’espionnage de <strong>la</strong> part d’entreprises. La Cour<br />

constitutionnelle allemande a d’ailleurs condamné l’utilisation de systèmes de<br />

vote électronique aux dernières élections légis<strong>la</strong>tives de 2005. Au prochain<br />

scrutin, en septembre, les électeurs allemands devront se contenter des traditionnels<br />

bull<strong>et</strong>in <strong>et</strong> urne.<br />

AFP du 3 mars 2009<br />

REGLEMENT DE COMPTES AU PARTI SOCIALISTE<br />

Le PS va­t­il se séparer d’un député <strong>et</strong> de deux maires de grosses communes<br />

essonniennes ? La commission nationale du Parti socialiste se réunira pour<br />

statuer sur <strong>la</strong> demande d’exclusion concernant le député Julien Dray ; le maire<br />

de Sainte­Geneviève, Olivier Léonhardt, <strong>et</strong> le maire de Brétigny, Bernard<br />

Decaux. C’est <strong>la</strong> section locale de Saint­Michel­sur­Orge qui a <strong>la</strong>ncé <strong>la</strong> procédure.<br />

Motif : au deuxième tour des municipales de 2008, ces trois têtes<br />

d’affiche du parti ont préféré <strong>la</strong> liste du maire sortant divers gauche Georges<br />

Fournier à celle du PS Jean­Louis Ber<strong>la</strong>nd. Résultat, <strong>la</strong> triangu<strong>la</strong>ire a permis à<br />

l’ump Bernard Zunino de s’emparer de <strong>la</strong> ville.<br />

Le Parisien du 09 mars 2009<br />

<strong>MIL</strong>­<strong>VIGILANCE</strong> N° 13/2009<br />

Mouvement Initiative <strong>et</strong> Liberté, 75 rue L. Rouquier 92300 Levallois<br />

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