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M.I.L VIGILANCE - MIL la droite civique gaulliste et patriote

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KHMER VERT<br />

Le député écologiste Yves Coch<strong>et</strong> a trouvé <strong>la</strong> solution pour sauver <strong>la</strong> p<strong>la</strong>nète :<br />

puisque les enfants polluent, pourquoi ne pas diminuer les aides versées aux<br />

familles à partir du troisième nouveau­né ? Une logique aussi imp<strong>la</strong>cable<br />

qu'imbécile...<br />

C’est un entrefil<strong>et</strong> paru en page 15 de Libération du 6 avril qui nous l’apprend.<br />

Un entrefil<strong>et</strong> surmonté d’une photo d’un Yves Coch<strong>et</strong> rigo<strong>la</strong>rd. Pourtant ça n’a<br />

rien d’une b<strong>la</strong>gue. Ce week­end, lors d’un colloque organisé par <strong>la</strong> revue EN­<br />

TROPIA, le député écologiste a avancé une curieuse idée pour sauver <strong>la</strong><br />

p<strong>la</strong>nète : <strong>la</strong> «grève du troisième ventre». Puisque d’après lui, un enfant européen<br />

aurait «un coût écologique comparable à 620 traj<strong>et</strong>s Paris­New York »,<br />

les «aides» devraient «[diminuer] sensiblement à partir du troisième» nouveauné<br />

! On aurait aimé en savoir plus sur c<strong>et</strong>te idée à <strong>la</strong> logique imp<strong>la</strong>cable mais<br />

Yves Coch<strong>et</strong> est malheureusement en dép<strong>la</strong>cement professionnel… aux Etats­<br />

Unis ! C’est donc à un de ses proches col<strong>la</strong>borateurs de nous rassurer : «Ca<br />

n’est pas une proposition de loi », nous explique­t­il. Et même si ça le devenait,<br />

ça ne serait pas «rétroactif» (ouf !). Quant au calcul de l’empreinte écologique<br />

d’un enfant européen en « traj<strong>et</strong>s Paris­New York» ? «C’est Yves Coch<strong>et</strong> qui a<br />

fait ce calcul, nous confie­t­il, C’est un chiffre va<strong>la</strong>ble pour un Européen, de sa<br />

naissance à ses 80 ans». Et si ce troisième enfant meurt avant l’age de 80 ans,<br />

remboursera­t­on à ses parents les aides non versées ? Une question absurde<br />

? Mais même les plus sérieux spécialistes de <strong>la</strong> démographie usent de<br />

l’absurde pour démonter c<strong>et</strong>te idée d’Yves Coch<strong>et</strong> : «Si l’empreinte écologique<br />

d’un enfant est telle qu’il le dit, je ne comprends pas pourquoi on se contente<br />

de s’attaquer au troisième enfant ! Pourquoi ne pas le faire dès le premier ? »,<br />

fait semb<strong>la</strong>nt de s’interroger France Prioux directrice de recherches à l’Ined.<br />

Car Yves Coch<strong>et</strong> nie toute l'histoire démographique : <strong>la</strong> nécessite de maintenir<br />

un taux de fécondité de deux enfants par femme (ce qui implique des familles<br />

de trois ou quatre enfants pour compenser celles qui n'en ont pas), <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tion<br />

entre démographie <strong>et</strong> croissance, les problème complexes posés par le vieillissement<br />

de sociétés comme le Japon, l'Allemagne ou l'Italie, dont <strong>la</strong> démographie<br />

s'est affaiblie. C<strong>et</strong>te curieuse solution d’Yves Coch<strong>et</strong> pour sauver <strong>la</strong> p<strong>la</strong>nète<br />

soulève une autre question : que faire des idées écologistes quand elles<br />

se heurtent au principe de réalité sociale ? Car les familles nombreuses sont<br />

celles qui ont le plus besoin d’aides. Plus encore en ce moment. Peut­être alors<br />

faut­il les m<strong>et</strong>tre à <strong>la</strong> poubelle ces idées écologistes ? Mais dans le bac jaune :<br />

on est des citoyens responsables, on trie nos déch<strong>et</strong>s…<br />

Marianne2.fr du 8 avril 2009<br />

NICOLAS SARKOZY SOUS CLOCHE À CHÂTELLERAULT<br />

Une ville en état de siège, trois cordons de sécurité, près d'un millier de policiers<br />

<strong>et</strong> gendarmes parmi lesquels des tireurs d'élite <strong>et</strong> des membres du Raid,<br />

une unité d'élite de <strong>la</strong> police. Pour le dép<strong>la</strong>cement de Nico<strong>la</strong>s Sarkozy venu à<br />

Châtellerault défendre <strong>et</strong> annoncer «des mesures justes face à <strong>la</strong> crise», les<br />

forces de l'ordre en lien avec <strong>la</strong> préfecture n'ont voulu prendre aucun risque.<br />

Depuis les incidents de Saint­Lô dans <strong>la</strong> Manche début janvier <strong>et</strong> <strong>la</strong> mutation<br />

express du préf<strong>et</strong> <strong>et</strong> du directeur de <strong>la</strong> police, chaque dép<strong>la</strong>cement présidentiel<br />

est p<strong>la</strong>cé sous très haute sécurité. Les journalistes de <strong>la</strong> presse nationale qui<br />

suivent régulièrement le président parlent de «sanctuarisation». Les milliers de<br />

manifestants qui ont tenté d'approcher le parc des expositions où Nico<strong>la</strong>s<br />

Sarkozy a participé à une table ronde l'ont vite compris. Ils ont été maintenus à<br />

distance, au niveau d'un pont situé à 800 mètres <strong>et</strong> protégé par des grilles <strong>et</strong><br />

des CRS. Quand les manifestants ont fait mine de forcer le passage, les grenades<br />

<strong>la</strong>crymogènes ont plu. Et quand le président de <strong>la</strong> République est arrivé<br />

au Parc des expositions flottait un discr<strong>et</strong> parfum irritant <strong>et</strong> perçait encore les<br />

derniers éc<strong>la</strong>ts de <strong>la</strong> manifestation en cours de dispersion. Des bruits parasites<br />

vite couverts par les tonnerres d'app<strong>la</strong>udissements des près de 1.500 invités à<br />

<strong>la</strong> table ronde: 1.500 invités <strong>et</strong> pas un opposant. «Un tiers de <strong>la</strong> salle, ce sont<br />

des militants UMP, les deux autres tiers ont été invités par <strong>la</strong> chambre de<br />

commerce <strong>et</strong> le Medef», reconnaît Olivier Chartier, le président départemental<br />

du parti présidentiel.<br />

La Charente Libre du 1er avril 2009<br />

SUBVENTION BLACKBOULEE<br />

En demandant à <strong>la</strong> République de subventionner leurs rituels, des francsmaçons<br />

ne se sont­ils pas pris les pieds dans le tablier ? Le Centre culturel<br />

montpelliérain, où se regroupent plusieurs centaines de frères, a obtenu en<br />

2005 plus de 500 000 euros de subventions de <strong>la</strong> municipalité de Montpellier <strong>et</strong><br />

du conseil régional de Languedoc­Roussillon afin de rénover son temple <strong>et</strong><br />

d'acquérir du "matériel artistique". De plus, les maçons montpelliérains bénéficiaient<br />

déjà d'un traitement très fraternel. Un de leurs temples est installé dans<br />

un local de 580 mètres carrés, que <strong>la</strong> mairie leur loue depuis 1987 pour 2,59<br />

euros par mois <strong>et</strong> pour quatre­vingt­dix­neuf ans!<br />

Martine P<strong>et</strong>itout, une conseillère municipale de <strong>droite</strong> agacée par <strong>la</strong> solidarité<br />

des frères élus de tous bords politiques, est parvenue, avec l'aide de son<br />

avocat, Me André Brunel, à faire annuler ces subventions par <strong>la</strong> justice administrative.<br />

Avec un argument simple: le temple n'étant pas ouvert au public,<br />

mais réservé aux membres de "dix associations d'obédience maçonnique dont<br />

les conditions d'entrée ont un caractère restrictif", il ne peut pas recevoir de<br />

subvention publique.<br />

La municipalité <strong>et</strong> <strong>la</strong> région ont fait appel des décisions devant <strong>la</strong> cour administrative<br />

de Marseille, qui doit statuer bientôt. "Les associations maçonniques<br />

ne sont pas les seules à avoir des conditions d'accès restrictives", p<strong>la</strong>ide Me<br />

Carole Vinsonneau pour les deux collectivités locales, qui souhaitent obtenir<br />

une décision qui fasse jurisprudence. Telle n'est pas <strong>la</strong> position des obédiences<br />

nationales, à commencer par <strong>la</strong> première d'entre elles, le Grand Orient de<br />

France (GO). "Comme pour les cultes, affirme le grand maître du GO, Pierre<br />

Lambicchi, je suis opposé à ce que des obédiences maçonniques bénéficient<br />

de subventions publiques."<br />

L’Express.fr du 17 avril 2009<br />

STAGES DE REMISE A NIVEAU PENDANT LES VACANCES DE<br />

PRINTEMPS : 90 000 ELEVES INSCRITS<br />

Depuis les vacances de printemps 2008, le ministère de l’Education nationale<br />

m<strong>et</strong> en p<strong>la</strong>ce des stages de remise à niveau pour les élèves de CM1 <strong>et</strong> de CM2<br />

qui rencontrent des difficultés sco<strong>la</strong>ires. Ces stages s’inscrivent dans le dispositif<br />

général de lutte contre <strong>la</strong> difficulté sco<strong>la</strong>ire identifiée tout au long de<br />

l’année, ou pour les élèves de CM2, révélée à l’occasion des évaluations qui se<br />

sont déroulées à mi­année. Trois sessions sont proposées aux élèves pendant<br />

les vacances sco<strong>la</strong>ires : printemps, juill<strong>et</strong> <strong>et</strong> août.<br />

Pour les prochaines vacances de printemps, ces stages gratuits sont proposés<br />

dans les trois zones. Près de 30 000 élèves de CM1 <strong>et</strong> de CM2 de <strong>la</strong> zone A<br />

bénéficient d’ores <strong>et</strong> déjà de ces stages <strong>et</strong> près de 25 000 d’élèves de <strong>la</strong> zone<br />

C vont en bénéficier à leur tour à l’occasion des vacances sco<strong>la</strong>ires. Les prévisions<br />

pour <strong>la</strong> zone B, dont les vacances commencent le 18 avril, font état à ce<br />

jour près de 35 000 élèves ce qui porterait à près de 90 000 le nombre d’élèves<br />

volontaires pour ces vacances de printemps. Programmée sur cinq jours, à<br />

raison de 3 heures d’enseignement quotidien, chacune des sessions perm<strong>et</strong>tra<br />

aux élèves une remise à niveau dans les matières fondamentales : français <strong>et</strong><br />

mathématiques.<br />

Le dispositif repose sur <strong>la</strong> mobilisation d’enseignants volontaires du premier<br />

degré, qui sont rémunérés par des heures supplémentaires défiscalisées <strong>et</strong><br />

exonérées de cotisations sociales. Pour un professeur des écoles du 1er degré,<br />

une session d’une semaine (soit 15 heures) lui rapportera environ 360 euros<br />

défiscalisés.<br />

Au total, les trois sessions de stages gratuits (vacances de printemps, début<br />

juill<strong>et</strong> <strong>et</strong> fin août) perm<strong>et</strong>tront aux enseignants volontaires d’accroître leurs<br />

revenus d’environ 1 100 euros exonérés d’impôt sur le revenu.<br />

InfoL<strong>et</strong>tre du Gouvernement du 9 avril 2009<br />

LE MEDEF CREE UN GROUPE DE TRAVAIL SUR LA PARTICIPA­<br />

TION ET L'INTERESSEMENT<br />

Le Medef a créé un groupe de travail pour réfléchir à <strong>la</strong> participation <strong>et</strong> l'intéressement,<br />

a annoncé sa présidente, Laurence Parisot, alors que le gouvernement<br />

a menacé de légiférer sur le partage des profits si les partenaires<br />

sociaux n'arrivent pas s'entendre sur <strong>la</strong> question. "La mission de ce groupe de<br />

travail, présidé par le directeur des ressources humaines de Champion, Marc<br />

Veyron, sera de réfléchir au champ de <strong>la</strong> participation <strong>et</strong> de l'intéressement <strong>et</strong><br />

devrait rendre ses travaux d'ici fin mai", a détaillé Mme Parisot lors de sa<br />

conférence de presse mensuelle. "Nous avons toujours fait le maximum pour<br />

inciter les entreprises à développer ces dispositifs", a­t­elle p<strong>la</strong>idé. Fin mars, le<br />

président Nico<strong>la</strong>s Sarkozy avait jugé inacceptable que <strong>la</strong> présidente du Medef<br />

dise ne pas vouloir évoquer <strong>la</strong> question du partage des profits <strong>et</strong> menacé de<br />

légiférer avant l’été sur le suj<strong>et</strong>, faute d’accord des partenaires sociaux. "Je suis<br />

ouverte à tous les débats à condition que les problèmes soient bien posés; je<br />

pense qu'il y a quelques temps, ils étaient mal posés", a dit mardi Laurence<br />

Parisot, faisant allusion à <strong>la</strong> règle des "trois tiers" (un tiers des bénéfices aux<br />

sa<strong>la</strong>riés, un tiers aux actionnaires, un tiers réinvesti, ndlr), voulue par le chef de<br />

l'Etat. "En France, nous n'avons pas à rougir de <strong>la</strong> répartition de <strong>la</strong> valeur<br />

ajoutée", a une nouvelle fois souligné Mme Parisot, indiquant qu'en 2008, les<br />

sa<strong>la</strong>ires brut versés avaient augmenté par rapport à 2007, alors que dans le<br />

même temps les résultats d'exploitation des entreprises avaient baissé.<br />

L'Expansion.com du 21 avril 2009<br />

PLUS SECTAIRE QUE KRIVINE<br />

« Besancenot souffle sur les braises. Sous des dehors de modernité, il incarne<br />

<strong>la</strong> plus vieille des politiques. Il est même plus sectaire qu’A<strong>la</strong>in Krivine qui, lui,<br />

avait de l’humour. »<br />

Pierre Moscovici, député PS – VSD du 18 mars 2009<br />

<strong>MIL</strong>­<strong>VIGILANCE</strong> N° 19/2009<br />

Mouvement Initiative <strong>et</strong> Liberté, 75 rue L. Rouquier 92300 Levallois<br />

Imprimerie spéciale

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