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M.I.L VIGILANCE - MIL la droite civique gaulliste et patriote

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Un gardien de <strong>la</strong> paix poignardé à <strong>la</strong> main lors du contrôle d'un vandale à<br />

Cherbourg, d'autres pris dans un attroupement hostile, insultés <strong>et</strong> <strong>la</strong>pidés pour<br />

un simple PV posé sur une voiture en stationnement gênant à Aulnay­sous­<br />

Bois, équipage agoni de noms d'oiseaux puis frappés à coups de pied par des<br />

ivrognes à Caen… La litanie des violences endurées par les policiers est<br />

quotidienne <strong>et</strong> le constat, sans appel. Selon les dernières statistiques de <strong>la</strong><br />

Direction centrale de <strong>la</strong> sécurité publique (DCSP), le nombre des outrages<br />

enregistrés est à lui seul passé de 10 215 à 21 257 entre 1995 <strong>et</strong> 2008, soit<br />

une explosion de 108 % !<br />

Interpel<strong>la</strong>tions houleuses, contrôles d'identité mouvementés, verbalisations<br />

contestées : en marge de leurs missions d'ordre public l'année dernière, les<br />

policiers en tenue ont fait l'obj<strong>et</strong> en moyenne chaque jour d'une soixantaine<br />

d'insultes ou de gestes particulièrement dép<strong>la</strong>cés. La politique de reconquête,<br />

parfois rugueuse, du territoire dans les cités dites de «non­droit» par les forces<br />

de l'ordre éc<strong>la</strong>ire en partie c<strong>et</strong>te dérive. «Une certaine catégorie de <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion,<br />

qui avait pris l'habitude d'agir en toute impunité, a du mal à accepter les<br />

symboles de l'autorité, constate le commissaire divisionnaire Annie Brégal,<br />

adjointe au sous­directeur des services territoriaux de <strong>la</strong> DCSP. La courbe des<br />

agressions, souvent connexes à une infraction relevée sur le terrain, a été en<br />

augmentation exponentielle jusqu'en 2005. Depuis <strong>la</strong> baisse globale de <strong>la</strong><br />

délinquance <strong>et</strong> une re<strong>la</strong>tive accalmie dans les banlieues, elles ont atteint un<br />

p<strong>la</strong>fondqui demeure difficilement tolérable… »<br />

Depuis quelques mois, les responsables policiers remarquent que l'outrage est<br />

désormais «revendiqué comme un véritable acte politique par les militants de<br />

certaines organisations altermondialistes ou de sans­papiers». Récemment,<br />

dans le Pas­de­Ca<strong>la</strong>is, un partisan de <strong>la</strong> cause des sans­papiers s'est r<strong>et</strong>rouvé<br />

au cœ ur d'une polémique après s'être «frotté» à des CRS. L'un d'eux aurait été<br />

traité de «gros con», ce que réfute le militant.<br />

Dans nombre de dossiers, intellectuels <strong>et</strong> associations de défense des droits de<br />

l'homme contestent les versions fournies par les policiers, accusés d'abuser<br />

des procédures d'outrages pour «criminaliser» l'action militante. «Ne pas<br />

obtempérer au quart de tour <strong>et</strong> ém<strong>et</strong>tre <strong>la</strong> moindre opposition multiplie aujourd'hui<br />

les procédures en correctionnelle, déplore­t­on à <strong>la</strong> Ligue des droits de<br />

l'homme. L'accentuation de c<strong>et</strong>te pratique rend problématique toute action<br />

citoyenne.» «La parole du policier, assermenté <strong>et</strong> investi d'une mission de<br />

service public, prévaut en général», rappelle de son côté <strong>la</strong> DCSP où l'on<br />

souligne que «toute atteinte verbale ou gestuelle à un représentant de l'autorité<br />

de l'État peut entraîner une convocation judiciaire, une amende de 7 500 euros<br />

<strong>et</strong> jusqu'à six mois d'emprisonnement». Dans les faits, ce délit se solde souvent<br />

par une amende d'environ 500 euros.<br />

En revanche, en cas de résistance physique <strong>et</strong> violente à l'action les policiers,<br />

les peines sont plus sévères. La loi prévoit jusqu'à sept ans de prison <strong>et</strong><br />

100 000 euros d'amende quand les violences sont commises en réunion avec<br />

armes sur des fonctionnaires. Selon nos informations, les actes de rébellion ont<br />

crû de 158 % depuis 1995, passant de 7 518 à plus de 19 400 faits l'année<br />

dernière. Près de 22 % des auteurs sont des mineurs en perte de repère, les<br />

plus virulents n'hésitant plus à «casser du bleu» à coups de barres de fer ou de<br />

battes de base­ball.<br />

Le Figaro du 26 février 2009<br />

FACE A LA CRISE, DES ENTREPRISES<br />

REDUISENT LES SALAIRES<br />

Face à <strong>la</strong> crise, certaines entreprises imp<strong>la</strong>ntées en France réduisent <strong>la</strong> paie de<br />

leurs personnels. Dans le passé, de telles pratiques avaient déjà été constatées<br />

pour des commerciaux. Aujourd'hui, ce sont des sa<strong>la</strong>riés qui en pâtissent.<br />

En règle générale, leur employeur invoque <strong>la</strong> préservation de l'emploi pour<br />

justifier ces cures d'austérité. Ainsi, durant l'automne 2008, le tour opérateur<br />

Donatello a demandé à ses col<strong>la</strong>borateurs d'accepter une baisse de sa<strong>la</strong>ire <strong>et</strong><br />

du temps de travail de 10 % pendant un an. En cas de refus, <strong>la</strong> direction a<br />

prévenu qu'elle serait contrainte "d'envisager un licenciement pour motif économique",<br />

d'après Europe 1, qui a révélé l'affaire en décembre 2008, sans<br />

préciser le nom du voyagiste ni celui de son PDG (ceux­ci étant divulgués par<br />

d'autres journalistes). Interrogé par Europe 1, le patron de Donatello, Antonio<br />

D'Apote, a expliqué être confronté à une forte baisse des "ventes de voyages".<br />

Plutôt que de tailler dans ses effectifs, il a préféré proposer une diminution<br />

momentanée du sa<strong>la</strong>ire. Avant de m<strong>et</strong>tre en oeuvre c<strong>et</strong>te "solution", M. D'Apote<br />

avait procédé à un "sondage" : "99 % des personnes ont adhéré", a­t­il p<strong>la</strong>idé.<br />

Sollicité par Le Monde, il a fait savoir qu'il ne souhaitait plus s'exprimer à ce<br />

suj<strong>et</strong>. "C'est une histoire passée, qui a été réglée en interne", indique une<br />

employée. Début février, <strong>la</strong> société GPM Etiqu<strong>et</strong>tes, située à Giv<strong>et</strong> (Ardennes),<br />

a, elle aussi, envisagé une mesure de ce type parce que son carn<strong>et</strong> de commandes<br />

s'était effondré. Au lieu de licencier sept sa<strong>la</strong>riés, le directeur a proposé<br />

deux scénarios : l'un prévoyait de sabrer <strong>la</strong> paie de 10 %, ce qui perm<strong>et</strong>tait<br />

de ramener à deux le nombre de postes supprimés ; l'autre limitait moins <strong>la</strong><br />

casse (5 % de sa<strong>la</strong>ire en moins pour cinq personnes remerciées). "Nous étions<br />

tous contre", affirme le délégué du personnel (suppléant) CFDT. Finalement,<br />

l'entreprise a renoncé à son proj<strong>et</strong>, mais elle va se séparer de trois sa<strong>la</strong>riés <strong>et</strong><br />

m<strong>et</strong>tre les autres au chômage partiel. A Molsheim (Bas­Rhin), plusieurs dizaines<br />

de personnes employées par le fabricant de <strong>la</strong>mpes Osram ont fait grève,<br />

le 12 février, car leur paie risquerait d'être amputée. Selon <strong>la</strong> déléguée syndicale<br />

FO, l'entreprise souhaiterait passer à <strong>la</strong> semaine de 39 heures d'ici à 2011<br />

(contre 35 actuellement), moyennant un mode de rétribution qui ferait reculer<br />

de 12,5 % le taux de sa<strong>la</strong>ire horaire. Contactée par Le Monde, <strong>la</strong> direction se<br />

r<strong>et</strong>ranche derrière un communiqué qui évoque "un proj<strong>et</strong>" destiné à "garantir <strong>la</strong><br />

compétitivité (du site) <strong>et</strong> l'emploi sur le long terme". Re<strong>la</strong>tivement rares au sein<br />

du sa<strong>la</strong>riat "traditionnel", ces situations semblent être un peu plus fréquentes<br />

chez les commerciaux. Présidente de <strong>la</strong> chambre syndicale nationale des<br />

forces de vente, Nelly Froger estime que des employeurs "profitent de <strong>la</strong> crise<br />

pour réduire les coûts sa<strong>la</strong>riaux" en procédant à divers "abus". Exemple : pour<br />

les commerciaux, qui perçoivent à <strong>la</strong> fois un "fixe" <strong>et</strong> un "variable" lié aux ventes<br />

qu'ils réalisent, il suffit de baisser <strong>la</strong> part du premier <strong>et</strong> d'accroître celle du<br />

second. En période de récession, nombreux sont ceux qui n'atteignent pas<br />

leurs objectifs ou qui affichent des résultats moins bons. Du coup, leur rémunération<br />

fond. D'après Mme Froger, ces "dérives" touchent notamment l'immobilier,<br />

les <strong>la</strong>boratoires pharmaceutiques <strong>et</strong> l'informatique.<br />

Le Monde du 17 février 2009<br />

L'ARMEE AMERICAINE VEUT ATTIRER PLUS D'IMMIGRES<br />

Même si <strong>la</strong> crise économique <strong>et</strong> <strong>la</strong> hausse du nombre de chômeurs favorisent<br />

le recrutement dans l'armée américaine, le Pentagone ne compte pas s'arrêter<br />

là. Les Etats­Unis, qui prévoient d'envoyer de 20.000 à 30.000 militaires supplémentaires<br />

en Afghanistan, ont en eff<strong>et</strong> l'intention de recruter de nouveaux<br />

éléments hautement qualifiés parmi les immigrés disposant de visas provisoires,<br />

affirme le New York Times. Les étrangers ayant le statut de résident<br />

permanent, ou les titu<strong>la</strong>ires de <strong>la</strong> «green card» (permis de travail sans restriction<br />

de temps), avaient déjà c<strong>et</strong>te opportunité, mais c'est <strong>la</strong> première fois depuis<br />

<strong>la</strong> guerre du Vi<strong>et</strong>nam que les GI's s'ouvrent à c<strong>et</strong>te catégorie de citoyens étrangers.<br />

Pour être recruté, les candidats doivent remplir trois conditions : disposer<br />

de visas provisoires, prouver qu'ils résident sur le sol américain depuis deux<br />

ans, <strong>et</strong> passer un test d'ang<strong>la</strong>is. En m<strong>et</strong>tant en p<strong>la</strong>ce un tel recrutement, le<br />

Pentagone cible prioritairement les candidats dotés de hautes qualifications<br />

pour des postes de médecins, d'infirmières spécialisées <strong>et</strong> de spécialistes des<br />

<strong>la</strong>ngues, écrit le New York Times. «L'armée américaine est elle­même présente<br />

dans un grand nombre de pays différents <strong>et</strong> il est vital d'avoir une bonne compréhension<br />

de leurs cultures», explique au quotidien le général Benjamin<br />

Freakley, responsable du recrutement pour l'Armée de Terre. Pour les attirer<br />

ces talents, l'armée leur prom<strong>et</strong> un accès à <strong>la</strong> nationalité américaine plus aisé.<br />

Dès leur premier jour, ils pourront en eff<strong>et</strong> déposer un dossier de naturalisation<br />

<strong>et</strong> espérer se voir rem<strong>et</strong>tre une «green card» sous six mois, contre 10 ans en<br />

moyenne. Selon le New York Times, l'annonce de ce programme a d'ores <strong>et</strong><br />

déjà provoqué l'inquiétude de certains groupes de vétérans qui craignent que<br />

des terroristes en profitent pour intégrer l'armée américaine. New York sera <strong>la</strong><br />

première ville à accueillir ce nouveau dispositif. Objectif : trouver environ 550<br />

candidats par<strong>la</strong>nt au moins une des 35 <strong>la</strong>ngues recherchées par l'armée (parmi<br />

lesquelles le kurde, le népa<strong>la</strong>is ou le tamoul). La première année, l'armée<br />

pourra procéder à 1.000 recrutements, essentiellement dans l'Armée de terre,<br />

selon le New York Times. Si les résultats sont probants, le programme sera<br />

étendu à tous les corps d'armées <strong>et</strong> concernera jusqu'à 14.000 embauches par<br />

an, soit une recrue sur six.<br />

Le Figaro du 16 février 2009<br />

LE NOUVEAU BLINDE DE L’ARMEE DE TERRE<br />

Le remp<strong>la</strong>çant de l’AMX10P est actuellement expérimenté par les soldats du<br />

35e régiment d’infanterie de Belfort. D’ici c<strong>et</strong> été, le régiment franc­comtois<br />

aura réceptionné <strong>la</strong> totalité de ses 73 VBCI (véhicule blindé de l’infanterie<br />

mécanisé) qui équipera également sept autres régiments dont ceux de Colmar<br />

(fin 2010), de Sarrebourg ou encore d’Epinal. Fabriqué par Nexter <strong>et</strong> Renault<br />

truck défense, le VBCI perm<strong>et</strong> à l’armée de terre de faire un véritable saut<br />

technologique. Outre ses qualités que soulignent tous les officiers du 35e RI<br />

(vélocité, furtivité, plus grande capacité d’emport, puissance de feu accrue...),<br />

le blindé rejoint <strong>la</strong> chaîne numérisée que l’armée de terre s’efforce de constituer.<br />

Le chef d’engin peut ainsi voir en temps réel sur son écran des informations<br />

sur <strong>la</strong> progression de ses fantassins, les positions ennemies, les cibles<br />

détruites, il peut visualiser une vidéo ou une photo prise par un drone, calculer<br />

en direct l’état de ses réserves en munitions <strong>et</strong> gasoil... Doté d’un blindage<br />

résistant notamment aux IED (engins explosifs improvisés), le VBCI pourrait<br />

être déployé en Afghanistan en 2010, un théâtre d’opérations où justement les<br />

bombes artisanales prolifèrent.<br />

Les Dernières Nouvelles d’Alsace du 14 février 2009<br />

GARDES A VUE<br />

577.816 personnes (1% de <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion) résidant en France <strong>et</strong> âgées de plus<br />

de 13 ans ont été mises en garde à vue en 2008. Le nombre de ces gardes à<br />

vue ne cesse de croître : hausse de 55% en huit ans.<br />

Le Monde du 05 février 2009<br />

<strong>MIL</strong>­<strong>VIGILANCE</strong> N° 12/2009<br />

Mouvement Initiative <strong>et</strong> Liberté, 75 rue L. Rouquier 92300 Levallois<br />

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