M.I.L VIGILANCE - MIL la droite civique gaulliste et patriote
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type1A, 3B... . ; Sache qu'un service spécial de <strong>la</strong> police (non pas des RG) a<br />
été créé récemment pour infiltrer les groupes de manière affinitaire ;<br />
N'oublie jamais que les flics en civils ont extrêmement nombreux : Ne parle<br />
jamais de tes exploits en pleine rue, <strong>et</strong> évite de prononcer des noms ; Les flics<br />
n’ont pas le droit de te demander de r<strong>et</strong>irer un autocol<strong>la</strong>nt collé sur toi, idem<br />
pour un drapeau ou une banderole ; En cas de gros mouvement, de répression<br />
violente ou autres : Garde toujours ton sang froid, prend le temps d'observer <strong>la</strong><br />
situation, <strong>et</strong> réagis vite ; Si <strong>la</strong> police tente de cibler une manifestante, arrêtez <br />
vous n<strong>et</strong> <strong>et</strong> formez une chaîne humaine, restez solidaire : Ainsi, beaucoup de<br />
répressions violentes ont pu être évitées, <strong>et</strong> des blessés évacués ; Protège les<br />
blessées, <strong>et</strong> essaye d'appeler <strong>la</strong> Medical Team ; Si tu es arrêtée : Reste calme<br />
<strong>et</strong> polie, les flics accusent très facilement du délit «d’outrage <strong>et</strong> rébellion»...<br />
Strasbourg Mars 2009<br />
NOUVEL ARSENAL CONTRE LES FRAUDES A LA SECU<br />
Un proj<strong>et</strong> de décr<strong>et</strong> d’application a été soumis pour avis au Conseil de <strong>la</strong><br />
Caisse nationale d’assurance ma<strong>la</strong>die (Cnam). «Le décr<strong>et</strong> devrait être publié fin<br />
mai», a indiqué le ministère de <strong>la</strong> Santé. Le nouveau système é<strong>la</strong>rgit le champ<br />
des pénalités à de nouveaux cas, comme les abus d’assurés en matière de<br />
couverture ma<strong>la</strong>die universelle (CMU), d’aide médicale d’Etat (AME) ou encore<br />
d’aide à l’acquisition d’une complémentaire santé (ACS). Il introduit <strong>la</strong> notion de<br />
«fraude en bande organisée» <strong>et</strong> renforce les sanctions en cas de fraude avérée<br />
(différents des simples erreurs ou des abus), avec notamment un système de<br />
pénalités «p<strong>la</strong>ncher» instaurées <strong>et</strong> modulées en fonction des personnes poursuivies.<br />
Les cas d’infractions sont définis de manière plus précise, comme<br />
l’obstacle aux contrôles, le refus de transmission de certaines informations ou<br />
encore les abus constatés en matière de soins ou de prescriptions d’arrêt de<br />
travail. Les pénalités pourront être soit forfaitaires (quand le montant des abus<br />
est difficile à établir), dans <strong>la</strong> limite d’environ 5.700 euros, soit proportionnelles<br />
(dans les autres cas), dans <strong>la</strong> limite de 50% du montant de l’abus constaté. Ce<br />
sont les caisses d’assurance ma<strong>la</strong>die qui fixeront le montant en fonction du<br />
degré de gravité. En cas de «fraude grave» (en bande organisée, actes fictifs<br />
répétés par des professionnels de santé, falsification de documents, <strong>et</strong>c.), ce<br />
pourcentage pourra toutefois atteindre 300%. Libération du 17 avril 2009<br />
MICHELE ALLIOTMARIE SOUTIENT BENOIT XVI<br />
Dans une l<strong>et</strong>tre envoyée au cardinal André VingtTrois, archevêque de Paris <strong>et</strong><br />
président de <strong>la</strong> Conférence des évêques de France Michèle AlliotMarie présente<br />
ses vœ ux aux catholiques français à l’occasion des fêtes de Pâques. À<br />
c<strong>et</strong>te occasion, <strong>la</strong> ministre de l’intérieur – également en charge des cultes –<br />
revient sur <strong>la</strong> polémique causée par les propos de Benoît XVI sur le préservatif,<br />
dans l’avion qui l’emmenait au Cameroun. Alors que, en France comme à<br />
l’étranger, de nombreux hommes politiques ont durement commenté les propos<br />
du pape, <strong>la</strong> ministre de l’intérieur prend sa défense : «La parole de Sa Saint<strong>et</strong>é<br />
le Pape Benoît XVI mérite d’être restituée dans sa complexité, face aux présentations<br />
parfois hâtives <strong>et</strong> abusivement simplificatrices qui l’entourent», souligne<br />
Michèle AlliotMarie. Elle «ne doute pas que les débats <strong>et</strong> controverses<br />
récents traduisent moins une crise que le témoignage contemporain du caractère<br />
universel de <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ce de l’Église dans un monde traversé par le doute, <strong>et</strong><br />
plus que jamais à <strong>la</strong> recherche de repères». Soulignant combien l’Église contribue<br />
à <strong>la</strong> paix, <strong>la</strong> ministre estime que le message catholique, qui «est celui de <strong>la</strong><br />
fraternité, de <strong>la</strong> tolérance <strong>et</strong> de l’attention à <strong>la</strong> souffrance morale, sociale <strong>et</strong><br />
économique», «compte plus que jamais dans c<strong>et</strong>te période de crise économique<br />
<strong>et</strong> d’inquiétude chez beaucoup». Michèle AlliotMarie se réjouit par ailleurs<br />
du travail des évêques de France dans le cadre des États généraux de <strong>la</strong><br />
bioéthique. «J’ai pris connaissance avec un grand intérêt des réflexions de<br />
l’Église en France que vous avez bien voulu me rem<strong>et</strong>tre lors de notre dernier<br />
entr<strong>et</strong>ien, écritelle au cardinal VingtTrois. J’y ai reconnu les valeurs de primauté<br />
<strong>et</strong> de dignité de <strong>la</strong> personne humaine qui sont au cœ ur de notre patrimoine<br />
<strong>et</strong> que nous devons préserver. Dans sa réponse à Michèle AlliotMarie,<br />
le cardinal VingtTrois <strong>la</strong> remercie pour son « souci de voir respectée <strong>la</strong> personne<br />
du Pape Benoît XVI <strong>et</strong> sa parole mieux située dans son contexte <strong>et</strong> les<br />
nuances de son propos». «L’Église catholique n’entend pas régenter les consciences<br />
mais elle appelle in<strong>la</strong>ssablement l’homme à m<strong>et</strong>tre en œ uvre un chemin<br />
de vérité <strong>et</strong> de liberté, tant dans sa responsabilité personnelle que collective,<br />
chemin qui peut être autre que bien des conformismes ambiants», insist<strong>et</strong>il.<br />
Avant de revenir lui aussi sur le débat bioéthique en rappe<strong>la</strong>nt que «l’Église<br />
catholique sait que l’intelligence humaine est capable de reconnaître les droits<br />
inaliénables <strong>et</strong> égaux de tout membre de <strong>la</strong> famille humaine». L’Église, conclut<br />
l’archevêque de Paris, «s’engage dans ce dialogue avec confiance, avec le<br />
seul souci de promouvoir <strong>la</strong> dignité humaine chez tous <strong>et</strong> d’encourager, dans le<br />
respect de celleci, tout ce qui peut contribuer à apaiser <strong>la</strong> souffrance».<br />
La Croix du 20 avril 2009<br />
VILLEPIN : IL Y A "UN RISQUE REVOLUTIONNAIRE EN FRANCE"<br />
Interrogé lors de l'émission Le Grand Rendezvous (Europe 1/Le parisienAujourd'hui<br />
en France) sur <strong>la</strong> crise <strong>et</strong> les mouvements de sa<strong>la</strong>riés menacés de<br />
licenciement, l'ancien chef de gouvernement a <strong>la</strong>ncé : "Oui, il y a un risque<br />
révolutionnaire en France". Face à c<strong>et</strong>te "situation difficile, voire dangereuse",<br />
qu'il a expliquée par une "forte colère qui s'exprime dans notre pays", un "désespoir",<br />
il a appelé à "passer à <strong>la</strong> vitesse supérieure" en matière sociale, notamment<br />
"en matière fiscale, en matière de rémunération", où "nous devons<br />
faire davantage pour être exemp<strong>la</strong>ires". "Il serait opportun de sanctuariser très<br />
c<strong>la</strong>irement le budg<strong>et</strong> de l'Education nationale, c'estàdire de dire c<strong>la</strong>irement<br />
que nous n'allons pas toucher à ce budg<strong>et</strong>. Plus de suppression de postes mais<br />
des redéploiements", atil également affirmé. "Bien sûr, on peut réformer, mais<br />
qu'il soit c<strong>la</strong>ir visàvis de tous les partenaires de l'éducation nationale, qu'il n'y<br />
aura pas de réformes avec un objectif comptable", atil ajouté, en se demandant<br />
s'il ne fal<strong>la</strong>it pas "prévoir une loi programme sur plusieurs années qui<br />
perm<strong>et</strong>tra de fixer les objectifs. Voilà un domaine où en vou<strong>la</strong>nt aller trop vite,<br />
on tourne en rond", atil dit. M. de Villepin a également estimé "urgent de<br />
renouer avec un dialogue beaucoup plus développé avec les partenaires<br />
sociaux (...) La situation est difficile, voire dangereuse. C'est très difficile de<br />
gouverner <strong>la</strong> France en général, ça l'est encore plus dans <strong>la</strong> période actuelle".<br />
A ses yeux, il ne s'agit "pas de porter un jugement sur l'action gouvernementale"<br />
mais "il faut faire davantage. Il faut le faire dans un esprit <strong>la</strong>rge de consensus<br />
<strong>et</strong> de rassemblement <strong>et</strong> pour ce faire, il faut limiter nos ambitions <strong>et</strong> nos<br />
objectifs parce qu'il faut à <strong>la</strong> fois dans c<strong>et</strong>te période rassurer <strong>et</strong> agir". Le Parisien<br />
du 19 avril 2009<br />
MOINS DE POLICIERS<br />
LORS DES DEPLACEMENTS DE SARKOZY ?<br />
Des quartiers bouclés, des périmètres de sécurité à rallonge <strong>et</strong> des centaines<br />
de policiers qui patrouillent pour éviter tout débordement. Chaque dép<strong>la</strong>cement<br />
de Nico<strong>la</strong>s Sarkozy en province nécessite le déploiement d’un dispositif policier<br />
plus que généreux. Des mesures qui, selon <strong>la</strong> radio Europe 1, pourraient changer.<br />
Des consignes auraient en eff<strong>et</strong> été données aux préf<strong>et</strong>s récemment afin<br />
de leur demander d'alléger les dispositifs policiers ou du moins, de les rendre<br />
moins visibles lors des dép<strong>la</strong>cements présidentiels. «Des consignes discrètes<br />
ont été données», rapporte <strong>la</strong> radio Europe 1 citant un proche col<strong>la</strong>borateur du<br />
président de <strong>la</strong> République. «Les préf<strong>et</strong>s sont priés de mieux doser <strong>la</strong> pression<br />
policière.» Après des «débordements» survenus à SaintLô le 12 janvier dernier<br />
lors d'un dép<strong>la</strong>cement présidentiel, le préf<strong>et</strong> de <strong>la</strong> Manche Jean Charbonniaud<br />
avait été limogé. Il reste depuis un «syndrome SaintLô», synonyme de<br />
renforts policiers en masse. «La grande crainte de Nico<strong>la</strong>s Sarkozy [...], c'est de<br />
s’enfermer dans son Pa<strong>la</strong>is», rapporte Europe 1 qui cite un ministre du gouvernement.<br />
Pour ses prochaines sorties présidentielles, Nico<strong>la</strong>s Sarkozy pourrait<br />
ainsi privilégier «l'eff<strong>et</strong> de surprise» sur le modèle de <strong>la</strong> visite dans le Val de<br />
Marne dans un lycée de Chennevières. Pour son dép<strong>la</strong>cement au lycée, «le<br />
président n'était accompagné que d'un photographe <strong>et</strong> deux journalistes»,<br />
rapporte Europe 1. Une visite qui, selon notre reportage sur p<strong>la</strong>ce, n'a pourtant<br />
pas empêché le déploiement d'un très gros dispositif de sécurité.<br />
Le Parisien du 9 avril 2009<br />
HOLLANDE DEGAINE BAYROU POUR FLINGUER AUBRY<br />
Une main tendue à Bayrou, mais une c<strong>la</strong>que à Aubry. François Hol<strong>la</strong>nde, en<br />
proposant dans l’Express au leader du Modem une «c<strong>la</strong>rification des convergences<br />
<strong>et</strong> des divergences» entre PS <strong>et</strong> centristes <strong>et</strong> le cas échéant d’en «tirer<br />
les conclusions», a, selon plusieurs proches de Martine Aubry, «savonné <strong>la</strong><br />
p<strong>la</strong>nche» de celle qui lui a succédé à <strong>la</strong> tête du PS. Quelques jours avant le<br />
<strong>la</strong>ncement de <strong>la</strong> campagne du PS vendredi prochain à Toulouse, «c<strong>et</strong>te sortie<br />
est un acte de sabotage délibéré <strong>et</strong> réfléchi, dénonce un membre de <strong>la</strong> direction.<br />
Au PS, le Modem est un bâton de merde, quand quelqu’un le <strong>la</strong>isse tomber,<br />
ça éc<strong>la</strong>bousse tout le monde. Le problème c’est qu’il y a toujours quelqu’un<br />
pour le ramasser.»<br />
Promouvoir le dialogue avec le chef des centristes ranime <strong>la</strong> querelle du<br />
Congrès de Reims, où les partisans de Royal ont été les seuls à assumer c<strong>et</strong>te<br />
perspective contre les autres courants. Surtout, Hol<strong>la</strong>nde prend à rebroussepoil<br />
<strong>la</strong> stratégie du PS aux européennes, axée sur <strong>la</strong> nécessité d’un r<strong>et</strong>our du<br />
clivage gauche<strong>droite</strong> au Parlement européen. «A contrepieds <strong>et</strong> à contr<strong>et</strong>emps»,<br />
a aussitôt hurlé Paul Quilès, de l’aile gauche du parti. Pour Jean<br />
Christophe Cambadélis, stratège de <strong>la</strong> campagne : «L’urgence est de mobiliser<br />
notre électorat <strong>et</strong> pas de piquer celui du Modem <strong>et</strong> de l’extrême gauche». Or, à<br />
cause d’Hol<strong>la</strong>nde, que Cambadélis raille en «pervers pépère», les électeurs<br />
potentiels du PS «vont se dire : oh là là les socialistes sont encore divisés».<br />
Bref, l’expremier secrétaire «brouille le message de Martine sur le PS qui est<br />
de r<strong>et</strong>our», dénonce un dirigeant.<br />
Pour calmer le jeu, Hol<strong>la</strong>nde <strong>et</strong> ses proches martèlent qu’il est au contraire<br />
dans l’intérêt du PS «d’obliger Bayrou à sortir de l’ambiguïté à <strong>la</strong> veille d’un<br />
scrutin où il s’affiche comme très européen <strong>et</strong> très antisarkozyste». Ils voient<br />
dans le clin d’œ il à Bayrou une volonté de m<strong>et</strong>tre Aubry face à ses contradictions<br />
pour les régionales de 2010 : <strong>la</strong> première secrétaire a en eff<strong>et</strong> fait alliance<br />
avec le Modem à Lille aux municipales, mais défend nationalement l’étanchéité<br />
avec les centristes : «Si le Modem fait plus de 10 % au premier tour, ceux qui<br />
au PS crient "jamais du Modem" voudront un accord pour garder leur région. Si<br />
on n’anticipe pas, on va se faire baiser», résume un proche de Hol<strong>la</strong>nde.<br />
Libération du 18 avril 2009<br />
<strong>MIL</strong><strong>VIGILANCE</strong> N° 20/2009<br />
Mouvement Initiative <strong>et</strong> Liberté, 75 rue L. Rouquier 92300 Levallois<br />
Imprimerie spéciale