02.07.2013 Views

M.I.L VIGILANCE - MIL la droite civique gaulliste et patriote

M.I.L VIGILANCE - MIL la droite civique gaulliste et patriote

M.I.L VIGILANCE - MIL la droite civique gaulliste et patriote

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

choisit de donner sa voix à Sarkozy, après avoir voté Royal deux semaines<br />

auparavant ! Il explique alors avoir « le cœ ur à gauche » mais estime que « <strong>la</strong><br />

France ne peut pas se perm<strong>et</strong>tre cinq années de plus d’assistanat ». Les deux<br />

hommes se connaissent depuis 1983, date à <strong>la</strong>quelle Ségué<strong>la</strong> avait écrit à<br />

Sarkozy pour le féliciter de son élection comme maire de Neuilly. Ils avaient<br />

alors déjeuné ensemble. C’est lors d’un dîner privé chez le publicitaire, en<br />

novembre 2007, que le président a rencontré Car<strong>la</strong> Bruni.<br />

Jack Lang « Après avoir mûrement réfléchi, ma réponse est oui », déc<strong>la</strong>rait sur<br />

TF1 l’ancien ministre emblématique de <strong>la</strong> Culture de François Mitterrand après<br />

que Sarkozy lui eut proposé de siéger dans le comité de réflexion sur <strong>la</strong> réforme<br />

des institutions présidé par Édouard Bal<strong>la</strong>dur. Dans <strong>la</strong> foulée, Lang avait<br />

démissionné de son poste de secrétaire national du PS. Le 21 juill<strong>et</strong> 2008, il<br />

était le seul socialiste à voter <strong>la</strong> réforme de <strong>la</strong> Constitution, à Versailles. Ses<br />

anciens amis ne lui ont pas pardonné <strong>et</strong> ils sont rares à lui adresser encore <strong>la</strong><br />

parole. Nico<strong>la</strong>s Sarkozy maintient les liens : il songerait à lui confier une nouvelle<br />

mission, sur <strong>la</strong> question des re<strong>la</strong>tions entre <strong>la</strong> Corée du Nord <strong>et</strong> Cuba.<br />

C<strong>la</strong>ude Allègre L’ancien ministre de l’Éducation nationale de Lionel Jospin n’a<br />

cessé de c<strong>la</strong>mer son admiration pour Sarkozy, dès son élection, après avoir<br />

publié un brûlot, <strong>la</strong> Défaite en chantant, contre ses amis socialistes, où il étrille<br />

Ségolène Royal. S’il n’est finalement pas entré au gouvernement, il ne cache<br />

pas sa proximité avec le chef de l’État <strong>et</strong> se déc<strong>la</strong>re toujours prêt à assurer un<br />

rôle de « technicien » dans le gouvernement.<br />

Richard Descoings À <strong>la</strong> tête de Sciences­Po depuis 1996, c<strong>et</strong> énarque, marqué<br />

à gauche pour être passé dans les cabin<strong>et</strong>s de Jack Lang <strong>et</strong> de Michel<br />

Charasse, est l’une des dernières recrues. Le chef de l’État l’a nommé au début<br />

du mois à <strong>la</strong> tête d’une mission pour réformer le lycée, après le report de <strong>la</strong><br />

réforme sur <strong>la</strong> c<strong>la</strong>sse de seconde.<br />

Hubert Védrine Secrétaire général de l’Élysée de Mitterrand, ancien ministre<br />

des Affaires étrangères de Lionel Jospin, Hubert Védrine a refusé <strong>la</strong> proposition<br />

du président d’occuper à nouveau le Quai d’Orsay, craignant <strong>la</strong> mainmise de<br />

l’Élysée sur les questions internationales. Pour autant, le socialiste n’avait pas<br />

fermé <strong>la</strong> porte, se déc<strong>la</strong>rant prêt à offrir ses services, sur un point précis. Il a<br />

finalement accepté, en 2007, de piloter le rapport sur <strong>la</strong> France <strong>et</strong> <strong>la</strong> mondialisation.<br />

Frédéric Mitterrand C’est au neveu de Mitterrand, homme de télévision passionné<br />

de cinéma, que le président a finalement choisi de confier <strong>la</strong> prestigieuse<br />

vil<strong>la</strong> Médicis à Rome, après <strong>la</strong> polémique suscitée par <strong>la</strong> nomination de<br />

Georges­Marc Benamou, en compétition avec Olivier Poivre d’Arvor. Ses liens<br />

avec Sarkozy ? Il n’en parle pas. Pas plus que ceux qu’il avait avec son oncle…<br />

Georges­Marc Benamou « Si tu es nommé conseiller, ce sera moins pour tes<br />

vertus que parce que tu représentes un morceau de <strong>la</strong> sainte croix mitterrandienne<br />

», l’avait prévenu son ami Bernard­Henri Lévy. Benamou, dernier confident<br />

de Mitterrand, dont il disait qu’il était son « grand­père symbolique »,<br />

créateur en 1985 du mensuel de gauche Globe, n’a pas hésité à accepter le<br />

poste de conseiller culturel à l’Élysée que lui a proposé Sarkozy dès son élection.<br />

Après un an de guerre avec Christine Albanel, il a quitté son poste <strong>et</strong> raté<br />

– pour cause de polémique – le lot de conso<strong>la</strong>tion (<strong>la</strong> vil<strong>la</strong> Médicis) que vou<strong>la</strong>it<br />

lui octroyer le président. Mais les deux hommes n’ont pas perdu le contact. Ils<br />

continuent de se téléphoner <strong>et</strong> même de se voir.<br />

Bernard Tapie L’ancien ministre de <strong>la</strong> Ville de François Mitterrand, dans le<br />

gouvernement de Pierre Bérégovoy, dont les radicaux de gauche rêvaient de<br />

faire leur candidat à <strong>la</strong> présidentielle de 1995, ne cache pas son « admiration »<br />

<strong>et</strong> sa « considération » pour Sarkozy, avec qui il a eu plusieurs rendez­vous à<br />

l’Élysée, depuis son élection. Au point d’être soupçonné d’avoir bénéficié de <strong>la</strong><br />

protection du président, dans le cadre du litige qui l’a opposé au Crédit Lyonnais.<br />

Marin Karmitz C’est <strong>la</strong> dernière recrue de <strong>la</strong> ga<strong>la</strong>xie. Marin Karmitz, longtemps<br />

étiqu<strong>et</strong>é comme gauchiste avant de produire 90 films <strong>et</strong> de fonder le groupe<br />

MK2, est monté au créneau pour défendre <strong>la</strong> réforme de l’audiovisuel public, en<br />

décembre dernier, al<strong>la</strong>nt jusqu’à déc<strong>la</strong>rer dans le Monde : « Nico<strong>la</strong>s Sarkozy a<br />

peut­être sauvé France Télévisions. » Récompense ? L’ancien militant mao va<br />

animer le tout nouveau Conseil pour <strong>la</strong> création artistique, coprésidé par Nico<strong>la</strong>s<br />

Sarkozy <strong>et</strong> <strong>la</strong> ministre de <strong>la</strong> Culture, Christine Albanel.<br />

Guil<strong>la</strong>ume Pepy C<strong>et</strong> énarque de 50 ans est marqué à gauche depuis son<br />

passage chez Martine Aubry, ministre du Travail, dont il a été le plus proche<br />

col<strong>la</strong>borateur, même s’il se définit comme « inc<strong>la</strong>ssable ». Et c’est lui que le<br />

président a choisi, en février 2008, alors qu’il faisait figure d’éternel numéro<br />

deux de <strong>la</strong> SNCF, pour succéder à sa patronne, Anne­Marie Idrac, encore<br />

persuadée, quelques jours avant <strong>la</strong> nomination, qu’elle al<strong>la</strong>it être reconduite à<br />

son poste. Pepy n’avait cessé de marquer des points lors du conflit des régimes<br />

spéciaux, qu’il a géré de bout en bout, très présent sur le terrain, en re<strong>la</strong>tion<br />

permanente avec Raymond Soubie, le conseiller social de l’Élysée.<br />

Martin Hirsch, Éric Besson, Jean­Marie Bocquel, Fade<strong>la</strong> Amara, Bernard<br />

Kouchner… Aucun des cinq membres d’ouverture du gouvernement n’a<br />

c<strong>la</strong>qué <strong>la</strong> porte, plus d’un an <strong>et</strong> demi après leur nomination, qui avait fait couler<br />

tant d’encre. Mieux, ils ont été confortés, voire promus à l’occasion du miniremaniement<br />

intervenu le 15 janvier, comme Éric Besson, qui vient de remp<strong>la</strong>cer<br />

Brice Hortefeux dans ce ministère de l’Immigration <strong>et</strong> de l’Identité nationale<br />

honni par <strong>la</strong> gauche ou encore comme Martin Hirsch, qui hérite d’un deuxième<br />

haut­commissariat, à <strong>la</strong> Jeunesse.<br />

Valeurs Actuelles du 22 janvier 2009<br />

REYNALD CARON , GARDIEN DE LA PAIX,<br />

NOTRE COLLEGUE, EST MORT.<br />

Mort en service, sous l'uniforme... Sous une mauvaise étoile ce soir là...<br />

Il est mort vite, trop vite, trop tôt, trop inutilement.<br />

Mort pour rien.<br />

Ni pour un pays, ni pour une vie, ni pour <strong>la</strong> Paix, pour rien.<br />

On en a vite parlé, trop vite, vite écrit tout <strong>et</strong> n'importe quoi, <strong>et</strong> vite conclu <strong>la</strong><br />

culpabilité d'un mauvais hasard. Un concours de circonstances pour notre<br />

collègue, lui qui ne passera plus de concours puisque son nouveau galon il l'a<br />

reçu sur un coussin... Vêtu des trois couleurs...<br />

La France reconnaissante ? Même pas.<br />

Et tout le monde est vite reparti vers les vivants, vers les débats du moment,<br />

vers tout ce qui semble plus important que <strong>la</strong> mort d'un jeune homme dont le<br />

métier était de protéger, mais que rien ni personne n'aurait jamais protégé.<br />

On appelle ça les risques du métier. Affaire c<strong>la</strong>ssée.<br />

Un matricule rayé des cadres. Un vestiaire à vider en silence. Un nom qui<br />

manquera à l'appel.<br />

Et tout le monde oubliera vite ce gardien de <strong>la</strong> paix qui ne faisait <strong>la</strong> guerre à<br />

personne.<br />

Sauf nous, les flics. Aujourd'hui nous sommes en deuil.<br />

Reynald Caron, c'était un collègue. Il est un peu de chacun d'entre nous. Il est<br />

le risque, il est l'incertitude pour chacun de garder <strong>la</strong> vie. Il est l'heure de <strong>la</strong> fin<br />

de service qui n'arrive jamais, il est ce putain de message à passer sur les<br />

ondes... Il est aussi ceux qui sont déjà partis comme lui, avant lui, pour rien,<br />

pour l'oubli, pour une liste qui s'allonge sur un monument aux morts figé loin<br />

des regards <strong>et</strong> des consciences citoyennes... Il est <strong>la</strong> formalité des honneurs<br />

posthumes, des mots récités sans y croire... Il est une pension de reversion. Il<br />

est une famille qui ne comprendra jamais comment on peut mourir comme<br />

«ça»... Mais il est aussi de c<strong>et</strong>te famille mutilée qui sait qu'on peut mourir<br />

comme « ça ».<br />

Il était policier, de ceux que l'on dit coupables, responsables, comptables de<br />

tant de maux, mais qui ne seront jamais que les victimes de leur choix de vie...<br />

De ceux qui sont bons à tout, <strong>et</strong> ne comptent pour rien, Outils qui passent de<br />

main en main, d'ambitions en idéaux mort­nés, salis <strong>et</strong> usés de mépris, A qui<br />

on confisque l'humanité pour mieux en faire une meute de chiens à j<strong>et</strong>er contre<br />

<strong>la</strong> meute sociale.<br />

Et quand l'un d'eux est tué, on ne parle pas de sacrifice... Il ne fera pas les gros<br />

titres. Il n'y aura pas d'émeutes, que ceux qui ne nous aiment pas mais veulent<br />

nous voir partout soient rassurés... Pas de mouvement de foule pour Reynald<br />

Caron, c'est déjà fait, puisque c'est bien c<strong>et</strong>te salope anonyme qui l'a tué.<br />

Pas de commémorations, ni de banderoles « plus jamais ça »... Non, rien de<br />

tout ça, mais nos coeurs <strong>et</strong> nos mémoires de flics. Parce que pour nous, « plus<br />

jamais ça », ça n'existe pas...<br />

Condoléances à <strong>la</strong> famille de Reynald Caron, <strong>et</strong> à ses collègues.<br />

Ton assassin a été jugé, six mois fermes pour violences volontaires ayant<br />

entrainées <strong>la</strong> mort sur personne dépositaire de l'autorité publique. Six mois<br />

....C'est ce que vaut <strong>la</strong> mort d'un flic aux yeux de <strong>la</strong> république. Le prénom de<br />

ton assassin est sur tous les journaux, mais toi on t'oublie.....Trop vite.<br />

Source Interne<br />

LES VΠUX DE MICHEL CHARASSE<br />

Michel Charasse, ancien ministre <strong>et</strong> toujours sénateur du Puy­de­Dôme, a<br />

adressé ses voeux de nouvelle année à Paul Busuttil, directeur de l'IUFM<br />

(Institut universitaire de formation des maîtres) de Clermont­Ferrand, avec un<br />

style très particulier...<br />

"En espérant que les enseignants seront enfin formés car pour l'instant ça<br />

<strong>la</strong>isse beaucoup à désirer. Quand un enseignant m'écrit, je trouve toujours une<br />

ou plusieurs fautes d'orthographe <strong>et</strong> quand il me parle c'est souvent du balbutiement<br />

approximatif sauf pour les revendications. Les IUFM ont été un désastre,<br />

mais vous n'y êtes pour rien. Cordialement."<br />

Rue 89 du 26 janvier 2009<br />

POINT DE VUE COMPTABLE<br />

Le quotidien algérien « Ech­Chorouk » nous apprend, le 24 janvier, qu’au cours<br />

des 22 jours de conflit à Gaza, plus de 1500 femmes palestiniennes ont mis au<br />

monde des garçons. Pendant <strong>la</strong> même période, le nombre des filles nées à<br />

Gaza a dépassé les 900. Le quotidien ne s’étonne pas de ce déséquilibre f<strong>la</strong>grant<br />

entre le nombre des garçons <strong>et</strong> des filles (généralement, le rapport est de<br />

51/49 en faveur des filles), <strong>et</strong> l’attribue à <strong>la</strong> volonté divine qui veut que les 1.330<br />

martyrs palestiniens tombés sous les missiles sionistes soient compensés. Le<br />

quotidien conclut en insistant sur l’attachement des Palestiniens à leur terre, <strong>et</strong><br />

rappelle que Dieu a ainsi voulu que les Palestiniennes se transforment en<br />

fabriques de combattants pour lutter contre les missiles sionistes.<br />

MediArabe.info du 26 janvier 2009<br />

<strong>MIL</strong>­<strong>VIGILANCE</strong> N° 8/2009<br />

Mouvement Initiative <strong>et</strong> Liberté, 75 rue L. Rouquier 92300 Levallois<br />

Imprimerie spéciale

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!