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Mme Claude Nahas<br />
Responsable de l’orientation à l’Alba<br />
Claude Nahas évoque des souvenirs de celui qu’elle<br />
appelle «Georges tout court» depuis son enfance…<br />
« Georges, Sami (mon frère) et Fouad (leur ami)<br />
étaient tout le temps chez nous. <strong>No</strong>us habitions (nous<br />
habitons toujours) le même quartier. Tous membres<br />
du Mouvement de la Jeunesse Orthodoxe, notre<br />
souci était le renouveau spirituel de l’Église. <strong>No</strong>us<br />
nous occupions de catéchèse, de travail social<br />
et de toutes sortes d’activités. Ceci crée des liens<br />
profonds et indéfectibles.<br />
Je travaille avec Georges à l’Alba depuis 41 ans.<br />
La grande aventure que nous avons vécue, c’est<br />
la relève, à partir de rien, après le décès de son<br />
fondateur Alexis Boutros.<br />
J’ai été témoin du dévouement<br />
extrême de Georges: il a tout donné à<br />
l’Alba. Son courage, sa persévérance et<br />
son amour du prochain ont incité toute<br />
l’équipe à agir de même.<br />
Cette équipe, les étudiants, leurs parents lui ont fait<br />
confiance pour que cette œuvre continue.<br />
Il avait la vision de continuer cette œuvre, de<br />
l’agrandir. Il n’a jamais reculé devant les défis et les<br />
risques, il allait toujours de l’avant, que ce soit pour<br />
fonder une nouvelle formation, pour entreprendre<br />
des contacts avec l’étranger ou pour magnifier les<br />
spectacles de Baalbeck, en hommage à Jackie,<br />
une autre battante qui nous a aussi quittés.<br />
Georges a mené la barque à bon port, de là-haut il<br />
veille à sa continuité et voit le résultat».<br />
M. Jean-Louis Mainguy<br />
Architecte d’intérieur<br />
«Personne ne sait encore si tout ne vit que pour<br />
mourir ou ne meurt que pour renaître».<br />
Marguerite Yourcenar<br />
Un regard clair comme une belle journée de<br />
printemps où tout attend sa renaissance, car<br />
« renaissance » était l’idée-force, sous-jacente à la<br />
mission que Georges s’était promis d’accomplir et<br />
d’achever pour l’Alba :<br />
D’abord, la renaissance d’un « académisme<br />
éclairé », comme le lui avait toujours conseillé Alexis<br />
Boutros ; la renaissance, ensuite, dans la perfection<br />
du passé de l’Alba, au moment du départ d’Alexis<br />
Boutros. Renaissance aussi de la sève régénératrice<br />
par une recherche constante du dépassement de<br />
soi à travers un corps professoral pris dans la chair<br />
même de l’Alba. Renaissance enfin, celle de l’être,<br />
pour approcher cette perfection que seul l’art peut<br />
emprunter pour créer à son tour une harmonie<br />
divine à travers chaque étudiant de l’Alba.<br />
Ce regard au-delà du temps réducteur,<br />
cette vision au-delà de tous les réels<br />
« obstructeurs », nous les lui devons, nous<br />
tous, dont l’« expérience Alba » nous a<br />
fait renaître à nous-mêmes.<br />
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