13.07.2013 Views

Planescape Chapitre 3 : Factions

Planescape Chapitre 3 : Factions

Planescape Chapitre 3 : Factions

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

34<br />

<strong>Planescape</strong><br />

Ensuite, de même que vous ne pouvez pas forcer une personne à croire quelque chose, vous ne pouvez pas<br />

forcer une personne à devenir bonne. C’est sur ce point que la philosophie des Fils de la Miséricorde est<br />

différente des autres factions similaires ; ils considèrent que la meilleure méthode pour répandre le bien<br />

est de montrer ses qualités pratiques. Vous pouvez évidemment pousser l’étincelle de bien à se découvrir<br />

en forçant une créature maléfique à accomplir un acte bon, mais vous accomplirez surtout un acte de<br />

tyrannie, qui ne répandra pas le bien. En même temps, la méthode la plus mauvaise pour vaincre le mal<br />

est de se promener en châtiant systématiquement les lascars avec des âmes impures. Ca semble évident si<br />

on considère qu’une âme impure ira directement dans les Plans Inférieurs, avec tout le potentiel pour<br />

devenir un fiélon et constituer alors un danger bien plus grand. S’il est parfois nécessaire de vaincre le<br />

mal à la pointe de l’épée, cela ne doit être fait que pour défendre les endroits et les gens de bien, en tant<br />

que juste punition et non pour quelque chose de plus proactif.<br />

Finalement, la justice n’est vraiment rendue que si elle sert le bien. Enfermer des gens ou les exécuter<br />

peut être nécessaire, mais la justice est mieux servie si un acte bon vient contrebalancer un acte mauvais,<br />

et particulièrement si le coupable se repent et se rachète par un acte vertueux. C’est là le but ultime des<br />

Fils de la Miséricorde, et un écho de la faction originale. Les premiers Fils de la Miséricorde pensaient que<br />

la loi avait été créée à l’origine pour encourager le bien, mais qu’elle avait été pervertie dans un but<br />

maléfique par les mortels. La justice fut ainsi séparée de la loi, ils croient donc que la justice doit être<br />

préservée en s’assurant que l’innocent soit libéré, que ce soit en utilisant la loi ou en passant outre. Ceci<br />

est d’autant plus vrai depuis le passage d’Arwyl dans les plans supérieurs et son “illumination”, car il a<br />

exhumé les anciens enseignements, et les a embrassés comme les anciens Fils l’avaient fait. Ceci fait donc<br />

des Fils de la Miséricorde alternativement les alliés et les ennemis de ceux qui promeuvent la loi, leur<br />

propre jugement n’ayant pas forcément de rapport avec les lois en vigueur.<br />

Bref historique<br />

Si on en croit les écrits des Fils de la Miséricorde précédant le Grand Bouleversement, les puissances – du<br />

moins celles dédiées au bien – offrirent aux mortels des lois pour entretenir la paix, gardant le faible loin<br />

des batailles, et protégeant les gens de leurs propres vices. Mais entre les mains des mortels, les lois<br />

furent perverties. Qu’elles aient été écrites pour les besoins de l’élite, de mortels maléfiques, ou pire<br />

encore, les lois devinrent une arme tournée contre ceux qu’elles devaient protéger.<br />

La réponse que donnèrent les premiers Fils de la Miséricorde à ce dilemme fut que si une loi ne servait pas<br />

le bien, elle était tout simplement ignorée. De façon assez ironique, c’est cet idéalisme qui fut perverti<br />

lors de l’alliance qui leur permit de survivre au Grand Bouleversement. Voyez plutôt, les Fils de la<br />

Miséricorde ne furent jamais un groupe important, du moins pas suffisamment important pour survivre<br />

aux changements secouant Sigil à cette époque. Lorsque la Dame des Douleurs proclama qu’il ne devait<br />

plus rester que quinze factions, les Fils de la Miséricorde cherchèrent autour d’eux des personnes qui leur<br />

permettraient de préserver leur groupe… et trouvèrent peu de gens partageant leur idéal. Au fur et à<br />

mesure que leur espoir fuyait, leur désespoir grandit et leur idéaux moururent. Endurcis par la guerre<br />

entre les factions, ils combattirent aux côtés des Brutes, une faction pensant que tout problème pouvait<br />

être résolu par la force. Même si une telle alliance aurait été inconcevable en temps de paix, c’était la<br />

guerre, et les Fils de la Miséricorde étaient désespérés. De plus, ils avaient commencé à suivre la voie des<br />

Brutes, leur survie les ayant forcé à tuer ou pire encore. Lorsque le Grand Bouleversement finit, les deux<br />

groupes avaient fusionné, et leurs philosophies combinées servirent de base aux Rédempteurs.<br />

Dans les rangs des Rédempteurs, ils servirent la justice… mais généralement au prix du bien, et bien<br />

souvent au bénéfice du mal. La justice était la seule chose qui importait, et bien vite les principes<br />

originaux des Fils de la Miséricorde furent oubliés. Lors des derniers jours de la Guerre des <strong>Factions</strong>, le Fils<br />

d’Arwyl Swan, un paladin originaire du monde primaire de Toril (un “Chevalier Pourpre” comme il se<br />

nomme lui-même – quoi que cela signifie) vit Alisohn Nilesia pervertir le code des Rédempteurs pour faire<br />

des actes ouvertement maléfiques, en punissant avec une telle intolérence qu’elle toucha même les<br />

citoyens les plus faibles de la Cage. Arwyl recherchait à rendre un cœur pur à sa faction, et recruta de<br />

nombreuses personnes bien-pensantes pour essayer de changer sa faction pour le meilleur.<br />

Lorsqu’Alishon disparut, Arwyl saisit cette opportunité pour faire sécession de la faction avec ses suivants<br />

et reforma les Fils de la Miséricorde. En tant que faction renaissance, les Fils de la Miséricorde luttèrent<br />

pour se libérer de leur héritage Rédempteur. Ils aidèrent à stabiliser Sigil dans les mois qui suivirent la<br />

guerre, assurant les rôles de gardes de la cité et de geôliers en remplacement de l’Harmonium. Mais<br />

comme ils découvraient seulement l’ensemble de la procédure, cependant, les “Martyrs”, c’est ainsi<br />

qu’on les appela, n’étaient guère plus que des amateurs. De nombreux criminels leur échappèrent, et

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!