Planescape Chapitre 3 : Factions
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<strong>Planescape</strong><br />
plus apparent, alors ces règles conduiront aux Ordres Ultimes… ceux qui existent même dans le chaos le<br />
plus total. Il n’existe pas encore de bureau officiel pour ce courant ; la plupart d’entre eux appartiennent<br />
au Bureau des Exploration et Développement Extraplanaire, ou au Bureau des Etudes Xénophilosophiques.<br />
Même s’ils sont considérés comme une poignée de fous par la majorité des Greffiers, ils ont monté des<br />
expéditions vers les Limbes. Pour le moment, ils sont particulièrement intéressés par la façon dont les<br />
habitants de ce plan peuvent influencer la matière brute, mais au grand soulagement des habitants des<br />
Limbes, ils buttent encore sur ce problème.<br />
Bref Historique<br />
Etant donné l’appétit de connaissances des Greffiers, ils ont enregistré à peu près tout ce qui concernait<br />
leur propre histoire. Leurs enregistrements remontent à près d’un millénaire – ou peut-être plus – en des<br />
millions de volumes étalés dans les bibliothèques de Méchanus. Certains de ces enregistrements rentrent<br />
tellement dans le détail qu’ils forcent la patience même des membres de la faction… de l’habit que tel<br />
individu portait tel jour à la quantité de mucus sortie du nez d’un orque lors de telle expérience. Mais<br />
pour les Greffiers, aucun détail n’est inutile. N’importe quoi peut constituer un élément essentiel du<br />
grand schéma que, jour après jour, ils cherchent à exhumer. En conséquence, peu de leurs<br />
enregistrements sont vraiment intéressant d’un point de vue artistique ou émotionnel. Ils n’ont pas de<br />
grands héros… pas de contes épiques… pas de désastre climatique… du moins du point de vue de la plupart<br />
des personnes. Bien sûr, le travail des Greffier recensant une telle quantité de détails insignifiants, même<br />
les plus terribles évènements tels que la Guerre des <strong>Factions</strong> sont analysés avec une telle profondeur<br />
qu’ils ne semblent pas plus intéressants que l’enregistrement du dîner de leur factol l’an passé. Le fait est<br />
simplement qu’ils sont bons dans les détails, mais qu’il n’y a aucune passion dans leurs documents écrits.<br />
Après tout, la passion distord, et ils ne désirent rien d’autre que les faits sans fioriture.<br />
L’histoire actuelle de la Fraternité de l’Ordre débute avec un groupe de sages inclinés magiquement ayant<br />
atterri à Sigil de divers plans primaires. Une fois là, ils fondèrent ce qu’un primaire pourrait nommer une<br />
“école de magie”, et leur effectif se renforça de membres de mondes divers – de Toril à Cerilia. Cette<br />
réunion de traditions magiques différentes de dizaines de monde fut une bénédiction, et ils développèrent<br />
des théories pour découvrir les lois basiques sous-jacentes à la magie profane. Oubliez tout de suite la<br />
notion de “pouvoir inné” que les ensorceleurs attribuent à leur héritage… ils travaillaient sur<br />
l’entrainement et la connaissance permettant à un magicien d’exploiter l’une des forces les plus<br />
puissantes de l’univers, sans doute même la force la plus puissante.<br />
C’est maintenant évident pour quiconque connaît la façon d’opérer de la Fraternité de comprendre<br />
comment elle s’est développée. Une fois qu’ils eurent établi une théorie sur ce sujet, ils cherchèrent un<br />
moyen de “tricher” avec la magie. Même s’ils ne considéraient pas cette recherche comme quelque chose<br />
de différent d’une recherche de sort, c’est ce qu’un Greffier actuel appellerait une étude primitive des<br />
“lacunes”. Leur recherche fut un succès au-delà de toute espérance, et certains commencèrent à<br />
développer des théories selon lesquelles les lois de la magie n’étaient pas les seules à être si malléables.<br />
Leurs recherches les menèrent naturellement sur Méchanus, où ils établirent une seconde forteresse en<br />
plus de leur demeure à Sigil. De là, ils changèrent d’orientation de l’étude de la seule magie à l’étude du<br />
multivers dans son ensemble.<br />
Ils prirent le nom de “Fraternité de l’Ordre” peu avant le Grand Bouleversement pour remplacer “L’Ordre<br />
Planaire de Magie”. Leur conduite ordonnée leur permit de résister au nouvel édit de la Dame sans<br />
pratiquement cligner des yeux, en ne modifiant que légèrement leurs activités. Les <strong>Factions</strong> étant<br />
devenues partie intégrante des institutions de Sigil, ils prirent le rôle d’archivistes, de gardiens des lois,<br />
des statistiques, des évènements, etc. Mais le pan légal de leur activité devint leur véritable métier, car<br />
dans un endroit où des puissances – grandes ou petites – sont en lutte constante, il se trouva toujours<br />
quelqu’un pour s’enquérir du contenu des lois. Et est-il vraiment besoin de préciser que les Greffiers<br />
utilisèrent les lois à leur bénéfice, en les interprétant et en les utilisant pour atteindre leurs buts. On peut<br />
aussi considérer que le fait qu’ils aient dirigé la cour de Justice, souvent comme juges, procureurs,<br />
défenseurs, greffier, et bien d’autres tâches, les ait particulièrement aidés. Et même s’ils n’écrivaient pas<br />
eux-mêmes de nouvelles lois, ils pouvaient en déterrer des anciennes auxquelles ils n’avaient pas prêté<br />
attention jusqu’alors.<br />
Le temps passant, la faction devint de plus en plus complaisante. L’influence et le pouvoir prirent leur dû<br />
; car même si l’ordre les rendait puissant, c’était aussi un piège dans lequel ils se trouvaient enfermés. De<br />
plus en plus de membres les rejoignirent sans véritable envie d’étudier les lois en dehors de celles de<br />
Sigil… la rouille s’installa, chose que la faction avait toujours considéré comme un anathème depuis ses<br />
origines, lorsqu’ils recrutaient les esprits les plus aiguisés des plans. La faction devint un refuge pour le