L'INSTITUT ARCHÉOLOGIQUE - Ialg.be
L'INSTITUT ARCHÉOLOGIQUE - Ialg.be
L'INSTITUT ARCHÉOLOGIQUE - Ialg.be
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
TABLFAU 9. Taux de fécondité en 1804.<br />
103<br />
Nombre de femmes C. M. V. de 15 à 49 ans ..<br />
Moyenne des naissances de 1803 à 1805<br />
Nombre de femmes mariées de 15 à 49 ans . . .<br />
Taux de fécondité générale<br />
Taux de fécondité légitime<br />
Visé Dalhem<br />
412 196<br />
50 30,5<br />
162 109 (mariées et<br />
121,3%, 154,5 %„<br />
308,6 %c, 278.0 %„<br />
veuves)<br />
A Visé, sur 248 femmes mariées, 162 sont en âge de procréer, soit<br />
65,3 % ou 8,9 % de la population totale. L'âge modal est situé<br />
dans le groupe 35-39 ans et l'âge médian est de 36 ans. A Dalhem,<br />
sur 174 femmes mariées et veuves, 109 sont en âge de procréer<br />
soient 63 % ou 12,9 % de la population totale; l'âge modal se situe<br />
entre 35 et 44 ans. En conclusion, la fécondité légitime des Visétoises<br />
est la même que celle des Dalhemoises, mais Visé doit supporter<br />
un nombre plus important de célibataires et de personnes âgées.<br />
A. — TAILLE DES MÉNAGES.<br />
STRUCTURE SOCIO-ÉCONOMIQUE<br />
Si la famille c'est-à-dire « la cellule constituée par le couple marié<br />
et ses descendants directs au premier degré encore en vie » (') forme<br />
l'unité qui assure la reproduction, c'est le ménage qui constitue<br />
l'unité socio-économique de base ( 2 ).<br />
Visé abritait 365 ménages non-collectifs groupant I 741 personnes.<br />
La taille moyenne des ménages visétois était donc de 4,769 personnes,<br />
ce qui était courant dans la région liégeoise à cette époque (tableau 10).<br />
(') R. PHILIPPOT, Initiation à une démographie sociale, Paris, 1957, p. 39.<br />
( 2 ) 11 est primordial de ne pas confondre ces deux réalités : « Le ménage est<br />
constitué soit par une personne vivant seule, soit par la réunion de deux ou olusieurs<br />
personnes qui, unies ou non par les liens de parenté, résident habituellement<br />
dans une même maison et y ont une vie commune ». Cette définition donnée par<br />
Th. PIRON (Des registres de population. Manuel pratique. Lierre, 1901. p. 39)<br />
fut reprise par le Dictionnaire démographique multilingue (New-York, 1958, p. 5).<br />
Le dénombrement visétois de 1804 répond à cette définition puisqu'il regroupe<br />
toutes les personnes vivant sous un même toit; dans le cas où deux ou plusieurs<br />
ménages cohabitent, il laisse un espace blanc entre ceux-ci.