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date à laquelle il prête serment au régime français ('). Il est réintégré
le 1 er thermidor an xi ( 2 ). A cette même époque, il a dû faire des
démarches afin que sa bibliothèque lui soit restituée.
Il possédait à Liège une maison place Saint-Pierre, dans la paroisse
Saint-Clément, dont le rez-de-chaussée fut occupé pendant son émi-
gration, dès l'an 111 par Lambert Stéphany ( 3 ).
LE MARCHAND LIBRAIRE CHARLES-AUGUSTE BASSOMPIERRE.
Les listes d'émigrés ne mentionnent que deux Bassompierre (sans
préciser leur prénom) : un capitaine pensionné et un « Bassompierre-
fils », établi en Outre Meuse. Or, l'arbre généalogique du fameux
imprimeur-libraire Jean-François I er Bassompierre ( 5 ), chez qui
Marmontel a séjourné, fait apparaître le nom d'un petit-fils installé
rue Puits en Sock. De plus, le catalogue rédigé en 1794 par A. Symons-
Pirnéa indique que l'on a trouvé au domicile de l'émigré plusieurs
paquets de Journaux encyclopédiques. Le propriétaire des livres cata-
logués ne peut donc être que Charles-Auguste Bassompierre. mar-
chand-libraire établi rue Puits en Sock, à la Cloche d'Or et fils du
libraire Jean-François il, lui-même établi en Neuvice, Au Moriane,
près de Sainte-Catherine et de Hélène Pétronille Pasques (').
2101 (3), Liste [...] délivrée le 28 nivôse an ni; ici.. Liste délivrée par Coune;
ibid., Liste pour les comptes de Jean Guitton.
(') C. DE BORMAN, Les Echevins, t. 2, p. 392.
< 2 ) A. E. L., F. F., D. 141.
( 3 ) A. E. L., F. F., 2101, rapport de Degrady..., 1 ER brumaire an m; Th. GOBERT,
Liège à travers tes âges, t. 3, p. 276. Liège, 1898, signale que l'immeuble 48, en
Hors Château était la résidence de la famille Stellingwerff; un Stellingwerff y
réside en 1795, il est homme de loi d'après R. VAN SANTBERGEN, Robert de Paris
et le pays de Liège en 1795, 1958. 11 s'agit probablement du frère d'Adam, qui
ne doit pas avoir émigré; F. F., D. 141.
( 3 ) Jean-François I Bassompierre est un imprimeur et marchand libraire établi
en Neuvice, à L'Arbre d'Or. D'après la capitation de 1762, il y vit avec sa femme,
son fils, Jean-François II, ses deux filles, un correcteur et un valet (Th. GOBERT,
Liège, t. IV, pp. 290-291). Il meurt en 1777, l'imprimerie est reprise par une de
ses filles, Anne-Catherine et, à la mort de celle-ci en 1783, par Marie-Josèphe qui
avait épousé l'avocat Monens. En 1777, Jean-François II était déjà installé à son
compte; il ne fait qu'un avec l'imprimeur-libraire « parent du précédent » que
Gobert signale en Neuvice, vis-à-vis Sainte-Catherine, Au Moriane. Il y exploite
son commerce, aidé par sa femme née Pasques. de son fils, d'un cocher, d'une
fille de boutique et d'ouvriers. Il y est établi dans le dernier quart du xvin'' siècle
et porte le titre d'imprimeur de Son Altesse (idem, p. 292).
C) Il faut donc écarter l'académicien-graveur identifié par Th. GOBERT, Liège,
à travers les âges, t. I. p. 303. Quant au capitaine-pensionné, il fut réintégré le