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Ce document est le fruit d'un - Bibliothèques de l'Université de ...

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I.1.4.2 Hôte intermédiaire<br />

Les parasites hétéroxènes vivent à l’état larvaire chez un ou plusieurs hôtes<br />

que l’on nomme hôtes intermédiaires ou transitoires.<br />

Ils se divisent en :<br />

Hôte intermédiaire actif : obligatoire dans <strong>le</strong> cyc<strong>le</strong> pour que la forme larvaire<br />

évolue, il joue donc un rô<strong>le</strong> actif dans la dissémination <strong>de</strong>s germes (<strong>le</strong> parasite<br />

s’y multiplie ou y mature).<br />

Hôte intermédiaire passif : simp<strong>le</strong> moyen <strong>de</strong> transport. (8)<br />

I.1.4.3 Hôte paraténique<br />

Relativement proche <strong>de</strong> l’hôte intermédiaire, il s’agit d’un hôte<br />

supplémentaire, nul<strong>le</strong>ment indispensab<strong>le</strong>, qui peut acheminer <strong>le</strong>s formes parasitaires<br />

qu’il contient vers un hôte définitif. (8)<br />

I.1.5 Relation hôte parasite<br />

La relation hôte parasite <strong>est</strong> <strong>le</strong> résultat d’un équilibre subtil entre <strong>le</strong> sujet<br />

parasité et son parasite. Le sujet parasité peut être un porteur sain <strong>de</strong> parasites plus<br />

ou moins chronique mais <strong>le</strong> sujet r<strong>est</strong>e exempt <strong>de</strong> symptômes ou il peut présenter<br />

<strong>de</strong>s symptômes plus ou moins prononcés.<br />

La pathogénicité chez l’homme <strong>est</strong> <strong>le</strong> résultat <strong>de</strong> différents types d’action<br />

provoqués par <strong>le</strong> parasite :<br />

L’action spoliatrice : <strong>le</strong> parasite vivant aux dépens <strong>de</strong> son hôte spoliateur par<br />

définition (vitamine B12, sang, alimentation)<br />

L’action mécanique/traumatique : el<strong>le</strong> <strong>est</strong> fréquente et el<strong>le</strong> <strong>est</strong> fonction <strong>de</strong> la<br />

tail<strong>le</strong> <strong>de</strong>s parasites, <strong>de</strong> <strong>le</strong>ur localisation et <strong>le</strong>ur éventuel<strong>le</strong> migration ectopique<br />

(lyse <strong>de</strong>s hématies, occlusion <strong>de</strong>s vaisseaux lymphatiques ou <strong>de</strong>s canaux<br />

biliaires, compression d’organes, perforation tissulaire, muqueuse ou cutanée)<br />

L’action traumatique bactérifère : tout parasite perforant une muqueuse ou <strong>le</strong><br />

revêtement cutané peut constituer une porte d’entrée microbienne<br />

L’action toxique due à l’émission, excrétion, sécrétion <strong>de</strong> toxines histolytiques,<br />

hémolytiques, même nécrotiques<br />

L’action irritative : el<strong>le</strong> peut être réf<strong>le</strong>xe (spasmes int<strong>est</strong>inaux ou toux lors <strong>de</strong><br />

l’agression <strong>de</strong> la muqueuse) ou immunopathologique (formation <strong>de</strong><br />

granulomes inflammatoires et <strong>de</strong> scléro-fibrose autour <strong>de</strong>s parasites, al<strong>le</strong>rgie)<br />

(14)<br />

Les parasites ont <strong>de</strong>s moyens d’échapper aux défenses <strong>de</strong> l’hôte. Par<br />

exemp<strong>le</strong>, <strong>le</strong>s schistosomes qui sont <strong>de</strong>s parasites à localisation profon<strong>de</strong> vivant dans<br />

la circulation sanguine peuvent y r<strong>est</strong>er plus <strong>de</strong> 10 ans. Ils vont s’entourer <strong>de</strong>s<br />

protéines plasmatiques <strong>de</strong> l’hôte et ne seront donc pas reconnus comme étrangers.<br />

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